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Présentation de l’étape 2 du Tour de San Juan 2019

Lundi 28 janvier aura lieu l’étape 2 du Tour de San Juan 2019. Celle-ci permettra particulièrement aux puncheurs de se mettre en évidence. Si la journée n’est pas très difficile en soi, c’est bien la montée finale qui servira de juge de paix. Le tout après que l’ensemble des coureurs engagés aient parcouru les 160,2 kilomètres de Chimbas à Peri Lago Punta Negra.

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Tout savoir de l’étape 2 du Tour de San Juan 2019

Un peu plus de relief, mais rien d’insurmontable. Pour cette deuxième journée de course, la majorité des kilomètres à parcourir seront à faire en circuit. Seuls les quelques dizaines de kilomètres après le départ n’en feront pas partie. Dans cette boucle à faire plusieurs fois et qui sera longue de près de trente kilomètres, la principale et unique difficulté sera l’Alto Punta Negra. Si ces quatre premiers passages serviront avant tout à cumuler les points pour le classement de la montagne, le dernier mettra aux prises les coureurs les plus en forme pour empocher une victoire. Les puncheurs et ceux dotés d’une bonne pointe de vitesse auront un avantage certain.

tour de san juan 2019 etape 2

Les favoris à la victoire de l’étape 2 du Tour de San Juan 2019

Après les purs sprinteurs, c’est un autre type de coureur qui devrait s’illustrer. Ceux qui sont à la fois rapide mais aussi à l’aise sur sur une portion montante assez courte pourront trouver un terrain à leur convenance. Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) a le profil parfait pour terminer en vainqueur. Tiesj Benoot (Lotto Soudal), Giovanni Visconti (Neri Sotoli – Selle Italia – KTM), voire Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) ou Nairo Quinatna (Team Movistar) arriveront peut-être à avoir le dernier mot.

Présentation de l’étape 1 du Tour de San Juan 2019

Dimanche 27 janvier aura lieu l’étape 1 du Tour de San Juan 2019. Cette course d’une semaine en Argentine démarrera par une étape en ligne plate de 159,1 kilomètres. De San Juan à Pocito, il n’y aura pas de très grandes difficultés pour l’ensemble des coureurs engagés. De quoi faciliter la tâche des sprinteurs, qui auront déjà une occasion à saisir et qui permettrait aussi à l’un d’entre eux de s’emparer du maillot de leader en cas de succès.

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Tout savoir de l’étape 1 du Tour de San Juan 2019

L’événement phare sud-américain, le Tour de San Juan, va partir assez tranquillement. L’entrée en matière s’annonce facile à aborder pour les coureurs et en particulier pour les équipes de sprinteurs. Sur l’ensemble du parcours, que deux petites côtes sont à dénombrer. Et en plus situées très loin de l’arrivée, elles serviront essentiellement aux échappées de se disputer le premier maillot de la montagne dans cette édition. Autrement avant et après les avoir grimper, le dénivelé sera quasi nul. La route sera entièrement plate. Un terrain donc idéal pour les sprinteurs afin de s’exprimer pleinement. Tout autre dénouement qu’une arrivée avec un peloton groupé serait une sacrée surprise.

tour de san juan 2019 étape 1

Les favoris à la victoire de l’étape 1 du Tour de San Juan 2019

Pas très surprenant de se diriger plutôt vers les sprinteurs pour connaître l’identité du vainqueur. Compte tenu du parcours dessiné, ce serait pour le moins logique qu’un coureur disposant d’une belle pointe de vitesse aille s’imposer. Que ce soit, Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) et Peter Sagan (Bora – Hansgrohe), ils seront les deux principaux favoris. Leurs adversaires les plus redoutables semblent être Alvaro José Hodeg (Deceuninck – Quick Step) et Mark Cavendish (Team Dimention Data). A un degré moindre, Francesco Gavazzi (Androni Giocattoli – Sidermec), Matteo Malucelli (Caja Rural – Seguros RGA) et Rudy Barbier (Israel Cycling Academy) essaieront de réaliser la grosse surprise.

Lorrenzo Manzin débloque le compteur pour Vital Concept – B&B Hôtels

Après avoir tourné autour depuis l’entame de la Tropicale Amissa Bongo lundi, Lorrenzo Manzin est parvenu cette fois-ci à obtenir une victoire. C’est du coup la première pour le Français cette saison et pour son équipe Vital Concept – B&B Hôtels. Il a réussi à battre notamment au sprint Niccolo Bonifazio (Direct Energie) toujours porteur de la tunique de leader et Matteo Pelucchi (Androni Giocattoli – Sidermec) au terme des 120 kilomètres de course.

Lorrenzo Manzin, le premier Français à s’imposer en 2019

Il l’attendait depuis le départ, il l’a désormais ! Placé mais encore jamais vainqueur dans cette édition de la Tropicale Amissa Bongo Lorrenzo Manzin a inversé la tendance. Sur son terrain de jeu favori, le Français s’est avéré le plus fort et le plus rapide au sprint pour empocher un succès précieux mais surtout important. A titre personnel, il lui permet de connaître une première distinction cette saison tout comme son équipe Vital Concept – B&B Hôtels, qui n’aura pas eu à attendre très longtemps. Dès la fin du mois de janvier, un de leurs coureurs est parvenu à s’illustrer.

Pour Manzin, peu habitué à l’emporter jusqu’ici, c’est évidemment un démarrage idéal pour sa course de rentrée. Et enlève tout d’un coup un certain poids pour le reste de la compétition où une deuxième victoire de sa part est envisageable. Pour y parvenir, il devra certainement battre de nouveau ses rivaux André Greipel (Team Arkéa Samsic), Niccolo Bonifazio et autres adversaires. A noter aussi qu’il occupe désormais la deuxième place du classement général avec quatorze secondes de retard par rapport à Bonifazio. Reste trois jours pour changer la donne.

https://twitter.com/VitalConcept_BB/status/1088481243619098624

Tour de San Juan 2019 : la liste des coureurs engagés

Du 27 janvier au 3 février aura lieu le Tour de San Juan 2019, une des premières courses par étapes de l’année cycliste. C’est la rentrée pour de très nombreux coureurs, qui chercheront à commencer de la meilleure manière possible, en décrochant une étape ou en brillant au général. Avec un départ et une arrivée qui seront effectués depuis San Juan, c’est un parcours de 981,4 kilomètres qui les attend. Dans ce parcours, le chrono individuel et l’arrivée en haute altitude a l’Alto Colorado auront une importance toute particulière. A noter qu’un beau plateau sera engagé dans cette compétition. Pour la lutte au général, Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step), Nairo Quintana (Team Movistar), Tiesj Benoot (Lotto Soudal) sont les noms qui se détachent. Concernant les plus rapides, Peter Sagan (Bora-Hansgrohe), Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) ou encore Mark Cavendish (Dimansion Data) devraient se disputer les victoires au sprint. Ce sont autant de confrontations passionnantes à suivre pendant une semaine. Retrouvez la liste des coureurs engagés et des favoris.

Les coureurs engagés sur le Tour de San Juan 2019

Pour ce Tour de San Juan 2019, la course vers la victoire finale s’annonce assez ouverte. Compte tenu du début de saison, le niveau de forme de chacun n’est certainement pas encore optimal. Il y a tout de même quelques noms qui se détachent, comme par exemple celui de Nairo Quintana, qui pourra se tester une première fois en 2019. Le grimpeur colombien devra surveiller de près Julian Alaphilippe, qui est sans aucun doute une des principales têtes d’affiche de la compétition au même titre que Tiesj Benoot. Dans les autres grands noms mais dans un autre registre, Fernando Gaviria aura pour objectif d’obtenir au minimum une victoire d’étape. Le Colombien aura certainement à faire à Peter Sagan et Mark Cavendish, deux autres stars du peloton international. De quoi envisager une très belle édition.

Favoris et outsiders du Tour de San Juan 2019

***** Nairo Quintana
**** Julian Alaphilippe, Tiesj Benoot
*** Felix Grosschartner, Eudardo Sepulveda
** Tiago Machado, Oscar Sevilla, Ben King, Remco Evenepoel
* Rinaldo Nocentini, Fabio Duarte, Giovanni Visconti, Jelle Vanendert, Gino Mäder

Equipes et coureurs engagés – Liste des participants

Ce sont 27 équipes de 6 coureurs ou 7 coureurs maximum qui prendront le départ de ce Tour de San Juan 2019, une des premières courses par étapes de l’année, soit 167 coureurs engagés qui auront à parcourir 981,4 kilomètres répartis sur les sept jours de course.

