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Critérium du Dauphiné 2019 : le parcours complet et les favoris

De ce dimanche 9 juin jusqu’au 16 juin prochain va se dérouler le Critérium du Dauphiné 2019. Une 71e édition qui apparaît alléchante avec la présence de plusieurs grands noms du peloton, qui chercheront à monter en pression et se rassurer en vue du Tour de France en juillet. Pour tenter de se départager, il y aura huit étapes répartis en 1202,1 kilomètres. L’épreuve sera lancée d’Aurillac et s’achèvera à Champéry (Suisse). Lors de la précédente édition, Geraint Thomas s’était imposé nettement. Adam Yates et Romain Bardet avaient complété le podium.

Tout savoir sur le Critérium du Dauphiné 2019

C’est la répétition générale avant le Tour de France ! Une nouvelle fois, ils seront nombreux parmi les prétendants à vouloir jouer les premiers rôles sur la Grande Boucle à se rendre d’abord sur les routes du Dauphiné. Les grimpeurs vont pouvoir se mettre en valeur mais pas seulement. S’il y a peut-être un peu moins de haute montagne que les dernières années, l’entrée sera directement musclée. Sur la première étape, d’Aurillac à Jussac, les coureurs ne vont pas pouvoir beaucoup se relâcher avec un profil vallonné. C’est aussi le même type de journée qui les attendra certainement le lendemain.

Puis, il y aura une phase intermédiaire comprenant deux étapes accessibles aux sprinteurs et une autre qui permettra aux spécialistes du contre-la-montre de s’illustrer. Une certaine hiérarchie se fera après ces 26,1 kilomètres effectués autour de Roanne. Un exercice solitaire tant apprécié par certains et tant redouté par les autres.

Après, il sera temps d’aborder les trois derniers jours de compétition. Ils seront tous montagneux sans exception avec comme principal juge de paix l’avant-dernière étape. C’est celle-ci qui apparaît comme la plus difficile avec trois difficultés classées en première catégorie et une montée finale en hors catégorie. Mais attention, pour conclure, le tracé court (113,5 km) pourra permettre d’assister à un retournement de situation de dernière minute.

Les principaux favoris

***** Chris Froome
**** Jakob Fuglsang, Adam Yates
*** Thibaut Pinot, Romain Bardet, Nairo Quintana
** Steven Kruijswijk, Dan Martin, Julian Alaphilippe, Emanuel Buchmann
* Tom Dumoulin, Richie Porte, Felix Grosschartner, Wout Poels, David Gaudu

Le profil de la course

Dimanche 9 juin – Etape 1 – Aurillac / Jussac (142 km)

Lundi 10 juin – Etape 2 – Mauriac / Craponne-sur-Arzon (180 km)

Mardi 11 juin – Etape 3 – Le Puy-en-Velay / Riom (177 km)

Mercredi 12 juin – Etape 4 – Roanne / Roanne (26,1 km)

Jeudi 13 juin – Etape 5 – Boën-sur-Lignon / Voiron (201 km)

Vendredi 14 juin – Etape 6 – Saint-Vulbas / Saint-Michel-de-Maurienne (229 km)

Samedi 15 juin – Etape 7 – Sain-Genix-les-Villages / Les Sept Laux-Pipay (133,5 km)

Dimanche 16 juin – Etape 8 – Cluses / Champéry (113,5 km)

Alexis Gougeard en démonstration sur les Boucles de l’Aulne

Déjà lauréat des Boucles de l’Aulne en 2014, Alexis Gougeard (AG2R La Mondiale) vient de remporter cette classique disputée en Bretagne pour la deuxième fois. Après un gros numéro de sa part, le Français s’est permis le luxe de finir en solitaire en prenant le temps de savourer. Il devance son coéquipier Quentin Jauregui alors que Julien El Fares (Delko Marseille Provence) a complété le podium.

Un week-end parfait pour AG2R La Mondiale ! Après avoir remporté le Grand Prix de Plumelec-Morbihan grâce à Benoît Cosnefroy, Alexis Gougeard en a fait de même sur les Boucles de l’Aulne. Sur ces deux épreuves comptant pour la Coupe de France, la formation française a pu s’appuyer sur des coureurs en grande forme. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le vainqueur du jour l’a parfaitement démontré.

C’est même une démonstration qu’a réalisé Gougeard. Parti véritablement en costaud, le Français a creusé un écart important avec les plus proches poursuivants. Pour preuve, son avance à l’arrivée, qui a affiché un peu plus de la minute. En plus, c’est l’un de ses coéquipiers qui a pris la deuxième place, en l’occurrence Quentin Jauregui. Fait rare, AG2R La Mondiale a terminé avec trois de ses coureurs dans le top 4. Aurélien Paret-Peintre a juste été devancé par El Fares, qui a évité un podium 100% terre et ciel.

https://twitter.com/TeamWantyGobert/status/1135210094604541952

Chad Haga remporte le dernier chrono, Richard Carapaz vainqueur final

Sur la vingt-et-unième et dernière étape de ce Tour d’Italie 2019, Chad Haga (Team Sunweb) a réalisé une sensation en s’imposant à l’issue d’un contre-la-montre de 17 kilomètres effectué autour de Vérone. Meilleur temps en 22’07, l’Américain a fait quatre secondes de mieux que Victor Campenaerts (Lotto Soudal) et six secondes par rapport à Thomas de Gendt (Lotto Soudal). Concernant le classement général final, Richard Carapaz (Team Movistar) a su tenir le choc pour s’adjuger son premier Grand Tour devant Vincenzo Nibali (Bahrain Merida) et Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) sur les deux autres places du podium.

La 102e édition est désormais terminée. La dernière journée a permis à Chad Haga de se mettre en évidence pour le gain de l’étape. Mais ce qui est à retenir principalement, c’est bien entendu le sacre de Richard Carapaz. L’Equatorien, pas désigné comme un grandissime favori au moment du Grand Départ, a su construire son succès au fil des jours. Vainqueur en prime de deux étapes, il est récompensé comme il se doit de ses trois semaines de course parfaite.

Il fallait pour lui et les autres coureurs terminer le travail sur un contre-la-montre de 17 kilomètres. Celui-ci a débouché sur un résultat étonnant, car Haga a battu notamment Campeanerts le champion d’Europe de l’exercice. Mais encore plus surprenant, c’est d’avoir retrouver Roglic (10e) plus loin que prévu. Une preuve s’il en fallait une que le Slovène sort émoussé de ce Giro et pas aussi fringant que lors des deux premières semaines.

Devancé au général par Carapaz et Nibali au classement général final, ces derniers sont de leur côté monté en puissance au fil des étapes. Une forme ascendante qui leur a permis de se battre pour la victoire finale. La lutte a été belle, mais a tourné en faveur de l’Equatorien. Il est d’ailleurs le premier de cette nationalité à s’imposer dans un Grand Tour d’où le côté historique de cette victoire. Mais encore plus largement, c’est un coureur du continent sud-américain qui a atteint le graal. A 26 ans, il entre dans une nouvelle dimension.

