Présent sur le Tour d’Aragon qui aura lieu entre le 11 et 13 mai, Direct Energie pourra nourrir de grosses ambitions en décidant d’aligner une équipe redoutable. Sylvain Chavanel et Jonathan Hivert seront candidats au classement général, sans oublier le sprinteur Thomas Boudat qui fait partie de cette sélection.
Une grosse armada pour Direct Energie au Tour d’Aragon
Au Tour d’Aragon, Direct Energie aura un effectif capable largement de peser sur la course. Plusieurs noms majeurs de l’équipe vont être ensemble sur cette épreuve de trois jours disputée en Espagne. A commencer par Sylvain Chavanel, le capitaine de route de la formation vendéenne. Expérimenté coureur, le Français reste sur un Tour de Yorkshire globalement positif. Proche de remporter la 3e étape, il a montré que la forme était là. Et que pour la victoire, ce n’est peut-être que partie remise pour ce Tour d’Aragon. Engagé aux côtés de Chavanel, Jonathan Hivert suit le même programme actuellement. Sur un terrain vallonné, le puncheur devrait être logiquement à son aise. Une belle position de sa part au général n’est d’ailleurs pas à écarter.
En plus de ces coureurs importants, il y aura aussi dans la course Thomas Boudat. Sprinteur, le Français a une belle opportunité de s’illustrer dans cette course par étapes, et confirmer son bon début de saison. Notamment vainqueur d’étape au Tour d’Andalousie, l’Espagne va peut-être lui réussir une nouvelle fois. Ce serait signe d’une compétition réussie pour ce jeune coureur de 24 ans. Auteur d’un bon début de saison également avec sa victoire d’étape à Paris-Nice, Jérôme Cousin sera à suivre de près tout comme Rein Taaramaë. Avec une telle force collective, cette fin de semaine peut s’annoncer très belle pour Direct Energie. En tout cas, elle aura fait le choix de sélectionner une équipe très compétitive pour l’Aragon.
Composition de Direct Energie pour le Tour d’Aragon
Les 4 jours de Dunkerque pour que le Coq renoue avec la victoire
Une seule victoire depuis le début de la saison pour Bryan Coquard, c’est le maigre butin qui normalement aurait dû être beaucoup plus gros pour le sprinteur nazairien depuis sa reprise et son arrivée au côté de Jérôme Pineau. Seulement voilà, son succès sur la 2e étape du Tour d’Oman n’en a pas appelé d’autres. Les classiques de printemps auxquelles il a participé n’ont pas été d’une grande exposition de son talent et le Tour du Yorkshire qui s’est achevé dimanche ne l’a pas consacré une seule fois. Conséquence collatérale, le doute s’installe dans le poulailler noir/turquoise de la Vital Concept. Les victoires sont bien évidemment représentées par les poules et le Coq qui tournent autour devinez par qui ? Malheureusement elles sont absentes pour l’instant. En espérant que Monsieur Renard ne soit pas passé par-là auparavant !
Bryan Coquard a jadis tout déchiré aux 4 jours de Dunkerque
Pas une méforme, mais plutôt une pression trop lourde à accepter pour Bryan Coquard. Un leadership qui l’a plus désavantagé qu’avantagé au sein de sa nouvelle équipe Vital Concept qui n’a pas été retenue pour le Tour de France. En partant de la formation Direct Energie, le sprinteur âgé de 26 ans avait de grosses ambitions en rejoignant Jérôme Pineau à l’intersaison. Les automatismes ont été longs, trop longs à se mettre en place et le bilan est très mitigé à cette heure. Mais aujourd’hui est un autre jour, celui qui a commencé par une orée où le chant des oiseaux s’est installé dessus. Souhaitons un peu plus tard dans la journée qu’il soit déchiré par le chant tardif et puissant d’un Coq sur la ligne d’arrivée à la Bassée.
Le chant du Coq en début de saison, s’est tu jusqu’à la mi-saison
Après avoir été un acteur important des courses flandriennes, Jasper Stuyven refait son apparition dans le peloton lors du Tour de Californie. Dans cette course par étapes, le Belge sera le chef de file de la formation Trek-Segafredo, qui compte sur lui pour briller et briguer sur une victoire d’étape.
Le Tour de Californie, la course de rentrée de Jasper Stuyven
Comme d’autres coureurs, le Tour de Californie marque l’entame de la seconde partie de saison de Jasper Stuyven. Observant une coupure bien méritée après l’Amstel Gold Race, le coureur de Trek-Segafredo va recourir en compétition quasiment un mois après sa dernière sortie. Aux Etats-Unis, il devrait essayer de se mêler dans les sprints pour tenter de s’imposer, mais il est vrai que le parcours global de la 13e édition ne lui est pas vraiment favorable. Ni pur sprinteur ou grimpeur, ses opportunités de s’illustrer autrement seront nulles. Le Belge se servira de cette course par étapes comme préparation en vue des prochaines échéances dont le Tour de France.
Pour le moment son début de saison est plus qu’honorable. Se fixant comme premier objectif les classiques flandriennes, il est arrivé sur l’ensemble de ces courses d’un jour à réaliser de bons résultats. Régulièrement place, le Belge a manqué seulement une grosse performance marquante. Du coup, pour le moment, c’est toujours un premier succès que recherche ce coureur en cette saison 2018. Et si cela arrivait en Californie ? Un but que tentera de poursuivre également Peter Stetina, qui peut être considéré comme le leader de Trek-Segafredo pour la classement général. Chez lui, l’Américain a l’habitude d’être aux avants-postes. En 2014, il avait fait 6e au final. Un résultat de même acabit cette année serait une semaine positive.
L’affaire concernant Chris Froome et son contrôle anormal au salbutamol connaît un nouveau tournant. La RTBF a relayé l’information que l’Université de Leiden située aux Pays-Bas a sorti une étude qui prend position envers le coureur britannique, critiquant au passage le test de l’Agence Mondiale Antidpoage. Sa conclusion est que leur contrôle pour l’utilisation de médicaments contre l’asthme est fondamentalement défectueux.
