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Umberto Marengo, de coureur professionnel à livreur pendant le coronavirus

Pendant cette période marquée la pandémie du coronavirus, Umberto Marengo continue de rouler à vélo mais c’est pour la bonne action. Celui porte généralement le maillot de la formation Vini Zabu-KTM est le temps de quelques semaines un livreur pour aider ls habitants de sa commune Collegno situé dans le Piémont.

Umberto Marengo livreur pendant la crise

Ce n’est pas un secret, les coureurs cyclistes sont mobilisés durant cette période très particulière. Si les ventes de maillots, de vélos sont faites par certains, Umberto Marengo a lui choisi d’agir autrement. Dans la ville de Collegno (Piémont) qui compte environ 50 000 habitants et où il réside, l’Italien fait quotidiennement des livraisons pour aider les habitants dans le besoin. « C’est surtout pour être utile envers ma communauté » explique-t-il selon des propos rapportés par l’AFP.

Dans la peau d’un livreur ces dernières semaines, c’est un concours de circonstances qui l’a amené à faire cela. « Avec ma copine, on a voulu manger une glace et, en cherchant sur internet, on a trouvé (un) glacier qui faisait la livraison à domicileC’est comme ça que je me suis demandé si je ne pouvais pas trouver des gens qui avaient besoin de quelqu’un pour apporter les livraisons. J’ai parlé avec le maire, qui m’a dit que c’était une bonne idée, et c’est comme ça que tout a commencé. » Avec une vingtaine, trentaine de livraisons par jour, Umberto Marengo réalise en moyenne 50-60 kilomètres. Un geste solidaire au service de la communauté.

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Le sponsor CCC va-t-il se retirer du cyclisme ?

Selon une information publiée par le quotidien belge Het Nieuwsblad, l’avenir de la société CCC dans le cyclisme est sérieusement remis en question. Cela symboliserait l’arrêt immédiat de son partenariat avec l’équipe qui porte son nom, et mettrait ainsi fin au contrat allant jusqu’à la fin de la saison 2021.

La société CCC est en grande difficulté. Pas épargnée par la pandémie du coronavirus qui touche une majeure partie du monde, son existence est clairement menacée. D’après des dernières révélations, un travail serait effectué sur un plan d’urgence afin d’être sauvé. Mais il va falloir en passer par quelques concessions. Se retirer du monde du cyclisme pourrait être une solution adoptée. Ce serait donc officiellement la première équipe dans le peloton du WorldTour à disparaître.

Imaginer une reprise à l’été, si les conditions sont réunies, sans CCC Team c’est donc possible. Elle pourrait ne pas prendre le départ du Tour de France et d’autres épreuves phares comme les classiques (Tour des Flandres, Paris-Roubaix). Mais surtout, cela mettrait sur le carreau de nombreuses personnes dont les membres du staff et les coureurs qui composent l’effectif. Greg Van Avermaet, Ilnur Zakarin, Matteo Trentin, Marianne Vos sont notamment concernés. A voir comment la situation va évoluer.

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Quiz : vingt questions pour vous tester sur Liège-Bastogne-Liège

Ce week-end devait logiquement avoir lieu Liège-Bastogne-Liège, mais la situation sanitaire actuelle ne le permet pas malheureusement. Faute de pouvoir assister à la Doyenne des classiques, nous vous proposons un questionnaire qui retrace l’histoire de cette épreuve plus ou moins récente.

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La troisième étape du Tour de Suisse virtuel pour Nicolas Roche

Pour la troisième journée du Tour de Suisse virtuel (Digital Swiss 5), la victoire est revenue à Nicolas Roche (Team Sunweb). Déjà à son avantage lors du premier jour en prenant la deuxième place, l’Irlandais a été le plus rapide au terme des 33,1 kilomètres tracés entre Fiesch et le redoutable Col du Nufenen. Sur la ligne d’arrivée, son temps exact a été de 1h12’11 » soit 1’11 » de mieux qu’Ilnur Zakarin (CCC Team) deuxième et 1’18 » que Larry Warbasse (AG2R La Mondiale).

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La 3e étape du Tour de Suisse virtuel remportée par Nicolas Roche

Le président de l’UNCP souhaite une reprise de l’entraînement dès le 11 mai

A la tête de l’union nationale des cyclistes professionnels (UNCP), Pascal Chanteur s’est confié au quotidien Le Parisien. S’il se montre confiant quant à un départ du Tour de France le 29 août prochain, il espère que dans le même temps les coureurs français auront le droit de  préparer cet événement en s’entraînant dès le 11 mai, premier jour du déconfinement.

Le Tour de France 2020, une espérance

A cet instant, le Tour de France est bel et bien programmé du 29 août au 20 septembre. Pour la tenue de la Grande Boucle, Pascal Chanteur président de l’UNCP est de ce côté serein. En tout cas, il pense que l’attente d’une année supplémentaire ne sera pas nécessaire. « Nous sommes évidemment tous tributaires de la pandémie. Tout dépendra de l’amélioration de la situation sanitaire, mais moi j’y crois. Le Tour de France, c’est le porte-drapeau de la nation, c’est tellement important pour la reprise économique du pays.»

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Préparer le Tour 2020 dès le 11 mai, la volonté de l’UNCP

Ce qui préoccupe davantage Pascal Chanteur, c’est ce qui va advenir des coureurs de l’Hexagone dans les prochains jours. A un peu plus de deux semaines de la fin du déconfinement annoncé (11 mai), il monte au créneau pour que tous ces professionnels puissent à cette date reprendre le chemin de l’entraînement normalement, autrement-dit sur la route. Et soit ainsi dans les mêmes conditions que d’autres concurrents. « Les coureurs français auront-ils le droit de s’entraîner normalement sur les routes dès le début du déconfinement ? Je n’ai rien vu ni entendu de clair là-dessus et ça, c’est un véritable problème. On lit tout et son contraire d’un jour à l’autre et ce n’est pas lié qu’au domaine sportif. Nous, de notre côté, on applique les consignes, on reste chez nous. On trépigne et on espère sortir le 11 mai et essayer de combler notre retard par rapport aux Colombiens, Belges, Néerlandais, ou Suisses qui eux peuvent rouler.»

Un Tour de France sans français ?

Dans le cas de figure où des restrictions existeraient après le 11 mai pour les coureurs professionnels français, Pascal Chanteur est clairement pessimiste pour eux en vu du prochain Tour de France à la fin de l’été. « C’est bien simple, s’ils ne peuvent pas s’entraîner sur les routes dès le 11 mai, ils ne pourront pas participer au Tour de France. Et un Tour sans Français, ça ferait tache. Je n’aimerais pas être à la place des coureurs. Trois mois et demi pour préparer une telle épreuve, déjà, ça va être très difficile, alors si c’est moins, ce n’est même pas la peine.»

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Ça s’est passé un 24 avril : la surprise Wout Poels à Liège-Bastogne-Liège

Il y a exactement quatre ans jour pour jour se déroulait la 102e édition de Liège-Bastogne-Liège. C’est rarement le cas mais celle-ci a complètement échappé aux favoris désignés. D’ailleurs, c’est Wout Poels pas vraiment un spécialiste de ce type d’épreuve qui s’est imposé. Assurément, sa plus belle victoire en carrière jusqu’à ce jour.

Un premier Monument pour Wout Poels

Alors celle-ci personne ne l’avait vu venir. La victoire de Wout Poels sur Liège-Bastogne-Liège 2016 fut pour le moins étonnante. Avant ce fabuleux coup d’éclat, le Néerlandais n’avait jamais brillé sur les courses d’un jour et plus précisément sur les Monuments. Son meilleur résultat restait jusqu’alors une douzième place acquise l’année précédente sur le Tour de Lombardie. Pour la Doyenne des classiques, il comptabilisait trois participations avec aucun résultat significatif, voire marquant. C’est dire à quel point ce coureur alors porteur du maillot du Team Sky a déjoué tous les pronostics.