Kristoffer Halvorsen de justesse, Alexander Kristoff gagne le général

A l’occasion de la sixième et dernière étape du Tour de Norvège, un nouveau sprint a permis de départager les coureurs. Mais celui-ci a été particulièrement serré avec Kristoffer Halvorsen (Team INEOS) qui a réglé Cees Bol (Team Sunweb) et Alexander Kristoff (UAE Team Emirates) finissant quasiment sur la même ligne. Pour le Norvégien, troisième du jour, si la victoire n’est pas au bout, celle au général est bien certaine.

Jusqu’au bout, les Norvégiens ont été à la fête sur leur tour national ! Sur la dernière étape, Halvorsen a réussi la même performance que Kristoff et Boasson Hagen précédemment en l’emportant. Pour les rejoindre au palmarès, le coureur du Team INEOS n’a pas dû faiblir dans les derniers mètres. En effet, dans une arrivée se jouant au sprint avec un peloton assez compact, les trois premiers, Halvorsen, Bol et Kristoff dans cet ordre n’ont été séparés que de quelques centimètres.

Pour Halvorsen, cette victoire lui a permis d’engranger des secondes de bonifications qui vont avec. Celles-ci l’ont fait remonter au deuxième rang très proche du vainqueur final Kristoff. Seulement trois secondes les séparent après avoir parcouru six étapes. Kristoff a donc bien fait de finir troisième, car sans être dans le top 3 sur cette arrivée, il aurait perdu sa tunique de leader au profit de son compatriote. C’est la première fois qu’il inscrit son nom au palmarès de cette course par étapes. A noter que Boasson Hagen, triple vainqueur de l’épreuve, a complété ce podium au général.

https://twitter.com/tourofnorway/status/1135175958619709440

https://twitter.com/wcsbike/status/1135176922814668801

VIDÉOS Tour d’Italie 2019 étape 20

Retrouvez les vidéos de la 20e étape du Tour d’Italie 2019 conclue victorieusement par Pello Bilbao (Astana Pro Team). L’Espagnol déjà vainqueur lors de cette édition a été présent dans l’échappée avant de tenir le rythme des principaux favoris dans les derniers kilomètres et faire la différence au sprint. Quant au classement général, Richard Carapaz (Team Movistar) a parfaitement tenu son rang, ce qui lui assure quasiment la victoire finale.

Pello Bilbao, une deuxième victoire en poche

Un Giro plus que réussi ! Vainqueur en fin de première semaine, Pello Bilbao est parvenu à améliorer son bilan en remportant une deuxième étape. Sur la dernière disputée en ligne et redoutée de tous du fait du dénivelé important, le coureur d’Astana a fait belle impression. Membre de l’échappée constituée uniquement de grimpeurs, l’Espagnol s’est retrouvé quasiment toute la journée en tête de course avant de conclure.

A trois kilomètres de l’arrivée environ, c’était pourtant loin d’être gagné sachant que le trio Landa, Carapaz, Nibali est revenu sur lui et quelques autres coureurs. Mais après avoir su s’accrocher, il a alors eu l’occasion de jouer la victoire dans les derniers centaines de mètres. Dans un sprint difficile, Bilbao a mis l’énergie qui lui restait et cela payé pour battre son poursuivant Landa, qui l’a poussé dans ses retranchements.

Alexander Kristoff, le coup double sur son tour national

C’est la journée parfaite que vient de connaître Alexander Kristoff. Le coureur d’UAE Team Emirates a brillé en remportant la cinquième et avant-dernière étape du Tour de Norvège disputée sur 159,7 kilomètres de Skien à Drammen. Le Norvègien a été le meilleur au sprint devant Alvaro José Hodeg (Deceuninck – Quick Step) et Kristoffer Halvorsen (Team INEOS). Une victoire significative, car elle lui permet de prendre les commandes du général à un jour de l’arrivée.

Le coup double pour Alexander Kristoff. Vainqueur d’étape et nouveau leader du classement général, le coureur de 31 ans ne pouvait pas faire mieux sur le Tour de Norvège. Très attendu à domicile, il a su trouver la faille au bout de la cinquième étape après quelques places d’honneur. Sur une journée au scénario classique, tout s’est décanté dans les derniers instants au terme d’un sprint mettant aux prises les plus rapides.

A ce jeu-là, Kristoff s’est montré le plus fort, même si ça s’est joué de très peu par rapport à Hodeg. Le Colombien n’est passé loin d’une deuxième victoire dans cette édition, mais son adversaire avait à cœur de connaître le succès sur cette semaine de compétition. C’est désormais chose faite. En plus, Kristoff va pouvoir se concentrer sur un autre sacré objectif, celui de remporter le général. Réussissant cette performance déjà à trois reprises par le passé, il va être en lice pour améliorer cette statistique. A une étape du terme, il possède une seconde sur son compatriote Boasson Hagen et deux sur l’Italien Affini. Avec 45 coureurs classés en trente secondes, tout peut encore basculer.

https://twitter.com/wcsbike/status/1134852052797067264

https://twitter.com/MitcheltonSCOTT/status/1134854469550784512

Benoît Cosnefroy s’adjuge avec autorité le Grand Prix de Plumelec-Morbihan

Sur une course âprement disputée, notamment dans les derniers tours de circuit, Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) a parfaitement fini le travail. Faisant parler ses qualités de puncheur et sa pointe de vitesse, il a pris le meilleur sur Jesus Herrada (Cofidis) et Odd Christian Eiking (Wanty – Gobert Cycling Team) les deux seuls coureurs à finir dans le même temps.

Sa belle saison se poursuit ! Après avoir remporté Paris-Camembert, Benoît Cosnefroy s’est à nouveau illustré dans le cadre de la Coupe de France. Le coureur d’AG2R La Mondiale a cette fois-ci remporté le Grand Prix de Plumelec-Morbihan, et de fort belle manière. Alors qu’il y a eu pas mal de mouvements de course dans les derniers kilomètres dont l’attaque à un moment donné de Warren Barguil (Team Arkea-Samsic), c’est finalement en costaud que la différence s’est faite.

Dans la côte de Cadoudal où était jugée l’arrivée, Eiking a été le premier véritablement à hausser le ton. Seuls Herrada et Cosnefroy vont parvenir à le suivre avant de le déborder. Entre l’Espagnol et le Français, cela s’est joué à très peu de choses, mais la puissance du champion du monde espoirs en 2017 a payé. Une troisième victoire professionnelle qui confirme la nouvelle dimension qu’est entrain de prendre le jeune coureur de 23 ans.