Une étude favorable à Chris Froome par rapport au contrôle anormal au salbutamol
A chaque semaine quasiment, un fait évoque le cas Chris Froome ! Son contrôle anormal au salbutamol reste au centre des attentions et cette fois-ci c’est au tour de L’Université de Leiden de s’immiscer dans cette affaire. Son étude publiée la semaine dernière dans le British Journal of Clinical Pharmacology est à la fois très critique contre l’Agence Mondiale Antidpoage (AMA) et aussi retire toutes responsabilités au coureur du Team Sky.
Voici donc un élément qui pourrait être utilisé par la défense de Chris Froome et plus précisément par son avocat Mike Morgan. Depuis plusieurs semaines, ce camp tente de démontrer l’innocence du vainqueur de quatre Tour de France et d’un Tour d’Espagne. en démontrant que les règles de l’UCI et l’AMA n’ont pas été violés. Ce rapport qui va dans leur sens arrive bien évidemment au bon moment. Cependant, pour l’AMA cela ne changera absolument rien. Olivier Rabin, directeur scientifique campe sur ses positions.
« Nous avons lu l’étude. Notre position ne changera pas. La limite de 1000 nanogrammes est basée sur l’analyse de la littérature des vingt dernières années en ce qui concerne le salbutamol. » Froome sauvé par une étude de l’Université de Leiden ?
En détail l’étude affirme dans ses termes précis que « le test actuel au salbutamol est obsolète et doit être révisé. Lors de l’utilisation de la dose maximale autorisée, le nombre de tests faussement positifs peut augmenter à 15,4 pour cent, Une marge d’erreur inacceptable pour un contrôle anti-dopage. Le fait qu’un athlète soit considéré coupable dans ce cas est totalement inacceptable. » Et cette même étude plaide pour un nouveau test, en ajoutant qu’elle s’interroge également sur l’effet d’amélioration de la performance du médicament contre l’asthme à fortes doses.
Le Yorkshire candidate pour être le Grand Départ d’un Tour d’Espagne
Un Tour d’Espagne qui démarre du Yorkshire ? Plus qu’une hypothèse, c’est quelque chose qui a des chances d’aboutir. Cette région de Grande-Bretagne et plus précisément d’Angleterre où se tenait ces derniers jours une course par étape de quatre jours a visiblement tapé dans l’oeil de Javier Guillen, le directeur général du Tour d’Espagne. Présent sur place un temps, il a pu constaté la présence d’un public omniprésent sur les routes, faisant de ce tout jeune événement déjà une grosse réussite. Ce n’était pourtant que la 4e du Tour édition du Tour de Yorkshire. Mais cette région séduit, jusqu’à même être en position d’accueillir les premiers jours d’un Grand tour. C’est Gary Verity, le directeur général de Welcome to Yorkshire qui a annoncé cette nouvelle.
« Nous voulons le faire. Guillen était ici pour la présentation de la course mercredi dernier et est resté ici jusqu’à vendredi. Nous pouvons fournir des paysages magnifiques et un public fantastique … et Guillen a pu s’en rendre compte. » Vuelta a Espana: Yorkshire cycling chiefs in talks to host start of event
Cette venue de la Vuelta à l’étranger serait assurément un sacré événement. Depuis que ce Grand Tour existe, il n’est parti que trois fois hors d’Espagne. C’était Lisbonne (Portugal) en 1997, Assen (Pays-Bas) en 2009 et Nîmes (France) l’an passé. Pour la Grande-Bretagne, ce serait donc la première fois que le Tour d’Espagne arriverait sur son sol. Mais avant d’obtenir un éventuel Grand Départ, cette région aura une nouvelle occasion de démontrer sa ferveur pour le cyclisme. Hôte des championnats du monde sur route 2019, cet événement promet d’être grandiose dans cette terre de passionné.
Vuelta a Espana: Yorkshire cycling chiefs in talks to host start of event – BBC Sport https://t.co/PjBoEyRpJT
— Tweet To Yorkshire (@Tweet2Yorkshire) May 7, 2018
Dans une interview accordée à nos confrères de Rai Sport, le directeur du Tour d’Italie, Mauro Vegni, n’a pas exclu la possibilité d’un Grand Départ du Giro des États-Unis un jour. Après Israël, il semble que l’Italien veuille voir les choses en encore plus grand.
Un départ du Tour d’Italie des États-Unis ? Mauro Vegni est pour cette idée
Voyage, voyage ! Mauro Vegni est-il un globe-trotter ? Sûrement, en tout cas le directeur du Tour d’Italie a encore des idées. Après le Grand Départ d’Israël du Giro 2018, qui a été un succès médiatique et aussi financier, l’Italien semble prêt à faire partir la course de beaucoup plus loin comme il l’a affirmé dans un entretien avec nos confrères de Rai Sport et rapporté par Le Figaro Sport.
« C’est un pari gagnant que nous avons fait (d’organiser un départ d’Israël). Je suis convaincu que pour atteindre la vraie mondialisation, nous devons amener les grands événements à travers le monde. Le Giro aux Etats-Unis ? Pourquoi pas ? » Le directeur du Giro n’écarte pas la possibilité d’un départ aux Etats-Unis
Cette idée sera forcément contestée par beaucoup de fan de cyclisme et du Tour d’Italie. Le Grand Départ d’Israël avait déjà fait beaucoup réagir. Dans tous les cas, Mauro Vegni essaye de se démarquer des autres Grands Tours à sa façon. Mais pour l’instant les États-Unis ne sont juste qu’une envie de la part du directeur du Giro. En attendant il y a encore une édition 2018 qui est en cours. Et pour 2019, la ville d’accueil du Grand Départ n’a toujours pas été révélée, sachant que Marseille souhaitait se positionner fin mars et que Dubaï était aussi en discussion à ce sujet en décembre dernier. Mauro Vegni aura donc le choix et pourra continuer ce qu’il a entamé en 2010 avec le départ d’Amsterdam puis de Belfast en 2014 et Apeldoorn en 2016. À moins qu’il décide de choisir une ville italienne. Affaire à suivre.