MEDELLIN

  • 1 – SEVILLA Oscar
  • 2 – ROLDAN Weimar Alfonso
  • 3 – OYOLA Robigzon Leandro
  • 4 – PAREDES Ceqar Nicolas
  • 5 – DUARTE Fabio
  • 6 – MONTOYA Christhian

BORA – HANSGROHE

  • 11 – SAGAN Peter
  • 12 – BENNETT Sam
  • 13 – GROSSCHARTNER Felix
  • 14 – PFINGSTEN Christoph
  • 15 – POLJANSKI Pawel
  • 16 – BASKA Erik

DECEUNINCK – QUICK STEP

  • 21 – ALAPHILIPPE Julian
  • 22 – EVENEPOEL Remco
  • 23 – HODEG Alvaro José
  • 24 – KEISSE Iljo
  • 25 – RICHEZE Maximiliano
  • 26 – VAKOC Petr

LOTTO SOUDAL

  • 31 – WALLAYS Jelle
  • 32 – DEWULF Stan
  • 33 – KEUKELEIRE Jens
  • 34 – MAES Nikolas
  • 35 – VANENDERT Jelle
  • 36 – BENOOT Tiesj

MOVISTAR TEAM

  • 41 – QUINTANA Nairo
  • 42 – ARCAS Jorge
  • 43 – CARAPAZ Richard
  • 44 – ANACONA Winner
  • 45 – SEPULVEDA Eduardo
  • 46 – BARBERO Carlos

UAE TEAM EMIRATES

  • 51 – GAVIRIA Fernando
  • 52 – CONSONNI Simone
  • 53 – CONTI Valerio
  • 54 – FERRARI Roberto
  • 55 – TROIA Oliviero
  • 56 – BOHLI Tom

TEAM DIMENSION DATA

  • 61 – CAVENDISH Mark
  • 62 – EISEL Bernhard
  • 63 – MÄDER Gino
  • 64 – TILLER Rasmus
  • 65 – VERMOTE Julien
  • 66 – WYSS Danilo

ANDRONI GIOCATTOLI – SIDERMEC

  • 71 – BELLETTI Manuel
  • 72 – CATTANEO Mattia
  • 73 – FLOREZ Miguel Eduardo
  • 74 – FRAPPORTI Mattia
  • 75 – GAVAZZI Francesco
  • 76 – MONTAGUTI Matteo

CAJA RURAL – SEGUROS RGA

  • 81 – PARDILLA Sergio
  • 82 – SOTO Nelson Andres
  • 83 – RODRIGUEZ Cristian
  • 84 – MALUCELLI Matteo
  • 85 – IRISARRI Jon
  • 86 – AMEZQUETA Julen

ISRAEL CYCLING ACADEMY

  • 91 – BARBIER Rudy
  • 92 – BRANDLE Matthias
  • 93 – DUNNE Conor
  • 94 – GOLDSTEIN Omer
  • 95 – MINALI Riccardo
  • 96 – SCHREURS Hamish

NIPPO VINI FANTINI FAIZANE

  • 101 – ACOSTA Ruben Dario
  • 102 – CIMA Damiano
  • 103 – CIMA Imerio
  • 104 – NAKANE Hideto
  • 105 – OSORIO Alejandro
  • 106 – SANTAROMITA Ivan

NERI SOTTOLI – SELLE ITALIA – KTM

  • 111 – BONGIORNO Francesco Manuel
  • 112 – PACIONI Luca
  • 113 – QUINTANA Dayer
  • 114 – VELASCO Simone
  • 115 – VISCONTI Giovanni
  • 116 – ZARDINI Edoardo

BIESSE CARRERA

  • 121 – AMICI Alberto
  • 122 – BRAMATI Tommaso
  • 123 – COLOMBO Raul
  • 124 – CONCA Filippo
  • 125 – PEDRETTI Giovanni
  • 126 – PICCOT Michel

TEAM BELTRAMI TSA – HOPPLA – PETROLI FIRENZE

  • 131 – DOTTI Ottavio
  • 132 – FIASCHI Tommaso
  • 133 – FURLAN Matteo
  • 134 – STOCEK Matus
  • 135 – PENA Wilson Estiben
  • 136 – CASTANO MUNOZ Sebastian Alexander

SPORTING CLUBE DE PORTUGAL/TAVIRA

  • 141 – MACHADO Tiago
  • 142 – MARQUE Alejandro Manuel
  • 143 – MENDES José
  • 144 – GRIGORYEV Alexander
  • 145 – TOFFALI Nicola
  • 146 – NOCENTINI Rinaldo

START TEAM GUSTO

  • 151 – GONZALEZ Freddy
  • 152 – LEON Bernardo
  • 153 – BAZAN Oscar Nehuen
  • 154 – VILLANUEVA Ignacio
  • 155 – CORELLA Rene
  • 156 – ESPINOZA Ignacio Alejandro

AGRUPACION VIRGEN DE FATIMA

  • 161 – ESCUELA Ricardo
  • 162 – MONTIVERO Luciano
  • 163 – VELARDEZ Leandro
  • 164 – RICHEZE Adrian
  • 165 – ZAMORA Daniel
  • 166 – TIVANI German Nicolas
  • 167 – GOMEZ Oscar Alfredo

ASSOCIACION CIVIL MARDAN

  • 171 – RODRIGUEZ Leonardo
  • 172 – MONTES Francisco
  • 173 – ROSAS Laureano
  • 174 – CONTRERAS Emiliano
  • 175 – BRUNETTA Guillermo
  • 176 – DIAZ Dario
  • 177 – MESSINEO Leandro Carlos

EQUIPO CONTINENTAL MUNICIPALIDAD DE POCITO

  • 181 – DIAZ Daniel
  • 182 – TIVANI Gerardo
  • 183 – LUCERO Hector
  • 184 – ROJAS Ruben
  • 185 – MOYANO Enzo Josue
  • 186 – REYES José Martin
  • 187 – MELIVILO Juan Javier

MUNICIPALIDAD DE RAWSON SOMOS TODOS

  • 191 – AGUIRRE Sergio
  • 192 – CASTRO Kevin
  • 193 – CATTAPAN Facundo Matias
  • 194 – GORDILLO Pedro
  • 195 – JUAREZ Gabriel
  • 196 – LUCERO Iginio Daniel
  • 197 – GRACIANI Mauricio

ARGENTINA

  • 201 – RAMOS Ruben
  • 202 – CIANCI Sebastian
  • 203 – RIOS Jairo Jesus
  • 204 – MARTINEZ Jose Luciano
  • 205 – FRAYSSE Augustin
  • 206 – NAVARRETE Maximiliano Ezequiel
  • 207 – ARROYO Victor

BRAZIL

  • 211 – GOHR Andre Eduardo
  • 212 – NAZARET Magno
  • 213 – MOROSINI Luiz Guilherme
  • 214 – FELIPE HIPOLITO Wolfgang
  • 215 – FERREIRA Alessandro
  • 216 – CHAMAN MOURO Lauro Cesar

CHILE

  • 221 – FERREYRA Diego
  • 222 – PENALOSA Felipe
  • 223 – CABRERA Antonio Roberto
  • 224 – MANSILLA Christopher
  • 225 – PAREDES Ricardo Hernan
  • 226 – BRAVO Edison

CUBA

  • 231 – PORTUONDO Pedro
  • 232 – NODARSE Felix
  • 233 – PEREZ Emilio
  • 234 – ARIAS Carlos
  • 235 – PARRA Alejandro
  • 236 – MARCOS Leandro

MEXICO

  • 241 – ALVAREZ Miguel Luis
  • 242 – CORTE Eduardo
  • 243 – SANTOS Efren
  • 244 – PRADO Ignacio de Jesus
  • 245 – GARIBAY Orlando
  • 246 – VILLALOBOS Luis

PERU

  • 251 – GAMERO Alonso Miguel
  • 252 – NAVARRO Royner
  • 253 – QUISPE Alain
  • 254 – GONZALEZ Andre Alexander
  • 255 – TAPIA Renato
  • 256 – GARATE Cesar Enrique

URUGUAY

  • 261 – JAMEN Diego
  • 262 – RODRIGUEZ Diego
  • 263 – MENDEZ Robert
  • 264 – MALDONADO Anderson Samuel
  • 265 – FAGUNDEZ Antonio
  • 266 – DE LIMA Nahuel Soares

Tour de San Juan 2019 : les coureurs français engagés

Le Tour de San Juan est loin d’être une spécialité française. Aucune équipe de l’hexagone n’y a pris le départ au cours des deux dernières éditions, et il en est de même cette année. Le nombre de français présents sur les routes argentines est donc logiquement faible, et ils ne seront même que trois la semaine prochaine au départ de cette épreuve classée en catégorie 2.1.

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Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step) – 26 ans

Révélé au grand public la saison dernière, notamment suite à sa performance mémorable sur la Grande Boucle, Julian Alaphilippe est un des meilleurs cyclistes français du moment. Son talent et son goût pour les courses à étapes (vainqueur du Tour de Grande Bretagne et du Tour de Slovaquie en 2018) font naturellement de lui le grand favori pour ce Tour de San Juan 2019, qui fera office de course de rentrée pour l’originaire du Cher.

Rudy Barbier (Israël Cycling Academy) – 26 ans

Transféré cet été, l’ancien coureur d’AG2R La Mondiale fera ses premiers pas avec sa nouvelle formation à l’occasion du Tour de San Juan. Sprinteur de formation et bon coureur de classiques (vainqueur de Paris-Bourges en 2017), Barbier ne part cependant clairement pas favori en cas d’arrivée au sprint au vu de la grande concurrence dans ce domaine. En revanche, il pourra espérer jouer de belles places d’honneur si la condition physique est au rendez-vous.

Luis Javelly (Start Team Gusto) – 21 ans

Évoluant au sein de l’équipe bolivienne Start Team Gusto (Continentale), le jeune Luis Javelly est originaire de la piste. En côtoyant des grands noms du cyclisme sur le Tour de San Juan, il aura l’occasion de progresser et d’acquérir de l’expérience, pour espérer un jour jouer les premiers rôles sur une course d’un tel niveau.

Tour de San Juan 2019 : les 10 favoris et outsiders

Cette année, pour plusieurs gros coureurs du circuit World Tour, la saison débutera en Argentine, à l’occasion du Tour de San Juan 2019. Alternant étapes de plaine et de montagne, cette épreuve disputée sur huit jours (du 27 janvier au 3 février) et classée en catégorie 2.1 devrait offrir un beau spectacle.

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Qui va remporter le Tour de San Juan 2019 ?

Le parcours très varié du Tour de San Juan 2019 permet à bien des coureurs de prétendre à une victoire d’étape. Puncheurs, grimpeurs, sprinteurs, rouleurs et baroudeurs auront ainsi des occasions de se mettre en valeur tout au long de la semaine. En revanche, en ce qui concerne le gain du classement général, il semble plutôt promis à un grimpeur au vu des grosses difficultés qui attendent le peloton dans les deux étapes de montagne. L’arrivée au sommet de l’Alto Colorado au terme de la cinquième journée devrait en effet créer de gros écarts, et s’avérer déterminante pour le gain du général. À ce titre, Nairo Quintana (Movistar) et Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step) font figure de favoris pour la victoire finale.

Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) – 26 ans

Si il y a un favori majeur pour la victoire finale, c’est bien lui. Auteur d’une saison 2018 tonitruante, Julian Alaphilippe aura l’occasion de débuter 2019 sur de très bonnes bases, avec une épreuve qui lui convient parfaitement sur le papier. Puncheur, grimpeur, pouvant même se muer en sprinteur, le jeune français à toutes les qualités requises pour briller sur le Tour de San Juan cette année.

