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Zdenek Stybar prévoit quelques courses de cyclo-cross à son calendrier

Ancienne star du cyclo-cross avec trois titres de champion du monde obtenus, Zdenek Stybar va de nouveau courir dans cette discipline dans les semaines à venir. Plus précisément durant la période des fêtes, le Tchèque effectuera quatre épreuves, qui lui serviront de préparation à la saison sur route.

Zdenek Stybar fera une brève apparition dans la saison de cyclo-cross

Le temps de quelques jours, Zdenek Stybar reviendra à ses premiers amours, le cyclo-cross. Entre le 26 décembre et le 1er janvier, le Tchèque participera à quatre courses prévues au calendrier. Dans l’ordre, il se rendra à Heusden Zolder pour y disputer une manche de la coupe du monde. Puis, celui qui porte les couleurs de Quick-Step Floors enchaînera par le DVV Trofee de Loenhout le 28 décembre avant de faire le SuperPrestige de Diegem le 30 décembre et le DVV Trofee de Baal aussi appelé Grand Prix Sven Nys) qui se déroulera le jour de l’an. Un programme riche en perspective qui tiendra sur seulement une petite semaine.

Après ce brève passage en cyclo-cross, Stybar reviendra au cyclisme sur route où il fait ses armes depuis déjà plusieurs années. En 2019, ce sera d’ailleurs sa neuvième saison au sein de l’effectif Quick-Step avec qui il est lié depuis 2010. Durant cette période, le Tchèque a signé ses plus beaux succès chez les professionnels à commencer par les Strade Bianche sans oublier une victoire d’étape au Tour 2015 et à la Vuelta 2013.

L’Etoile de Bessèges 2019 réduite à quatre jours de course

Pour sa prochaine édition, l’Etoile de Bessèges 2019 (7 – 10 février) va connaître un changement majeur. L’épreuve française qui se déroule en tout début de saison comptera quatre jours de course au lieu de cinq précédemment. Mais au moins la survie de cette course par étapes a été assurée.

L’Etoile de Bessèges 2019 : un parcours traditionnel

Pour l’Etoile de Bessèges 2019, il n’y aura pas de modifications importantes concernant le parcours comme l’indique France Bleu Gard Lozère. L’entrée en matière sera toujours identique avec une étape tracée entre Bellegarde et Beaucaire, qui a pour habitude de sacrer un sprinteur. A moins d’une grosse sensation, le même scénario devrait se confirmer. Tout comme lors des deux journées suivantes. Les étapes entre Saint-Génies-de Malgoires et La Calmette, puis celle disputée autour de Bessèges ne devraient pas a priori provoquer d’importantes différences.

Comme d’habitude, c’est le contre-la-montre final qui sera très certainement le juge de paix pour désigner le vainqueur de cette 49e édition. Avec un départ donné d’Alès pour une arrivée jugée au sommet de l’Ermitage, ce sont ces 10,7 kilomètres qui s’annoncent décisifs. En février dernier, c’était un certain Tony Gallopin qui s’adjugeait à la fois la victoire dans cette étape et le gain au général. Derrière lui, Christophe Laporte et Yoann Paillot complétaient le podium.

Le programme complet de l’Etoile de Bessèges 2019

Etape 1 : Bellegarde – Beaucaire (162 km)
Etape 2 : Saint-Geniés-de-Malgoires – La Clamette (154 km)
Etape 3 : Bessèges – Bessèges (158 km)
Etape 4 : Alès – Alès (l’Ermitage) (10,7 km – contre-la-montre individuel)

Tony Gallopin va connaître sa première expérience sur le Giro

En cette période d’intersaison, les programmes de course commencent à prendre forme petit à petit pour chacun des coureurs. Chez AG2R La Mondiale, les différents coureurs majeurs en savent davantage. En ce qui lui concerne, la saison 2019 de Tony Gallopin passera par une participation au Tour d’Italie. Ce sera une première dans sa carrière.

Le Tour d’Italie, une nouveauté pour Tony Gallopin

Si Romain Bardet a décidé de zapper le Giro en faveur du Tour de France, ce ne sera pas le cas de Tony Gallopin. Le Français va en effet s’aligner sur les routes italiennes au mois de mai prochain. Une chose qu’il n’avait jamais faite auparavant. Depuis ses débuts dans les rangs professionnels, ce Grand Tour n’a jamais fait partie de ses priorités. Pour preuve, il ne s’y est pas rendu alors que dans le même temps, deux Tour d’Espagne et surtout huit Tour de France sont à son actif.

Expérimenté dans les courses de trois semaines, il va néanmoins découvrir ce qu’est le Tour d’Italie à 30 ans. Comme sur sa précédente apparition dans ce type de course, autrement-dit sur la Vuelta de cette année, Tony Gallopin devrait pouvoir bénéficier d’un rôle d’électron libre et de chasseur d’étapes. Et peut-être même de coureur protégé pour le classement général en fonction des circonstances. En tout cas, l’ancien lauréat de la Clasica san Sebastian a prouvé qu’il pouvait endosser ces différents rôles dans un même Grand Tour. Il reste sur une très belle expérience en Espagne durant la fin de cet été avec une victoire d’étape et onzième place finale à son compteur. Le genre de coureur sur lequel on peut compter pour remplir des objectifs élevés. Un défi du même ordre sera à relever entre le 11 mai, date du Grand Départ, et le 2 juin, date du terme de la 102e édition.

A LIRE AUSSI : Alexis Vuillermoz au départ du prochain Giro

Le Tour de Californie participe à une donation de 100 000 $ pour la Croix-Rouge américaine

Quelques jours après l’extinction totale du gigantesque incendie qui a ravagé la côte Ouest américaine pendant le mois de novembre, les organisateur du Tour de Californie on décidé de s’engager financièrement pour aider leur État à se relever de ce drame.

Le Tour de Californie en soutient de son État

Après la maîtrise totale des feux qui ont fait trembler la Californie pendant deux semaines, l’heure était au bilan. Avec plus de 80 victimes et presque 300 disparus, l’incendie le plus meurtrier de l’histoire de la Californie a été dévastateur, humainement et matériellement. En réponse à cette catastrophe, le Tour de Californie s’est associé à AEG Sports (organisateur d’événements sportifs) et aux LA Kings (équipe de hockey sur glace) pour effectuer un don de 100 000 dollars à la Croix-Rouge américaine.

Dans un communiqué publié lundi, la présidente de cette prestigieuse épreuve du calendrier World Tour, Kristin Klein, a expliqué que « La destruction a durement impacté tout l’Etat de Californie, dont beaucoup de nos précédentes et prochaines villes hôtes du Tour de Californie. Nous ne sommes pas qu’un Etat, mais un ensemble de communautés qui s’entraident à chaque fois qu’il le faut. Nous sommes fiers de soutenir les opérations de secours menées par beaucoup des intervenants de la Croix-Rouge américaine« .

Le parcours complet de l’Herald Sun Tour 2019 dévoilé

A quasiment deux mois jour pour jour de l’entame de la compétition, le parcours de l’Herald Sun Tour 2019 vient d’être annoncé. Cinq étapes seront à parcourir avec 604,1 kilomètres au total. Le départ sera donné le 30 janvier du Circuit de Philipp Island et l’arrivée aura lieu le 3 février sur un autre circuit, celui de Melbourne.

L’Herald Sun Tour 2019 connu dans son intégralité

Du 30 janvier au 3 février prochain, tous les coureurs engagés auront cinq jours de course pour en découdre. A l’issue de ceux-là, le vainqueur du classement général sera connu et le successeur d’Esteban Chaves sera trouvé. Comme souvent, la victoire finale devrait être sacrément disputée car il sera difficile de faire de grosses différences. A noter en plus qu’il n’y aura pas de prologue ou de chrono individuel à effectuer contrairement à cette année par exemple. De quoi resserrer encore un peu plus écarts.