Pello Bilbao s’offre une deuxième victoire, Richard Carapaz proche du sacre

Sur la 20e et avant-dernière étape du Tour d’Italie 2019, Pello Bilbao (Astana Pro Team) a réussi à avoir le dernier mot. Une sacrée performance alors que la bataille des favoris a bien eu lieu, et pour preuve, Mikel Landa (Team Movistar) s’est fait seulement battre au sprint. Giulio Ciccone (Trek-Segafredo) porteur du maillot de la montagne a terminé juste derrière à la troisième place. De son côté, Richard Carapaz (Team Movistar) a été une nouvelle fois solide et est quasiment assuré de la victoire finale dans cette 102e édition devant un certain Vincenzo Nibali (Bahrain Merida).

Dans la dernière étape en ligne du Giro 2019, les grimpeurs ont livré une sacrée bataille. Visant la victoire d’étape, le classement général, voire les deux, ils ont absolument rien gardé sous la pédale. Dans un rythme plus ou moins effréné tout au long de la journée, Pello Bilbao est celui qui est arrivé à franchir la ligne d’arrivée en première position. Pour y parvenir, l’Espagnol n’a pas été avare de ses efforts. D’abord membre de l’échappée, il a vu ensuite dans le final revenir quelques favoris mais a su prendre le dessus dans les derniers mètres au sprint.

C’est pour le coureur d’Astana sa deuxième victoire personnelle dans cette édition et la troisième pour son équipe qui avait brillé aussi par le biais de Dario Cataldo. Pourtant, tout n’a pas été rose pour la formation kazakhe dans cette journée. Son leader Miguel Angel Lopez a perdu plus de temps que prévu, surtout dû à une chute provoquée par un spectateur. Le Colombien a d’ailleurs réagi en frappant sur ce dernier. Distancé à cause de ce malheureux fait de course, il n’est jamais parvenu à faire la jonction. Terminer dans le top 5 ne sera pas possible pour lui. Forcément une déception pour lui après deux podiums l’an dernier au Giro et à la Vuelta (3e), mais sera quand même maillot blanc, leader du classement des jeunes.

Richard Carapaz, une victoire finale toute proche

Chez les favoris, la bagarre s’est engagée dès le Passo Manghen. C’est justement Lopez qui a déclenché les hostilités, et juste Carapaz et Landa ont pu le suivre. Nibali ou Roglic notamment ont pas pu suivre. Mais la tendance ne sera pas similaire en direction de l’arrivée. Particulièrement pour Nibali qui s’est refait la cerise et a été accompagné dans la dernière ascension par le duo de Movistar : Landa et Carapaz.

Ces trois coureurs, malgré le fait d’avoir été battus par Bilbao, ont été les principaux bénéficiaires au général. Mais assurément la plus belle des affaires est réalisée par Carapaz. L’Equatorien a quasiment le Giro en poche. Avec presque deux minutes d’avance sur Nibali, il faudrait un incroyable retournement de situation pour ne pas voir le coureur de Movistar sur la plus haute marche du podium.

https://twitter.com/Copedaleando/status/1134843847895375872

https://twitter.com/Movistar_Team/status/1134843248437026816

Julian Alaphilippe poursuit sa carrière avec Deceuninck – Quick Step !

Julian Alaphilippe a mis fin aux rumeurs concernant son avenir en postant un message sur son compte Instagram. Le Français restera bel et bien dans la formation Deceuninck – Quick Step. Il a signé un contrat pour les deux prochaines saisons, le liant désormais jusqu’à la fin de l’année 2021.

Julian Alaphilippe reste un coureur de Deceuninck – Quick Step ! Le coureur français a en effet trouvé un accord avec sa formation actuelle. Membre de cet effectif depuis 2014, il y sera désormais au moins jusqu’en 2021 inclus. Une bonne nouvelle assurément pour les deux parties, qui pourront ainsi continuer à engranger des succès ensemble.

Depuis la saison dernière surtout, c’est un duo qui fait des ravages sur un grand nombre de courses. Vingt-et-un succès dont plusieurs prestigieux ont été accumulés en l’espace de seize mois. Vainqueur notamment de deux étapes au Tour de France et du maillot à pois, de la Clasica San Sebastian, des Strade Bianche, de Milan-San Remo, et de la Flèche Wallonne à deux reprises, Alaphilippe a indéniablement pris une autre dimension. Il n’est pas pour rien aujourd’hui le numéro 1 mondial.

https://twitter.com/LPFrileux/status/1134820093479796736

VIDÉOS Tour d’Italie 2019 étape 19

Retrouvez les vidéos de la 19e étape du Tour d’Italie 2019 qui a mis en évidence Esteban Chaves (Mitchelton-Scott). Auteur d’une prestation plus qu’aboutie, le Colombien a fait la différence à quelques kilomètres de l’arrivée par rapport à ses compagnons d’échappée. Dans la course des favoris, Richard Carapaz (Team Movistar) le maillot rose n’a pas tremblé.

Esteban Chaves, le retour au premier plan

Plus d’un an qu’il attendait ça ! Sans victoire depuis mai 2018, sur le Giro précédent, Esteban Chaves pouvait légitimement trouver le temps long. Le coureur de Mitchelton-Scott a mis fin à cette disette de belle manière en se révélant le plus fort parmi l’ensemble des échappés. Dans l’ascension finale, son attaque à trois kilomètres environ du sommet lui a permis de filer en solitaire.

Il n’a pas été le seul Colombien à la fête, car Miguel Angel Lopez (Astana Pro Team) dans la course pour le général est celui qui s’est distingué. Récupérant du temps à tout le monde, il a devancé de 46 secondes le groupe comprenant Carapaz, Landa, Nibali et Roglic qui sont restés ensemble.

Edoardo Affini conclut l’échappée, Edvald Boasson Hagen reste en tête

Après trois étapes toutes terminées avec un peloton groupé au sprint, cette fois-ci c’est l’échappée qui a pris le dessus sur le Tour de Norvège. Arrivés à cinq pour la victoire, Edoardo Affini (Mitchelton-Scott) s’est montré le plus véloce dans les derniers mètres devant le local Anders Skaarseth (Uno-X Norwegian Development Team) et Sander Armee (Lotto Soudal). Malgré tout, Edvald Boasson Hagen (Team Dimension Data) est toujours en possession du maillot de leader.

L’étape la plus longue de cette édition n’aura pas débouché sur un scénario classique. En effet, l’échappée a su tenir tête au peloton jusqu’au bout. Avec au final un avantage de sept secondes, les cinq coureurs de tête se sont affrontés pour la victoire. Finalement, Edoardo Affini s’est avéré le plus rapide laissant aucune chance à ses adversaires nettement battus.