Un Liège-Bastogne-Liège spécial

Sans parler du résultat final, c’était une édition particulière rendue délicate par les conditions météo. Cela a rebattu forcément les cartes avec des coureurs qui sont plus ou moins à l’aise. Pour ne citer que Alejandro Valverde, Julian Alaphilippe, Dan Martin ou encore Joaquim Rodriguez pourtant à leur avantage sur la Flèche Wallonne quatre jours plus tôt, ils n’ont pas pesé sur le final. Ce sont donc des outsiders qui ont su profiter de la situation.

D’ailleurs cette année là, et uniquement, le final à Ans n’était pas similaire. A trois kilomètres, l’organisation avait fait le choix d’ajouter la côte de la Rue Naniot (600 m à 10,5% de moyenne). Cette montée courte mais raide ne fera pas la sélection attendue. Au passage de la flamme rouge, quatre coureurs possèdent une petite avance sur un groupe d’une vingtaine d’éléments qui va s’avérer décisif. La victoire allait donc se disputer entre Wout Poels, Michael Albasini, Rui Costa et Samuel Sanchez. C’est d’ailleurs dans cette ordre qu’ils ont franchi la ligne d’arrivée. Pour le premier cité, c’était évidemment le jour de la consécration. Tant de fois équipier précieux dans la haute montagne, il connaissait son moment de gloire.

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Liège-Bastogne-Liège 2016 revient à Wout Poels

Classement Liège-Bastogne-Liège 2016 – Top 20

 Coureur Equipe
1  POELS Wout Team Sky 6:24:29
2  ALBASINI Michael Orica GreenEDGE ,,
3  COSTA Rui Lampre – Merida ,,
4  SÁNCHEZ Samuel BMC Racing Team 0:04
5  ZAKARIN Ilnur Team Katusha 0:09
6  BARGUIL Warren Team Giant – Alpecin 0:11
7  KREUZIGER Roman Tinkoff 0:12
8  RODRÍGUEZ Joaquim Team Katusha ,,
9  MOLLEMA Bauke Trek – Segafredo ,,
10  ROSA Diego Astana Pro Team ,,
11  KANGERT Tanel Astana Pro Team ,,
12  GASPAROTTO Enrico Wanty – Groupe Gobert ,,
13  BARDET Romain AG2R La Mondiale ,,
14  VALGREN Michael Tinkoff ,,
15  KONRAD Patrick Bora – Argon 18 ,,
16  VALVERDE Alejandro Movistar Team ,,
17  TEUNS Dylan BMC Racing Team ,,
18  JEANNESSON Arnold Cofidis, Solutions Crédits ,,
19  CUMMINGS Steve Team Dimension Data ,,
20  NORDHAUG Lars Petter Team Sky ,,

Il y a un an… Julian Alaphilippe faisait le doublé sur la Flèche Wallonne

Rappelez-vous, c’était le 24 avril de l’an passé. Pour la deuxième fois consécutive, Julian Alaphilippe domptait le Mur de Huy pour s’adjuger la Flèche Wallonne. Avec cette belle victoire, il confirmait son emprise sur cette prestigieuse classique du calendrier. Et devenait dans le même temps le troisième Français à s’y imposer deux fois après Bernard Hinault et Laurent Jalabert.

Julian Alaphilippe, nouveau maître des lieux

La Flèche Wallonne lui va décidément comme un gant. Après avoir réussi à mettre fin au règne du recordman Alejandro Valverde (cinq victoires) en 2018, Julian Alaphilippe a récidivé sur cette même classique en 2019. Mais avec un scénario différent quand même. Tout s’est joué au Mur de Huy comme d’habitude, mais son principal adversaire n’a pas été le même. Cette fois-ci, il s’agissait de Jakob Fuglsang (Astana Pro Team). Ce dernier l’a poussé jusqu’au bout dans ses derniers retranchements, mais n’est pas parvenu à déborder le Français qui aura réussi à défendre son titre.

Une saison 2019 à part pour Julian Alaphilippe

La performance réalisée à l’arrivée par Julian Alaphilippe est d’autant plus notable que le coureur de Deceuninck – Quick Step avait clairement la pancarte de l’homme à battre. Au départ donné depuis Ans, son nom était celui majoritairement cité pour l’emporter. Ce qui plaidait en sa faveur, c’était bien évidemment son statut de vainqueur sortant mais aussi son exceptionnel début de saison. En arrivant en Belgique, il avait déjà à son actif huit succès dont le Milan-San Remo comme plus prestigieuse sans oublier des étapes de Tirreno-Adriatico et du Tour du Pays Basque. C’est dire dans quelles dispositions et à quel niveau de confiance, Alaphilippe abordait ce rendez-vous des Ardennaises.

Alaphilippe-Fuglsang, le duel de la Flèche Wallonne 2019

Dans une course qui s’est avérée particulièrement rythmée et animée, c’est un petit groupe de vingt, vingt-cinq éléments qui est arrivé au pied de la dernière difficulté, le Mur de Huy. Dans celle-ci, Jakob Fuglsang va être le premier à creuser un écart avec son style tout en puissance. Seul Julian Alaphilippe parviendra progressivement à revenir dans sillage. Déjà les plus forts sur les Strade Bianche comme sur l’Amstel Gold Race trois plus tôt où ils s’étaient condamnés pour la victoire à force de trop se regarder, c’était l’heure d’une nouvelle explication.

A moins de 150 mètres de l’arrivée, Julian Alaphilippe a dépassé Jakob Fuglsang. Mais le Danois ne s’est pas laissé faire et a bien résisté à l’accélération du Français. Ils vont rester ensemble, mais les positions n’évolueront plus. Parvenant à ne pas perdre sa première place dans les derniers mètres malgré les efforts du coureur d’Astana, Alaphilippe a réussi à remporter de nouveau la Flèche Wallonne. Pour le triplé qui lui permettrait de suivre les pas d’Alejandro Valverde, il faudra attendre cet automne ou bien l’année prochaine si la situation sanitaire ne le permet pas.

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Julian Alaphilippe garde son titre sur la Flèche Wallonne 2019

Classement Flèche Wallonne 2019 – Top 20

 Coureur Equipe
1  ALAPHILIPPE Julian Deceuninck – Quick Step 4:55:14
2  FUGLSANG Jakob Astana Pro Team ,,
3  ULISSI Diego UAE-Team Emirates 0:06
4  LAMBRECHT Bjorg Lotto Soudal 0:08
5  SCHACHMANN Maximilian BORA – hansgrohe ,,
6  MOLLEMA Bauke Trek – Segafredo ,,
7  KONRAD Patrick BORA – hansgrohe ,,
8  MATTHEWS Michael Team Sunweb ,,
9  VANENDERT Jelle Lotto Soudal 0:11
10  GASPAROTTO Enrico Team Dimension Data ,,
11  VALVERDE Alejandro Movistar Team ,,
12  COSNEFROY Benoît AG2R La Mondiale ,,
13  BARDET Romain AG2R La Mondiale ,,
14  TEUNS Dylan Bahrain Merida ,,
15  DE PLUS Laurens Team Jumbo-Visma ,,
16  KWIATKOWSKI Michał Team Sky ,,
17  WELLENS Tim Lotto Soudal 0:15
18  MARTIN Guillaume Wanty – Gobert Cycling Team 0:19
19  MOLARD Rudy Groupama – FDJ 0:23
20  HENAO Sergio UAE-Team Emirates 0:25

Richard Carapaz se défend face aux accusations de la Movistar

Richard Carapaz (26 ans) a quitté la formation Movistar cet hiver afin de rejoindre le Team INEOS. Vainqueur du Tour d’Italie, l’Équatorien devait participer en fin d’année dernière au Tour d’Espagne. Mais une semaine auparavant, il a participé à un critérium sans informer son équipe et s’est blessé. Pablo Lastras, directeur sportif, a alors dit dans la série Netflix consacrée à l’équipe espagnole : « Je me fiche de son avenir. Il n’a pas été loyal et je ne veux pas d’un coureur qui ne soit pas fidèle dans mon équipe ».