Les sprinteurs devraient avoir normalement dans un premier temps l’avantage dans cette course par étapes. La première étape qui s’effectuera en intégralité sur le circuit de Philipp Island a de grandes chances de déboucher sur une arrivée massive à moins qu’une surprise arrive. Pour la deuxième journée, cela pourrait bien changer avec un profil accidenté surtout à l’approche de l’arrivée qui devrait permettre de dégager une première hiérarchie. Les deux étapes suivantes seront au minimum tout autant compliquées à négocier, dont surtout celle où l’arrivée est jugée à Arthurs Seat. Avec une montée qui devra être franchi à cinq reprises, cela s’annonce comme le point d’orgue de cette édition. Puis pour terminer cet Herald Sun Tour, le peloton roulera sur le circuit de Melbourne avec les sprinteurs qui voudront certainement saisir cette opportunité de succès.

A noter aussi que l’édition féminine comptera deux étapes. La première sera complètement identique à celle de leurs homologues masculins et se fera sur le Circuit de Philipp Island, soit sur 97,9 kilomètres. Pour l’autre étape, elle aura lieu autour de Churchill pour faire 92 kilomètres en reprenant notamment la portion finale qui sera aussi parcouru par les hommes.

Les profils des étapes de l’édition 2019

Etape 1 : Circuit de Philipp Island (97,9 km)

herald sun tour 2019 etape 1

Etape 2 : Wonthaggi – Churchill (127 km)

herald sun tour 2019 etape 2

Etape 3 : Sale – Warragul (161,3 km)

herald sun tour 2019 etape 3

Etape 4 : Cape Schanck – Arthurs Seal (128,8 km)

herald sun tour 2019 etape 4

Etape 5 : Circuit de Melbourne (89,1 km)

erald sun tour 2019 etape 5

Richie Porte va revenir sur l’Herald Sun Tour en 2019

Après huit ans d’absence, Richie Porte s’apprête à participer de nouveau à l’Herald Sun Tour. Cette course par étapes disputée en Australie longue de cinq jours entre le 30 janvier et le 3 février sera donc un point de passage dans la saison du tout nouveau coureur de Trek-Segafredo.

L’Herald Sun Tour enregistre la participation de Richie Porte

Un retour tant attendu. Après manqué les sept dernières éditions de l’Herald Sun Tour, Richie Porte l’un des coureurs phares en Australie sera au départ. C’est désormais une certitude suite à la nouvelle qui a été officialisée dans l’Herald Sun Sport. Le coureur de 34 ans a confirmé sa venue, mais aussi son intention de l’emporter au classement général final. Ce sera son objectif durant cette compétition qu’il n’a jamais réussi à inscrire à son palmarès. Il essaiera de suivre la trace de quelques compatriotes qui ont déjà réussi cette performance ces dix dernières années comme Stuart O’Grady, Nathan Haas, Simon Clarke, Cameron Meyer et Damien Howson. Et succéder au dernier vainqueur qui fut Esteban Chaves en 2018.

Pour Richie Porte, cette course ne sera pas la première qu’il disputera en 2019. Lors de cette prochaine saison, le dernier vainqueur du Tour de Suisse commencera comme il en a pris l’habitude sur le Tour Down Under (15 – 20 janvier), première épreuve du calendrier UCI World Tour. Et enchaînera la semaine suivante avec la Cadel Evans Great Ocean Road Race le 27 janvier. C’est donc essentiellement un début de saison à domicile qui attend l’ex-coureur de BMC Racing Team. Reste à voir quel sera son niveau de forme affiché, ce qui pourra lui permettre à un plus ou moins bon résultat.

A Travers la Flandre 2019, un parcours presque inchangé

Pour sa 74e édition, le parcours de la classique belge A Travers la Flandre ne connaîtra pas de grands chamboulements par rapport à l’année précédente. Seules quelques modifications auront lieu sur le tracé et la difficulté sera toujours aussi importante pour espérer inscrire son nom au palmarès.

A Travers la Flandre, le dernier test avant le Tour des Flandres et Paris-Roubaix

En un an, peu de changement à signaler concernant A Travers la Flandre. Les principales modifications entreprises pour la dernière édition restent quasiment identiques. D’une pure classique flandrienne, cette course s’est transformée en une classique plus vallonnée avec quelques secteurs pavés pour ajouter de la difficulté. Et elle va le rester ainsi. Autrement-dit, le départ sera toujours donné de Roeselare. De ce point, la première partie sera essentiellement plate avec pas la moindre difficulté à franchir. Une occasion surtout pour une échappée de se développer et prendre du champ. C’est qu’après seulement plusieurs dizaines de kilomètres que les choses sérieuses débuteront. Le premier obstacle sera le Nouveau Quaremont puis une transition amènera les coureurs dans le vif du sujet.

A partir du Kluisberg, deuxième ascension de la journée, cela ne va quasiment plus s’arrêter d’ici la ligne d’arrivée. Les coureurs risquent d’être toujours en prise. Et la bataille entre les favoris devrait logiquement se déclencher à un moment donné. Il y aura notamment le Taaienberg, mont réputée des Flandres pour tenter de provoquer la sélection et faire une certaine différence. Pour arriver à Waregem après 179,8 kilomètres, onze difficultés seront donc présentes sur l’ensemble du parcours dont la dernière le Nokereberg situé à six kilomètres du terme. De quoi profiter du terrain proposé quasiment jusqu’à la fin.

En mars dernier, les conditions météorologiques compliquées avaient rendu la course encore plus difficile que prévu. Les spécialistes de ce type de course s’étaient livrés une belle bataille, qui avait finalement tourné en la faveur de Yves Lampaert. Double tenant du titre, le coureur de Quick-Step Floors s’était imposé sur la dernière édition devant Mike Teunissen et Sep Vanmarcke.

https://twitter.com/DwarsdrVlaander/status/1067415345344991232

Jaako Hänninen rejoint les rangs d’AG2R La Mondiale

Troisième lors des derniers Championnats du monde d’Innsbruck, Jaako Hänninen va intégrer le World Tour durant la saison 2019. A compter du 1er août prochain, le Finlandais sera lié de manière définitive avec l’équipe AG2R La Mondiale, qui vient d’annoncer officiellement sa venue dans cet effectif.

AG2R La Mondiale recrute Jaako Hänninen

C’est bientôt l’heure du grand saut pour Jaako Hänninen. Ce jeune Finlandais de 21 ans qui était chez les espoirs jusqu’ici et dans le même temps chez le Team ECSEL Saint-Etienne Loire va passer professionnel prochainement. Son arrivée chez AG2R La Mondiale a été rendue officielle lors de la présentation des recrues. A noter que Larry Warbasse, Geoffrey Bouchard et Dorain Godon sont les autres nouveaux coureurs à intégrer cet effectif.

Si pour ces trois éléments, les débuts se feront sans soute assez rapidement dans la saison, il faudra attendre davantage pour voir Jaako Hänninen en action sous son nouveau maillot. Jusqu’au mois d’août, il continuera à courir avec le Team ECSEL Saint-Etienne Loire avant de passer le cap supérieur. C’est précisément au 1er août que son contrat avec AG2R La Mondiale entrera en vigueur et donc à partir de ce moment-là qu’il pourra évoluer dans différentes courses du calendrier UCI. Cette collaboration durera un peu plus de deux ans au minimum soit jusqu’au terme de l’année 2021.

A LIRE AUSSI : Bardet sur le Tour 2019

https://twitter.com/AG2RLMCyclisme/status/1067401549004066817

SAISON 2019 | Jaakko HANINNEN announcement.Double good news:- Jaakko signed a profesional contract with AG2R LA…

Publiée par Team ECSEL Saint-Etienne Loire sur Mardi 27 novembre 2018

Romain Bardet choisit le Tour de France pour la saison 2019

Le suspense est désormais levé concernant le programme de Romain Bardet pour la prochaine saison. Le leader de la formation d’AG2R La Mondiale participera finalement au Tour de France après avoir pensé à disputer le Tour d’Italie, mais ce ne sera pas pour 2019.