A l’occasion du Tour de Californie (13-19 mai), Katusha Alpecin va aligner l’un des coureurs phares de son effectif. Marcel Kittel participera comme l’an dernier à la course par étapes américaine World Tour. A l’image de 2017 pour l’Allemand, l’objectif sera d’obtenir une victoire d’étape.
Marcel Kittel au départ du Tour de Californie 2018
Après avoir annoncé sa sélection pour le Tour de Californie, la présence d’un coureur chez Katusha Alpecin retient particulièrement l’attention. C’est celle de Marcel Kittel, qui fait d’ailleurs partie des têtes d’affiche de cette 13e édition. L’Allemand poursuit aux Etats-Unis sa préparation vers le Tour de France. Dans cette épreuve de sept jours, il essaiera de faire au moins aussi bien que l’année passée. Pour sa première venue, l’un des meilleurs sprinteurs au monde n’avait pas attendu longtemps pour aller s’imposer. Dès la première étape, il dominait la concurrence et signait un succès. Un scénario semblable en 2018 est tout à fait envisageable. C’est ce qu’il tentera en tout cas de réaliser.
Au vu du parcours complet du Tour de Californie 2018, Marcel Kittel aura clairement trois opportunités de victoire. Les arrivées prévues à Long Beach (étape 1), Elk Grove (étape 5), Sacramento (étape 7) sont favorables et destinées aux sprinteurs. Les profils tout plats ne seront pas pour déplaire au coureur allemand, qui pourra faire parler toute sa puissance dans une arrivée massive. Pour l’aider dans sa mission, il pourra en plus compter sur une équipe quasiment entièrement dévouée à son service. Nils Politt ou encore son lanceur Rick Zabel vont être à ses côtés. Sinon pour le classement général, la meilleure option de Katusha Alpecin est sans aucun doute Nathan Haas.
De nombreux élus parisiens souhaiteraient ne plus voir d’hôtesses « potiches » sur le podium des Champs-Élysées du Tour de France et un « vœu » en ce sens a été voté au Conseil de Paris. Selon certains, cela dégage une mauvaise image de la femme. Ils comptent en parler à la ministre des Sports Laura Flessel et à A.S.O.
La fin des hôtesses sur le Tour de France ?
Les hôtesses vont-elles disparaître du podium final sur le Tour de France ? Pour l’instant, cela n’est pas encore acté, mais les élus parisiens ont voté un « vœu » en ce sens présenté par Fadila Mehal, le 4 mai dernier. L’élue veut en finir avec l’image de la femme « jeune et jolie » qui embrasse le vainqueur de la Grande Boucle, dans des propos rapportés par Ouest-France.
Elle n’est pas la seule a avoir réagi à ce sujet. Hélène Bidard, l’adjointe en charge de la lutte contre les discriminations auprès de la maire de Paris Anne Hidalgo, est allée un peu plus loin en parlant toujours à nos confrères de Ouest-France, de l’image internationale qu’a le Tour de France.
Après ce vote, les élus vont interpeller la ministre des Sports Laura Flessel ainsi que l’organisateur du Tour, A.S.O. Mais ce dernier compte pour l’instant garder les hôtesses sur les podiums.
Depuis l’affaire Harvey Weinstein, de nombreuses révolutions ont eu lieu dans le sport notamment par rapport aux « miss ». La Formule 1 a par exemple tout simplement décidé de ne plus mettre de « grid girls », qui tiennent les panneaux sur la grille de départ des courses, pour les remplacer par de jeunes pilotes. Juste avant, en 2017, la Vuelta avait déjà pris des mesures en interdisant le baiser aux coureurs. Bientôt au tour du Tour ?
À partir de 12h15, mardi 8 mai, retrouvez le direct live de la 4e étape du Tour d’Italie 2018. Disputée sur 198 kilomètres entre Catania et Caltagirone, c’est la première journée en Italie. Vivez en direct tous les moments importants de la course, minute par minute et kilomètre par kilomètre avec notre direct commenté.
Le Tour d’Italie 2018 arrive en terre italienne ! Après trois premières étapes disputées en Israël, c’est au tour de la Sicile d’accueillir le premier Grand Tour de la saison. Et le parcours va également se durcir d’un coup. Si les premiers jours étaient favorables aux spécialistes du chrono et aux sprinteurs, les baroudeurs et les puncheurs seront cette fois-ci à leur avantage. Entre Catania et Caltagirone, le profil n’offre quasiment aucune portion plate. Le dénivelé cumulé proche des 3 000 mètres risque de faire des dégâts. Deux montées en cours d’étape compteront pour le classement de la montagne, mais surtout l’arrivée devrait provoquer quelques écarts. Le dernier kilomètre sera très dur avec sa pente moyenne à 8,5% et ses passages à 13% après 500 mètres d’ascension. Les favoris au classement général devront se méfier énormément de cette étape.
Contrairement aux trois premières étapes, dégager un favori est impossible. Beaucoup de coureurs engagés peuvent prétendre s’imposer sur un tel parcours. Cela pourrait être une bonne journée pour qu’un membre de l’échappée arrive au bout. Sinon, il faudra voir du côté des puncheurs comme Tim Wellens (Lotto – Fix All), Luis Leon Sanchez (Team Astana) et Matej Mohoric (Bahrain Merida). A moins qu’un favori du général comme Thibaut Pinot (Groupama FDJ), Chris Froome (Team Sky), Fabio Aru (UAE Team Emirates) s’illustre dès cette première journée corsée.
Le Tour de Californie 2018 aura lieu du 13 au 19 mai. Pour cette 13e édition de la course par étapes américaine inscrite au calendrier UCI World Tour, les coureurs engagés auront à parcourir sept étapes et 1039,2 kilomètres. Le départ sera donné de Long Beach pour se terminer six jours plus tard à Sacramento. Présent une nouvelle fois au départ comme depuis 2010, Peter Sagan (Bora Hansgrohe) sera la principale tête d’affiche de la course. L’an dernier, la victoire finale était revenue à George Bennett (Team LottoNL-Jumbo).