Pour l’Italien de 22 ans, c’est sa première victoire acquise chez les professionnels. Un jour parfait pour le représentant de la formation Mitchelton-Scott, qui a en plus grâce à ce résultat effectué une excellente opération au niveau du général. Après quatre jours, il est classé deuxième dans le même temps que le leader provisoire Edvald Boasson Hagen. De quoi jouer quelque chose d’intéressant sur ce week-end qui va tout déterminer.

https://twitter.com/tourofnorway/status/1134487051682885638

https://twitter.com/tourofnorway/status/1134490147070926849

Esteban Chaves retrouve la voie du succès, Richard Carapaz proche du sacre

La persévérance d’Esteban Chaves a payé. Après avoir fini deuxième il y a deux jours derrière Nans Peters (AG2R La Mondiale), cette fois-ci le Colombien n’est pas tombé sur plus fort que lui. Le coureur de Mitchelton-Scott a imposé sa loi dans les derniers kilomètres de l’ascension finale de San Martino di Castrozza. A quelques secondes, Andrea Vendrame (Androni Gioccatoli – Sidermec) a fini au deuxième rang et Amaro Antunes (CCC Team) a complété le podium du jour. Chez les principaux acteurs du général, pas de différence notable à noter, ce qui a permis à Richard Carapaz (Team Movistar) de conserver le maillot rose.

Que cette victoire va lui faire du bien ! Après avoir traversé une période difficile sans trop de résultat probant, Esteban Chaves a retrouvé de sa superbe lors de la 19e étape du Giro. Vainqueur au sommet de San Martino di Castrozza, sa supériorité a été incontestable dans les derniers instants par rapport aux autres coureurs échappés. De quoi redonner franchement le sourire à sa formation Mitchelton-Scott, qui a connu jusque-là une course pas à la hauteur de ses attentes.

Pour savoir qui allait s’imposer, ça ne faisait pas beaucoup de doute que ce serait un membre de l’échappée matinale. Celle-ci a creusé pas mal de temps en comparaison du peloton, qui a nettement laissé filé, à plus de 8-9 minutes. Il était donc acté que la principale difficulté, menant justement vers l’arrivée allait déboucher sur deux scénarios différents : celui de la victoire d’étape et celui de la bataille entre favoris, qui d’ailleurs n’aura pas trop eu lieu.

Dans les derniers kilomètres, à l’avant de la course, il y a eu différentes offensives. A commencer par Manuele Boaro (Astana Pro Team), puis Marco Canola (Nippo Vini Fantini). Mais après un énième regroupement, c’est l’attaque tranchante de Chaves qui va payer et lui permettre de filer en solitaire jusqu’à la ligne d’arrivée. Et dire que ce succès accroché par le Colombien est le premier depuis le Giro 2018, c’était au sommet de l’Etna.

Dans l’attente de la dernière grande journée de montagne

Pour ce qui est des postulants au général, seul Miguel Angel Lopez (Astana Pro Team) a été en mesure de faire une vraie différence. En forme, le Colombien a distancé tout le monde et récupéré 46 secondes par rapport au groupe maillot rose porté par Carapaz et sonstitué de l’ensemble des mieux classés. Roglic (Team Jumbo-Visma) a eu beau essayé de reprendre un peu de temps, son initiative n’a pas été payante. Pour tous, il va falloir à présent se tourner vers la 20e étape, qui est la dernière en ligne, mais surtout décisive. Considérée comme l’une des plus difficiles de cette 102e édition, elle pourrait bien modifier la hiérarchie établie.

https://twitter.com/lachainelequipe/status/1134478367733010432

Boucles de l’Aulne – Châteaulin 2019 : la liste des coureurs engagés

Pour prendre aux Boucles de l’Aulne – Châteaulin 2019, seize équipes seront sur la ligne de départ. Allant du niveau World Tour à celui de Continental (3e division), elles essaieront en fonction de leurs moyens et possibilités de se montrer performant à l’occasion de cette manche de Coupe de France.

À lire aussi : Le parcours et les favoris des Boucles de l’Aulne – Châteaulin 2019

Composition des équipes (provisoire) au départ des Boucles de l’Aulne – Châteaulin 2019

  • St Michel – Auber93

    1 LE CUNFF Kévin
    2 FEILLU Romain
    3 HUREL Tony
    4 JAKIN Alo
    5 MALDONADO Anthony
    6 MAURELET Flavien
    7 PAILLOT Yoann
  • AG2R La Mondiale

    11 VENTURINI Clément
    12 COSNEFROY Benoît
    13 DUMOULIN Samuel
    14 GOUGEARD Alexis
    15 JAUREGUI Quentin
    16 LATOUR Pierre
    17 PARET-PEINTRE Aurélien
  • Groupama – FDJ

    21 DELAGE Mickaël
    22 FRANKINY Kilian
    23 GENIETS Kevin
    24 MORABITO Steve
    25 SARREAU Marc
    26 VAUGRANRD Benoît
    27 VINCENT Léo
  • Team Total Direct Energie

    31 CALMEJANE Lilian
    32 GRELLIER Fabien
    33 JOURNIAUX Axel
    34 OURSELIN Paul
    35 QUEMENEUR Perrig
    36 SELLIER Simon
    37 TULIK Angelo
  • Cofidis Solutions Credits

    41 HERRADA Jesus
    42 LAFAY Victor
    43 MORIN Emmanuel
    44 PEREZ Anthony
    45 PERICHON Pierre-Luc
    46 ROSSETTO Stéphane
    47 SIMON Julien
  • Vital Concept – B&B Hôtels

    51 COQUARD Bryan
    52 DE BACKER Bert
    53 GAUTIER Cyril
    54 MORICE Julien
    55 PACHER Quentin
    56 REZA Kévin
    57 GAREL Adrien
  • Team Arkéa Samsic

    61 BARGUIL Warren
    62 DELAPLACE Anthony
    63 RUSSO Clément
    64 HARDY Romain
    65 JARRIER Benoît
    66 GUERNALEC Thibault
    67 PICHON Laurent
  • Delko Marseille Provence

    71 ARERUYA Joseph
    72 COMBAUD Romain
    73 EL FARES Julien
    74 GUERIN Alexis
    75 LEVEAU Jérémy
    76 SCHMIDT Fabien
    77 TRARIEUX Julien
  • Wanty – Gobert Cycling Team

    81 DE CLERCQ Bart
    82 DEGAND Thomas
    83 DOUBEY Fabien
    84 EIKING Odd Christian
    85 MARTIN Guillaume
    86 MEURISSE Xandro
    87 PASQUALON Andrea
  • Wallonie-Bruxelles

    91 MORTIER Julien
    92 MOLLY Kenny
    93 JULES Justin
    94 WIRTGEN Tom
    95 PAASSCHENS Mathijs
    96 PEYSKENS Dimitri
    97 LIETAER Eliot
  • Euskadi Basque Country-Murias

    101 BRAVO Garikoitz
    102 BIZKARRA Mikel
    103 ITURRIA Mikel
    104 IRIZAR Julen
    105 SAMITIER Sergio
    106 UDONDO Gotzon
    107 BAGUES Aritz
  • Caja Rural – Seguros RGA

    111 ABERASTURI Jon
    112 GONZALEZ David
    113 LASTRA Jonathan
    114 GONCALVES Domingos
    115 MOREIRA Mauricio
    116 SERRANO Gonzalo
    117 SOTO Nelson
  • Burgos – BH