Nairo Quintana (Movistar) – 28 ans 

Le grimpeur colombien aura bien évidement le classement général en ligne de mire. En effet, même si il a déçu tout au long de l’année précédente, il n’en reste pas moins un des favoris de l’épreuve. Avec un objectif annoncé de victoire sur le Tour de France cet été, Quintana aura l’occasion de travailler ses gammes, sur une épreuve aussi variée que la Grande Boucle.

Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) – 28 ans

Déjà vainqueur sur la première course de la saison (3ème étape du Tour Down Under), Peter Sagan a commencé 2019 sur les chapeaux de roues. Avec son profil de sprinteur très à l’aise en montagne, le sextuple maillot vert du Tour de France pourrait faire une véritable razzia en Argentine, même sur des étapes vallonnées.

Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) – 24 ans

Intrinsèquement, il est surement le meilleur sprinteur au départ du Tour de San Juan. Grand acteur de l’impressionnante moisson de l’équipe Quick-Step l’an passé, Fernando Gaviria fera d’ailleurs ses premiers pas avec sa nouvelle formation à cette occasion. Déjà vainqueur d’étape sur cette course les deux années précédentes, le colombien a des repères, et tentera assurément de monter plusieurs fois sur la première marche du podium.

Mark Cavendish (Dimension Data) – 33 ans 

Les années passent, et Mark Cavendish ne gagne plus autant qu’avant. Le coureur aux 48 victoires d’étapes en Grand Tour n’a glané qu’un seul succès l’an passé, et peine à peser dans les grands rendez-vous. Cependant, il ne faut jamais enterrer « the man of Man », et un coup d’éclat n’est pas à exclure, comme le prouve sa victoire l’an passé lors du Dubai Tour, devant Gaviria, Viviani, ou encore Kittel.

Maximiliano Richeze (Deceuninck-Quick Step) – 35 ans

À domicile, le sprinteur de Buenos Aires aura à cœur de briller devant son public. Et même si la concurrence sera plus élevée cette année que l’an passé, Richeze tentera de rééditer sa belle performance, puisqu’il avait dominé la quatrième étape de ce Tour de San Juan. Espoirs permis !

Eduardo Sepulveda (Movistar) – 27 ans

Autre coureur argentin, Eduardo Sepulveda sera lui aussi aligné au départ de cette course. Dans un tout autre registre que son compatriote, le grimpeur/puncheur de la Movistar aura comme Richeze plutôt un statut d’outsider. Si il sera surement un équipier de choix pour Quintana dans la lutte pour le général, une victoire personnelle est cependant envisageable.

Tiesj Benoot (Lotto Soudal) – 24 ans

À seulement 24 ans, Tiesj Benoot accumule les place d’honneur au plus haut niveau, sans pour autant arriver à décrocher beaucoup de victoires. Son seul succès jusqu’alors, acquis lors de la dernière édition des Strade Bianche lui a permis de débloquer son compteur au niveau professionnel, et de se faire un nom dans le peloton international. En bon grimpeur et spécialiste des classiques, le belge pourrait avoir une nouvelle occasion de briller sur quelques étapes vallonnées dès la semaine prochaine.

Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) – 28 ans

En concurrence directe avec son coéquipier Peter Sagan sur le Tour de San Juan, Sam Bennett fait partie des tout meilleurs sprinteurs au départ de cette épreuve. Auteur d’une superbe année 2018 (triple vainqueur d’étape sur le Tour d’Italie), l’irlandais sera un très gros client en cas d’arrivée massive.

Richard Carapaz (Movistar) – 25 ans

Au sein d’une équipe Movistar logiquement très axée sur la montagne et le classement général, Richard Carapaz constitue un élément majeur de la formation espagnole. Le 4ème du dernier Giro fera partie des favoris lors des étapes de montagne, et pourrait même prétendre à la victoire finale si il est en réussite.

Biniyam Ghirmay obtient une première victoire professionnelle

A la surprise générale, la troisième étape de la Tropicale Amissa Bongo a permis à Biniyam Ghirmay (Erythrée) de se révéler. Ce très jeune coureur de 18 ans est allé s’imposer au sprint après 100 kilomètres effectués de Leconi à Franceville. Youcef Reguigui (Algérie) a pris la deuxième place et Niccolo Bonifazio (Direct Energie) déjà double vainqueur d’étapes sur cette édition a fait cette fois-ci troisième mais reste un solide leader au général

La troisième étape pour Biniyam Ghirmay

Quelle performance ! C’est assurément un coureur qu’il va falloir suivre. Biniyam Ghirmay vient de s’adjuger une étape sur le Tropicale Amissa Bongo. Seulement âgé de 18 ans, cet Erythréen a montré dans le final à Franceville toute la palette de son talent précoce. Après avoir passé la côte de la fin du parcours avec les meilleurs, il a réglé tout le monde au sprint. Et ce fut très serré avec Youcef Reguigui, mais le plus jeune a pris le dessus sur le plus vieux. Mais ce coureur peut aussi se targuer d’avoir battu des coureurs tels que Niccolo Bonifazio leader actuel, André Greipel (Team Arkéa – Samsic) et Lorenzo Manzin (Vital Concept – B&B Hôtels). Il n’en faut certainement pas davantage pour prouver ses séreuses qualités.

Pour autant, le classement général ne s’en retrouve pas bouleverser. Assez loin, Ghirmay pourra avoir comme objectif sur le reste de la semaine de glaner une autre victoire. Sinon, c’est toujours Bonifazio qui mène les débats avec un petit capital intéressant. L’Italien devance de 13 secondes l’Erythréen Sirak Tesfom tandis que Greipel pointe à 14 secondes. Mais d’ici l’arrivée dimanche, la route est encore longue et ces positions peuvent encore évoluer. Tout reste encore à faire pour prendre une option vers la victoire finale.

Tour de San Juan 2019 : Présentation parcours, étapes, profil

Du 27 janvier au 3 février se déroulera le Tour de San Juan 2019. Cette course par étapes argentine qui a refait son apparition au calendrier en 2017 est à considérer comme l’épreuve phare sur le continent sud-américain. Pendant une semaine complète, quelques uns des meilleurs coureurs au monde seront réunis dans une course qui partira de San Juan et se terminera au même endroit sept jours plus tard. L’intégralité du peloton engagé devra réaliser sept étapes dont un contre-la-montre individuel qui représenteront un total de 981,4 kilomètres. Il y a un an en janvier-février 2018, Gonzalo Najar avait remporté l’épreuve, écrasant la concurrence dans la grande étape de montagne. Mais il s’est avéré que l’Argentin a été contrôlé positif perdant de ce fait son titre au profit d’Oscar Sevilla, qui sera là pour le défendre. Filippo Ganna et Rodolfo Andres Torres terminaient quant à eux sur le podium.

Tout savoir sur le Tour de San Juan 2019

C’est désormais la troisième année de suite que la course a lieu dans la province de San Juan, et non plus comme c’était le cas avant dans celle de San Luis. Avec sept étapes et surtout des profils différents, il y en aura pour tous les goûts à l’occasion de cette édition. Les sprinteurs en priorité, mais aussi les grimpeurs et rouleurs pourront tout à fait s’illustrer à l’avant. Chacun d’entre eux auront des objectifs à remplir afin de repartir d’Argentine avec le sentiment du devoir accompli. En tout cas, ce qui semble déjà certain, c’est que la lutte pour la première place finale devrait en grande partie se jouer à l’Alto Colorado une nouvelle fois. Sans oublier les quelques secondes grattées lors du chrono individuel qui pourraient faire basculer la balance en faveur de l’un ou l’autre des coureurs. C’est seulement après que les 981,4 kilomètres soient intégralement parcourues qu’il sera alors possible de mettre un nom au palmarès. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça s’annonce ouvert. Pas sûr d’ailleurs que Oscar Sevilla (42 ans) arrive à gagner l’épreuve une deuxième fois d’affilée.

Parcours du Tour de San Juan 2019 (2.1)

Dimanche 27 janvier – Etape 1 – San Juan / Pocito (159,1 km)

Un démarrage en douceur. Pour commencer ce Tour de San Juan 2019, c’est une étape calme mais surtout sans quasiment la moindre difficulté qui attend les coureurs. Sur l’ensemble du tracé proposé, seuls deux côtes répertoriées seront à passer. Autrement, c’est plat comme la main du début à la fin. De quoi ravir et convenir pleinement aux sprinteurs, grands favoris pour s’imposer. Et du coup devenir le premier leader de la compétition.

tour de san juan 2019 étape 1

Lundi 28 janvier – Etape 2 – Chimbas / Peri Lago Punta Negra (160,2 km)

Une course de côté. C’est vraiment à ce qui faut s’attendre pour cette deuxième journée. S’il y a quelques difficultés dans le parcours, c’est la dernière qui sera déterminante. Celle-ci devrait permettre aux coureurs plutôt catalogués comme des puncheurs de se montrer en tête de course. Mais avoir aussi une bonne pointe de vitesse sera un atout indéniable pour arriver à ses fins.

tour de san juan 2019 etape 2

Mardi 29 janvier – Etape 3 – Pocito / Pocito (12 km)

Pour ceux qui visent le classement général, c’est un rendez-vous à ne pas manquer. Le contre-la-montre individuel sera certes un peu plus court que l’an dernier (12 km contre 14,4 km), mais cela reste une distance où quelques écarts peuvent se creuser. Au vu du nombre de jours de course, perdre trop de temps pourrait s’avérer fatal. Aux coureurs concernés de faire le travail comme il faut pour conserver toutes ses chances intactes.

tour de san juan 2019 étape 3

Mercredi 30 janvier – Etape 4 – San Jose de Jachal – Valle Fertil / Villa San Agustin (185,8 km)