Tout savoir sur le Tour de Californie
Disputé en même temps que le Giro, le Tour de Californie ne manque pas moins d’intérêt. Cette jeune épreuve née en 2006 ne cesse de grandir en notoriété et d’attirer chaque année un plateau toujours plus relevée. Membre du calendrier World Tour, cela atteste aussi du poids pris par cette course par étapes américaine. C’est sans aucun doute la compétition la plus prestigieuse du continent nord-américain, sans oublier les classiques de Québec et de Montréal qui ont lieu plus tard dans la saison en septembre. Pendant sept étapes, les coureurs engagés seront confrontés à des profils totalement différents. Avec trois étapes de plaine, trois étapes vallonnés ou de montagne dont l’arrivée au sommet à Gibraltar Road et un contre-la-montre individuel, il y en aura pour tous les goûts. Pour arriver en vainqueur final à Sacramento, il faudra passer de nombreux obstacles.
Parcours du Tour de Californie 2018
Dimanche 13 mai 2018 : étape 1 – Long Beach – Long Beach (134,5 km)
Une entrée en matière calme en prévision ! En effet, la première étape du Tour de Californie ne devrait pas réserver de surprise quant à l’issue finale. Sur une étape courte et toute plate, les sprinteurs devraient en toute logique se disputer la victoire du côté de Long Beach. En jeu, devenir le premier leader de cette 13e édition.
Lundi 14 mai 2018 : étape 2 – Ventura – Gibraltar Road (157 km)
Une arrivée au sommet ! Dès le deuxième jour de course, les coureurs du Tour de Californie 2018 entreront dans le vif du sujet avec aune arrivée redoutable à Gibraltar Road. Cette ascension de 12 kilomètres à 8% de moyenne est idéale pour provoquer une sélections entre les favoris et pourrait s’avérer décisive pour le classement général final. A coup sûr, le premier moment en fort à prévoir dans cette course.
Mardi 15 mai 2018 : étape 3 – King City – Laguna Seca (197 km)
Après la difficile journée conclue à Gibraltar Road, les coureurs auront de nouveau un programme copieux à l’occasion de la troisième étape. A la seule différence que les puncheurs en plus des grimpeurs devrait trouver un terrain de jeu pour s’illustrer. Dans les 30 derniers kilomètres, pas moins de trois difficultés seront à franchir : Cachagua Rd Summit (3km à 7,6%), Laureles Grade Summit (5,4 km à 5,7%) et Laguna Seca Summit (1,1 km à 10,3%). Après ce dernier mur, il restera 2,5 kilomètres pour rallier l’arrivée.
Mercredi 16 mai 2018 : étape 4 – San Jose – Morgan Hill (34,7 km)
Un rendez-vous important pour les prétendants au classement général ! Ce n’est pas une étape de montagne, mais un contre-la-montre individuel qui sera au programme de cette quatrième étape. Sa longueur proche des 35 kilomètres (34,7 km) ont de grandes chances de créer des écarts conséquents. Une belle occasion pour des rouleurs de refaire leur retard sur des grimpeurs avantagés lors des deux journées précédentes.
Jeudi 17 mai 2018 : étape 5 – Stockton – Elk Grove (176,5 km)
Si les trois précédentes journées auront été décisives pour dessiner la hiérarchie du classement général, ce dernier ne devrait pas changer après la cinquième étape. Longue de 176,5 kilomètres, le parcours proposé est en très grande partie plat et sera favorable à une arrivée massive. A moins qu’une échappée parvienne à résister au retour du peloton, même si la tâche s’annonce rude.
Vendredi 18 mai 2018 : étape 6 – Folsom – South Lake Tahoe (196,5 km)
Une grande étape de montagne ! Voici ce qui attend l’ensemble des protagonistes du Tour de Californie pour la sixième et avant-dernière étape. Tout au long de la journée, sept montées répertoriées seront à franchir, et c’est sans compter d’autres portions qui ne compteront pas pour le classement de la montagne. Cela s’annonce d’ores et déjà comme une journée très difficile. Pour tous les coureurs intéressés par le classement général, ce sera la dernière opportunité de faire basculer la course en sa faveur. Les deux ultimes montées de Daggett summit (12,7 km à 6,1%) et de South Lake Tahoe (1,7 km à 5,9%) décideront du sort de chacun.
Samedi 19 mai 2018 : étape 7 – Sacramento – Sacramento (146 km)
Un final en douceur ! Pour en terminer de la 13e édition du Tour de Californie, ce sera un parcours entièrement plat proposé aux coureurs encore en lice. Le départ et l’arrivée seront jugés à Sacramento pour sacrer à la fois le vainqueur de cette ultime étape promise aux sprinteurs et aussi celui du classement général final. Rien ne devrait changer durant ces 146 kilomètres.
AG2R-La Mondiale a dévoilé sa liste des coureurs qui participeront aux 4 Jours de Dunkerque (8 au 13 mai). La formation tricolore comptera sur Samuel Dumoulin et Alexis Gougeard pour remporter des étapes et aussi bien figurer au classement général de cette 64e édition.
AG2R-La Mondiale pour le général et des étapes sur les 4 Jours de Dunkerque 2018
Une équipe complète. AG2R-La Mondiale ira sur les 4 Jours de Dunkerque avec des ambitions, notamment pour le classement général. Pour cela, la formation française (qui fait partie des trois équipes WorldTour présentes) s’appuiera sur son sprinteur Samuel Dumoulin et son rouleur Alexis Gougeard. Le premier est un habitué de la course nordiste à laquelle il a participé huit fois, mais il n’a jamais remporté d’étape. Reste néanmoins qu’il a terminé à la 4e place du classement général en 2014 à 22 secondes du vainqueur Arnaud Démare. En 2018, Samuel Dumoulin n’a toujours pas gagné, mais il a souvent terminé bien placé. Le sprinteur tricolore devra en tout cas faire avec une concurrence assez rude avec la présence de Bryan Coquard (Vital Concept), André Greipel (Lotto Soudal) ou encore Adrien Petit (Direct Énergie).