Le Tour de France plutôt que le Giro pour Romain Bardet

Tour de France ou d’Italie ? Romain Bardet a fait son choix et opté pour le premier des deux. C’est la fin d’un suspense qui a commencé la semaine dernière alors que le Français avait déclaré dans les colonnes de l’Equipe son envie de participer au Giro. Mais après réfléxion et consultation auprès de son équipe AG2R La Mondiale, la préférence a été donné à la Grande Boucle. Une course dans laquelle le leader de cette formation a brillé au cours de ces dernières années. Deuxième en 2016 et troisième en 2017, il compte pour le moment deux podiums à son palmarès et compte bien viser la victoire finale. La dernière édition un peu plus décevante (6e) n’a enlevé en rien cette ambition de devenir le premier vainqueur tricolore depuis un certain Bernard Hinault en 1985.

En 2019, le Tour de France restera donc bel et bien la priorité de Romain Bardet qui construira en grande partie la majeure partie de son calendrier autour de cet objectif. D’ailleurs, il était déjà certain que l’Auvergnat serait au départ de Paris-Nice (10-17 mars). Cela s’ajoute aussi le Tour de Catalogne (25-31 mars), le Critérium du Dauphiné (9-16 juin). Et sans oublier Liège-Bastogne-Liège (28 avril), un Monument qu’il tentera de remporter après avoir fini à la 3e place lors de la dernière édition.

A LIRE AUSSI : Le Parcours du Tour 2019

Alexis Vuillermoz sera au départ du Tour d’Italie 2019

En 2019, le Tour d’Italie sera au programme d’Alexis Vuillermoz. C’est le coureur français de l’équipe AG2R La Mondiale qui l’a annoncé lui-même sur son compte twitter. Ce sera la deuxième fois de sa carrière qu’il prendra part à ce Grand Tour. Sa précédente apparition dans cette prestigieuse épreuve datant de 2014.

Alexis Vuillermoz décide de recourir le Giro en 2019

En mai prochain, un grand objectif attendra Alexis Vuillermoz. En effet, il sera engagé sur la 102e édition du Tour d’Italie qui partira le 11 mai de Bologne et s’achèvera le 2 juin de Vérone. Pour le Français, il s’agira d’un retour sur cette course après avoir manqué les quatre précédentes éditions. Privilégiant systématiquement le Tour de France depuis cette période, le premier Grand Tour de la saison cycliste revient au centre de son attention.

Cette annonce de cette participation est une première indication quant à son programme de la saison prochaine. Lui qui n’a pas pour habitude de faire deux Grands Tours la même année pourrait bien zapper le Tour en 2019, mais cela reste à confirmer. En tout cas, le Giro est une compétition qui lui avait plutôt bien réussi lors de sa première expérience. Il s’y était en quelque sorte révélé en terminant à une satisfaisante onzième place au classement général final. Son meilleur résultat personnel obtenu jusqu’ici dans une course par étapes de trois semaines.

A LIRE AUSSI : Le tracé de la 102e édition du Giro

Arkéa-Samsic va remplacer Fortuneo-Samsic dans le peloton

A partir du 1er janvier 2019, un changement interviendra pour l’une des équipes cyclistes professionnelles. Fortuneo-Samsic qui s’appelle ainsi depuis le début de l’année va dorénavant être nommé Arkéa-Samsic.

Arkéa-Samsic, nom porté par une équipe en 2019

Du mouvement chez le Team Fortuneo Samsic en prévision. En effet, les semaines d’existence de cette formation sous cette appellation sont désormais comptées. Lorsque l’année 2019 débutera, Arkéa un groupe de banque-assurance occupera le rôle de partenaire titre ou autrement dit principal. Et succède par conséquent à sa filiale de banque en ligne Fortuneo. Du coup, le nouveau nom porté par la formation dirigée par Emmanuel Hubert sera Arkéa Samsic. D’ailleurs, ce dernier s’estime ravi de cette nouvelle comme c’est souligné dans le communiqué publié sur le site internet de l’équipe.

« Personnellement, je suis fier de cette évolution qui témoigne de la fidélité du groupe Arkéa et de l’intérêt que suscite notre équipe. Les collaborateurs d’Arkea ont montré à travers plusieurs opérations leur attrait pour le cyclisme, comme la création du Team Arkéa en interne. Nous avons hâte de développer avec eux de nouvelles actions. Je sais qu’Arkea attend beaucoup de ce partenariat, nos coureurs en sont conscients et travaillent pour être performants. Nous avons un projet ambitieux, nous voulons faire partie des meilleures équipes mondiales, tout en conservant un visage humain depuis notre territoire breton historiquement lié à la bicyclette. »

En 2019, Arkéa-Samsic cherchera à faire mieux que la saison passée, qui n’a pas été à la hauteur des attentes avec seulement deux victoires empochées. Elle comptera notamment sur ses têtes d’affiches que seront Warren Barguil et André Greipel, sa toute nouvelle recrue.

Kometa Cycling Team, nouveau nom de l’équipe de Contador

L’équipe Continental d’Alberto Contador va connaître un changement pour la saison 2019. Kometa sera le sponsor principal de cette formation Kometa Cycling Team, qui a fait son apparition dans le peloton international depuis cette saison.

Kometa Cycling Team remplace Polartec-Kometa

Une année d’existence et déjà du renouveau. En 2019, l’équipe évoluant en troisième division et mené par Alberto Contador mais aussi par Ivan Basso portera le nom de Kometa Cycling Team. Le sponsor principal a changé suite à l’annonce aussi brutale qu’inattendu de la semaine passée de la part de Polartec, qui a déclaré son intention de se retirer avec effet immédiat. Cela a eu pour conséquence de prendre des nouvelles mesures, et vite avant que la prochaine saison ne démarre.

Avec bien évidemment le soutien de quelques autres sponsors, Kometa Cycling Team va pouvoir continuer à se construire et à grandir. La mission de cette toute jeune équipe est nette et claire. L’ambition est de former quelques jeunes talents de demain et de les faire progresser afin qu’ils puissent intégrer ensuite de plus grosses structures, notamment celles du World Tour. Par exemple, cette année a permis à l’un de ses membres Matteo Moschetti de faire ses armes dans des épreuves de second rang mais pas uniquement comme en témoigne sa victoire d’étape au Tour de Burgos (2.HC). Apportant neuf des dix succès obtenus durant l’ensemble de l’année, il va poursuivre sa carrière chez Trek-Segafredo.

https://twitter.com/PolartecKometa/status/1067050148616986624

Alejandro Valverde au départ d’A Travers la Flandre

L’édition 2019 d’A Travers la Flandre peut déjà compter sur la présence assurée d’un grand nom du peloton international. Le porteur du maillot de champion du monde Alejandro Valverde participera à cette classique flandrienne. L’organisation a officialisé la présence du coureur du Team Movistar à cet événement disputé le 3 avril prochain. 

A Travers la Flandre 2019 avec Alejandro Valverde

La saison 2019 d’Alejandro Valverde passera par la Belgique. Le lauréat de la dernière édition des Championnats du monde sera effectivement présent du côté de l’une de ces classiques du nord, en l’occurrence sur A Travers la Flandre. Déjà présent cette année dans le but de se familiariser avec les pavés prévus sur le Tour de France, il avait fait belle impression en terminant à une honorable onzième place et pas très loin du vainqueur Yves Lampaert.

Mais finalement pour 2019, cette présence confirmée par l’organisation n’est pas si surprenante que ça sachant que Valverde a la ferme intention de s’aligner au Tour des Flandres. Le Ronde, deuxième Monument de l’année est d’ailleurs très rapproché dans le calendrier avec A Travers la Flandre, car seulement quatre jours les séparent. Cette course aura donc très certainement valeur de test pour l’Espagnol, qui pourra se jauger par rapport à la concurrence et connaître ses vraies chances de résultat sur un type de terrain loin d’être familier pour lui.