Carapaz : « La confiance n’a jamais été assurée »

Alors qu’il n’était qu’un plan B lors du dernier Giro, Richard Carapaz a très vite montré qu’il était plus fort que son leader Mikel Landa (qui lui aussi a quitté l’équipe Movistar pour prendre la direction de Bahrain-McLaren). Quatrième en 2018, l’Équatorien a vite pris le dessus pour finalement devenir le leader aux dépends de son encadrement. « Le genre de confiance dont j’avais besoin n’a jamais été vraiment assuré, s’est défendu Carapaz auprès de ESPN Bike à propos des accusations de son ancien directeur sportif. Je n’ai pas été déloyal. J’ai donné à l’équipe plus que ce qu’elle demandait. En tant que cycliste, j’ai tout donné et, s’ils n’apprécient pas cela, les gens peuvent tirer leurs propres conclusions. »

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Richard Carapaz remporte le Tour d’Italie 2019

Javier Guillen : « Ne pas dévaluer le Tour d’Espagne »

Alors que le Tour d’Espagne devait se dérouler à partir du 14 août, la crise sanitaire du Covid 19 et le report du Tour de France en ont décidé autrement. Si les dates de la Vuelta ne sont pour l’instant pas encore connues, il est vraisemblable que la course espagnole se déroulera à l’automne, au mois de novembre.

« Il n’y a pas que le Tour de France »

« Nous sommes tous conscients de l’ampleur du Tour de France, mais il n’y a pas que le Tour, il faut aussi essayer de sauver tout le calendrier, a déclaré Javier Guillen, le directeur du Tour d’Espagne auprès du journal AS. Cela n’avait aucun sens que le Tour et La Vuelta coïncident aux mêmes dates. Mais il ne faut pas dévaluer l’événement international qu’est la Vuelta. Aujourd’hui, en Espagne, nous sommes probablement l’événement qui a la plus grande couverture internationale après le football. » Selon les fuites du potentiel calendrier de l’UCI, le Tour d’Espagne sera le Grand Tour qui souffrira le moins de la concurrence. En effet, le Tour d’Italie quant à lui verra une bonne partie des classiques se disputer pendant son épreuve.

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Le « Best Of » du Tour d’Espagne 2019

Stefan Küng vainqueur de la 2e étape du Tour de Suisse virtuel

Sur un tracé quasiment tout plat long de 46 kilomètres, Stefan Küng (Groupama-FDJ) s’est montré le plus rapide lors de la deuxième étape du Tour de Suisse virtuel. Le Suisse a mis 54 minutes et 30 secondes pour effectuer la totalité du parcours soit 47 secondes de mieux que Filippo Ganna (Team INEOS) et 1 minute et 28 secondes d’avance sur Michael Matthews (Team Sunweb). L’Australien troisième a battu au sprint le Belge Greg Van Avermaet (CCC Team).

A LIRE AUSSI : La première étape du Tour de Suisse virtuel pour Rohan Dennis

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La 2e étape du Tour de Suisse virtuel remportée par Stefan Küng

Tour de Suisse virtuel : que pensez-vous de cette initiative ?

Depuis ce mercredi et jusqu’à la fin de semaine, le Tour de Suisse virtuel (Digital Swiss 5) a lieu. Cette épreuve est d’ailleurs diffusé à la télévision et notamment en France sur la chaîne l’Equipe. Avez-vous regardé la première étape ? Est-ce que vous l’intention de continuer à suivre l’intégralité de la course ? Et plus généralement, qu’est-ce que vous en retenez ?

A LIRE AUSSI : Rohan Dennis le plus rapide sur l’étape 1

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Androni Giocattoli s’adjuge la deuxième étape du Giro virtuel

Lors de la deuxième étape du Giro virtuel longue de 32,7 kilomètres disputée sur un profil montagneux, avec un départ et une arrivée à Cesenatico, l’équipe Androni Giocattoli a réalisé le meilleur temps. Avec leurs performances cumulés, Luca Chirico et Matteo Spreafico membres de cette formation sont allés chercher cette victoire. Ils ont mis trois minutes au duo Omar Fraile et Hugo Houle représentant Astana Pro Team. Le podium du jour a été complété par l’équipe nationale italienne emmenée cette fois-ci par Sonny Colbrelli et Giovanni Aleotti, mais à presque douze minutes. Au niveau du général de ce Giro, Astana vainqueur en ouverture est très largement devant avec plus de dix minutes de marge par rapport à Androni Giocattoli – Sidermec et plus d’un quart d’heure sur l’équipe italienne.

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La deuxième étape du Giro virtuel

Ça s’est passé un 23 avril : une quatrième Doyenne pour Alejandro Valverde

En ce même jour, il y a trois ans exactement, Alejandro Valverde rentrait un peu plus dans l’histoire de Liège-Bastogne-Liège. L’Espagnol remportait pour la quatrième fois la Doyenne des classique après 2006, 2008 et 2015. Une performance qui l’a placé comme le deuxième coureur comptant le plus de succès sur cette épreuve, à hauteur de Moreno Argentin, et juste derrière Eddy Merckx.

Alejandro Valverde, le meilleur puncheur

Le roi des Ardennaises. En cette année 2017, il y avait clairement Alejandro Valverde et les autres. Quelques jours seulement après avoir remporté le Flèche Wallonne, le coureur du Team Movistar allait s’offrir Liège-Bastogne-Liège faisant partie des cinq Monuments. Ce doublé a été le troisième réalisé par l’Espagnol après 2006 et 2015. Évoluant un ton au-dessus par rapport à ses adversaires, il a maîtrisé à la perfection le final de la 103e édition  pour couper la ligne d’arrivée en vainqueur.

Si Valverde n’était pas le tenant du titre, en rappelant que le dernier vainqueur était Wout Poels, il avait la pancarte du favori, de l’homme à battre. Reste qu’il fallait assumer ce statut sur la course, et c’était loin d’être gagné compte tenu de la concurrence. D’ailleurs même de manière plus globale, les principaux prétendants ont failli passé tous à travers. Devant une échappée a pris énormément d’avance, elle disposait d’un avantage de dix minutes à environ 80 kilomètres de l’arrivée. Et si ça s’est réduit considérablement par la suite, le dernier rescapé Stéphane Rossetto (Cofidis) n’a été revu que dans les dix derniers kilomètres. Il ne restait alors plus que la côte de Saint-Nicolas puis la montée vers Ans à franchir.

Un quatrième Liège-Bastogne-Liège au palmarès

Dans les deux derniers kilomètres, c’est un groupe assez compact d’une vingtaine d’éléments qui se dirigeait vers l’arrivée. Soit autant de coureurs pouvant espérer s’imposer sur l’une des plus prestigieuses classiques du calendrier. Au passage de la flamme rouge, Dan Martin va placer une violente accélération, qui va mettre tout le monde en difficulté mais un coureur parviendra à revenir sur l’Irlandais. Alejandro Valverde, très fort ce jour-là a ensuite débordé son plus sérieux rival dans la dernière ligne droite pour aller s’imposer. Une victoire célébré avec deux doigts en direction du ciel pour rendre hommage à son ami disparu Michele Scarponi.