Pour Alexis Gougeard, c’est différent. Le Français a déjà remporté une étape sur les 4 jours de Dunkerque. C’était en 2015 lors de la 3e étape. Mais il n’a jamais terminé plus haut que la 53e place (2016) en trois participations. En 2018, ses résultats ne sont pas au top même s’il peut s’appuyer sur sa 7e place sur l’Étoile de Bessèges en début de saison. Il aura de toute façon une belle carte à jouer durant les six jours de compétition.
La composition de la formation AG2R-La Mondiale sur les 4 Jours de Dunkerque 2018
Adam Hansen va donc s’arrêter à 20 participations de suite à des Grands Tours. Le coureur australien de la formation Lotto Soudal, actuellement sur le Tour d’Italie 2018, a indiqué à nos confrères de CyclingNews qu’il ne participerait pas au Tour de France cette année, mettant donc un terme à sa série.
20 grands Tours consécutifs, pas plus, pour Adam Hansen
La série va prendre fin. Le recordman de Grands Tours consécutifs terminés (19), Adam Hansen, a décidé de ne pas participer au Tour de France cet été. Le Tour d’Italie 2018, sur lequel il est aligné, sera donc son 20e et dernier de suite. Le coureur de la Lotto Soudal va donc prendre un peu plus de repos. C’est dans interview avec nos confrères de CyclingNews que l’Australien a révélé qu’il souhaitait « rompre avec la tradition pour recharger les batteries. »
« Je vais faire ce Giro mais après je veux changer les choses et obtenir des résultats pour moi. Je vais faire un break et être plus frais, j’espère, durant l’été. Je veux voir comment cela va affecter ma saison. » Adam Hansen to break Grand Tour streak after Giro d’Italia
À 36 ans, Adam Hansen va donc mettre fin à une série de 20 participation de suite sans abandon à des Grands Tours. En chiffres, cela représente 401 étapes de suite (en cours) depuis la Vuelta 2011. Pas mal du tout sachant qu’au total, il a démarré 26 Grands Tours pour en finir 24. L’Australien a donné des détails sur son programme pour cet été. Il compte participer au Tour de Pologne mais pas que.
Adam Hansen n’a plu gouté à la victoire depuis le 12 septembre 2014 et la 19e étape du Tour d’Espagne. Une éternité ! Mais pour l’instant, l’Australien reste concentré sur le Giro 2018 qu’il souhaite simplement terminer.
« Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, et cela fait venir de coupables pensées. » Une réplique célèbre de la pièce comique « Le Tartuffe » de Molière qui avait toute la légitimité d’être déclamée au 78e kilomètre de la 3e étape du Giro 2018 !
Du topless sur le Giro 2018. Pour une raison d’excitation particulière ?
Si pour certains il a été question de coupables pensées ou d’âmes blessées à la vue de la poitrine d’une spectatrice postée sur le bord de la route, il faut pour cela s’adresser directement aux coureurs impliqués dans ce spectacle en un acte très très court. Pour nous autres spectateurs, on n’a pas eu le temps de fermer les yeux sur ses attributs féminins. Pour ceux qui faisaient la sieste durant cette étape aussi ennuyeuse que la tranquillité en amour qui est un calme désagréable, une séance de rattrapage non blasphématoire est à leur disposition ci-dessous. L’arrivée d’un peloton déclenche souvent une excitation particulière, et certains seins ont du mal à se contenir dans ce frisson dressant tétons. Mais quelques fois leurs propriétaires ont des remords et ne savent plus vraiment à quels saints se vouer pour obtenir le pardon.
Des originaux à vélo, Superman en plus gros et des dromadaires spectateurs
On peut déjà dire après trois jours de course que le Giro 2018 est d’une originalité débordante depuis son départ vendredi dernier de Jérusalem-Ouest. Il s’est élancé de l’Israël et rien que cela a donné un côté baroque à l’évènement. Côté course, la chute de Christopher Froome (Sky) lors de la reconnaissance du prologue et ses 37 secondes de perdues sur Tom Dumoulin (Sunweb) ont été les principaux faits marquants. Côté spectateurs, même si le Giro était à un peu moins de trois mille kilomètres de ses terres originelles, il n’en a pas perdu pour autant sa commedia dell’arte sous le nez des dromadaires à l’air toujours impassible.
Vainqueur en janvier dernier du Tour de San Juan (Argentine),Gonzalo Najar a été contrôlé positif au CERA, jugée comme l’EPO 3ème génération. C’est l’Union Cycliste Internationale (UCI) qui a révélé ce cas de dopage ce lundi par le biais d’un communiqué. Le coureur argentin de la formation Sindicato Empleados est provisoirement suspendu.
Gonzalo Najar convaincu de dopage au Tour de San Juan
Le conte de fées n’aura été que de courte durée pour Gonzalo Najar ! En janvier, le coureur argentin de 24 ans avait gagné la grande étape de montagne et le classement général du Tour de San Juan, une course par étapes d’une semaine. Impressionnant, ce jeune grimpeur était promis à un bel avenir, mais ses performances sont désormais entachées. Il s’est fait attraper par la patrouille. Son contrôle positif a été effectué le 21 janvier soit un jour avant le départ de la compétition. Suspendu pour le moment, il peut encore demander l’analyse de l’échantillon B.
Un de ses coéquipiers dans l’équipe Sindicato Empleados est également confronté au même cas de figure. Pour Gaston Emiliano Javier, seule la raison est différente. Son contrôle positif est dû à une prise de stéroïdes anabolisants.
Pour les 4 Jours de Dunkerque 2018 (8 au 13 mai), Lotto Soudal comptera sur la présence d’André Greipel. Le sprinteur allemand va faire son retour à la compétition après presque deux mois d’absence dû à une fracture de la clavicule contractée sur Milan-San Remo, le 17 mars dernier.