Arnaud Courteille sera indisponible les trois prochains mois

Handicapé par une gêne physique depuis plusieurs semaines, Arnaud Courteille sait désormais de quoi il souffre précisément. Après avoir passé des examens approfondis, le coureur de Vital Concept Cycling Club souffre d’une endofibrose artérielle, qui va l’écarter un moment des compétitions.

Une rentrée différée pour Arnaud Courteille

La saison 2019 n’a pas encore commencée, mais c’est déjà assuré que ses premières semaines se feront sans Arnaud Courteille. Le Français membre de l’équipe Continental Pro Vital Concept Cycling Club va devoir passer sur la table d’opération. Opéré de l’artère iliaque le 30 novembre prochain, cela l’obligera à observer un repos complet durant un mois et demi. Un temps identique sera ensuite dédiée pour la phase d’athlétisation. Malgré cette nouvelle nouvelle, le coureur concerné est prêt à surmonter cette épreuve comme il l’indique dans un communiqué de son équipe.

« Ce n’est pas une intervention anodine mais c’est rassurant de savoir que je serai forcément mieux après l’opération. Les examens ont démontré que, depuis fin septembre, la circonférence de mon artère était réduite de 20% en deux endroits, ce qui explique les douleurs et le manque de puissance que je ressentais à l’effort. Au sein du Club, Patrick (Müller) et Jimmy (Turgis l’une des recrues du Club en 2019) ont eux aussi connu cette intervention chirurgicale en 2018. J’ai pu discuter de ce qui m’attend avec Jimmy, qui a lui aussi été opéré de par le Pr Feugier. Cette intervention est parfaitement maîtrisée, Jimmy m’a montré ce qu’il a mis en place pour reprendre l’entraînement et je sais d’ores et déjà à quoi m’attendre. »

C’est donc bel et bien sans Courteille que les stages de pré-saison de Vital Concept Cycling Club se feront. L’ancien champion de France Espoirs ne pourra pas être présent aux stages prévues en décembre et janvier compte tenu de son état physique. Concernant un retour de sa part à la compétition, il faudra très certainement attendre d’ici la fin mars d’après les premières estimations.

https://twitter.com/VitalConcept_CC/status/1067036586460831744

Mathieu van der Poel remporte la coupe du monde de Coxyde

Une fois de plus, Mathieu van der Poel n’aura laissé aucune chance à ses adversaires. Après seulement quelques minutes de course du côté de Coxyde (Belgique), le Néerlandais s’est retrouvé seul en tête et n’a plus jamais quitté ensuite sa place de leader. Pour lui, il s’agit de sa troisième victoire consécutive en coupe du monde cette saison.

Mathieu van der Poel toujours aussi dominateur

Berne, Tabor, et maintenant Coxyde. Une troisième fois de suite Mathieu van der Poel s’est imposé dans une manche de coupe de monde. Absent lors des deux premières manches inaugurales disputées aux Etats-Unis, le Néerlandais a donc remporté toutes les courses auxquelles il a pris part. Une preuve de son énorme emprise sur la concurrence, qui peut seulement s’avouer vaincu et se battre pour les places d’honneur.

Très peu de temps après que le départ ait été donné, Mathieu van der Poel a filé seul sans que personne puisse parvenir à tenir son rythme. Pas même le champion du monde en titre Wout Van Aert et son plus proche poursuivant a été distancé assez rapidement. Le dénouement était alors connu. Seul un inattendu retournement de situation pouvait éventuellement changer la donner et encore. Jusqu’au bout, Mathieu van der Poel ne s’est pas fait piéger et en ayant montré une belle maîtrise tout au long du parcours. A l’issue des neuf tours à réaliser, son avantage fut assez conséquent. Le deuxième Van Aert a échoué à 25 secondes tandis que Toon Aerts a terminé à 48 secondes. 

Ce dernier reste malgré sa troisième place du jour en tête du classement général de la coupe du monde. Après cinq épreuves, il compte 350 points soit vingt-deux unités de marge par rapport à Wout Van Aert et quatre-vingt six sur Quinten Hermans. Quant à lui, van der Poel poursuit sa remontée et se retrouve désormais septième avec 240 points, tout en sachant qu’il n’a disputé que trois des cinq premières manches cette saison. Le prochain rendez-vous aura lieu dans à peu près un mois, le 23 décembre, du côté de Namur. Une nouvelle occasion pour van der Poel d’affirmer sa supériorité.

Quick-Step Floors au sommet et très proche de la perfection

Auteur d’une saison exceptionnelle à tous points de vue, Quick-Step Floors a été sans conteste l’équipe phare en 2018. Vainqueur à soixante-treize reprises avec de très nombreux coureurs, la formation belge a quasiment tout raflé sur son passage.

Julian Alaphilippe, un des hommes forts de Quick-Step Floors

Inoubliable. Cette année de Quick-Step Floors restera remarquable tout comme pour un certain nombre de leurs coureurs dont Julian Alaphilippe. Le Français a été pour le moins brillant, et c’est peu dire tant son talent et sa classe ont parlé dans les grands événements. Sa réputation de coureur souvent très bien classé mais rarement vainqueur est définitivement derrière lui après ce qu’il a pu faire ces derniers mois. En quête d’une première grande classique à son palmarès, il a décroché le graal lors de la Flèche Wallonne en allant s’imposer avec une belle marge au sommet du Mur de Huy. Une victoire qui sera confirmée par son triomphe sur la Clasica San Sebastian.

Rien qu’avec ce bilan sur les courses d’un jour, cela aurait été déjà amplement satisfaisant. Mais son année a certainement pris une autre dimension grâce à son énorme Tour de France. Lauréat de deux étapes de montagne au Grand-Bornand et à Bagnères-de-Luchon, Alaphilippe s’est aussi emparé du maillot à pois en réussissant à le garder jusqu’aux Champs Elysées. Un été de rêve tout simplement. Et il ne faut pas oublier ses victoires d’étapes au Tour du Pays Basque, au Critérium du Dauphiné ainsi que sa victoire finale sur le Tour de Grande-Bretagne et le Tour de Slovaquie.

Les sprinteurs à la fête

Et que dire des différents sprinteurs de cet effectif qui ont tous affiché d’excellents résultats. A commencer par Elia Viviani, qui est le coureur toutes équipes confondues à avoir le plus gagné en 2018. Pas moins de dix-huit fois l’Italien s’est imposé. Parmi celles-ci, il y en a sept acquises sur les Grands Tours, une performance remarquable. Il a obtenu quatre succès sur le Giro et trois sur la Vuelta assurant sa place dans le gotha des sprinteurs. Autres résultats significatifs, le gain du titre national aux championnats d’Italie et sur une classique World Tour, l’EuroEyes Cyclassics de Hambourg.

Vainqueur à neuf reprises, Fernando Gaviria peut également être satisfait. En confrontation directe avec plusieurs des meilleurs sprinteurs au monde sur le Tour de Californie, le Colombien les a tous dominé sans exception en s’adjugeant trois étapes. Une tendance qui s’est ensuite confirmée en début de Tour de France avec ses deux victoires obtenues durant la première semaine. 

Mais encore plus jeune que lui, son coéquipier et compatriote Alvaro José Hodeg s’est signalé pour sa première année professionnelle complète. Gagnant cinq fois et notamment dans le World Tour au Tour de Catalogne et au Tour de Pologne, il pouvait difficilement prétendre à de meilleurs débuts. Une très belle promesse pour l’avenir tout comme Fabio Jakobsen qui’est imposé sept fois et qui a aussi affiché de belles dispositions. Forcément très intéressant à suivre pour la suite.

Les grimpeurs à la hauteur

Si elle n’avait pas pris l’habitude de briller dans les classements généraux de Grands Tours ces dernières années, Quick-Step Floors s’est amélioré dans ce domaine. Son jeune talent Enric Mas s’est illustré sur le Tour d’Espagne en terminant à la deuxième place finale. Aussi surprenant qu’inattendu au moment du Grand Départ, l’Espagnol s’est révélé au fur et à mesure des trois semaines de course. De quoi envisager de belles choses sur le court et moyen terme.