A priori, l’étape la plus ouverte de toutes. Il est difficile d’imaginer qui s’en sortira le mieux et obtiendra le dernier mot. D’un côté, les baroudeurs pourront profiter du dénivelé mais de l’autre les sprinteurs auraient tout intérêt à s’accrocher dans un premier temps pour ensuite jouer leurs cartes personnelles. L’enchaînement de trois ascensions comptant pour le grand prix de la montagne sera situé peu après la mi-course, ce qui rend forcément plusieurs scénarios possibles.

tour de san juan 2019 etape 4

Vendredi 1er février – Etape 5 – San Martin / Alto Colorado (169,5 km)

Après la journée de repos observée durant cette semaine, c’est du très lourd qui sera programmé pour la reprise. Il faudra passer par l’étape reine de cette édition. Plus la journée avancera, plus la difficulté augmentera tout comme l’altitude. Si les trois premières ascensions éprouveront chacun des coureurs, c’est la dernière, l’Alto Colorado, qui servira d’explication. Avec une arrivée à 2 565 mètres d’altitude, les purs grimpeurs seront à leur aise pour faire la différence.

tour de san juan 2019 etape 5

Samedi 2 février – Etape 6 – Autodromo El Villicum / Autodromo El Villicum (153,5 km)

Les sprinteurs vont se régaler. Certes, il y aura un peu plus de dénivelé sur la toute fin de l’étape. Mais cela ne devrait pas chambouler leurs plans, à moins qu’un ou plusieurs coureurs ne tentent le coup. Le scénario le plus probable est de voir un peloton groupée franchir la ligne d’arrivée.

tour de san juan 2019 etape 6

Dimanche 3 février – Etape 7 – San Juan / San Juan (141,3 km)

Pour ne pas changer les habitudes, la dernière étape se déroulera intégralement à San Juan. Ce sera une course disputée en circuit qui comptera au total neuf tours, et qui ne proposera aucune difficulté. Un parcours tout plat qui devrait déboucher en toute logique sur une arrivée massive avec un sprinteur pour avoir le dernier mot.

tour de san juan 2019 etape 7

Cadel Evans Great Ocean Road Race 2019 – Les coureurs français au départ

Ils seront six coureurs français au départ de la Cadel Evans Great Ocean Road Race ce dimanche, issus de deux équipes différentes : AG2R La Mondiale et Deceuninck-Quick Step. Et même si aucun d’eux ne fait partie des principaux favoris ou outsiders de la course, certains ont toutefois les capacités pour déjouer les pronostics.

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Pierre Latour (AG2R La Mondiale) – 25 ans

Présent dans le groupe de tête lors de l’emballage final de l’édition précédente de la Cadel Evans Great Ocean Road Race, Pierre Latour possède les qualités pour être bien placé à l’approche de la ligne d’arrivée cette année encore. Cependant, sa performance décevante il y a quelques jours sur le Tour Down Under (32ème) semble indiquer un état de forme inférieur à celui des grands favoris de la course.

Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) – 23 ans

Véritable espoir du cyclisme français, Benoît Cosnefroy est promis à une belle carrière, et pourrait s’imposer comme un grand coureur de classiques dans les années à venir. Vainqueur du Grand Prix d’Isbergues en 2017, et sacré champion du monde sur route espoirs quelques jours plus tard, le jeune normand possède déjà plusieurs belles victoires à son palmarès. L’heure peut-être d’un premier gros coup d’éclat ?

Rémi Cavagna (Deceuninck-Quick Step) – 23 ans

Spécialiste du contre-la-montre, Rémi Cavagna ne devrait pas jouer les premiers rôles ce week-end en Australie. Bon rouleur et souvent très habile dans les arrivées massives, le jeune français aura un rôle d’équipier auprès du grand favori Elia Viviani. Si il ne va surement pas gagner la Cadel Evans Great Ocean Road Race, Cavagna pourrait en revanche faire triompher son leader.

Clément Chevrier (26 ans) / Nans Peters (24 ans) / Hubert Dupont (38 ans) – (AG2R La Mondiale)

Ces trois coureurs auront en théorie plutôt la tâche de mettre leurs leaders Pierre Latour et Benoît Cosnefroy dans les meilleurs conditions possibles. Chacun dans un registre différent, leur rôle sera d’accompagner ces deux coureurs pour éventuellement leur permettre de créer la surprise à l’arrivée. La grande expérience et les qualités de montagnard d’Hubert Dupont pourraient s’avérer être très utiles dans la deuxième partie du parcours.

Romain Bardet débutera sa saison 2019 en France

Autant attendu cette année que les précédentes, Romain Bardet va effectuer sa première compétition à l’occasion du Tour du Haut-Var (22 au 24 février). Dans ce début de saison, le gros objectif à négocier sera Paris-Nice, qui débutera deux semaines après sa rentrée. Mais d’autres échéances suivront bien évidemment dont le Tour de France, en juillet prochain.

Romain Bardet, des premiers jours de course fin février

C’est dans le sud de la France que tout commencera pour lui ! Romain Bardet va évoluer pour la première fois en compétition en 2019 au Tour du Haut-Var. Une course par étapes désormais passée à trois jours qui pourrait d’ailleurs lui convenir. Avec une arrivée au Mont Faron, ses qualités de grimpeur seront indéniablement un sacré atout. Reste à voir quel sera son niveau de forme, car les échéances importantes le concernant arriveront assez vite. Dès le mois de mars, Bardet sera à suivre particulièrement sur Paris-Nice puis le Tour de Catalogne. Sans oublier son retour confirmé à Milan-San Remo, six ans avant sa précédente et seule apparition.

Dans les deux courses par étapes d’une semaine auxquelles il prendra part dans cette première partie de saison, le Français peut prétendre jouer les premiers rôles. Une ou deux très bonnes performances de sa part au classement général sera primordial pour bien se lancer dans cette année, qui sera en grande partie axé sur le Tour de France. Déjà monté deux fois sur le podium, l’ambition est de le retrouver après une sixième place en 2018, mais encore plus d’atteindre la plus haute marche du podium.

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Niccolo Bonifazio reste invaincu sur la Tropicale Amissa Bongo

Comme la veille, Niccolo Bonifazio (Direct Energie) s’est de nouveau montré le plus rapide au sprint lors de la Tropicale Amissa Bongo. Sur la deuxième étape longue de 170 kilomètres entre Franceville et Okondja, l’Italien a dominé notamment André Greipel (Team Arkéa-Samsic) et Bonaventure Uwizeyimana (Rwanda). Grâce à cette nouvelle victoire, il conserve aussi logiquement son maillot de leader.

Niccolo Bonifazio gagne une deuxième fois

La belle dynamique se poursuit chez Niccolo Bonifazio. Après sa victoire obtenue en ouverture, l’Italien a réédité cette performance sur le deuxième jour de course, le plus long de la Tropicale Amissa Bongo en 2019. Comme hier, l’issue a été la même avec un succès acquis au sprint, prouvant que c’est bel et bien le plus rapide parmi l’ensemble des engagés. Dans cette quatorzième édition de l’épreuve gabonaise, le coureur de Direct Energie semble inarrêtable et pour le moment pas même André Greipel n’arrive à le devancer. L’Allemand, qui avait terminé troisième hier a progressé d’un rang mais n’a pas encore connu le succès avec sa nouvelle équipe Arkéa – Samsic.

C’est tout le contraire pour Bonifazio, qui n’a pas tardé pour réussir son entame avec Direct Energie. Et pourtant, sur cette journée, c’était loin d’être gagné pour l’Italien et son équipe. La mission n’était pas très aisée sachant qu’une échappée assez conséquente et très dangereuse s’était développée. Un premier temps à huit, ils ont été ensuite à treize avec du très beau monde à signaler. L’ancien double vainqueur de l’épreuve Yohann Gene (Direct Energie) et son coéquipier Damien Gaudin, Daniel Teklehaimanot (Erythrée) ou encore Youcef Reguigui (Algérie) en faisaient partie. De quoi donner des sueurs froides au peloton où le Team Arkéa-Samsic a d’abord mené le rythme.

L’écart s’est peu à peu réduit, mais la tête de course a volé en éclats avec plus que deux hommes à cinquante kilomètres de l’arrivée. Jayde Julius (Afrique du Sud) et Marco Frapporti (Androni – Giocattoli Sidermec) ont roulé un moment ensemble. Puis, l’Italien a filé seul mais a été repris finalement à huit kilomètres du but par un peloton, qui ne lui a laissé aucune chance. L’arrivée au sprint était alors inévitable, pour un même scénario qui s’est produit à 24 heures d’intervalle. Niccolo Bonifazio est à cet instant au-dessus de la concurrence et se retrouve dans la peau d’un leader plus que jamais solide.

Quatre équipes françaises invitées pour Liège-Bastogne-Liège 2019

Au départ de Liège-Bastogne-Liège 2019, de nombreuses formations françaises seront présentes. Elles sont quatre à avoir obtenu une invitation de la part des organisateurs. Cofidis, Vital Concept – B&B Hôtels, Direct Energie, Team Arkéa – Samsic sont les heureux élus pouvant prendre part à la Doyenne des classiques.

Liège-Bastogne-Liège 2019 avec un important contingent français

A l’image de l’an dernier, Cofidis, Direct Energie, Team Arkéa – Samsic se retrouveront au départ de ce Liège-Bastogne-Liège 2019. Forcément, une agréable nouvelle pour elles sachant qu’elles étaient dans l’attente de cette invitation. Mais ce n’est pas non plus une surprise, car l’organisateur (ASO) est le même que pour le Tour de France, Paris-Nice ou Paris-Roubaix. Pour les accompagner, Vital Concept – B&B Hôtels sera aussi là. Concernant cette équipe plus précisément, ce sera sa première participation à la Doyenne. En 2018, pour sa venue dans le peloton professionnel, elle n’avait pas été retenue.

Cela signifie que plusieurs coureurs français s’ajouteront certainement à la liste des engagés. Et ils seront plusieurs à pouvoir nourrir des ambitions comme Lilian Calmejane, Warren Barguil ou encore Arthur Vichot et Pierre Roland. Pour compléter ce plateau, trois autres formations belges seront présentes. Sport Vlaanderen – Baloise, Wanty Gobert et Wallonie Bruxelles vont pouvoir défendre leurs chances. Et essayer d’y obtenir le meilleur résultat possible.