André Greipel présent sur les 4 Jours de Dunkerque
Le Gorille de Rostock est de retour. André Greipel sera aligné avec sa formation Lotto Soudal sur les 4 Jours de Dunkerque 2018 et va donc participer à sa première compétition depuis Milan-San Remo. En effet, le 17 mars dernier, le sprinteur allemand avait lourdement chuté sur la Primavera et s’était cassé la clavicule. Il n’avait donc pas participé aux classiques flandriennes. Le sprinteur sera donc au rendez-vous dans les Hauts de France 9 ans après sa dernière et seule participation quand il portait les couleurs de la Team Columbia. André Greipel avait d’ailleurs remporté une étape, la 6e et avait fini 4e au classement général à 22 secondes du vainqueur de l’époque, Rui Costa. Il a donc une petite expérience de la course.
Pour cette 64e édition des 4 Jours de Dunkerque, l’Allemand aura de quoi se jauger avec les autres sprinteurs présents. Nacer Bouhanni (Cofidis), Bryan Coquard (Vital Concept) ou encore Adrien Petit (Direct Énergie) seront de bons adversaires pour le Gorille de Rostock qui pourra s’appuyer sur ses bons résultat de début de saison. Il a remporté deux étapes en janvier sur le Tour Down Under et a fini deux fois 3e sur Paris-Nice. Mais bon, comme souvent après une blessure aussi grave, les retours à la compétition ne sont pas forcément des plus simples.
La composition de la formation Lotto Soudal sur les 4 Jours de Dunkerque 2018
Présent au Grand Départ du Giro 2018 en Israël, Alexandre Vinokourov le manager de l’équipe Astana a évoqué la situation globale de la formation kazakhe. Dans un entretien accordé au journal italien la Gazzetta dello Sport, l’ancien coureur cycliste s’est montré largement rassurant. Selon lui, c’est une certitude que le Team Astana va rester dans le peloton au moins jusqu’à la fin de la saison 2020.
Vinokourov confirme la présence du Team Astana pour les deux prochaines saisons
Le Team Astana va rester dans le cyclisme ! Pour deux ans minimum soit jusqu’à la fin 2020, elle sera encore présente. C’est Alexandre Vinokourov manager et membre essentiel de cette équipe qui a donné cette information. Il a dit précisément à la Gazzetta dello Sport que les problèmes ont été résolus pour au moins les deux prochaines saisons. En effet, ces derniers temps, un doute subsistait sur la pérennité à court et moyen terme du Team Astana. La cause principale relayée par le site vesti.kz en février dernier était le fait que les coureurs de l’effectif n’étaient plus payés. De quoi forcément jeter un gros doute sur l’avenir. Mais la menace de retrait est désormais écartée.
Pour la saison prochaine, le budget du Team Astana avoisinerait même les 17 millions d’euros selon les informations de la Gazzetta dello Sport. Avec aussi une possibilité de l’augmenter de 2-3 millions pour arriver à attirer un leader majeur d’une autre équipe. Dans ce domaine, la formation dirigée par Alexandre Vinokourov semble déjà bien pourvu. Actuellement engagé au Tour d’Italie, Miguel Angel Lopez est le coureur protégé sur ce Grand tour pour réaliser un très bon classement général au même titre que Jakob Fuglsang pour le Tour de France. Il y aussi Andrey Lutsenko, qui a été performant en début de saison sur le Tour d’Oman et qui continue à prendre de l’épaisseur. Tout comme Michael Valgren qui commence à s’impose comme une référence dans les courses d’un jour. Cette année, il a déjà gagné l’Omloop Het Nieuwsblad et l’Amstel Gold Race. Le Danois et les autres cités sont des coureurs sur lesquels compte beaucoup le Team Astana.
En remportant la 3e étape du Tour d’Italie 2018 ce dimanche, Elia Viviani (Quick-Step Floors) s’est adjugé sa deuxième victoire d’affilée sur ce Giro 2018, la huitième de sa saison. L’Italien a eu un peu plus de difficulté que samedi pour l’emporter, mais il a pu s’appuyer sur sa formation qu’il estime être « la meilleure ».
Deux de suite pour Elia Viviani sur le Tour d’Italie 2018
Favori pour les sprints avant le départ du Tour d’Italie 2018, Elia Viviani tient pour l’instant son rang. L’Italien en est déjà à deux victoires d’affilée après son succès ce dimanche sur la 3e étape de ce Giro 2018. Mais cette journée n’a pas été une partie de plaisir dans le désert israélien. Le sprinteur de la Quick-Step savait qu’elle serait compliquée avant le départ notamment au niveau des conditions météo.
« Aujourd’hui (dimanche) la course a été ce qu’on avait à peu près imaginés au milieu du désert, avec 2000 mètres de montées et descentes. Les coureurs pour le classement général et les équipes de sprinteurs ont roulé à l’avant. Quelques coureurs ont perdu le contact car ce n’était pas une étape facile. La vitesse du sprint était un peu faible à cause du virage à 350 mètres de l’arrivée. Le vent est aussi apparu dans les derniers kilomètres. Par chance, ce n’était pas aussi chaud que l’on craignait. » Réaction Elia Viviani 3e étape Tour d’Italie 2018
Mais de la chaleur, il y en a eu lors du sprint. Elia Viviani a été à la lutte avec Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) qui a bien failli faire chuter l’Italien en le serrant contre les barrières de sécurité. Un geste qui n’a pas plu au leader du classemeent par points.
« Il y a eu quelques contacts entre Sam Bennett et moi durant le sprint. J’étais déjà à ses côtés quand il a fait un mouvement clair vers les barrières, il me poussait sur le côté de la route, mais je lui ai fait comprendre que j’étais déjà là. » Réaction Elia Viviani 3e étape Tour d’Italie 2018
Tout s’est très bien terminé pour l’Italien qui a pu savourer sa victoire. Il a d’ailleurs tenu à remercier sa formation qui a fait un gros travail dans les derniers kilomètres. Le Transalpin a aussi tenu à faire taire les sceptiques qui estiment que le plateau de sprinteurs n’est pas très relevé sur le Giro cette année.