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Liège-Bastogne-Liège 2017 pour Alejandro Valverde

Classement Liège-Bastogne-Liège 2017 – Top 20

 Coureur Equipe
1  VALVERDE Alejandro Movistar Team 6:24:27
2  MARTIN Dan Quick-Step Floors ,,
3  KWIATKOWSKI Michał Team Sky 0:03
4  MATTHEWS Michael Team Sunweb ,,
5  IZAGIRRE Ion Bahrain Merida Pro Cycling Team ,,
6  BARDET Romain AG2R La Mondiale ,,
7  ALBASINI Michael ORICA-Scott ,,
8  YATES Adam ORICA-Scott 0:07
9  WOODS Michael Cannondale-Drapac Pro Cycling Team ,,
10  MAJKA Rafał BORA – hansgrohe ,,
11  VAN AVERMAET Greg BMC Racing Team ,,
12  POZZOVIVO Domenico AG2R La Mondiale ,,
13  HENAO Sergio Team Sky ,,
14  COSTA Rui UAE Team Emirates 0:10
15  FUGLSANG Jakob Astana Pro Team ,,
16  FELLINE Fabio Trek – Segafredo 0:14
17  MOLARD Rudy FDJ ,,
18  SIMON Julien Cofidis, Solutions Crédits ,,
19  VANENDERT Jelle Lotto Soudal ,,
20  KONRAD Patrick BORA – hansgrohe ,,

Rohan Dennis le plus rapide sur l’étape 1 du Tour de Suisse virtuel

S’il a récemment fait parler de lui pour avoir quitté son confinement et provoqué les internautes, Rohan Dennis semble en forme. Le coureur du Team INEOS, qui a remporté la course organisée par son équipe il y a peu, a été le plus rapide sur la 1e étape du Tour de Suisse virtuel. L’Australien, accessoirement champion du monde du contre-la-montre, a devancé Nicolas Roche (Sunweb) et James Whelan (EF Pro Cycling). Rudy Molard (Groupama-FDJ), 1er Français, a terminé 12e à 4:33 du vainqueur du jour.

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La 1e étape du Tour de Suisse virtuel remportée par Rohan Dennis

Tour de Suisse virtuel : les engagés de la course 1 avec Evenepoel, Dennis…

La 1e course du Tour de Suisse virtuel (Digital Swiss 5), qui s’annonce très difficile car très pentue, promet d’être animée. Chaque équipe engagée (19) a mis sur la ligne de départ 3 coureurs qui participeront à cette première bagarre. Parmi les têtes d’affiche on retrouvernotamment Remco Evenepoel (Deceuninck – Quick-Step), Rohan Dennis (Team INEOS), Bauke Mollema (Trek-Segafredo) ou encore Lilian Calmejane (Total Direct Energie).

Tous les coureurs engagés du Tour de Suisse virtuel cette semaine : ici.

Les engagés de la Course 1 – Digital Swiss 5

AG2R La Mondiale: Mathias Frank, Nans Peters, Aurélien Paret-Peintre

Bahrain McLaren: Pello Bilbao, Wout Poels, Santiago Buitrago

Bora-Hansgrohe: Matteo Fabbro, Lennard Kämna, Ide Schelling

CCC Team: Simon Geschke, Michael Schär, Attila Valter

Deceuninck-QuickStep: Remco Evenepoel, Pieter Serry, Dries Devenyns

EF Pro Cycling: Simon Clarke, Lawson Craddock, James Whelan

Groupama-FDJ: Kilian Frankiny, Rudy Molard, Sébastian Reichenbach

Israel Start-Up Nation: Matteo Badilatti, Reto Hollenstein, Alexis Renard

Jumbo-Visma: George Bennett, Robert Gesink, Sepp Kuss

Lotto Soudal: Sander Armée, Harm Vanhoucke, Viktor Verschaeve

Mitchelton-Scott: Edoardo Affini, Luke Durbridge, Damien Howson

Movistar Team: Imanol Erviti, Sergio Samitier, Carlos Verona

NTT Pro Cycling: Ben O’Connor, Gino Mäder, Louis Meintjes

Rally Cycling: Nathan Brown, Gavin Mannion, Nickolas Zukowsky

Swiss national team: Filippo Colombo, Robin Froidevaux, Fabian Lienhard

Team Ineos: Rohan Dennis, Carlos Rodriguez, Cameron Wurf

Team Sunweb: Chris Hamilton, Nicolas Roche, Wilco Kelderman

Total Direct Énergie: Lilian Calmejane, Paul Ourselin, Simon Sellier

Trek-Segafredo: Gianluca Brambilla, Bauke Mollema, Antonio Nibali

Quiz : vingt questions pour vous tester sur la Flèche Wallonne

Normalement, c’était la Flèche Wallonne qui devait avoir lieu ce 22 avril 2020. Mais faute de pouvoir visionner cette course belge réputée pour son arrivée au Mur de Huy, nous vous proposons de jouer par le biais d’un quiz. L’occasion de faire un point sur vos connaissances à propos de cette classique ardennaise remportée l’an dernier par le Français Julian Alaphilippe.

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Ça s’est passé un 22 avril : la Doyenne des classiques pour Bob Jungels

Cela fait deux ans jour pour jour que Bob Jungels a signé l’une des plus belles victoires de sa carrière, si ce n’est la plus marquante assurément. A l’occasion de Liège-Bastogne-Liège en 2018, le Luxembourgeois est allé décrocher pour la première fois de sa carrière un Monument. Forcément inoubliable dans la carrière d’un coureur.

Liège-Bastogne-Liège 2018, les favoris battus

Rappelez-vous, c’était au printemps 2018. La période des classiques touchait à sa fin avec Liège-Bastogne-Liège. Un Monument prisé par de nombreux coureurs avec en première ligne les meilleurs puncheurs dont font partie Julian Alaphilippe, Alejandro Valverde, Dan Martin. Anciens vainqueurs pour les deux derniers cités, ils partaient avec la faveur des pronostics sans oublier quelques autres coureurs comme Romain Bardet et Michal Kwiatkowski qui se sont déjà illustrés. Mais chacun d’entre eux vont échouer dans la quête de la première place, la faute à un homme… Bob Jungels, qui aura su profiter à merveille du scénario de course ce jour-là.

Bob Jungels fait 19 kilomètres en solitaire

Si cette édition, la 104e de la Doyenne a une nouvelle fois provoqué une sacrée sélection, cela est resté tout de même tactique entre ceux qui étaient le plus en forme. Pour preuve, à une vingtaine de kilomètres du terme, rien n’était encore décidé alors qu’on abordait la côte de la Roche-aux-Faucons. C’est après avoir passé son sommet qu’un coureur, en l’occurrence Bob Jungels va partir seul. Mais à ce moment précis difficile encore de croire à ses chances de succès. En solitaire face à un groupe d’une quinzaine d’éléments, c’était loin d’être gagne. Mais les kilomètres avançant vont s’avérer être en sa faveur.

Derrière le Luxembourgeois, ça ne parviendra jamais à bien s’organiser. Plusieurs contre-attaques sans succès ont eu lieu même si celle de Tim Wellens s’est avéré un peu plus efficace. Pendant un moment, le Belge est longtemps resté en deuxième position dans la course avant de se faire reprendre et finalement terminé plus loin (16e). Ce sont seulement Michael Woods et Romain Bardet, qui arriveront à s’extirper mais à seulement deux kilomètres du terme. D’ailleurs ces deux coureurs ont joué la deuxième place finalement revenue au Canadien aux dépends du Français, qui a devancé un compatriote. Quatrième, beaucoup diront que Julian Alaphilippe était le plus fort ce jour-là mais a favorisé les plans de son équipier en contrôlant un maximum les offensives.