Plus expérimenté et plus habitué déjà au très haut niveau, Bob Jungels n’a pas forcément été le plus performant là où il était le plus attendu. Catalogué comme un coureur adepte des courses par étapes d’une semaine et des Grands Tours, ses résultats ont été corrects mais sans plus comme en témoigne sa onzième place au Tour de France. Son année restera surtout remarquable grâce à son succès dans Liège-Bastogne-Liège. Son premier Monument décroché à 26 ans et qui en appellent peut-être d’autres à l’avenir.

Une campagne de classiques presque impeccable

Et puis, comment ne pas évoquer la formidable épopée de Quick-Step Floors sur les classiques du nord, son terrain de prédilection. Quasiment aucune d’entre elles lui ont échappé. Seuls Kuurne-Bruxelles-Kuurne avec Groenewegen, Gand-Wewelgem et Paris-Roubaix avec Sagan, ont été remportés par un coureur pas membre de l’équipe belge. C’est dire l’ampleur de la domination. Rémi Cavagna, Alavaro José Hodeg, Fabio Jakobsen ou encore Yves Lampaert ont contribué à ce formidable résultat d’ensemble. Et même Philippe Gilbert et Zdenek Stybar qui se sont montrés à nouveau indispensables sur ce genre de terrain.

Mais s’il faut en retenir qu’un c’est Niki Terpstra. Le Néerlandais aura été très fort durant le printemps dernier en gagnant le GP E3 Harelbeke, mais surtout le Tour des Flandres. Une victoire qui lui a permis d’entrer le cercle fermé des vainqueurs en carrière du Ronde et de Paris-Roubaix. Une performance notable démontrant que c’est une véritable référence sur les épreuves pavés et l’un des meilleurs au monde dans la génération actuelle. C’est ce qui fait d’ailleurs la force en général de Quick-Step Floors, dans chaque domaine ou presque, elle détient au minimum un coureur en capacité de l’emporter. Pas étonnant de la voir autant dominer.

Les étapes des Boucles de la Mayenne 2019 révélées

L’intégralité du parcours des Boucles de la Mayenne 2019 vient d’être dévoilé. Cette course par étapes présentera surtout un changement de marque. Cela concerne la dernière étape avec un circuit final modifié dans les rues de Laval. L’épreuve aura lieu entre le 6 et le 10 juin prochain.

Les Boucles de la Mayenne 2019 : de Laval à Laval

Pour commencer, les Boucles de la Mayenne 2019 ne dérogeront pas à la règle des années précédentes. La course s’élancera avec un prologue disputé à Laval, la plus grande commune du département. Sa distance exacte n’est pas encore connue, mais cette journée aura déjà une importance capitale dans la lutte pour le classement général final tant chaque seconde compte. Etre bien placé sera indispensable pour conserver toutes ses chances.

Ensuite, la première étape en ligne qui se terminera à Changé devrait pouvoir convenir plutôt aux sprinteurs. La donne sera peut être légèrement différente vers Lassay-les-Châteaux. Un jour avant le terme de l’épreuve, les prétendants pour la victoire finale pourraient s’expliquer sur un tracé plus vallonné. A moins que la dernière journée qui se termine habituellement à Laval provoque un ultime bouleversement. D’ailleurs, la boucle finale empruntée dans la ville sera différente. Reste à voir si cela va forcément changer le scénario. En juin dernier, Mathieu van der Poel remportait le classement final pour la deuxième année consécutive. 

Parcours en détail des Boucles de la Mayenne 2019

Jeudi 6 juin : Prologue à Laval, place de Hercé
Vendredi 7 juin : Renault Saint-Berthevin – Changé (183 km)
Samedi 8 juin : La Croixille – Lassay-les-Châteaux (179 km)
Dimanche 9 juin : Cossé-le-Vivien – Laval (place de la Trémoille) (170 km)

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Tour de Colombie 2019 : de la plaine puis de la montagne

Pour sa deuxième édition, le parcours du Tour de Colombie 2019 changera quelque peu par rapport à février dernier. Un contre-la-montre sera introduit lors de la première journée, tandis qu’une étape vallonnée ou de montagne sera disputée en moins. Cette course par étapes de six jours exactement aura lieu entre le 12 et 17 février prochains.

Le Tour de Colombie 2019 dévoilé

C’est un plateau exceptionnel qui sera présent au départ du prochain Tour de Colombie. Chris Froome, Alejandro Valverde, Nairo Quintana, Miguel Ángel López, Vincenzo Nibali, Rigoberto Urán, Julian Alaphilippe seront aux prises pour se disputer la victoire finale dans cette course par étapes, qui est alléchante rien que sur le papier avec ses engagés.

Au niveau du parcours, les coureurs seront confrontés d’abord à un prologue disputé à Medellin et long de 7,2 kilomètres. Puis, les sprinteurs devraient avoir l’avantage sur les trois jours suivants sachant que chaque étape ne représentera pas une grande difficulté. Les choses sérieuses devraient intervenir lors des deux dernières journées avec des finales difficiles. Les arrivées à La Union et au sommet de l’Alto Palmas seront assurément décisives pour l’issue du classement général.

Cette année pour l’apparition de cette compétition au calendrier, les Colombiens avaient été à la fête à domicile. Egan Bernal s’était imposé au final devant deux autres compatriotes Nairo Quintana et Rigoberto Uran.

Profils des étapes du Tour de Colombie 2019

Tour de Colombie 2019 profils

Tour de Colombie 2019 profils

Team Sky, toujours aussi intraitable et dominateur

Comme lors des saisons précédentes, Team Sky a imposé sa loi dans de nombreuses courses par étapes dont le Tour de France en tête. Avec un effectif de grande qualité et des coureurs de grand talent dans quasiment tous le domaines, la réussite de la formation britannique est incontestable. Et cela devrait continuer à durer.

Geraint Thomas, l’avènement au plus haut niveau avec le Team Sky

Une très grande année. Geraint Thomas se souviendra très longtemps de 2018, qui lui a permis d’atteindre le graal, la victoire finale au Tour de France. Impressionnant tout au long des trois semaines de course, le Gallois a été parfait du début à la fin faisant la différence en montagne. Auparavant, souvent malchanceux ou alors mué dans la peau d’un équipier en Grand Tour, il a su endosser le poids du leader malgré la féroce concurrence dans la même équipe de Chris Froome. Un cap indéniable franchi de sa part.

Chris Froome toujours au sommet

S’il n’a pas réussi à devancer Geraint Thomas sur la Grande Boucle, Chris Froome peut se montrer largement satisfait de sa saison. Sur le podium de cette course (3e), le Britannique a surtout rajouté une nouvelle victoire en Grand Tour à son palmarès lors du Giro. Alors qu’il était plutôt en mauvaise posture après deux semaines de course, sa performance au sommet du Monte Zoncolan mais surtout son exploit à l’avant veille de l’arrivée à Bardonecchia lui ont permis de renverser la situation en sa faveur. Un souvenir fort et marquant de cette saison.

Michal Kwiatkowski, brillant sur tous les terrains

Précieux pour ses leaders, Michal Kwiatkowski s’avère tout aussi redoutable quand il prend la peau du leader dans le Team Sky. Cette année, le Polonais est tout de même parvenu à s’imposer au classement général final du Tour d’Algarve, de Tirreno-Adriatico puis du Tour de Pologne. C’est dire sa capacité de rivaliser avec les meilleurs dans les courses par étapes d’une semaine. Dans les Grands Tours, il a été aussi très important dans cet effectif. Sur le Tour, ce fut un équipier essentiel dans la montagne alors que sur la Vuelta il a pu jouer un peu plus sa carte personnelle, ce qui l’a amené vers le gain d’une étape et avec le maillot de leader en début de course. Seule déception, ses résultats dans les différentes classiques mais ceux-ci sont très vite oubliés compte tenu de ce qu’il a fait à côté. Indispensable au Team Sky.