« Avec Quick-Step, j’ai la meilleure équipe pour les sprints et peut importe comment je gagne, je ramène la victoire à la maison, peu importe les adversaires. Ça n’a pas d’importance ce que font les tops sprinteurs en ce moment, je les ai déjà affronté au début de la saison. J’ai choisi de courir le Giro cette année. J’ai déjà pris part aux trois Grands Tours et je considère le Giro comme le plus difficile à finir. C’est mon objectif de le terminer avec le maillot cyclamen cette année. » Réaction ELia Viviani 3e étape Tour d’Italie 2018
Voilà qui est dit. Elia Viviani aura de nouvelles occasions de remporter des étapes sur ce Tour d’Italie 2018 afin d’asseoir un peu plus sa domination sur cette 101e édition.
Les organisateurs du Giro se disent pleinement satisfaits du lancement de leur Grand Tour en Israël, c’est ce que partagent aussi beaucoup de coureurs. Ce fut une grande fête populaire pour le public venu très nombreux les applaudir sur le bord des routes depuis le lancement de l’épreuve et c’est aussi une bonne promotion pour un sport quasi inexistant dans ce pays. Il y a tout de même un revers à cela, c’est faire lever les coureurs du Giro 2018 à 5h30 du matin pour rallier la Sicile pendant la première journée de repos. Une nuit courte pour un transfert à la gueule de bois !
Thibaut Pinot se serait bien passé de l’étape entre Be’er Sheva et Eilat
« C’était interminable » a déclaré le grimpeur de l’équipe FDJ-Groupama à l’issue de l’étape qui reliait Be’er Sheva à Eilat, longue de 229 kilomètres et ennuyeuse à souhait, aussi bien pour les coureurs que pour les téléspectateurs. C’était zéro plaisir pour Thibaut Pinot autant que pour nous autres derrière le poste de télévision. Seul le dernier kilomètre nous réveilla de cette léthargie saupoudrée de sable du trop long dessert traversé par les coureurs. Le sprint final fut houleux entre Sam Bennett (Bora Hansgrohe) et Elia Viviani (Quick-Step Floors), pour notre plaisir enfin éveillé. Déjà victorieux la veille à Tel-Aviv, l’italien a pris un pied énorme en passant la ligne d’arrivée contrairement à Thibaut Pinot. Mais il fut sur le même pied d’égalité en se levant du droit ou du gauche aux aurores pour se diriger vers d’autres horizons où l’on aperçoit déjà l’Etna.
Une grasse matinée supprimée sur le Giro 2018. Un scandale !
Même si certains coureurs n’aiment pas les journées de repos, car ils ont du mal à remettre la mécanique en route le lendemain, en majorité ils l’apprécient pour récupérer en essayant de ne pas perdre le rythme de la course. La grasse matinée fait partie de la relâche temporaire où les coureurs peuvent rêvasser plus longtemps au lit. Ils n’ont pas d’horaires fixes et prennent leur petit déjeuner à une heure plus tardive que les jours où ils sont en compétition. Ils vont ensuite rouler entre 1h et 1h30 sans forcer, juste pour faire tourner les jambes comme on dit dans le jargon cycliste. Et comment on dit quand les organisateurs du Giro d’Italia font lever les coureurs à 5h30 pour effectuer un transfert ? Un scandale !
Engagée sur les 4 Jours de Dunkerque (8-13 mai), Vital Concept Cycling Club alignera au départ Bryan Coquard. Ancien vainqueur de l’épreuve en 2016, le Français est le leader de cette formation et un des plus sérieux postulants à la victoire finale au classement général.
Bryan Coquard dans la sélection de Vital Concept Cycling Club pour les 4 Jours de Dunkerque
Vital Concept Cycling Club va arriver sur les 4 Jours de Dunkerque avec l’ambition de gagner le classement général. Son meilleur espoir pour atteindre cet objectif reposera sur les épaules de Bryan Coquard. Son leader qui vient de disputer le Tour de Yorkshire va aborder cette autre course par étapes dans la peau d’un favori. Un statut logique sachant que le Français a déjà brillé lors des éditions précédentes. Vainqueur d’une étape en 2015, c’est surtout en 2016 qu’il avait impressionné. Cette année-là, il avait signé trois succès avec le classement général en prime. C’est le seul ancien lauréat de l’épreuve qui va être présent sur cette 64e édition.
Absent l’an dernier lors de la victoire de Clément Venturini (Cofidis), Bryan Coquard revient pour reprendre son bien. Après avoir observé une petite coupure, le Tour de Yorkshire lui a permis de reprendre le cours de sa saison et de monter en puissance en vu des 4 Jours de Dunkerque. C’est un rendez-vous important pour le Français, qui aura la responsabilité dans son équipe d’être à la hauteur des attentes. Mais aussi pour Coquard gagner dans les Hauts de France s’avère quasiment primordial sachant qu’il n’a plus remporté la moindre course depuis la première étape du Tour d’Oman en février. Un temps qui commence à durer. Se montrer sous son meilleur jour aux 4 Jours de Dunkerque comme il l’a déjà fait auparavant serait le moment parfait.
Composition de Vital Concept Cycling Club aux 4 Jours de Dunkerque
Ce dimanche sur la 4e et dernière étape du Tour de Yorkshire remportée par Stéphane Rossetto (Cofidis), une voiture d’Astana a été toute proche de percuter un signaleur qui se trouvait sur un terre-plein. Ce dernier a juste eu le temps de s’écarter pour éviter le véhicule qui a percuté de plein fouet les panneaux. La formation kazakhe s’est excusée.