La plus belle ligne au palmarès de Bob Jungels

Pour Bob Jungels, cette victoire est d’autant plus remarquable que ce n’était pas forcément le plus attendu sur ce type de parcours. Jusque-là, il restait sur deux participations à la Doyenne en 2014 et 2015 sans aucun résultat significatif. Mais chez sa formation Deceuninck – Quick Step, le coup a été parfaitement joué en sachant que la majorité des regards étaient tournés vers Julian Alaphilippe vainqueur de la Flèche Wallonne quatre jours plus tôt. Et puis, dans un excellent jour, le Luxembourgeois a su en tirer profit pour faire son apparition parmi les vainqueurs d’un Monument.

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Liège-Bastogne-Liège 2018 pour Bob Jungels

Classement Liège-Bastogne-Liège 2018 – Top 20

 Coureur Equipe
1  JUNGELS Bob Quick-Step Floors 6:24:44
2  WOODS Michael Team EF Education First-Drapac p/b Cannondale 0:37
3  BARDET Romain AG2R La Mondiale ,,
4  ALAPHILIPPE Julian Quick-Step Floors 0:39
5  POZZOVIVO Domenico Bahrain Merida Pro Cycling Team ,,
6  GASPAROTTO Enrico Bahrain Merida Pro Cycling Team ,,
7  FORMOLO Davide BORA – hansgrohe ,,
8  KREUZIGER Roman Mitchelton-Scott ,,
9  HENAO Sergio Team Sky ,,
10  FUGLSANG Jakob Astana Pro Team ,,
11  VANENDERT Jelle Lotto Soudal 0:45
12  OOMEN Sam Team Sunweb 0:48
13  VALVERDE Alejandro Movistar Team 0:51
14  HAIG Jack Mitchelton-Scott 1:06
15  DUMOULIN Tom Team Sunweb 1:24
16  WELLENS Tim Lotto Soudal 1:44
17  HERRADA Jesús Cofidis, Solutions Crédits 2:08
18  MARTIN Dan UAE-Team Emirates 2:41
19  VALGREN Michael Astana Pro Team 2:50
20  TEUNS Dylan BMC Racing Team 2:53

Présentation de la 1e course du Tour de Suisse virtuel (direct)

A défaut d’avoir de vraies épreuves, les courses virtuelles prennent le devant de la scène. A l’image de ce Tour de Suisse virtuel (Digital Swiss 5) qui sera disputé du 22 au 26 avril. La 1e course de ce mercredi 22 avril sera disputée sur 26,6 kilomètres entre Agarn et Loèche-les-Bains avec près de 1 200 mètres de dénivelé. Et c’est à suivre sur La Chaîne l’Equipe à partir de 17h10.

La 1e course du Digital Swiss 5 au sommet

Au départ à Agarn, les coureurs engagés auront 4 kilomètres pour se mettre en jambe avant d’attaquer les premières montées. Très vite, le peloton sera dans les pentes d’Erschmatt qui porteront le dénivelé à plus de 800 mètres, déjà. Au sommet, les portions les plus difficiles auront été franchies. Il ne restera plus qu’une montée vers Loèche-les-Bains pour déterminer le premier vainqueur de cette course unique et atypique. « Je pense que c’est génial de pouvoir courir les uns contre les autres tout en gardant nos distances donc j’ai hâte de faire des courses difficiles et de faire monter le rythme cardiaque », a déclaré le champion du monde Mads Pedersen.

L’UCI envisage une reprise pour le 1er août avec les Strade Bianche

L’Union Cycliste Internationale (UCI) planche actuellement sur un nouveau calendrier. Selon une information de la RTBF, une version prévisionnelle adressée aux équipes table sur une reprise des compétitions au premier jour du mois d’août avec la tenue des Strade Bianche. Les courses s’enchaîneraient alors jusqu’au mois de novembre.

Le milieu de l’été pour reprendre, la proposition de l’UCI

Des Strade Bianche en août à la Vuelta en novembre… Voici comment s’articulerait désormais le calendrier international. D’après ce que l’UCI aurait transmis aux équipes, la rentrée est programmée, à l’heure actuelle bien évidemment, le 1er août avec les Strade Bianche. Dans la foulée, en tout cas la semaine suivante, cela continuerait en Italie avec Milan-San Remo le 8 août.

Après, il serait question de disputer le Critérium du Dauphiné mais sous une forme différente que d’habitude. La course par étapes pourrait être réduite à quatre jours vers la mi-août avant que ne se tienne les championnats nationaux lors du week-end du 22-23 août. Ce sera alors le temps de se diriger vers le Tour de France (29 août – 20 septembre), qui pourrait aligner un plateau encore plus relevé que les années précédentes.

A LIRE AUSSI : Romain Bardet exprime ses doutes sur le Tour 2020

Avec le nouveau calendrier, une fin d’année chargée

A l’automne, et après la Grande Boucle, de nombreux événements auront encore lieu. A commencer par les Championnats du monde (20 – 27 septembre) dont le parcours est favorable aux grimpeurs-puncheurs. Puis suivra une période avec des classiques. La Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège et l’Amstel Gold Race se succéderont en l’espace de dix jours. Dans un autre front, il est prévu que le Giro démarre en même temps que la Doyenne des classiques.

Ce mois d’octobre sera très chargé, car après la phase des Ardennaises, les Flandriennes prendront le relais. Le Tour des Flandres est envisagé au 18 octobre alors que ce serait le 25 octobre pour Paris-Roubaix. La saison des classiques devrait se terminer avec le Tour de Lombardie le 31 octobre. Mais ça ne sera pas pour autant complètement fini. Peut-être dans une version légèrement raccourcie, le Tour d’Espagne démarrera à partir du 1er novembre pour aller du coup jusqu’à la deuxième quinzaine du mois. Ainsi, il y aurait à peu près deux mois d’écart entre la fin de cette saison et la rentrée de la prochaine avec le Tour Down Under organisé en Australie vers la mi-janvier.

Dates du nouveau calendrier

  • Strade Bianche (1er août)
  • Milan – San Remo (8 août)
  • Critérium du Dauphiné (mi-août)
  • Championnats nationaux (22-23 août)
  • Tour de France (29 août – 20 septembre)
  • Championnats du monde (20 – 27 septembre)
  • Flèche Wallonne (30 septembre)
  • Giro (départ début octobre)
  • Liège-Bastogne-Liège (4 octobre)
  • Amstel Gold Race (10 octobre)
  • Tour des Flandres (18 octobre)
  • Paris-Roubaix (25 octobre)
  • Tour de Lombardie (31 octobre)
  • Vuelta (départ début novembre)

Romain Bardet doute de la tenue du Tour de France

Dans une chronique parue sur le site du quotidien Le Monde, Romain Bardet a évoqué la tenue du Tour de France 2020 (29 août – 20 septembre). Le coureur d’AG2R La Mondiale fait part de ses doutes sur l’organisation et le maintien de cet événement par rapport à la présence du coronavirus.

Le Tour de France 2020 aura t-il lieu ?