    121 BICO Nuno
    122 EZQUERRA Jesus
    123 SUREDA Jaume
    124 LANGELLOTTI Victor
    125 BOL Jetse
    126 MITRI James
    127 SESSLER Nicolas
  • Natura4Ever – Roubaix Lille Métropole

    131 ANTOMARCHI Julien
    132 VAUBOURZEIX Thomas
    133 FERASSE Thibault
    134 GOUAULT Pierre
    135 IDJOUADIENE Pierre
    136 MASSON Christophe
    137 VERMEULEN Emiel
  • Amore & Vita – Prodir

    141 BERNARDINETTI Marco
    142 ANSONS Kristers
    143 MEUCCI Andrea
    144 FREULER Jan-André
    145 LUKSEVICS Viesturs
    146 SERGIS Kaspars
    147 TIZZA Marco
  • EvoPro Racing

    151 GATE Aaron
    152 MUDGWAY Luke
    153 KEARNEY Aaron
    154 MCGEOUGH Cormac
    155 MONK Cyrus
    156 MESTRE Dominic
    157 TEGGART Matthew

Boucles de l’Aulne – Châteaulin 2019 : le parcours et les favoris

Pour ce 2 juin va se disputer les Boucles de l’Aulne – Châteaulin 2019. Cette course qui fait partie du week-end traditionnel breton avec le Grand Prix de Plumelec – Morbihan est une belle occasion pour les puncheurs-sprinteurs de s’illustrer. Comptant comme une manche de la Coupe de France, les coureurs français en particulier voudront en plus en profiter pour réaliser une bonne opération dans un classement dominé pour le moment par Marc Sarreau (Groupama – FDJ). Lors de la précédente édition, Kévin Le Cunff (St Michel – Auber93) avait surpris tout son monde en s’imposant en solitaire devant Arthur Vichot alors coureur de Groupama-FDJ et Guillaume Martin (Wanty – Gobert Cycling Team) qui avaient complété le podium.

Tout savoir sur les Boucles de l’Aulne

Avec plus de 2 400 mètres de dénivelé prévu pour cette 20e édition, c’est assurément un coureur suffisamment en condition qui va pouvoir prétendre briller. La répétition des côtes tout au long des 177,6 kilomètres pèseront dans le final et pourront permettre à certains de faire la différence au moment opportun.

Les meilleurs puncheurs auront pour objectif de provoquer la grosse sélection pour augmenter leurs chances de succès. De l’autre côté, les sprinteurs auront tout intérêt à s’accrocher et à se montrer le plus discret possible avant de se dévoiler dans les derniers centaines de mètres. Qui aura le dernier mot entre ces deux types de coureur ?

Les principaux favoris

*****
**** Julien Simon, Bryan Coquard
*** Benoît Cosnefroy, Jesus Herrada, Kévin Le Cunff
** Andrea Pasqualon, Guillaume Martin, Lilian Calmejane, Romain Hardy
* Odd Christian Eiking, Cyril Gautier, Julien El Fares, Pierre Latour, Julien Antomarchi

Le profil de la course

Boucles de l'Aulne 2019 profil

VIDÉOS Tour d’Italie 2019 étape 18

Retrouvez les vidéos de la 18e étape du Tour d’Italie 2019, remportée in extremis par Damiano Cima (Nippo Vini Fantini Faizane), qui a occupé les avants-postes toute la journée. Le peloton a terminé sur les talons de l’Italien puisque Pascal Ackermann (Bora-hansgrohe) vainqueur du sprint du peloton a pris la deuxième place, mais a pu se contenter de prendre la maillot cyclamen.

Damiano Cima, la sensation du jour

Un final haletant pour une victoire obtenue de justesse ! Damiano Cima a été sans conteste le héros après avoir passé la plupart de son temps dans l’échappée. Récompensé de la meilleure manière qui soit, l’Italien a dû la jouer finement pour se défaire de Denz et Maestri qui ont formé avec lui le groupe de tête. Sans oublier le peloton qui a bien failli lui subtiliser le succès dans les derniers mètres.

Le final de l’étape :

Le résumé complet de la course :

Edvald Boasson Hagen gagne l’étape et prend la tête du général

C’est le coup parfait que vient de réaliser Edvald Boasson Hagen (Team Dimension Data). Sur la troisième étape de ce Tour de Norvege, le Norvégien a fini fort pour aller s’imposer en solitaire devant les coureurs battus au sein du peloton. Une victoire qui le hisse aussi en haut du classement. Joris Nieuwenhuis (Team Sunweb) a pris la deuxième place sur cette journée tandis que Alexander Kristoff a terminé au troisième rang.

Edvald Boasson Hagen est en forme sur son tour national. Il l’a démontré avec la manière à l’occasion du troisième jour de course. Auteur d’une belle démonstration en fin d’étape, il a écœuré tout ses adversaires. Si l’écart n’est pas immense (1-2 secondes), l’impression laissé par le coureur norvégien a été impeccable. Sorti à moins de trois kilomètres de l’arrivée, Ben Swift (Team INEOS) l’a accompagné un temps avant de céder.

De son côté, Boasson Hagen n’a pas coincé et est allé filer la victoire. Le peloton a eu beau sprinter et revenir proche, ça n’a suffi que pour les places d’honneur. Il a été réglé par Kristoff, qui a pris la troisième place sachant que Nieuwenhuis était intercalé. A noter que le leader Bol a pris la quatrième place et donc aucune bonifications, mais ce qui n’auaitrien changé pour le Néerlandais obligé de concéder sa première place à Boasson Hagen. Ce dernier a maintenant trois jours à tenir ce rang afin de s’adjuger une quatrième fois le classement général final après 2012,2013 et 2017.

https://twitter.com/tourofnorway/status/1134131302297481216

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Damiano Cima vainqueur de justesse frustre l’ensemble des sprinteurs

Après un final incroyable et plein de suspense, Damiano Cima (Nippo Vini Fantini-Faizane) s’est imposé lors de cette 18e étape du Giro 2019. L’Italien qui a été échappé toute la journée en compagnie de Mirco Maestri (Bardiani-CSF) et Nico Denz (AG2R La Mondiale) a tenu tête jusqu’au bout du peloton. Il s’en est fallu de peu pour que celui-ci le déborde, mais le baroudeur a été récompensé. Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) est allé prendre la deuxième place et Simone Consonni (UAE Team Emirates) la troisième. Au classement général, aucun changement à signaler, Richard Carapaz (Team Movistar) a toujours la tunique rose sur les épaules.

L’indécision a été totale jusqu’au bout sur cette 18e étape du Giro 2019 ! Jusque dans les derniers instants, ce fut impossible de savoir si l’échappée ou les sprinteurs faisant partie du peloton allaient l’emporter. Et finalement, à la surprise générale, c’est le baroudeur Damiano Cima qui a coupé la ligne d’arrivée en première position. Pas habitué de ce genre de performance, c’est à peine sa deuxième victoire chez les professionnels mais sans aucun doute la plus belle.