Egan Bernal, la pépite mondiale

Tout autant essentiel, Egan Bernal est le joyau du cyclisme mondial. Très précoce, il est seulement à 21 ans déjà en passe de devenir une référence. Deuxième du Tour de Romandie en avril dernier, le Colombien a encore fait plus parler de lui quelques semaines plus tard. C’était sur le Tour de Californie, autre épreuve du World Tour, dans laquelle il a véritablement écrasé la concurrence pour aller s’adjuger le classement général. Une première pour lui dans une course de ce niveau. L’ex-vainqueur du Tour de l’Avenir ne s’est en plus pas arrêté en si bon chemin, car en juillet lors de sa première participation au Tour de France, il s’est avéré comme un équipier précieux pour Thomas et Froome. Présent en montagne avec les meilleurs du général, son premier Grand Tour s’est fini à la quinzième place. C’est dire à quel point que c’est déjà plus qu’une promesse, mais vraiment un coureur destiné à remporter les plus grandes épreuves.

Une force collective impressionnante

Avec Thomas, Froome, Kwiatkowski, Bernal, Team Sky est déjà bien lotie. Mais ils sont d’autres coureurs à afficher un niveau plus qu’intéressant. A l’image de Gianni Moscon, qui est apparu en très grande forme dans la dernière partie de saison. Une belle revanche alors que la première partie ne s’était pas déroulée comme prévu. Aussi, David De La Cruz et Wout Poels n’ont pas connu que des bons moments mais s’avèrent toujours aussi précieux pour leurs leaders dans la montagne et arrivent de temps en temps à sortir leur épingle du jeu. Pendant toute l’année, les membres du Team Sky auront su être omniprésents et atteindre de nombreux objectifs dont remporter deux des trois Grands Tours récompensant plus globalement un gros travail d’équipe.

Bora-Hansgrohe, une franche réussite grâce à Sagan et d’autres

Lors de cette dernière saison, Bora-Hansgrohe aura particulièrement brillé à travers de nombreuses courses quelles soient d’un jour ou plus. Son coureur le plus emblématique Peter Sagan s’est révélé très performant, mais cette équipe ne repose pas uniquement sur les résultats d’un seul coureur aussi reconnu soit-il. Assurément, une des meilleures références au niveau mondial.

Peter Sagan, le symbole de la réussite de Bora-Hansgrohe

A lui seul, le cyclisme prend une autre dimension. Véritable star de sa discipline mais aussi bien au-delà, du sport en général, Peter Sagan est un coureur d’exception. Il l’a encore confirmé en 2018. S’il n’est plus champion du monde après trois sacres consécutifs, son année fut aussi belle. En comparaison de d’autres coureurs, le Slovaque gagne peut-être moins (huit fois) mais pas n’importe où. Mis à part son championnat national dominé de main de maître, il s’est toujours imposé dans le World Tour. Vainqueur notamment de Gand-Wevelgem, ses victoires les plus significatives resteront sans doute celles obtenues sur le Tour de France avec trois étapes remportées et bien sûr son sacre intervenu lors de Paris-Roubaix. Courant depuis un certain moment à la conquête de l’Enfer du Nord, il y est enfin parvenu, ajoutant une ligne de prestige de plus à son fantastique palmarès.

Des sprinteurs au niveau des meilleurs

Si Sagan est le coureur qui retient le plus l’attention, des équipiers chez Bora-Hansgrohe se sont également illustrés ces derniers mois. Pascal Ackermann a très nettement franchi un cap cette saison et ses résultats le prouvent assez facilement. Alors qu’il comptait encore aucun succès chez les professionnels à 24 ans, l’Allemand en a engrangé neuf en l’espace de quelques mois. Preuve de la nouvelle dimension prise par ce coureur promis à un bel avenir s’il arrive à poursuivre dans cette voie. Porteur du maillot de champion d’Alllemagne, il s’est aussi imposé sur les routes du Tour de Romandie, du Critérium du Dauphiné et du Tour de Pologne. La prochaine étape sera certainement d’en faire de même sur un Grand Tour, et ça dès 2019. Une jolie révélation.

Un peu plus âgé, Sam Bennett a déjà quelques années de plus dans le peloton professionnel, mais il semble que l’Irlandais arrive incontestablement dans ses meilleures années. Cette dernière saison est sans aucun doute la meilleure le concernant. Vainqueur de trois étapes sur le Tour d’Italie, il commence à faire sa place dans le gotha des sprinteurs. C’est la première fois qu’il a remporté des étapes sur un Grand Tour, un marqueur évidemment important pour tout coureur.

Des grimpeurs en pleine progression

S’ils n’ont pas réussi à l’emporter, les grimpeurs de Bora-Hansgrohe se sont signalés par certaines performances. A commencer par Patrick Konrad auteur de son premier top 10 au classement général final d’un Grand Tour, c’était sur le Giro. Une vrai beau résultat pour l’Autrichien qui s’est également distingué en début de saison grâce à deux autres tops 10 acquis sur Paris-Nice (7e) et le Tour de Catalogne (10e).

Emanuel Buchmann a réalisé une saison plutôt pleine avec une belle régularité à signaler, surtout dans les courses par étapes d’une semaine. Quatrième du Tour du Pays Basque, sixième du Critérium du Dauphiné, septième du Tour de Pologne, neuvième du Tour de Romandie sont ses principales références. Sans oublier sa correcte douzième place sur une épreuve de trois semaines, la Vuelta.

Un peu moins en verve qu’attendu, Davide Formolo a quand même signé aussi pour sa part un top 10 dans un Grand Tour. Dixième du dernier Giro, c’est la troisième fois de sa carrière qu’il arrive à terminer dans les dix premiers. Le prochain enjeu va être de passer la marche supérieure. Une étape que n’a pas réussi à franchir Rafal Majka, qui semble désormais se tourner davantage vers les succès d’étapes dans les Grands Tours. Mais cette année, il n’y est pas arrivé que ce soit au Tour de France et d’Espagne, ni même sur une autre course au calendrier. Cela reste néanmoins un élément important de l’effectif, qui comptera sur lui à l’avenir et sur tous les autres coureurs cités précédemment. De quoi aborder la suite avec sérénité.

Tour des Alpes 2019 : un départ d’Autriche, une arrivée dans le Trentin

Comme à son habitude et sans grande surprise, le Tour de Alpes 2019 va réserver un parcours montagneux. Cette course par étapes s’élancera comme en 2017 de Kufstein en Autriche pour se terminer quatre jours plus tard à Bolzano dans le Trentin. Elle aura lieu entre le 22 et 26 avril prochain, et comme il est de tradition se tiendra deux semaines avant le lancement du Tour d’Italie.

Un Tour des Alpes 2019 plus ouvert

A première vue, le parcours du Tour des Alpes 2019 dévoilé par les organisateurs paraît moins difficile que cette année. En effet, si la montagne garde la part belle, certaines arrivées semblent moins redoutables ou en tout cas peuvent permettre à un plus grand nombre de coureurs de s’illustrer. Des baroudeurs dotés de bonnes qualités dans des ascensions plus ou moins longues et des puncheurs pourront tout à fait avoir le dernier mot lors de ces cinq jours de course.

En plus, le tracé de chaque étape ne permet pas vraiment de savoir quels types de coureurs prendront l’avantage. Avec des difficultés qui ne feront pas forcément office d’arrivée, cela devrait pousser les prétendants au général à se dévoiler plus tôt que prévu et à attaquer de plus loin. En avril dernier, c’était Thibaut Pinot qui avait remporté le classement général final après une belle lutte face notamment à Domenico Pozzovivo et Miguel Angel Lopez qui avaient complété le podium. Chris Froome était arrivé en quatrième position.