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Cofidis, la seule équipe française invitée pour la Flèche Wallonne 2019

En même temps que la révélation du parcours de la Flèche Wallonne 2019, l’annonce des équipes invitées a été faite. Parmi les sept formations qui ont reçu le précieux ticket, Cofidis a été retenue par l’organisation. Il y aura donc trois représentants français sachant que AG2R La Mondiale et Groupama-FDJ étaient déjà assurés d’être présents.

Cofidis invitée sur la Flèche Wallonne 2019

Ils étaient nombreux à l’espérer, seul Cofidis a réussi à l’obtenir. Recevant une invitation pour la Flèche Wallonne, cette équipe a reçu une bonne nouvelle contrairement aux autres formations françaises Continental Pro (2e division). En effet, Direct Energie, Vital Concept – B&B Hôtels, Team Arkéa-Samsic ou encore Delko-Marseille ne seront pas là au départ. Cela leur fait une date en moins à cocher dans leurs calendriers respectifs alors qu’ils auraient pu espérer en faire partie.

Pour Cofidis, l’assurance de participer à la prochaine Flèche Wallonne permet de ce fait à des coureurs tels que Julien Simon, les frères Herrada ou encore Nicolas Edet d’être possiblement alignés. En 2018, c’est Jesus Herrada 23e qui avait signé le meilleur résultat de cet effectif. Parmi les six autres invitations décernées, des évidences comme Wanty – Gobert ou Wallonie Bruxelles et surtout une surprise avec Rally UHC Racing qui a été invité à participer.

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Liège-Bastogne-Liège 2019 : un parcours modifié, un nouveau final

Par rapport à l’année précédente, Liège-Bastogne-Liège 2019 va bien évoluer. Si ce Monument s’élancera toujours de la capitale de la Province de Liège, elle se terminera aussi dans cette même ville. Du coup, le final s’en retrouve modifié avec désormais la côte de la Roche-aux-Faucons en juge de paix. La course fera au total 256 kilomètres.

Du changement pour Liège-Bastogne-Liège 2019

Il a beau être un des cinq Monuments du cyclisme, Liège-Bastogne-Liège essaye souvent d’évoluer. Et ce sera dans les grandes largeurs en 2019. Cette année va marquer un virage important dans l’Histoire de cette classique mythique. Fini l’arrivée à Ans après une dernière montée, à présent ce sera sur du plat dans la ville de Liège. Mais il ne faut pas croire que le reste du parcours va être plus facile, ce serait une grave erreur de jugement.

Dans les 150 premiers kilomètres, les côtes de La Roche-en-Ardenne et de Saint-Roch seront les seuls obstacles. Après, ça va être une autre histoire. A noter notamment le retour de la trilogie Wanne – Stockeu – Haute-Levée, qui est très réputée dans cette épreuve mais qui avait disparu depuis quelques temps. Cela va assurément donner une certaine dimension à cette édition. Puis, un peu plus tard, il y aura bien évidemment la côte de La Redoute. Avec un sommet situé à environ 45 kilomètres du terme, il conservera un aspect important dans la course.

Mais celle qui aura un caractère décisif c’est la côte de la Roche-aux-Faucons. A quinze kilomètres de la ligne, ce sera le dernier moyen de creuser des écarts significatifs et ainsi mettre en difficulté certains coureurs. Dans le final, pas de passage à la côte de Saint-Nicolas, et le centre de la ville de Liège pour sacrer le lauréat de la 105e édition.

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Pour les dames, 138,5 kilomètres seront à parcourir. Comme leurs homologues masculins, la côte de La Redoute et de La Roche-aux-Faucons seront à gravir dans le final. L’an dernier, c’est la Néerlandaise Anna van der Breggen qui s’était imposé.

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Plusieurs évolutions apportées au parcours de la Flèche Wallonne 2019

Ce mardi 22 janvier a été l’occasion de dévoiler le parcours de la Flèche Wallonne 2019. Celui-ci a réservé quelques surprises. Parmi elles, le changement du lieu de départ, qui sera donné cette fois-ci d’Ans où se fait généralement l’arrivée de Liège-Bastogne-Liège. Et puis, un tracé qui va être encore durci et comportant au total 11 côtes sur les 195,5 kilomètres à effectuer.

Nouveau look pour la Flèche Wallonne 2019

En avril prochain, le parcours emprunté sur la Flèche Wallonne 2019 ne sera pas exactement le même en comparaison du dernier passage. D’abord, premier changement d’importance, le départ sera effectué d’Ans, connu pour accueillir traditionnellement l’arrivée d’une autre grande classique Liège-Bastogne-Liège. Mais ce sera plus le cas à partir de cette année, la faute aussi à un parcours modifié. Du coup, en partant de cette commune, les premiers dizaines de kilomètres de l’épreuve change forcément.

Plus de la première moitié de la course ne sera pas d’une grande difficulté avec seulement deux côtes à franchir. Leurs sommets situés au km 47 et 58 n’auront pas une grande incidence sur la suite des événements, sachant que cette Flèche Wallonne comportera 195,5 kilomètres au total. C’est en entrant dans le circuit final que les choses sérieuses auront véritablement lieu. Les 75 derniers kilomètres s’annoncent terribles avec la côte d’Ereffe, de Cherave et bien sûr le Mur de Huy en juge de paix. Mais pour encore augmenter la difficulté, il faudra passer chacune de ces difficultés à trois reprises. C’est encore pire qu’en 2018 où il fallait déjà le faire pour le Mur de Huy, mais pas pour les deux côtes.

C’est à une sélection naturelle par l’arrière à laquelle il faudra s’attendre dans un premier temps. L’enchaînement des montées et les pourcentages feront le reste du travail avant que les plus forts ne s’expliquent qu’en toute fin de course. Peut-être dans la côte de Cherave, proche de l’arrivée, mais plus vraisemblablement dans le Mur de Huy où il faudra être au top de sa forme physique pour espérer lutter pour la victoire. Une chose qu’avait réussi Julian Alaphilippe à faire en 2018, battant notamment le recordman de l’épreuve Alejandro Valverde, quintuple lauréat (2006, 2014, 2015, 2016, 2017).

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A noter aussi que l’édition féminine s’annonce aussi très corsée avec un parcours pour le moins exigeant. 118,5 kilomètres seront à parcourir pour l’ensemble des engagées avec le Mur de Huy évidemment comme arrivée. Celle qui maîtrise à merveille cette course, Anna van der Breggen tentera d’y obtenir une cinquième victoire.

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Cadel Evans Great Ocean Road Race 2019 : les 10 favoris et outsiders

Le 27 janvier aura lieu la Cadel Evans Great Ocean Road Race 2019, une classique (course d’un jour) créée à l’initiative du célèbre cycliste australien Cadel Evans. Disputée en Australie, elle a intégré le calendrier World Tour en 2017. Pour la cinquième édition de cette épreuve, les coureurs devront se mesurer à un parcours long de 164 kilomètres, partant et arrivant dans la ville de Geelong (au Sud du pays). Parmi les 112 engagés, qui succédera à Jay McCarthy (Bora-Hansgrohe), vainqueur l’an passé ?

À LIRE AUSSI : Présentation de la Cadel Evans Great Ocean Road Race 2019

Qui va remporter la Cadel Evans Great Ocean Road Race 2019 ?

Si les prétendants à la succession du coureur australien sont nombreux, il est cependant difficile de déterminer à l’avance le profil type du futur vainqueur. Car même si la première moitié du parcours ainsi que l’arrivée finale sont sur un terrain plat, la deuxième partie du circuit comporte plusieurs ascensions, et pourrait handicaper les sprinteurs. En effet, entre le 104ème et le 154ème kilomètre, quatre montées de Challambra Crescent (1,2 kilomètre à 8,4%) sont au programme. Ainsi, les puncheurs devraient pouvoir tirer leur épingle du jeu, à condition de posséder une belle pointe de vitesse. À ce titre, des coureurs comme Dary Impey (Mitchelton-Scott), Diego Ulissi (UAE Team Emirates), ou encore le vainqueur sortant Jay McCarthy font figure de favoris. Cependant, si personne ne durcit la course dans sa deuxième partie, les sprinteurs tels que Elia Viviani devraient être en mesure de s’imposer.

Elia Viviani (Deceuninck-Quick Step) – 29 ans

Sortant d’une saison 2018 monumentale, Viviani a prouvé qu’il était l’un des tout meilleurs (si ce n’est le meilleur) sprinteurs de la planète. Sa victoire lors de la première étape du Tour Down Under il y a une semaine est la preuve qu’il n’a en rien perdu de sa fraîcheur durant la pause estivale. De plus, l’an passé, l’italien a terminé deuxième de cette même Cadel Evans Great Ocean Road Race, et a donc une certaine connaissance de cette course.

Jay McCarthy (Bora-Hansgrohe) – 26 ans

Sur ses terres, Jay McCarthy aura à cœur de briller et de conserver son titre, acquis au forceps l’an passé face au grand Elia Viviani. L’australien ne manque pas d’arguments, et semble tout à fait en mesure de doubler la mise, d’autant plus qu’il a montré l’an passé sur cette même course sa capacité à se transcender devant son public, pour réaliser de véritables exploits.

Daryl Impey (Mitchelton-Scott) – 34 ans

Après avoir fait le plein de confiance en remportant le classement général du Tour Down Under il y a quelques jours, Daryl Impey va attaquer la Cadel Evans Great Ocean Road Race avec des certitudes quant à son état de forme. De plus, son profil de sprinteur passant bien les bosses semble idéal au vu du tracé de cette cinquième édition de la course australienne, comportant plusieurs ascensions.