Cela fait désormais une semaine que les nouvelles dates du Tour de France ont été actées. Avec un Grand Départ prévu le 29 août et une arrivée programmée pour le 20 septembre, les premières réactions qui ont suivi étaient globalement positives et enthousiastes. Mais à l’image de Romain Bardet, ces derniers jours, c’est maintenant davantage place aux interrogations, voire à l’inquiétude. Le Français explique son point de vue. « L’annonce du report du Tour de France, ce fut la lumière au bout du tunnel. Puis l’euphorie des premières quarante-huit heures a laissé place à un peu plus de flou. La prudence m’a rattrapé. […] D’ici à septembre, on ne voit pas un traitement médical miracle survenir. Il faudra donc respecter des mesures barrières très, très fortes ; et la question se pose de savoir si elles sont compatibles avec la tenue d’un événement comme le Tour de France. »

Romain Bardet envisage différents scénarios

Pour le leader de la formation AG2R La Mondiale, difficile d’envisager donc une Grande Boucle qui pourrait se disputer comme à l’accoutumée. Il va falloir adopter un comportement différent en prenant en considération que le risque zéro n’existera pas encore à cette période. « Le peloton est un nid de contamination potentielle. Il est strictement impossible de respecter toutes les précautions. J’ai un enthousiasme de sportif, mais un réalisme de citoyen. C’est important pour l’équipe de rester dans cet état d’esprit, on a tout intérêt à faire comme si les courses pouvaient avoir lieu. »

Le Tour, la priorité de la saison de Romain Bardet

Au cas où le signal est donné pour faire s’élancer le Tour de France, Romain Bardet sera pour sa part bien au départ comme un certain Thibaut Pinot. Cette année, le Français avait à l’origine prévu de laisser son Grand Tour national de côté au profit du Giro, mais le coronavirus et le nouveau calendrier a clairement changé les plans. Pour rappel, le vice-champion du monde 2018 est monté à deux reprises sur le podium de la Grande Boucle, c’était en 2016 (2e) et en 2017 (3e).

La liste des coureurs engagés à la Digital Swiss 5

La liste des engagés de la 1e édition de la Digital Swiss 5 (Tour de Suisse virtuel) a tout d’une grande épreuve. Pas moins de 19 équipes seront au départ avec des formations World Tour, ProTeam et Nationale. Parmi les grands noms du cyclisme à noter les présences de Julian Alaphilippe, Remco Evenepoel, le champion du monde Mads Pedersen, Vincenzo Nibali ou encore Primoz Roglic. Tous ces coureurs vont s’affronter en direct à la télévision depuis chez eux sur la plateforme ROUVY.

Composition des équipes – Digital Swiss 5

AG2R La Mondiale

  • Romain Bardet
  • Mikaël Cherel
  • Silvan Dillier
  • Julien Duval
  • Mathias Frank
  • Ben Gastaur
  • Dorian Godon
  • Alexis Gougeard
  • Pierre Latour
  • Oliver Naesen
  • Aurélien Paret-Peintre
  • Nans Peters
  • Alexis Vuillermoz
  • Larry Warbasse

Bahrain McLaren

  • Pello Bilbao
  • Grega Bole
  • Eros Capecchi
  • Sonny Colbrelli
  • Ivan Garcia Cortina
  • Matej Mohorič
  • Jan Tratnik
  • Hermann Pernsteiner
  • Wout Poels
  • Santiago Buitrago Sanchez

Bora-Hansgrohe

  • Emanuel Buchmann
  • Matteo Fabbro
  • Patrick Gamper
  • Lennard Kämna
  • Patrick Konrad
  • Martin Laas
  • Lukas Pöstleberger
  • Max Schachmann
  • Ide Schelling

CCC Team

  • William Barta
  • Victor De La Parte
  • Simon Geschke
  • Joey Rosskopf
  • Michael Schâr
  • Attila Valter
  • Greg Van Avermaet
  • Nathan Van Hooydonck
  • Ilnur Zakarin

Deceuninck – Quick-Step

  • Julian Alaphilippe
  • Kasper Asgreen
  • Andrea Bagioli
  • Sam Bennett
  • Mattia Cattaneo
  • Rémi Cavagna
  • Tim De Clercq
  • Dries Devenyns
  • Remco Evenepoel
  • Bob Jungels
  • Michael Mørkøv
  • Pieter Serry
  • Zdenek Štybar

EF Pro Cycling

  • Sean Bennett
  • Simon Clarke
  • Magnus Cort
  • Lawson Craddock
  • Mitch Docker
  • Moreno Hofland
  • Lachlan Morton
  • Jonas Rutsch
  • Tom Scully
  • James Whelan

Groupama-FDJ

  • Bruno Armirail
  • Kilian Frankiny
  • David Gaudu
  • Simon Guglielmi
  • Stefan Küng
  • Matthieu Ladagnous
  • Fabian Lienhard
  • Tobias Ludvigsson
  • Valentin Madouas
  • Rudy Molard
  • Sébastian Reichenbach
  • Benjamin Thomas

Israel Start-Up Nation

  • Matteo Badilatti
  • Alexander Cataford
  • Davide Cimolai
  • Daniel Navarro Garcia
  • André Greipel
  • Reto Hollenstein
  • Daniel Martin
  • Guy Niv
  • James Piccoli
  • Rick Zabel

Lotto Soudal

  • Sander Armée
  • Steff Cras
  • Jasper De Buyst
  • Stan Dewulf
  • Carl Frederik Hagen
  • Frederik Frison
  • Kobe Goosens
  • Rasmus Iversen
  • Nikolas Maes
  • Gerben Thijssen
  • Tosh Van Der Sande
  • Brian Van Goethem
  • Harm Vanhoucke
  • Florian Vermeersch
  • Viktor Verschaeve
  • Tim Wellens

Mitchelton-Scott

  • Eduardo Affini
  • Michael Albasini
  • Esteban Chaves
  • Luke Durbridge
  • Jack Haig
  • Michael Hepburn
  • Daryl Impey
  • Chris Jull Jensen
  • Mikel Nieve
  • Nick Schultz
  • Adam Yates
  • Andrei Zeits

Movistar Team

  • Hector Carretero
  • Dario Cataldo
  • Gabriel Cullaigh
  • Johan Jacobs
  • Nelson Oliveira
  • Jurgen Roelandts
  • José Joaquin Rojas
  • Einer Rubio
  • Sergio Samitier
  • Albert Torres
  • Carlos Verona

NTT Pro Cycling

  • Edvald Boasson Hagen
  • Victor Campanaerts
  • Stefan de Bod
  • Michael Gogl
  • Roman Kreuziger
  • Ben King
  • Gino Mäder
  • Louis Meintjes
  • Ben O’Connor
  • Rasmus Tiller
  • Max Walscheid

Rally Cycling

  • Ryan Anderson
  • Stephen Bassett
  • Matteo Dal-Cin
  • Gavin Mannion
  • Nicholas Zukowski

Team Jumbo-Visma

  • George Bennett
  • Pascal Eenkhoorn
  • Tobias Foss
  • Robert Gesink
  • Amund Grøndahl Jansen
  • Chris Harper
  • Sepp Kuss
  • Paul Martens
  • Mike Teunissen
  • Primož Roglič
  • Jonas Vingegaard

Team Sunweb

  • Albert Dainese
  • Nico Denz
  • Chris Hamilton
  • Jai Hindley
  • Wilco Kelderman
  • Michael Matthews
  • Nicolas Roche

Total Direct Energie

  • Lilian Calmejane
  • Romain Cardis
  • Jérome Cousin
  • Fabien Grellier
  • Pim Ligthart
  • Paul Ourselin
  • Florian Maitre
  • Lorenzo Manzin
  • Simon Sellier
  • Romain Sicard
  • Julien Simon
  • Geoffrey Soupe
  • Rein Taaramae
  • Anthony Turgis

Trek-Segafredo

  • Gianluca Brambilla
  • Guilio Ciccone
  • Nicola Conci
  • Nicolas Eg
  • Koen de Kort
  • Emils Liepins
  • Bauke Mollema
  • Antonio Nibali
  • Vincenzo Nibali
  • Mads Pedersen
  • Tom Skujins
  • Edward Theuns

Swiss National Team

  • Michael Albasini
  • Matteo Badilatti
  • Stefan Bissegger
  • Filippo Colombo
  • Silvan Dillier
  • Matthias Frank
  • Robin Froidevaux
  • Claudio Imhof
  • Stefan Küng
  • Fabian Lienhard
  • Sébastian Reichenbach
  • Michael Schär
  • Nino Schurter

Elie Gesbert : « Renfiler un dossard avant la fin de l’année »

Membre du Team Arkéa-Samsic, Elie Gesbert est un jeune coureur de 24 ans qui possède déjà quelques références au niveau international. Participant aux trois derniers Tour de France, il a connu un terrible coup du sort en se fracturant la rotule au Challenge de Majorque le 1er février dernier. Depuis, le Français essaie de s’en remettre en se fixant comme objectif de revenir à la compétition cette année.