Profils des étapes du Tour des Alpes 2019

Etape 1 : Kufstein – Kufstein (144 km)

Tur Alpes 2019 etape 1

Etape 2 : Reith im Alpbachtal – Scena (179 km)

Tour des Alpes 2019 etape 2

Etape 3 : Salorno – Baselga di Pinè (106 km)

Tour des Alpes 2019 étape 3

Etape 4 : Baselga di Pinè – Cles (134 km)

Tour des Alpes 2019 étape 4

Etape 5 : Caldaro -Bolzano (148 km)

Tour des Alpes 2019 étape 5

BMC Racing Team, des résultats en demi-teinte

Les résultats obtenues n’ont pas été à la hauteur de la qualité de l’effectif. Logiquement ambitieux avec les coureurs de qualité que composent son équipe, BMC Racing Team n’a pas vécu la meilleure année qui soit. Entre certaines désillusions et contre-performances, certains lignes au palmarès permettent tout de même d’afficher un bilan quand même correct.

Richie Porte, l’éternelle déception de BMC Racing Team dans les Grands Tours

Les années se suivent et se ressemblent. Toujours attendu pour jouer la victoire finale dans les Grands Tours, Richie Porte n’y arrive décidément pas. Une nouvelle fois, 2018 n’a pas dérogé à la règle, malheureusement pour lui. L’Australien a de nouveau perdu toutes ses illusions sur un fait de course qui l’a contraint à l’abandon sur le Tour de France. Décidément quand ça ne veut pas réussir. Pourtant, il arrivait sur la Grande Boucle avec confiance après avoir réalisé un superbe résultat du côté du Tour de Suisse. Vainqueur de cette course par étapes, cela reste avec sa deuxième place au Tour Down Under, son seul bon moment cette saison. Il retentera à nouveau sa chance en 2019. Avec plus de réussite ?

Greg Van Avermaet un peu en retrait

Clairement, Greg Van Avermaet n’a pas été aussi fringant qu’en 2017. A la différence de l’année précédente, les victoires à son compteur ont été moins nombreuses et puis dans les grandes courses, le Belge n’a pas affiché le même niveau de forme. Cependant, il est resté souvent placé mais toujours derrière. Dans les Flandriennes, jamais il n’a vraiment été en mesure de l’emporter. Que ce soit sur le Tour des Flandres, à Paris-Roubaix ou même dans les autres courses préparatoires, un ou plusieurs coureurs lui paraissaient supérieur. Avec une troisième place  au GP E3 Harelbeke, une quatrième place dans l’Enfer du Nord, une cinquième au Ronde, le bilan est loin d’être déshonorant mais cela reste des accessits. Forcément frustrant pour celui qui fait de ces compétitions un objectif majeur dans la saison. Et lors des mois suivants, ces mêmes performances se sont reproduites sur les classiques. Quatrième de la Clasica San Sebastian, troisième du GP de Montréal et deuxième du GP de Québec, Van Avermaet est resté régulier mais toujours avec ce même goût d’inachevé.

Rohan Dennis, le roi du chrono

Par rapport à Richie Porte et Greg Van Avermaet, Rohan Dennis a connu une saison à la hauteur de ses espérances. Fidèle à sa réputation de rouleur, il s’est montré impérial sur le contre-la-montre. Comptant sept succès, ils ont été tous acquis sans exception dans cette exercice solitaire, ce qui prouve bien son aisance dans cette discipline si particulière. Vianqueur d’un chrono au Giro et de deux sur la Vuelta, son année sur les Grands Tours fut bien remplie. Mais le graal a été sans aucun doute atteint au courant du mois de septembre à Innsbruck où il a réussi à conquérir le titre mondial. La récompense ultime le concernant.

Des motifs de satisfaction

Derrière les têtes d’affiche de l’effectif de BMC Racing Team, des coureurs ont fait bonne figure cette saison. A commencer par Alessandro De Marchi, qui aura réussi à s’imposer une fois sur la dernière Vuelta et à enchaîner derrière en remportant le Tour d’Emilie. Deux beaux exploits pour cet Italien réputé pour son tempérament offensif et loin d’être avare de ses efforts. Dans un autre style, Stefan Küng a aussi contribué à améliorer le compteur de victoires de sa formation. Comme un certain Rohan Dennis, il s’est toujours imposé sur le chrono et notamment dans son tour national, le Tour de Suisse.

C’est assurément une valeur sûre comme peut l’être Damiano Caruso. L’Italien aura été au rendez-vous sur les courses par étapes d’une semaine. Deuxième de Tirreno-Adriatico et cinquième du Critérium du Dauphiné, ce coureur complet s’est avéré comme un élément précieux. C’est ce compte d’ailleurs devenir sur le long terme Dylan Teuns, qui aura peut-être été moins impressionnant qu’en 2017 mais a fini sur une très belle note avec son podium acquis du côté du Tour de Lombardie (3e). Autant de signes positions qui laissent penser que BMC Racing Team demeure une référence dans le peloton international.   

Mitchelton-Scott, un collectif qui est arrivé à ses fins

Au vu de ses résultats, Mitchelton-Scott restera comme une équipe phare de la saison 2018. Elle aura marquée de son empreinte ces derniers mois de compétition en parvenant à briller sur de grandes épreuves du cyclisme international grâce à quelques individualités en particulier. Mais fort de trente-sept victoires au total, c’est aussi tout un collectif qui a su se mettre au diapason.

Simon Yates, une aubaine pour Mitchelton-Scott

En grande partie, le bilan très positif de Mitchelton-Scott est dû aux performances d’un coureur, Simon Yates. Le Britannique va rester comme l’un des hommes forts de 2018. Brillant tout au long de l’année écoulée, il sera passé très rarement à travers comme en témoigne son incroyable régularité. Dans les courses par étapes d’une semaine WorldTour par exemple, ses résultats ont été une deuxième place finale sur Paris-Nice et le Tour de Pologne plus une quatrième au Tour de Catalogne avec à chaque fois une victoire d’étape en complément. Une preuve que c’est bien l’un des meilleurs au monde pour ce sytle d’épreuve.

Il est aussi capable de briller bien au-delà des sept, huit jours de course. Sur les Grands Tours, il est passé proche de la perfection. D’abord engagé sur le Giro, le leader de Mitchelton-Scott a eu de nombreux jours le maillot rose sur les épaules et l’a porté jusqu’à l’avant-veille de l’arrivée. Alors qu’il semblait se diriger vers la victoire, une terrible défaillance, une énorme fatigue qui s’est installée l’a empêché d’inscrire son nom au palmarès. Plus d’un coureur aurait pu sombrer après un tel échec si près du but, mais pas lui. Sur la Vuelta, sa revanche a été sans appel. Vainqueur d’une étape à la Camperona, Simon Yates est surtout allé jusqu’au bout cette fois-ci avec la tunique de leader devenant ainsi un gagnant d’un Grand Tour. A 26 ans, il vient de faire son entrée dans ce cercle de coureurs récompensant une saison qu fut exceptionnelle en tous points quasiment. 

Une impression mitigée

Mis à part Simon Yates, les autres coureurs majeurs de cette formation n’ont pas connu l’année escomptée au niveau des résultats. En tout cas, pas de bout en bout comme l’a pu faire le Britannique. Par exemple, son frère Adam avait bien commencé en gagnant une étape sur Tirreno-Adriatico et en faisant cinquième au final. Puis, il terminait quelques semaines plus tard au quatrième rang du Tour de Californie et arrivait deuxième du Critérium du Dauphiné avec une étape en prime. Son meilleur résultat assurément, car dans les Grands Tours, ça ne s’est pas passé comme prévu. Très loin de ce qu’il pouvait espérer sur le Tour de France, Adam Yates s’est avéré ne pas être dans le coup tout comme dans le Vuelta malgré un mieux évident en troisième semaine dans la peau d’un équipier pour son frère jumeau.