Ce succès assurément fort en émotion pour l’Italien s’est en plus dessiné en toute fin de course, même à la dernière seconde. Il a résisté au retour d’un peloton revenu à grande vitesse dans les derniers kilomètres en particulier. Il ne fallait pas que l’arrivée ait lieu quelques mètres plus loin sinon ça lui aurait été fatal.

Avant d’en arriver là, rien ne laissait présager une telle issue. Avec trois hommes en tête, Denz, Maestri, Cima, qui n’ont pas eu dans un premier temps beaucoup de marge, leur chances d’aller au bout étaient minimes. Puis, l’écart a un peu augmenté tout comme leurs espoirs, mais c’est surtout en se rapprochant de l’arrivée sue cela est devenu possible. A cinq kilomètres de l’arrivée, c’était quasiment certain que ça allait le faire. Mais après une attaque de Denz, le trio s’est observé et a perdu du temps jusqu’à voir revenir le peloton très proche. Les sprinteurs sont même revenus sur eux dans le final, sauf Cima qui a eu suffisamment de force.

Ackermann repasse Démare

Le résultat final derrière Cima a été tout sauf anodin. Ackermann, qui a fini deuxième a fait le gros coup de la journée en reprenant le maillot cyclamen à Démare. Le Français a pour sa part tout perdu. Huitième à l’arrivée, il a concédé trop de points par rapport à l’Allemand, qui en possède treize d’avance. Un avantage irrattrapable sauf incroyable retournement de situation dans les trois dernières étapes. Celles-ci destinées aux coureurs du classement général, elles permettront de connaître l’identité du vainqueur de la 102e édition.

https://twitter.com/PalomarJulian/status/1134117528727433216

https://twitter.com/Movistar_Team/status/1134116913875955712

VIDÉOS Tour d’Italie 2019 étape 17

Retrouvez les vidéos de la 17 étape du Tour d’Italie 2019, remportée héroïquement par Nans Peters (AG2R La Mondiale), en solitaire. Derrière, les favoris sont passés à l’offensive, et Vincenzo Nibali a montré des signes de faiblesse suite aux attaques des Movistar.

Deuxième victoire française sur le Giro

Décidément, le Giro 2019 sourit aux échappés. En effet, c’est une nouvelle fois un coureur sorti du peloton tôt dans la course qui est parvenu à s’imposer sur cette étape de moyenne montagne. Membre d’un groupe d’une vingtaine de coureurs, Nans Peters a faussé compagnie aux autres échappés à une quinzaine de kilomètres de la ligne. Intouchable dans la montée finale, le Français a résisté au retour de ses adversaires, pour aller remporter la toute première victoire de sa carrière en Grand Tour.

Le final de l’étape :

Le résumé complet de la course :

Alvaro Hodeg impose sa pointe de vitesse aux Norvégiens

Pour le compte de la deuxième étape du Tour de Norvège, Alvaro Hodeg (Deceuninck – Quick Step) s’est mis en évidence. Le sprinteur colombien a fait la différence dans les derniers mètres par rapport aux Norvégiens. Kristoffer Halvorsen (Team INEOS), Edvald Boasson Hagen (Team Dimension Data) et Alexander Kristoff (UAE Team Emirates) qui ont terminé entre la deuxième et quatrième place ont été tous battus. Au général, c’est toujours Cees Bol (Team Sunweb) vainqueur en ouverture qui reste au sommet de la hiérarchie.

Encore raté pour les Norvégiens ! Eux qui évoluent sur leur tour national à l’occasion de cette semaine de compétition n’arrivent toujours pas à s’imposer. Battus au sprint lors de la première journée par Cees Bol, ils l’ont été cette fois-ci par Alvaro Hodeg. Pour aller remporter cette deuxième étape, ça ne s’est pas joué à grand chose, c’est le moins que l’on puisse dire. Entre le Colombien et son plus sérieux rival Halvorsen, quelques centimètres les ont séparés.

Sur la ligne d’arrivée, les deux premiers se sont retrouvés à jeter leur vélo pour prendre le dessus. Finalement, cela a tourné en faveur d’Hodeg. Un succès salvateur pour le coureur de Deceuninck – Quick Step qui ne s’était plus imposé depuis une étape du Tour de Colombie, sa seule victoire de la saison avant cette performance au Tour de Norvège. Faisant aussi une bonne opération au général, il est revenu dans le même temps que le leader Bol grâce aux bonifications. Et va pouvoir tenter de prendre les commandes après la troisième étape, une nouvelle fois favorable a priori aux sprinteurs.

https://twitter.com/tourofnorway/status/1133769719792787458

https://twitter.com/wcsbike/status/1133768685905227777

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Nans Peters héroïque, Richard Carapaz plus que jamais leader

Après s’être extrait de l’échappée et au prix d’un splendide final, Nans Peters (AG2R La Mondiale) est allé décrocher la victoire lors de la 17e étape de ce Giro 2019. Le Français débloque en même temps son compteur chez les professionnels. Impuissants, Esteban Chaves (Mitchelton-Scott) termine deuxième à 1’34 et Davide Formolo (Bora-Hansgrohe) troisième à 1’51. Dans la course pour le général, les coureurs de Movistar Mikel Landa et le maillot rose Richard Carapaz ont montré leur supériorité tandis que Vincenzo Nibali (Bahrain Merida) a montré quelques signes de faiblesse.

Cette journée, il ne l’oubliera jamais ! Nans Peters vient de devenir un vainqueur d’étape du Tour d’Italie. Son succès a été décroché après un formidable numéro dans le final. Réussissant dans un premier temps à prendre l’échappée, il a alors pris plusieurs minutes d’avance avec ses seize compagnons. Et puis, à seize kilomètres, son unique attaque va s’avérer décisive et laisser sur place tout le reste du groupe. Personne ne faisant l’effort derrière, l’écart a grandi jusqu’aux environs de la minute, ce qui était déjà trop tard pour inverser la tendance. Ne butant pas dans la montée vers Antholz/Anterselva, le coureur AG2R La Mondiale a pu savourer jusqu’à la ligne d’arrivée.

C’est évidemment à ce jour le plus grand exploit de sa carrière. A 25 ans, Peters vient de se révéler aux yeux du grand public, car il y a avait du très beau monde dans l’échappée. Le Français s’est permis le luxe de battre notamment Etseban Chaves (Mitchelton-Scott), Davide Formolo (Bora-Hangsrohe), Fausto Masnada (Androni Giocattoli – Sidermec) et Thomas De Gendt (Lotto Soudal), rien que ça. C’est dire l’ampleur de sa performance, qui confirme encore plus son Tour d’Italie remarquable. Après avoir porté le maillot du meilleur jeune sur la première partie de ce Grand Tour, il ne pouvait pas rêver mieux. De quoi finir ces trois semaines totalement libéré de toute pression avec le sentiment du devoir accompli.