Elie Gesbert : « On en avait déjà parlé pour prolonger »

TodayCycling : C’est officiel depuis hier. Votre contrat avec le Team Arkéa-Samsic est prolongé jusqu’en 2022. C’était une volonté de votre part de vous inscrire dans la continuité ? 

Élie Gesbert : Il n’y avait pas de raison de partir. Ça se passe bien. J’ai fait une belle saison l’an dernier. Dans ce registre là, il me restait une année de contrat, mais on en avait déjà parlé pour prolonger.

Vous vous sentez très bien dans l’équipe. Tout était réuni pour rester dans la même équipe…

On a une belle équipe et un bon programme de courses aussi. Il y a tout qui va bien. L’équipe grandit petit à petit, ça donne envie de voir ce que cela va donner et jusqu’où ça va aller.

Depuis votre arrivée en août 2016, vous ressentez cette progression. Sur quels aspects vous le remarquez ?

On se perfectionne sur le recrutement des coureurs de plus gros calibre (Nairo Quintana). Mais ça passe aussi par se professionnaliser à travers le matériel, par le fait de ne laisser aucun détail au hasard.

Bien que vous évoluez en ProTeam (2e divison), est-ce que vous constatez un rapprochement par rapport aux meilleures équipes du World Tour ?

Oui, carrément. C’est le but de l’équipe donc on essaie de s’en rapprocher le plus possible. C’est des petits gains marginaux, mais c’est là qu’on voit l’élite vraiment.

« J’aimerais bien faire du home trainer d’ici deux semaines »

Personnellement, depuis votre chute intervenue au Challenge de Majorque, au début du mois de février, comment ça se passe ?

Une fracture (de la rotule), c’est jamais simple. J’aurais aimé que ça se passe dans d’autres conditions. Parce qu’on me dit : « Au vu des conditions actuelles, tu n’as rien loupé ». Mais j’aurais préféré ne rien me fracturer. Je n’ai pas de centre de rééducation, du coup ça avance beaucoup moins vite pour retrouver l’amplitude de mon genou, pour re-muscler. C’est un peu compliqué, j’arrive à m’en sortir. Je fais de la kiné quand même. Mais il y a un mois déjà, j’aurais dû aller en centre de rééducation. Cela va retarder sans doute un peu mon retour.

Est-ce que justement le confinement complique les choses pour récupérer de sa blessure ?

Ça me bloque forcément. J’aurais pu commencer la piscine mais là c’est fermé o. Ou aller faire de la musculation mais c’est pareil.

Avez-vous une idée pour la reprise sur un vélo ?

Vu l’amplitude que je prends au niveau du genou, j’aimerais bien faire du home trainer d’ici deux semaines. Ce serait cool. Et avant de vraiment taper dedans, il va falloir encore attendre.

« Pousser la saison de deux, trois semaines »

Pour la compétition, est-ce envisageable de vous retrouver en fin d’année ou c’est trop prématuré ?

Mon objectif c’est de renfiler un dossard avant la fin de l’année, d’être performant et de retrouver le niveau.

En parlant de la compétition, que pensez-vous de ce nouveau calendrier avec le Tour de France (29 août – 20 septembre), du Giro possiblement en octobre et des coures d’un jour aussi intercalées ?

Il n’y pas de bonne solution. On aurait tous aimé avoir une saison normale. Mais c’est déjà une bonne chose que le Tour de France ait lieu, et c’est important pour la survie de pas mal d’équipes. Il y aussi des coureurs qui veulent s’exprimer, qui sont en fin de contrat. C’est bien pour eux, pour se montrer d’ici la fin de saison. Il ne faut pas aller non plus dans le démesure jusqu’au mois de décembre. Il ne faut pas oublier ensuite que la saison reprendra normalement, enfin j’espère.

Vous n’êtes pas favorable à ce que l’on prolonge trop cette saison ?

Il est possible de pousser la saison de deux, trois semaines par rapport à d’habitude. Après, la saison suivante reprend vite (en janvier en Australie ou au Gabon pour certains). Il en faut un peu pour tout le monde. Je pense surtout aux coureurs qui risquent d’être en fin de contrat, qui vont vouloir prouver qu’ils ont toujours leur place.

De votre côté, avoir prolongé, c’est aussi avoir l’esprit plus serein.

J’aurais été là en fin de contrat, avec la blessure que j’ai, c’est sûr que je me précipiterai peut-être, ce n’est pas forcément une bonne chose. On fait tout à l’envers quand c’est comme ça. Là, ça m’apporte un peu de confort. Je sais que j’ai le temps de revenir et l’équipe me fait confiance, elle sera là pour me soutenir.

« Un Tour d’Espagne, ça m’intéresserait beaucoup »

Est-ce que vous ciblez une course en particulier pour revenir ?

Non, c’est surtout le fait de renfiler un dossard et retrouver un niveau acceptable. Je peux pas me projeter sur une course. A la reprise, je vais courir là où il y aura de la place. Il ne faut pas oublier ceux dans l’équipe qui ont plus un statut de leader. Mois je serai plus dans une optique de retrouver la condition. Je ne dois pas me fixer un objectif précis pour l’instant.

Et pour voir plus loin, en 2021, qu’est-ce qui vous ferait envie ?

Un Tour d’Espagne, ça m’intéresserait beaucoup. Je voudrais vraiment y aller un jour. Et après les belles courses d’un jour, la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège, que j’aime bien.

Qu’est-ce qui vous intéresse particulièrement dans la Vuelta ?

Il y a énormément d’échappés qui vont au bout. Il y a un peu plus de course, de guerre que sur le Tour où c’est un peu plus cadenassé, un peu plus fermé.

A propos de la Vuelta cette année, le mois de novembre est évoqué. C’est un bel objectif à atteindre. 

Là, ce serait énorme pour moi de faire un Grand Tour cette année. Je pense que dans un premier temps, je dois revenir à la compétition, que je prouve que je reviens à un bon niveau. Et si c’est le cas, avant le mois d’octobre, ce serait beau.

Pour finir, à propos de cette période très particulière, comment la vivez-vous ? Peut-on comparer ça à une coupure hivernale ? 

On voit bien qu’on ne peut pas se relâcher comme une coupure hivernale, car il faut garder une certaine condition physique. Mais là c’est mieux car on connaît les dates de reprise. Ça permet de se projeter. Y en a qui ont besoin de compétition pour garder le niveau, se tester, d’autres qui en ont pas du tout besoin. On le voit à travers Zwift avec toutes ces courses, se prouver qu’ils vont bien.

Si c’était possible, vous auriez participer à des courses connectées ?

J’en aurais fait un petit peu, mais pas tout le temps. Il faut pas tomber dans l’excès non plus. C’est comme la fin de de saison, il faut pas faire quelque chose de démesuré.