Diego Ulissi (UAE Team Emirates) – 29 ans

Pas vraiment brillant sur le Tour Down Under 2019 (révélateur de l’état de forme des coureurs), c’est plutôt avec le statut d’outsider que Diego Ulissi va disputer la première classique de l’année. Cependant, ses qualités de puncheur/grimpeur risquent d’être utiles dans la deuxième partie de la course, et un coup d’éclat n’est pas a exclure, d’autant plus que l’italien possède une bonne pointe de vitesse sur terrain plat.

Michael Woods (EF Education First) – 32 ans

Troisième des derniers championnats du monde à Innsbruck, Michael Woods est un coureur qui a explosé sur le tard. Révélé comme un des tout meilleurs puncheur/grimpeur du monde au cours des dernières saisons, le canadien est aussi à l’aise dans les classiques vallonnées, et pourrait bien tirer son épingle du jeu sur cette course australienne. De plus, au vu de ses attaques lors du dernier Tour Down Under, Woods semble être en bonne forme en ce début d’année.

Caleb Ewan (Lotto-Soudal) – 24 ans

Véritable espoir du sprint mondial, l’australien courra lui aussi a domicile ce dimanche sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race. Toujours en quête d’un succès retentissant, le jeune homme au palmarès déjà bien garni aura l’occasion de prendre sa revanche, après une victoire d’étape annulée sur le Tour Down Under 2019. Affichant une belle forme physique sur cette même course, Caleb Ewan fera partie des favoris en cas d’arrivée au sprint.

Luis Leon Sanchez (Astana) – 35 ans

Luis Leon Sanchez fait assurément partie des coureurs en forme de ce début de saison. Souvent placé, mais jamais vainqueur sur le Tour Down Under 2019, l’espagnol a finalement terminé à la quatrième place du classement général. Mais malgré sa fraîcheur physique et ses qualités de puncheur, à 35 ans, Sanchez se positionne plutôt comme un outsider de cette course.

George Bennett (Jumbo-Visma) – 28 ans

Pur grimpeur, George Bennett fait partie des nombreux outsiders au départ de la course. Même si le parcours ne semble pas taillé pour lui, le 8ème du dernier Tour d’Italie a des arguments à faire valoir, et pourrait créer la surprise dans une des quatre ascensions de Challambra Crescent.

Michael Valgren (Dimension Data) – 26 ans

Coureur de classiques, Michael Valgren a un profil sous-représenté dans le peloton international : c’est un coureur polyvalent. Bon sprinteur, gros rouleur, et relativement à l’aise en montée, il possède les qualités idéales pour triompher sur une course comme la Cadel Evans Great Ocean Road Race. Même si ce n’est pas un des objectifs majeurs de sa saison, il pourrait créer la surprise à l’occasion de la première classique de l’année.

Danny van Poppel (Jumbo-Visma) – 25 ans

Autre sprinteur de talent aligné sur cette course australienne, le jeune néerlandais a de réelles chances de succès en cas d’arrivée massive. Mais si comme l’an passé la victoire se joue au sein d’un petit groupe de tête, on imagine mal Danny van Poppel capable de se maintenir à l’avant de la course au fil des ascensions.

Cadel Evans Great Ocean Road Race 2019 : la liste des coureurs engagés

Ce 27 janvier aura lieu la Cadel Evans Great Ocean Road Race 2019, première classique de l’année cycliste. Une belle occasion surtout pour les puncheurs et les sprinteurs de se montrer sous leur meilleur jour dans une course qui leur est destiné a priori. Tout ceux qui prendront part à cette cinquième édition démarreront et termineront à la fois dans la ville de Geelong, connu pour avoir accueilli le championnat du monde en 2010. Le parcours fera exactement 164 kilomètres, qui comprend un circuit final à réaliser plusieurs fois et s’annonce déterminant sur l’issue de la compétition. Parmi les plus sérieux coureurs à suivre, le tenant du titre Jay McCarthy (Bora-Hansgrohe) en fait logiquement partie. Pour l’empêcher d’obtenir une deuxième victoire consécutive, Elia Viviani (Deceunick – Quick Step) deuxième l’année précédente et Daryl Impey (Mitchelton-Scott) troisième essaieront de se montrer à la hauteur. Tout comme Luis Leon Sanchez (Team Astana) ou encore Michael Woods (EF Education First), mais ce n’est qu’une partie des noms pouvant être cités. Retrouvez la liste des coureurs engagés et des favoris.

Les coureurs engagés sur le Tour Down Under 2019

Ouverte comme à son habitude, la Cadel Evans Grat Ocean Road Race 2019 peut intéresser et convenir à de nombreux coureurs. De quoi laisser subsister un certain suspense quant à la future identité du vainqueur. Bien sûr, Jay McCarthy (Bora-Hansgrohe) sera un prétendant pour inscrire son nom au palmarès comme ce fut le cas en 2018. Mais d’autres, parmi eux les sprinteurs auront les dents longues pour lui succéder. A sa tête, Elia Viviani (Deceuninck – Quick Step) qui voudra gravir la marche qui lui avait manqué pour s’imposer l’année dernière. Sans oublier le redoutable Caleb Ewan (Lotto Soudal) et Daryl Impey (Mitchelton-Scott) en pleine forme comme il l’a démontré sur le Tour Down Under en remportant le général. Aussi fringants en ce début de saison, Luis Leon Sanchez (Team Astana), Diego Ulissi (UAE Team Emirates) et Michael Woods (EF Education First) auront pour mission de viser la plus haute marche du podium. Cela fait beaucoup de candidats donc pour une seule place.

Favoris et outsiders de la Cadel Evans Great Ocean Road Race 2019

***** Elia Viviani
**** Daryl Impey, Jay McCarthy
*** Caleb Ewan, Diego Ulissi, Michael Woods
** Tom-Jelte Slagter, Luis Leon Sanchez, Ruben Guerreiro, Danny Van Poppel
* Dries Devenyns, Patrick Bevin, Jasper Philipsen, Dylan Van Baarle, Chris Hamilton

Equipes et coureurs engagés – Liste des participants

Ce sont 16 équipes de 7 coureurs maximum qui prendront le départ de cette Cadel Evans Great Ocean Road Race 2019, première course d’un jour de l’année, soit 112 coureurs engagés qui auront à parcourir 164 kilomètres autour de Geelong.

BORA – HANSGROHE

  • 1 – MCCARTHY Jay
  • 2 – BODNAR Maciej
  • 3 – GATTO Oscar
  • 4 – MÜHLBERGER Gregor
  • 5 – OSS Daniel
  • 6 – PÖSTLBERGER Lukas
  • 7 – SCHWARZMANN Michael

DECEUNINCK – QUICK STEP

  • 11 – VIVIANI Elia
  • 12 – CAVAGNA Rémi
  • 13 – DEVENYNS Dries
  • 14 – HONORE Mikkel Frolich
  • 15 – KNOX James
  • 16 – MORKOV Michael
  • 17 – SABATINI Fabio

TEAM SKY

  • 21 – POELS Wout
  • 22 – DOULL Owain
  • 23 – HALVORSEN Kristoffer
  • 24 – KNEES Christian
  • 25 – ROWE Luke
  • 26 – SIVAKOV Pavel
  • 27 – VAN BAARLE Dylan

CCC TEAM

  • 32 – DE LA PARTE Victor
  • 33 – MARECZKO Jakub
  • 34 – OWSIAN Lukasz
  • 35 – ROSSKOPF Joey
  • 36 – VENTOSO Francisco José
  • 37 – SAJNOK Szymon

MITCHELTON-SCOTT

  • 41 – IMPEY Daryl
  • 42 – BEWLEY Samuel
  • 43 – DURBRIDGE Luke
  • 44 – EDMONDSON Alexander
  • 45 – SMITH Dion
  • 46 – HAMILTON Lucas
  • 47 – STANNARD Robert

ASTANA PRO TEAM

  • 51 – SANCHEZ Luis Leon
  • 52 – BALLERINI Davide
  • 53 – BOARO Manuele
  • 54 – DE VREESE Laurens
  • 55 – FOMINYKH Daniil
  • 56 – GIDICH Yevgeniy
  • 57 – GREGAARD Jonas

TEAM SUNWEB

  • 61 – BOL Cees
  • 62 – FRÖHLINGER Johannes
  • 63 – HAMILTON Chris
  • 64 – HINDLEY Jay
  • 65 – KANTER Max
  • 66 – STORER Michael
  • 67 – WALSCHEID Max

TEAM JUMBO-VISMA

  • 71 – BENNETT George
  • 72 – GESINK Robert
  • 73 – HOFSTEDE Lennard
  • 74 – LINDEMAN Bert-Jan
  • 75 – LEEZER Tom
  • 76 – VAN POPPEL Danny
  • 77 – WYNANTS Maarten

AG2R LA MONDIALE

  • 81 – LATOUR Pierre
  • 82 – BAGDONAS Gediminas
  • 83 – CHEVRIER Clément
  • 84 – COSNEFROY Benoît
  • 85 – DENZ Nico
  • 86 – DUPONT Hubert
  • 87 – PETERS Nans

UAE TEAM EMIRATES

  • 91 – ULISSI Diego
  • 92 – BYSTROM Sven Erik
  • 93 – SUTHERLAND Rory
  • 94 – OLIVEIRA Ivo
  • 95 – PHILIPSEN Jasper
  • 96 – POGACAR Tadej
  • 97 – POLANC Jan

TREK – SEGAFREDO

  • 101 – PORTE Richie
  • 102 – CLARKE Will
  • 103 – DE KORT Koen
  • 104 – MULLEN Ryan
  • 105 – PANTANO Jarlinson
  • 106 – REIJNEN Kiel
  • 107 – STETINA Peter

LOTTO SOUDAL

  • 111 – EWAN Caleb
  • 112 – MARCZYNSKI Tomasz
  • 113 – BLYTHE Adam
  • 114 – HAGEN Carl Fredrik
  • 115 – HANSEN Adam
  • 116 – DE GENDT Thomas
  • 117 – MERTZ Rémy

EF EDUCATION FIRST PRO CYCLING TEAM

  • 121 – WOODS Michael
  • 122 – BETTIOL Alberto
  • 123 – DOCKER Mitchell
  • 124 – MCLAY Daniel
  • 125 – MORTON Lachlan
  • 126 – SCULLY Tom
  • 127 – WHELAN James