Dans le domaine du sprint, Caleb Ewan suscitait aussi une attente particulière. Sa saison va rester plutôt assez frustrante, car l’Australien a accumulé les places d’honneur et n’a pas réussi à gagner beaucoup, seulement trois fois. C’était sur une étape du Tour Down Under, du Tour de Grande-Bretagne et sur la Classique d’Almeria. Un maigre bilan pour un coureur qui a l’intention d’être l’un des plus rapides au monde. Mais à peu de chose près, son année aurait pu prendre une toute autre tournure grâce à sa performance sur Milan-San Remo. Deuxième et seulement battu par Vincenzo Nibali, il était sur cette journée en mesure d’accrocher un Monument à son palmarès mais ça n’a pas été le cas. De plus, son équipe donnant la priorité aux frères Yates pour jouer le meilleur classement général possible dans les Grands Tours, il n’a pu participer à aucun des trois cette année. Sans doute, une grosse désillusion.

Et puis, autre coureur important, Matteo Trentin a sans doute sauvé sa saison sur un seul jour. Mais assez paradoxal, ce n’était pas avec le maillot de Mitchelton-Scott mais avec celui de la sélection italienne. Lors des championnats d’Europe disputés à Glasgow en août, il est parvenu à s’imposer, ce qui lui offre le droit de porter la tunique distinctive durant un an complet. Sinon, il a eu beaucoup de difficultés à briller et s’est très rarement montré à son avantage comme il pouvait l’être l’année précédente chez Quick-Step Floors. Un peu à l’image de ses équipiers, la régularité n’a pas été forcément au rendez-vous, mais certaines performances de premier plan ont permis de rester sur une note globalement positive. Avec en plus les résultats obtenues par SImon Yates, MItchelton-Scott ne peut que se montrer satisfait.

Romain Bardet envisage de participer au Tour d’Italie 2019

En début de la phase de préparation, Romain Bardet réfléchit actuellement à son programme de courses pour la saison prochaine. Le coureur d’AG2R La Mondiale pourrait cette fois-ci donner la priorité au Giro par rapport au Tour de France. Sa décision sera communiquée d’ici la fin du mois.

Le Giro 2019 avec Romain Bardet ?

Du changement en vu ? Pour la saison 2019, une non-présence de Romain Bardet sur le Tour de France est imaginable. En effet, le coureur auvergnat a indiqué dans les colonnes de l’Equipe son intention de prendre part au Giro. Très intéressé par le fait de disputer ce Grand Tour pour la première fois de sa carrière, il prendra an accord avec sa formation AG2R La Mondiale une décision définitive dans les derniers jours de ce mois de novembre. 

« Il y a débat car j’arrive dans mes meilleures années et c’est important de faire les bons choix. […] Le Giro fait partie de mon plan de carrière, alors on étudie toutes les possibilités. C’est important que chacun donne son point de vue et que l’on se décide fin novembre, ou un peu après, car l’entraînement de décembre devra être établi en connaissance de cause. »

Bardet absent du Tour, une possibilité

Si Romain Bardet opte finalement pour le Giro en 2019, clairement sa participation pour le Tour de France sera remise en cause. Lui qui s’est fait connaître du grand public sur cette épreuve avec deux podiums ces dernières années pourrait bien manquer la prochaine édition. En tout cas, d’après ses dires, un enchaînement Giro-Tour de sa part semble assez improbable, surtout pour y jouer à chaque fois le classement général.

« Je ne pourrai pas faire le Tour en suiveur. J’irai en acteur, en étant à 100%, sinon je resterai chez moi. Vu l’amour que j’ai pour cette course et – je suis réaliste – vu les attentes, je dois être en phase avec ce que j’ai déjà fait (2e en 2016, 3e en 2017). »

A cet instant, le choix final sur la participation au Grand Tour italien ou français, voire les deux n’a donc pas été prise. Mais ce n’est plus qu’une question de temps avant que le suspense soit définitivement levé. Par contre, une chose est déjà certaine. En mars prochain, Romain Bardet a confié qu’il reviendra sur les routes de Paris-Nice après avoir fait cette année Tirreno-Adriatico.

Astana Pro Team, du très haut niveau collectif

Avec trente victoires acquises tout au long de la saison, Astana Pro Team aura démontré une belle force collective. Grâce à de nombreux coureurs défendant leurs couleurs, cette formation kazakhe s’est retrouvée de nombreuses fois aux avants-postes pour aller soit remporter des courses reconnues ou s’en rapprocher fortement.

Miguel Angel Lopez, un atout de poids dans les Grands Tours pour Astana Pro Team

A l’image de son équipe, Miguel Angel Lopez peut être fier de ce qu’il a accompli en 2018. L’un des principaux leaders d’Astana Pro Team, qui était particulièrement attendu dans les Grands Tours pour y jouer un rôle au classement général a été largement à la hauteur. C’est le seul avec Tom Dumoulin et Chris Froome à avoir fait deux podiums dans des épreuves de trois semaines cette année. C’est dire le niveau de la performance et le statut qu’est entrain de prendre le Colombien. En ce qui lui concerne, ça a été deux troisièmes places obtenues sur le Giro puis la Vuelta, ce qui révèle une belle régularité.

Toujours aussi brillant en montagne, c’est presque uniquement une victoire d’étape qui lui manque pour bonifier ce très bon bilan. La plupart du temps, il s’est toujours heurté à quelqu’un de plus fort comme ce fut le cas pour lui lors de Milan-Turin terminé à la 2e place et uniquement battu par Thibaut Pinot. Tout de même, Superman a réussi à gagner sur l’étape reine du Tour d’Oman et une étape du Tour de Burgos plus le classement général final. Mais ses principaux faits d’armes resteront bel et bien ses performances faites dans les Grands Tours, qui le placent désormais plus que jamais comme un prétendant sérieux à la victoire finale à l’avenir.

Michael Valgren, le spécialiste des classiques

Auteur de deux podiums en Grand Tour, Astana Pro Team s’est aussi illustré du côté des courses d’un jour grâce surtout à un homme, Michael Valgren. Le Danois a vécu sans aucun doute sa meilleure saison depuis l’entame de sa carrière en glanant au passage deux classiques du WorldTour. Vainqueur d’abord de l’Omloop Het Nieuwsblad puis de l’Amstel Gold Race, il a montré en quelques semaines sa capacité à briller tant sur les classiques flandriennes que les ardennaises. Et c’est sans oublier sa quatrième place lors du Tour des Flandres, preuve de son intérêt pour ce genre d’épreuve. Mais aussi sur un terrain différent comme sur la Bretagne Classic à Plouay, Valgren peut être un redoutable client comme le démontre sa deuxième place derrière Oliver Naesen. Un coureur évidemment à continuer de suivre de très près sachant qu’il n’a que 26 ans.

Un groupe plus ou moins expérimenté très solide

Astana Pro Team n’a pas seulement pu compter sur Lopez et Vlagren, car ils ont été plusieurs à avoir connu des bons moments dans cette année. A commencer par Magnus Cort Nielsen, qui a gagné une étape sur les routes du Tour de Yorkshire et du BinckBank Tour. Mais avant tout le Danois est allé débloquer son compteur sur les Grand Tours en remportant une étape sur le Tour de France. Une performance notable également réalisé dans cette même édition par Omar Fraile, qui avait gagné quelques semaines auparavant sur le Tour de Romandie et le Tour du Pays Basque. 

Autre Espagnol à s’être mis en valeur, Luis Leon Sanchez a brillé à titre individuel notamment au Tour de Murcie et au Tour des Alpes. Et s’est avéré toujours aussi précieux comme équipier pour favoriser les plans de d’autres coureurs. Et puis, impossible de ne pas citer non plus Pello Bilbao qui aura affiché un niveau très intéressant dans le dernier Giro. Pas forcément très attendu au terme des trois semaines pour lutter ua général, l’Espagnol aura signé une jolie place d’honneur (6e). Une des nombreuses satisfactions dans cette saison pour Astana.