Carapaz solide, Nibali faiblit

Pour d’autres, jusqu’à dimanche, il ne va pas falloir relâcher la pression et surtout pour les coureurs concernés par le général. Dans cette étape, l’explication a eu lieu dans les ultimes kilomètres menant à Antholz. Mikel Landa s’est montré particulièrement tranchant en reprenant du temps à tous sans exception. L’Espagnol qui est sorti seul à quelques kilomètres du but a finalement terminé douze secondes devant Carapaz le maillot rose et Miguel Angel Lopez. Le leader su classement général a de nouveau prouvé sa force sur cette courte ascension et montré qu’il sera difficile de le déloger de sa première place.

En plus, au terme de cette 17e étape, l’Equatorien possède encore plus d’avance. Cela s’explique du fait que Nibali a été mis légèrement en difficulté. Perdant sept secondes par rapport à son plus grand rival pour la victoire finale, l’Italien est désormais à 1’54. Il ne va lui rester plus que trois opportunités d’ici l’arrivée de ce Giro pour inverser la tendance. C’est loin d’être gagné surtout au vu de sa condition du jour. Mais cette édition a déjà montré que rien n’était gagné d’avance.

https://twitter.com/pasiociclismo/status/1133751743664328707

Grand Prix de Plumelec-Morbihan 2019 : la liste des coureurs engagés

Sur cette édition du Grand Prix de Plumelec-Morbihan 2019, ce sont seize équipes qui vont évoluer et se défier. Parmi elles, toutes les formations françaises professionnelles présentes au rendez-vous. Pour tous, l’objectif sera de viser une victoire dans une manche comptant pour la Coupe de France.

À lire aussi : Le parcours et les favoris du Grand Prix de Plumelec-Morbihan 2019

Composition des équipes (provisoire) au départ du Grand Prix de Plumelec-Morbihan 2019

  • Wanty – Gobert Cycling Team

    1 PASQUALON Andrea
    2 DE CLERCQ Bart
    3 DEGAND Thomas
    4 DOUBEY Fabien
    5 EIKING Odd Christian
    6 MARTIN Guillaume
    7 MEURISSE Xandro
  • AG2R La Mondiale

    11 CHEREL Mickaël
    12 COSNEFROY Benoît
    13 GOUGEARD Alexis
    14 JAUREGUI Quentin
    15 LATOUR Pierre
    16 PARET-PEINTRE Aurélien
    17 VENTURINI Clément
  • Groupama – FDJ

    21 DELAGE Mickaël
    22 FRANKINY Kilian
    23 GENIETS Kevin
    24 MORABITO Steve
    25 SARREAU Marc
    26 VAUGRANRD Benoît
    27 VINCENT Léo
  • Burgos-BH

    31 BICO Nuno
    32 EZQUERRA Jesus
    33 SUREDA Jaume
    34 LANGELLOTTI Victor
    35 BOL Jetse
    36 MITRI James
    37 SESSLER Nicolas
  • Caja Rural – Seguros RGA

    41 ABERASTURI Jon
    42 GONZALEZ David
    43 LASTRA Jonathan
    44 GONCALVES Domingos
    45 MOREIRA Mauricio
    46 SERRANO Gonzalo
    47 CANELLAS Xavier
  • Cofidis Solutions Credits

    51 HERRADA Jesus
    52 LAFAY Victor
    53 MORIN Emmanuel
    54 PEREZ Anthony
    55 PERICHON Pierre-Luc
    56 ROSSETTO Stéphane
    57 SIMON Julien
  • Delko Marseille Provence

    61 COMBAUD Romain
    62 EL FARES Julien
    63 GUERIN Alexis
    64 LEVEAU Jérémy
    65 SCHMIDT Fabien
    66 DE ROSSI Lucas
    67 TRARIEUX Julien
  • Euskadi Basque Country – Murias

    71 ARISTI Mikel
    72 BARTHE Cyril
    73 GONZALEZ Mario
    74 IRIZAR Julen
    75 LOPEZ-COZAR Juan Antonio
    76 UDONDO Gotzon
    77 VIEJO José Daniel
  • Team Arkéa Samsic

    81 BARGUIL Warren
    82 DELAPLACE Anthony
    83 RUSSO Clément
    84 HARDY Romain
    85 JARRIER Benoît
    86 GUERNALEC Thibault
    87 PICHON Laurent
  • Team Total Direct Energie

    91 BURGAUDEAU Mathieu
    92 CALMEJANE Lilian
    93 GRELLIER Fabien
    94 HIVERT Jonathan
    95 NAULEAU Bryan
    96 OURSELIN Paul
    97 TULIK Angelo
  • Vital Concept – B&B Hôtels

    101 CAM Maxime
    102 COQUARD Bryan
    103 GAUTIER Cyril
    104 MÜLLER Patrick
    105 PACHER Quentin
    106 TURGIS Jimmy
    107 VICHOT Arthur
  • Wallonie-Bruxelles

    111 LIETAER Eliot
    112 JULES Justin
    113 MOLLY Kenny
    114 MORTIER Julien
    115 PAASSCHENS Mathijs
    116 PEYSKENS Dimitri
    117 WIRTGEN Tom
  • Amore & Vita – Prodir

    121 BERNARDINETTI Marco
    122 ANSONS Kristers
    123 MEUCCI Andrea
    124 FREULER Jan-André
    125 LUKSEVICS Viesturs
    126 SERGIS Kaspars
    127 TIZZA Marco
  • EvoPro Racing

    131 GATE Aaron
    132 TEGGART Matthew
    133 MESTRE Dominic
    134 MUDGWAY Luke
    135 KEARNEY Aaron
    136 MCGEOUGH Cormac
    137 MONK Cyrus
  • Natura4Ever – Roubaix Lille Métropole

    141 ANTOMARCHI Julien
    142 BARBIER Pierre
    143 FERASSE Thibault
    144 GOUAULT Pierre
    145 IDJOUADIENE Pierre
    146 MASSON Christophe
    147 VERMEULEN Emiel
  • St Michel – Auber93

    151 BALDO Nicolas
    152 FEILLU Romain
    153 LE CUNFF Kévin
    154 MAURELET Flavien
    155 PAILLOT Yoann
    156 THOMINET Camille
    157 VAN NIEKERK Morne

Grand Prix de Plumelec-Morbihan 2019 : le parcours et les favoris

En ce premier jour du mois de juin va se disputer le Grand Prix de Plumelec-Morbihan 2019. Cette course d’un jour bretonne dont ce sera cette année la 29e édition compte comme une manche de la Coupe de France. Il y a un an, les coureurs français avaient trusté quasiment en intégralité le top 5 sauf la première place revenue à l’Italien Andrea Pasqualon (Wanty – Gobert Cycling Team). Julien Simon (Cofidis Solutions Credits) et Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale) ont complété le podium.