TEAM KATUSHA – ALPECIN

  • 131 – DOWSETT Alex
  • 132 – DEBUSSCHERE Jens
  • 133 – GUERREIRO Ruben
  • 135 – HALLER Marco
  • 136 – KUZNETSOV Vyacheslav
  • 137 – STRAKHOV Dmitry

TEAM DIMENSION DATA

  • 141 – VALGREN Michael
  • 142 – BAK Lars Yitting
  • 143 – DLAMINI Nic
  • 144 – GIBBONS Ryan
  • 145 – O’CONNOR Ben
  • 146 – DAVIES Scott
  • 147 – SLAGTER Tom-Jelte

AUSTRALIAN CYCLING TEAM – KORDAMENTHA

  • 181 – ELLIOT Nathan
  • 182 – TURNBULL Carter
  • 183 – TOOVEY Ayden
  • 184 – SUNDERLAND Dylan
  • 185 – WHITE Nicholas
  • 186 – FREIBERG Michael
  • 187 – SWEENY Harry

Niccolo Bonifazio, une première réussie avec Direct Energie

Pour sa première apparition avec sa nouvelle équipe, Niccolo Bonifazio (Direct Energie) s’est imposé en ouverture de la Tropicale Amissa Bongo. Après 100 kilomètres effectués entre Bongoville et Moanda, l’Italien a battu au sprint Lorenzo Manzin (Vital Concept – B&B Hôtels) et André Greipel (Team Arkéa – Samsic). Il prend du même coup la première place au classement général.

La première étape de la Tropicale Amissa Bongo revient à Niccolo Bonifazio

L’année démarre en fanfare pour Direct Energie ! Grâce à son sprinteur Niccolo Bonifazio, la formation française s’est imposée dès la première étape de la Tropicale Amissa Bongo. Pour l’Italien, cette victoire est évidemment fortement symbolique sachant qu’il a intégré cet effectif depuis peu. C’est le départ idéal en ce qui concerne cette nouvelle collaboration. En plus, il a battu du beau monde sur la ligne d’arrivée et certainement ses deux plus grands rivaux annoncés avant le départ. Lorenzo Manzin et André Greipel n’ont pu faire mieux que deuxième et troisième. Ils devront attendre au minimum une journée supplémentaire pour espérer débloquer le compteur.

C’est un résultat d’autant plus frustrant pour Greipel surtout que son équipe Arkeéa – Samsic a roulé toute l’étape en tête du peloton afin de stabiliser l’écart avec l’échappée avant de revenir sur les coureurs qui l’a composé. Mohamed Tasmana (Maroc), Sirak Tesfom (Erythrée) et Didier Munyaneza (Rwanda) avaient tenté leur chance, mais sans succès. Cependant, pour les deux derniers coureurs cités, grâce aux bonifications engrangées, ils sont bien placés au général. Respectivement classés deuxième et troisième à deux et trois secondes du leader, qui est logiquement Niccolo Bonifazio après sa victoire. Il aura maintenant comme défi de défendre sa position lors de la deuxième étape qui aura lieu entre Franceville et Okondja sur 170 kilomètres.

Sept équipes françaises prendront le départ de Paris-Roubaix 2019

A un peu moins de trois mois du jour de la course, le plateau complet de Paris-Roubaix 2019 a été révélé. L’organisation de l’Enfer du Nord (ASO) a décidé d’attribuer ses sept invitations à toutes les équipes françaises évoluant en Continental Pro (2e division) plus les formations Roompot – Charles et Wanty – Gobert Cycling Team.

Les vingt-cinq équipes participantes à Paris-Roubaix 2019 connues

Le verdict est tombé. Parmi l’ensemble des équipes qui auront l’honneur de prendre part à la 117e édition de Paris-Roubaix, il y aura un fort contingent français. Si AG2R La Mondiale et Groupama-FDJ étaient déjà assurés d’y participer du fait de leur statut d’équipe World Tour, tous les autres devaient attendre une invitation. Même si ce n’est pas franchement une surprise, cela est désormais confirmé définitivement. Cofidis, Delko Marseille Provence, Direct Energie, Team Arkéa – Samsic et Vital Concept – B&B Hôtels seront bien tous à Compiègne le 14 avril prochain.

Chacune de ces formations tiendra évidemment à honorer de la meilleure manière qui soit cette invitation. Certaines d’entre elles disposeront d’ailleurs de sérieux atouts. A commencer par Direct Energie, qui en recrutant Niki Terpstra a en sa possession l’un des meilleurs spécialistes des classiques du nord. Vainqueur déjà par le passé de Paris-Roubaix en 2014, le Néerlandais fera très certainement partie des favoris. Les Français Damien Gaudin et Adrien Petit seront ses fidèles lieutenants. Et côté tricolore, Christophe Laporte devrait avoir un rôle très important chez Cofidis et même être le leader désigné pour cette course.

En comparaison de l’édition précédente, deux changements concernant les équipes prenant le départ est à noter. C’est Wanty – Gobert Cycling Team qui sera présente en lieu et place de Wallonie-Bruxelles, pas retenu cette fois-ci. Une deuxième bonne nouvelle pour cette formation belge, qui a gagné récemment sa place pour le Tour de France. L’autre équipe étrangère sélectionnée a été Roompot – Charles, qui a fusionné à présent avec Verandas Willems – Crelan aligné en 2018.

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https://twitter.com/Paris_Roubaix/status/1087289697653661697

Cadel Evans Great Ocean Road Race 2019 : Présentation parcours, profil

Le 27 janvier se disputera la Cadel Evans Great Ocean Road Race 2019. C’est seulement la 5e édition de cette toute jeune épreuve appartenant au calendrier World Tour et qui referme le chapitre australien après le Tour Down Under. Cette classique partira de Geelong, situé tout au sud du pays, pour finir dans la même ville quelques heures plus tard. Les coureurs engagés dans cette journée auront à parcourir un tracé long de 164 kilomètres et plutôt vallonné dans sa deuxième partie. En janvier 2018, à peine un peu plus de vingt coureurs s’étaient disputés la victoire au sprint. Le dernier mot était revenu à Jay McCarthy (Bora-Hansgrohe), qui avait réussi à battre notamment Elia Viviani (Deceuninck – Quick Step) et Daryl Impey (Mitchleton-Scott) devant se contenter d’une place sur le podium. En ce qui concerne ces trois coureurs, ils seront de nouveau présents au départ cette année pour tenter de faire aussi bien voire mieux.

Tout savoir sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race 2019

Comme depuis son apparition au calendrier datant de 2015, la Cadel Evans Great Ocean Road Race sera la première classique disputée cette saison. Comptant comme épreuve World Tour, c’est clairement une belle opportunité d’ajouter une belle ligne au palmarès. Les coureurs qui sont plutôt avantagés sont ceux qui disposent d’une bonne pointe de vitesse, car comme l’a démontré les deux précédentes éditions, c’est ce qui fallait pour espérer l’emporter. Le parcours est certes délicat, usant mais pas non plus insurmontable et notamment pour des sprinteurs, ce qui rend cette course d’autant plus ouverte. Pour le moment, personne n’a réussi à remporter deux fois cette épreuve. En quatre éditions, il y a eu autant de vainqueurs différents. Jay McCarthy, le dernier lauréat, sera l’unique présent et donc le seul à pouvoir prétendre réaliser une telle performance.

Parcours de la Cadel Evans Great Ocean Road Race 2019 (1.UWT)

Dimanche 27 janvier – Geelong / Geelong (164 km)

L’entame de la Cadel Evans Great Ocean Road Race ne sera pas la partie la plus difficile à négocier. C’est le moins que l’on puisse dire avec quasiment cinquante premiers kilomètres tout plats. Puis, ce sera le temps d’aborder la première côte du jour Bells Beach (1,4 km à 3,6%), qui n’aura que très peu d’incidence sur le reste de la course. Les choses sérieuses commenceront véritablement à une soixantaine de kilomètres du but avec la première des quatre montées prévues au programme de Challambra Crescent. Son fort pourcentage moyen de 8,4% sur 1,2 kilomètres va assurément user au fil des passages et écrémer en plus ou moins grande partie le peloton. La dernière fois que cette difficulté sera à emprunter, il restera moins de dix kilomètres à effectuer. L’arrivée se fera sur une portion plate. Mais reste à voir qui aura le dernier mot entre les  purs sprinteurs ou les puncheurs.

Présentation de l’étape 21 du Giro 2019

Dimanche 2 juin aura lieu l’étape 21 du Giro 2019. C’est pas habituel, mais cette année, le premier Grand Tour de la saison se terminera par un contre-la-montre individuel long de 15,6 kilomètres autour de Vérone. Une occasion pour les spécialistes de cet effort si particulier de jouer la victoire, mais aussi pour tout ceux qui visent le classement général de progresser éventuellement dans la hiérarchie.

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Tout savoir de l’étape 21 du Giro 2019

Pas d’étape de plaine réservée pour un sprinteur, mais c’est bien un chrono qui refermera le Tour d’Italie cette année. Il fera un peu plus de quinze kilomètres et ne sera pas du tout plat. Si les cinq premiers kilomètres seront favorables aux purs rouleurs, la portion suivante le sera davantage pour les grimpeurs et puncheurs. Au sommet de la montée du jour sera d’ailleurs installé le point intermédiaire, au km 9,2 pour être précis, et qui permettra d’en savoir plus sur la prestation de chacun. Il restera alors six kilomètres dont une majorité en descente ou faux-plat descendant avant d’en terminer à Vérone où sera surtout connu le vainqueur final de cette 102e édition. Et cela après avoir parcouru 3 518,5 kilomètres au total en trois semaines.