Nippo Delko One Provence prolonge son sprinteur Eduard Grosu

La formation Nippo Delko One Provence (ProTeam) a annoncé la prolongation du contrat d’Eduard Grosu (27 ans). Le sprinteur roumain et l’équipe française sont tombés d’accord sur les termes de cette prolongation avec une année supplémentaire.

Eduard Grosu : « Obtenir plus de victoires »

« Je suis très heureux et reconnaissant de la confiance que me porte Philippe Lannes (le manager, ndlr), a déclaré Eduard Grosu dans un communiqué de son équipe. En cette période de COVID-19, difficile pour le monde entier, je suis le premier coureur à signer un nouveau contrat avec le Team Nippo Delko One Provence. Je suis fier de faire partie de cette équipe et de continuer le travail que nous avons commencé il y a 2 ans. Mes objectifs pour la fin de cette saison et pour la prochaine sont d’obtenir plus de victoires que l’année passée et de gagner une première course World Tour. Après deux participations avec Nippo Vini Fantini sur le Giro d’Italia, j’aimerais avoir l’opportunité d’y courir avec l’équipe. Je ferai le maximum pour rester le plus longtemps possible avec cette équipe. »

Nippo Delko One Provence peut compter sur Grosu

Arrivé en 2019, Eduard Grosu a remporté cinq succès pour le compte de Nippo Delko One Provence dont cette étape sur le Tour de Slovaquie. En redoutable finisseur, il avait lancé son sprint très loin de l’arrivée pour prendre les meilleures trajectoires et donc distancer ses adversaires dont Arnaud Démare qui a fini 3e. Une belle carte pour la formation ProTeam qui peut compter sur son sprinteur pour décrocher quelques bouquets. « Sa mentalité, orientée vers l’esprit d’équipe, s’inscrit dans la philosophie et le projet du Team. C’est un coureur qui a le talent nécessaire pour s’imposer dans des épreuves World Tour », a déclaré Philippe Lannes, manager de l’équipe.

Vidéo de Cyclisme
Eduard Grosu en finisseur sur le Tour de Slovaquie

Il y a un an… l’Amstel Gold Race revenait à Mathieu van der Poel

En 2019, à la même date, une des courses les plus marquantes de ces dernières années s’est disputée. Le scénario de l’Amstel Gold Race a débouché sur un final d’exception et a permis à Mathieu van der Poel d’être sacré sur ses terres. Il est devenu le premier Néerlandais à l’emporter sur cette classique depuis 18 ans.

L’Amstel Gold Race 2019, une grand moment de cyclisme

Fantastique, exceptionnel, incroyable,… Les superlatifs ne manquent pas pour qualifier la 54e édition de l’Amstel Gold Race qui a eu lieu le 21 avril 2019. Cette course restera assurément ancrée dans la mémoire des passionnés de cyclisme, et ils sont nombreux. Avec une dernière partie de course animée, surtout un final hors du commun, impossible d’oublier ce qui s’est passé ce jour-là. Et pour le plus grand bonheur du public néerlandais, mais même au-delà, Mathieu van der Poel concluait de manière victorieuse cette épreuve folle.

Déjà au départ, cette édition de l’Amstel Gold Race était particulièrement alléchante sur le papier. Pour ne citer qu’eux, il y avait Peter Sagan, Greg Van Avermaet, Philippe Gilbert, Wout Van Aert, Michal Kwiatkowski et Alejandro Valverde. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le spectacle proposé a été à la hauteur de l’attente suscitée. Si cette classique ardennaise nous a habitué à assister à une course cadenassée, ce fut tout le contraire cette fois-ci. D’ailleurs, rarement une épreuve d’un jour aura été marquée par le mouvement des favoris assez loin de l’arrivée.

A FAIRE AUSSI : Le test de connaissances sur l’Amstel Gold Race

Fuglsang, Alaphilippe, van der Poel en acteurs principaux

Si c’est traditionnel dans un premier temps, une échappée a évolué devant le peloton, le reste est clairement sorti des schémas classiques. A 43 kilomètres de l’arrivée, Mathieu van der Poel est sorti du peloton en plaçant une franche accélération. Le Néerlandais parviendra à sortir en compagnie de l’Epsagnol Gorka Izagirre (Astana Pro Team). Derrière, cela s’est bien organisé pour revenir sur ce duo. Mais à peine repris quasiment, d’autres coureurs sont passés à leur tour à l’attaque. En l’occurrence, Matteo Trentin (Mitchelton-Scott), Jakob Fuglsang (Astana Pro Team) et Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) ont pris leurs distances avec le peloton alors qu’il restait encore 36 kilomètres. D’ailleurs, à cet instant, le Français Alaphilippe a encore haussé le rythme pour partir seul. Il sera seulement accompagné par le Danois Fuglsang.

A l’image de ce qu’ils avaient fait sur les Strade Bianche un mois auparavant, le duo Alaphilippe-Fuglsang démontrait sa supériorité. Les kilomètres suivants, leur avance n’allait pas cesser de croître et pourtant derrière on ne ménageait pas ses efforts à l’image de Michal Kwiatkowski (Team INEOS) et Matteo Trentin qui étaient les premiers poursuivants. Ces derniers se sont même rapprochés sans pour autant faire la jonction. Tout laissait à penser que la victoire allait donc se jouer à deux, mais tout à basculer en très peu de temps.

Mathieu van der Poel, une victoire historique

La mésentente a commencé à se faire ressentir en tête de course alors qu’il y avait plus que quelques kilomètres à parcourir. D’ailleurs, ne souhaitant pas arriver au sprint avec Alaphilippe, Fuglsang a attaqué dans les 4 derniers kilomètres mais sans succès. A partir de là, ça a roulé moins vite et le Danois a même refusé de prendre le moindre relais. Les deux coureurs se sont tellement observés que l’impensable est finalement arrivé. Juste après le passage de la flamme rouge, Kwiatkowski est revenu ! Mais pire pour la tête, un groupe de huit coureurs menait par van der Poel a diminué l’écart dans la dernière ligne droite et s’est relancé pour la victoire. Dans la foulée, le sprint décisif a été lancé par le champion des Pays-Bas auteur d’un final impressionnant. Se montrant le plus rapide, il a coupé la ligne d’arrivée en première position s’offrant du même coup son plus grand succès sur la route. La belle histoire ne s’arrête pas là puisque 29 ans après son père Adrie, il réalise la même performance.

Vidéo de Cyclisme
Mathieu van der Poel gagne l’Amstel Gold Race 2019

Maximilian Schachmann : « Vraiment curieux » à propos du Tour de Suisse virtuel

Maximilian Schachmann (26 ans) a remporté la dernière épreuve au calendrier UCI de la saison 2020 : Paris-Nice. Depuis, le coureur allemand de la BORA-hansgrohe, en plein forme, ronge son frein alors qu’il aurait du, comme beaucoup d’autres, se retrouver au départ d’épreuves d’envergure internationale. A défaut, le voilà engagé sur le Tour de Suisse virtuel : le Digital Swiss 5.

Maximilian Schachmann : « Tester notre condition »

« C’est bien de reprendre la compétition dans le peloton, même dans le monde virtuel, a dit Maximilian Schachmann. J’aime vraiment courir en Suisse, et bien que ce ne soit pas possible pour le moment, le Digital Swiss 5 est une initiative unique pour nous aider à rester motivé et tester notre condition contre d’autres coureurs. Je suis vraiment curieux de voir comment la bataille se déroulera sur les routes virtuelles de la Suisse contre nos concurrents.Ce sera aussi formidable de faire partie de permettre aux fans de cyclisme de voir des courses dans ces temps-ci. »

A LIRE : Comment suivre le Tour de Suisse virtuel à la télévision.

Vidéo de Cyclisme
Max Schachmann (BORA-hansgrohe) remporte Paris-Nice 2020