Tout savoir sur le Grand Prix de Plumelec-Morbihan

C’est un passage incontournable pour les équipes françaises à cette période de l’année, entre fin mai et début juin. Le Grand Prix de Plumelec-Morbihan est une épreuve qui peut à la fois convenir aux sprinteurs et aux puncheurs. Selon les éditions, l’un ou l’autre type de coureurs prend le dessus.

Mais ce qui ne change pas, c’est le tracé marquée principalement par le passage de la côte de Cadoudal. Réputée dans cette région, elle devra être franchie à treize reprises, ce qui va forcément opérer une certaine sélection avec ses 1,8 kilomètres répertoriés à 6,5% de moyenne. La dernière fois ce sera pour l’arrivée comme c’est de tradition pour conclure cette classique.

Les principaux favoris

*****
**** Julien Simon, Bryan Coquard
*** Jonathan Hivert, Benoît Cosnefroy, Jesus Herrada
** Andrea Pasqualon, Guillaume Martin, Elie Gesbert, Lilian Calmejane
* Odd Christian Eiking, Cyril Gautier, Julien El Fares, Pierre Latour

Le profil de la course

VIDÉOS Tour d’Italie 2019 étape 16

Retrouvez les vidéos de la 16ème étape du Tour d’Italie 2019, remportée par Giulio Ciccone (Trek-Segafredo) devant Jan Hirt. Du côté des prétendants au général, le grand perdant de la journée se nomme Primož Roglič : le Slovène a en effet concédé plus d’une minute à ses adversaires directs.

Primož Roglič en grande difficulté

L’étape reine du Giro 2019 a tenu toutes ses promesses. Et si Ciccone et Hirt (seuls rescapés de l’échappée) on su résister au peloton pour se disputer la victoire au sprint, c’est surtout la bataille pour la maillot rose qui a concentré toute l’attention au cours de la journée. Après une attaque de Nibali, Primož Roglič s’est en effet retrouvé en difficulté face au rythme imprimé par les Bahrain. À l’arrivée, le Slovène a perdu sa place de dauphin de Richard Carapaz.

Le final de l’étape :

Le résumé complet de la course :

Cees Bol, une entame parfaite sur le Tour de Norvege

Pour débuter cette édition du Tour de Norvège, la victoire s’est jouée avec un peloton groupé au sprint. Après 168,2 kilomètres de Stavanger à Egersund, Cees Bol (Team Sunweb) a été le plus rapide battant au passage Edudard Michael Grosu (Delko Marseille Provence) et Alexander Kristoff (UAE Team Emirates). Dans ce même ordre, les trois coureurs occupent les premiers rangs du classement général.

En net progrès depuis le début de la saison, Cees Bol a confirmé ses bonnes prédispositions en ouverture du Tour de Norvège. Déjà vainqueur sur Nokere Koerse (Belgique) et lors du Tour de Californie, il a nouveau pu lever les bras après avoir pris le meilleur sur ses adversaires au sprint. Une victoire acquise d’autant plus belle qu’il s’offre Alexander Kristoff, seulement troisième, et véritable référence dans cette spécialité.

A domicile, le Norvégien était attendu pour s’imposer d’entrée sur un profil qui avantageait les sprinteurs, mais il est tombé sur un os nommé Bol. Le coureur du Team Sunweb aura dès demain la responsabilité de défendre son maillot de leader. Pour cela, il lui faudra ne pas perdre de temps entre Kvinesdal et Mandal sur 174 kilomètres.

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Giulio Ciccone vainqueur d’étape, Richard Carapaz solide leader

Dans une seizième étape du Tour d’Italie 2019 rendue dantesque à cause des conditions météos difficiles, Giulio Ciccone (Trek-Segafredo) rescapé de l’échappée a battu au sprint Jan Hirt (Astana Pro Team), le seul coureur qui l’a accompagné dans le final. A plus d’une minute, Fausto Masnada (Androni Giocattoli – Sidermec) a pris la troisième place. En ce qui concerne les protagonistes du général, Vincenzo Nibali (Bahrain Merida) quatrième et Richard Carapaz (Team Movistar) sixième qui reste en rose font la meilleure opération. Au contraire de Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) en difficulté qui a perdu une minute vingt secondes environ.

De l’action à tous les niveaux ! Que ça soit pour la victoire d’étape, la lutte entre les favoris, tout le monde est allée au bout de soi-même sur un profil qui ne permettait aucune faiblesse. Après 194 kilomètres entre Lovere et Ponte di Legno et plus de 5 000 mètres de dénivelé, c’est comme un symbole le porteur du maillot de leader du classement de la montagne Giulio Ciccone qui a conclu son échappée de manière victorieuse. Alors que derrière, la bataille des chefs a eu lieu avec comme conséquence des écarts sur la ligne d’arrivée.

Attendu comme un moment-clé de ce Giro 2019, la seizième étape a donc bel et bien été à la hauteur. Et dire que le Passo Gavia était initialement prévu dans le profil, mais les aléas climatiques avaient poussé l’organisation à prendre une autre route ces derniers jours. Autre grande difficulté qui n’a pas été amputée la concernant, le Mortirolo a permis de déclencher les hostilités à différents échelons de la course. Avec plus de 10 kilomètres à plus de 10% de moyenne, il y a eu du dégât. Dans l’échappée, rapidement quelques coureurs se sont détachés jusqu’à se retrouver plus que deux au sommet : Ciccone et Hirt. Ils termineront aux deux premières places.

Du côté du peloton, le rythme a été élevé dès le pied du Mortirolo. C’est la Bahrain Merida de Vincenzo Nibali qui a imposé sa loi avant que ce dernier passe à l’attaque après le travail de ses équipiers. A plus de 35 kilomètres de l’arrivée, et dans les terribles pentes, l’Italien a un temps fait la différence. Seul Hugh Carthy (EF Education First) a été en sa compagnie. Revenants à leur rythme, le duo de Movistar composé de Mikel Landa, du maillot rose Richard Carapaz et Miguel Angel Lopez (Astana Pro Team) ont fait la jonction. Ils finiront ensemble sauf le Colombien qui a concédé du temps en décrochant dans les derniers kilomètres.

Le plus grand perdant restera quand même Primoz Roglic, qui a confirmé ses faiblesses aperçues dimanche lors de la précédente étape. Par contre, les dégâts sont encore plus importants au niveau du général. Arrivé avec plus d’une minute vingt secondes de retard sur Nibali et Carapaz, il est clairement en retrait des deux premiers du général désormais. Renverser la tendance semble difficile à croire, mais pas impossible. Il reste cinq jours d’ici l’arrivée à Vérone et quasiment autant de possibilités pour reprendre du temps. A commencer par la prochaine arrivée jugée au terme de l’ascension d’Antholz Anterselva.

https://twitter.com/Copedaleando/status/1133394939977580546