Les favoris à la victoire de l’étape 21 du Giro 2019

Sans surprise, c’est du côté des spécialistes du contre-la-montre qu’il faudra se tourner pour connaître le vainqueur. Mais avec un tel profil, mieux vaut avoir des qualités de puncheur-grimpeur en plus de celles de rouleur. C’est pourquoi Victor Campenaerts (Lotto Soudal), Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) seront certainement les principaux favoris. Aussi adeptes de l’exercice, Bob Jungels (Deceunick – Quick Step) et  Jos Van Emden (Team Jumbo-Visma), Vincenzo Nibali (Bahrain Merida) seront également à suivre.

Présentation de l’étape 20 du Giro 2019

Samedi 1 juin aura lieu l’étape 20 du Giro 2019. A 24 heures de l’arrivée, une dernière grande étape de montagne attendra les coureurs, qui auront selon leurs objectifs, la possibilité d’utiliser pleinement le tracé proposé. Sur 193 kilomètres, de Feltre à Croce d’Aune – Monte Avena, les difficultés s’enchaîneront avec quatre cols programmés au total.

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Tout savoir de l’étape 20 du Giro 2019

Le peloton du Giro 2019 ne sera pas au bout de ses peines, même à la veille de l’arrivée finale. Il faudra encore passer par une étape de montagne très exigeante sur le papier. Les grimpeurs apprécieront, mais forcément pas les autres. Après seulement quinze kilomètres, le pied de la Cima Campo sera abordé. Cette première ascension s’annonce déjà éprouvante avec environ dix-huit kilomètres de montée. Puis, arrivera le morceau de choix de la journée avec le Passo Manghen. Terrible avec ses plus de vingt-trois kilomètres à 7% de moyenne et son sommet situé à plus de 2 000 mètres d’altitude (2 047 m), un certain écrémage devrait sans doute avoir lieu.

Une fois le sommet franchi, ça continuera à être compliqué avec le Passo Rolle, qui sera effectué en deux temps par le versant emprunté. Sa longue descente mènera ensuite la course au pied de Croce d’Aune – Monte Avena. La dernière ascension de cette 102e édition sera peut-être le théâtre de quelques bouleversements. En tout cas, il est certain que rien ne sera définitivement tant que cette étape n’arrivera pas à son terme.

Les favoris à la victoire de l’étape 20 du Giro 2019

Une dernière grande bataille entre les protagonistes du classement général est fortement à prévoir. Ces derniers chercheront très certainement à s’illustrer une dernière fois en profitant du dénivelé total proposé. Autrement-dit, Vincenzo Nibali (Bahrain Merida), Richard Carapaz (Team Movistar), Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma), Mikel Landa (Team Movistar) seront des concurrents à suivre de près. Tout comme Miguel Angel Lopez (team Astana), Simon Yates (Mitchelton-Scott), Rafal Majka (Bora-hansgrohe) qui pourraient profiter de la lutte des quatre premiers classés. 

Wout van Aert profite de l’absence de Mathieu van der Poel

Comptant comme la huitième et avant-dernière manche de coupe du monde, l’épreuve de Pontchâteau (France) a permis à Wout van Aert de l’emporter. L’actuel porteur du maillot de champion du monde a battu notamment ses compatriotes Toon Aerts et Michael Vanthourenhout après une course très serrée. A noter aussi que Mathieu van der Poel, en stage sur la route avec son équipe Corendon-Circus, était le grand absent de ce rendez-vous.

Wout van Aert gagne sa première coupe du monde cette saison

Enfin, il la tient ! Après avoir terminé six fois sur sept épreuves de coupe du monde à la deuxième place, Wout van Aert est arrivé à prendre le meilleur sur ses adversaires sur le circuit de Pontchâteau. Il est vrai que Mathieu van der Poel n’était pas présent, mais le Belge aura su profiter pleinement de cette absence, car la concurrence demeurait élevée. A commencer bien sûr par son grand rival pour remporter le général de la coupe du monde, qui est Toon Aerts. Le récent champion de Belgique aura offert une très belle résistance et même livré une magnifique bataille, mais a dû s’incliner dans les tout derniers mètres. Assez proche, à quelques secondes derrière, Michael Vanthourenhout a complété le podium. Les quatrièmes et cinquièmes Lars van der Haar et Jens Adams n’ont pas terminé très loin aussi, à moins de dix secondes du vainqueur.

Le résultat final a été à l’image de la course, ultra serrée et indécise. Ce n’est pas exagéré de dire qu’un tel cas ne s’était pas produit pour le moment cette saison. Personne n’a jamais vraiment réussi à se détacher, ce qui a fait qu’il y avait toujours au moins quelques coureurs en tête de course. Du premier au dernier tour, l’incertitude était donc totale. Il a fallu même attendre les derniers mètres pour voir quelques différences se faire. Grâce à un énorme sprint, Van Aert a pris le dessus battant de peu Aerts.

Ces deux hommes se livrent d’ailleurs une bataille fantastique depuis le début de saison de la coupe du monde. Commencé aux Etats-unis en octobre, seulement trois petits points les séparent désormais. Un écart infime, qui signifie que la victoire finale se jouera sur la dernière compétition prévue à Hoogerheide le 27 janvier (dimanche prochain) sur les terres de… Mathieu van der Poel, qui aura certainement un rôle d’arbitre en tant que grand favori pour s’imposer. Entre Van Aert et Aerts, pour connaître le vainqueur du général, ce sera en fait assez simple, celui qui devancera l’autre sur cette ultime course dans une semaine pile atteindra le graal. Le suspense est total.

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VIDÉOS Tour Down Under 2019 étape 6

Retrouvez les vidéos de la sixième étape du Tour Down Under 2019 qui a permis à Richie Porte (Trek-Segafredo) de s’imposer. Mais sa victoire au sommet de Willunga Hill n’aura pas suffi pour inverser la tendance au classement général, remportée par Daryl Impey (Mitchelton-Scott) troisième sur cette journée. C’est la deuxième victoire finale de suite pour le Sud-Africain.

Richie Porte et Daryl Impey, les deux gagnants du jour

Pour la dernière étape du Tour Down Under, Richie Porte a poursuivi une série incroyable. L’Australien a signé un sixième succès d’affilée à Willunga Hill, considérée chaque année à juste titre comme l’étape reine de cette course australienne. Le coureur de Trek-Segafrdo a de nouveau montré qu’il était le plus fort dans cette montée, mais comme en 2018 ça n’a pas suffi pour s’adjuger le classement général.

Une nouvelle fois deuxième à l’issue des six étapes, il a été battu par Daryl Impey, déjà lauréat lors de la précédente édition. Le Sud-Africain a su parfaitement assumé son rang de tenant du titre en réalisant une très étape terminée à la 3e place, dans le même temps d’ailleurs que Porte. Seul Wout Poels a fini entre eux deux. Sinon, comme c’était à craindre, Patrick Bevin, celui qui portait la tunique de leader n’a pas pu récupérer de sa chute de la veille et a tout perdu en quelques kilomètres, Incapable de suivre, Le Néo-Zélandais a concédé plus de cinq minutes. Une triste fin pour lui.

Le final de la course

Le résumé complet

Richie Porte gagne à Willunga Hill, le général pour Daryl Impey

Pour terminer en beauté cette 14e édition du Tour Down Under, c’est Richie Porte (Trek-Segafredo) qui aura su se montrer le plus fort dans l’ascension de Willunga Hill. Une nouvelle fois peut-on dire car il s’agit de sa sixième victoire consécutive ici même. L’Australien a devancé Wout Poels (Team Sky) et Daryl Impey (Mitchelton-Scott) qui ont terminé dans le même temps. D’ailleurs c’est ce même trio qui occupe les trois places finales sur le podium au général, qui est remporté une deuxième fois d’affilée par Daryl Impey.

Richie Porte vainqueur du jour, mais Daryl Impey grand gagnant

Comme prévu, la bataille entre les principaux favoris a eu lieu dans Willunga Hill ! Et comme toujours à la fin, Richie Porte a eu le dernier mot en mettant chacun de ses adversaires dans le rouge. Même s’il est vrai que Wout Poels et Daryl Impey ont offert plus qu’une belle résistance. Ils ont même réussi à ne pas concéder la moindre face à celui qui domine littéralement depuis tellement d’années dans cette ascension. Imaginez que depuis 2014 inclus, le coureur de Trek-Segafredo désormais s’est toujours imposé. Une statistique très impressionnante.

Cependant cette série qui s’est poursuivi n’a pas pu permettre à Richie Porte de remplir un autre objectif, celui de remporter le classement général. Rejeté à une vingtaine de secondes de Daryl Impey avant cette étape, il devait à la fois compter sur une grosse performance de sa part, ce qui est arrivé mais aussi sur un fléchissement du Sud-Africain. Cela n’est pas passé, bien au contraire, il s’est même avéré très solide prouvant que cette course par étapes de niveau World Tour disputé en début de saison lui convient parfaitement. D’ailleurs, il a écrit une page de l’histoire de l’éperuve en inscrivant son nom au palmarès, ce qui n’était jamais arrivé auparavant. Pas même le recordman Simon Gerrans, ce qui témoigne de la valeur de la performance produite par le coureur de Mitchelton-Scott, qui commence donc 2019 à l’identique de 2018. Une franche réussite.

Patrick Bevin, le grand perdant

Si pour Daryl Impey, cette journée lui a permis d’atteindre la consécration, elle aura été terrible pour Patrick Bevin (CCC Team). Leader jusque-là du Tour Down Under, il a tout perdu dans cette dernière étape. Mais sa chute intervenue hier lors de la précédente étape à 10 kilomètres de l’arrivée explique totalement son incapacité à pouvoir défendre ses chances. Dès la première des deux ascensions de Willunga Hill, il était impossible pour lui de suivre, trop diminué sans doute. Le miracle n’a donc pas eu lieu pour le Néo-Zélandais toujours meurtri par ce malheureux fait de course le concernant. Sa 80e place du jour à 5 minutes et 41 secondes du vainqueur est bien évidemment anecdotique. Il sera impossible de savoir à quoi aurait ressembler sa prestation avec l’ensemble de ses moyens, mais il est peut-être passé à côté d’un énorme coup. Le cyclisme peut malheureusement s’avérer cruel et est sans pitié si la forme physique ne suit plus.

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