Une voiture d’Astana a failli percuter un signaleur sur le Tour de Yorkshire
C’est vraiment pas passé loin et un drame a été évité. Durant la 4e étape du Tour de Yorkshire, un signaleur, qui se trouvait sur un terre-plein central pour indiquer le danger aux coureurs qui passaient, a eu une très grosse frayeur. Alors qu’un groupe de coureurs venait juste de passer dans sa zone, l’homme avec son petit drapeau jaune a arrêté de l’agiter pour laisser passer les voitures des formations. Mais un conducteur d’une d’elles a dû être distrait. Alors que les premiers véhicules ont évité le terre-plein en passant à gauche et à droite, une voiture d’Astana semblait ne pas avoir vu le signaleur et son gilet jaune. Le break bleu ciel a en effet fait un tout droit obligeant l’homme qui se trouvait sur son chemin à sauter au dernier moment (voir vidéo ci-après) évitant de très peu l’engin qui était lancé à vive allure. Les images sont d’ailleurs assez impressionnantes. Résultat aucun blessé, juste des dégâts matériel. Après cet incident qui aurait pu mal finir, la formation kazakhe s’est excusée ce lundi matin à travers un Tweet.
« Nous sommes sincèrement désolés par rapport à l’incident avec notre voiture d’équipe. Le directeur sportif qui conduisait le véhicule a contacté les organisateurs de la course pour présenter ses excuses. Nous essayons aussi de rentrer en contact avec le signaleur. Nous sommes désolés et nous voulons que cela ne se reproduise jamais. »Twitter Astana Pro Team
Retrouvez les vidéos de l’étape 4 du Tour de Yorkshire 2018 marquée par l’exploit de Stéphane Rossetto (Cofidis). Le Français vainqueur de la dernière étape de cette course par étapes anglaise a parcouru 174 kilomètres en échappée dont 120 en solitaire. Une performance monumentale. Dans la lutte au classement général, Greg Van Avermaet (BMC Racing Team) a pris le maillot à Magnus Cort Nielsen (Team Astana).
Stéphane Rossetto gagne la dernière étape et Greg Van Avermaet remporte le général du Tour de Yorkshire
Une fin en apothéose ! La dernière journée du Tour de Yorkshire 2018 aura été très animée tant pour la victoire d’étape que pour le classement général. Pour la course du jour, Stéphane Rossetto aura été l’auteur d’une performance remarquable, et c’est peu dire. Le coureur de Cofidis a réalisé un exploit qui est de plus en rare dans le cyclisme moderne. Parti dans l’échappée, le Français a terminé les 120 derniers kilomètres tout seul. Une très grande victoire acquise par le Français qui était dans une journée exceptionnelle. Derrière lui, le combat pour le maillot de leader a bien eu lieu. Dans cette étape reine, Magnus Cort Nielsen distancé a perdu sa première place aux dépends de Greg Van Avermaet qui a terminé deuxième de l’étape. Pour le Belge, c’est une rentrée parfaite après avoir connu une période des Flandriennes mitigée.
Au terme d’une quatrième et dernière étape du Tour de Yorkshire (2.1) remportée en solitaire par le Français Stéphane Rossetto (Cofidis), c’est le Belge Greg van Avermaet (BMC Racing Team) qui a remporté le classement général final. Le champion olympique succède au palmarès à son compatriote Serge Pauwels (Dimension Data).
Victoire d’étape française sur le Tour de Yorkshire 2018
Après les victoires d’étapes successives de Harry Tanfield (Canyon Eisberg), Magnus Cort Nielsen (Astana) puis de Max Walsheid (Team Sunweb), c’est un Français qui s’est imposé sur l’ultime étape du Tour de Yorkshire. Stéphane Rossetto s’est imposé en solitaire après une échappée de plus de 120 kilomètres. Au classement général final c’est Greg Van Avermaet qui l’emporte et qui inscrit pour la première fois de sa carrière son nom au palmarès de l’épreuve. Le coureur âgé de 32 ans, qui sera dans quelques jours au départ du Tour de Suisse, l’emporte au classement général final devant l’Espagnol Eduard Prades (Euskadi-Murias) et le vainqueur sortant, Pauwels. Sylvain Chavanel (Direct Energie), proche de la victoire la veille, termine à la vingtième place l’épreuve tandis que Anthony Perez (Cofidis), septième, termine premier tricolore la course par étapes Britannique
Classement général final Tour de Yorkshire 2018 – Top 20
Retrouvez le classement de la troisième étape du Giro 2018. Comme la veille, c’est au sprint que s’est jouée la victoire à Eilat au bout des 229 kilomètres de course et une nouvelle fois, c’est Elia Viviani (Quick-Step Floors) qui a été le plus fort ce dimanche. L’Italien s’adjuge son deuxième succès de suite, le huitième de sa saison.
Tout simplement au-dessus. Elia Viviani a dominé son sujet sr l’étape 3 du Giro 2018. L’Italien a une nouvelle fois fait parler sa puissance pour s’imposer une deuxième fois d’affilée sur ce Tour d’Italie 2018 au terme d’un sprint mouvementé. Le sprinteur de la Quick-Step Floors a eu un peu plus de mal cette fois-ci étant obligé de jouer des coudes avec Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) qui l’a serré contre les barrières de sécurité. L’histoire aurait pu être dramatique pour les deux coureurs et les autres, mais en acrobate, Elia Viviani s’est extirpé et a relancé son effort pour finalement s’imposer devant Sacha Modolo (EF Education First-Drapac). Comme samedi une échappée a essayé de faire son trou. Partis au kilomètre 0, Guillaume Boivin (Israel Cycling Academy), encore lui, Marco Fapporti (Androni-Sidermec) et Enrico Barbin (Bardiani-CSF) ont parcouru 224 kilomètres ensemble avant d’être repris par le peloton.
Depuis son Paris-Roubaix manqué (61e), Arnaud Démare (Groupama-FDJ) observe une longue période d’entraînements et de repos. Nos confrères du Courrier Picard ont annoncé, par la voix de Martial Gayant, l’un de ses directeurs sportifs de la formation WorldTour, que le champion de France sur route en titre effectuerait son retour à la compétition à l’occasion du Tour de Suisse 2018 (9 au 17 juin), course préparatoire au Tour de France.
Le champion de France sur route prendra pour la troisième fois le départ du Tour de Suisse dans le cadre de sa préparation au championnat de France et au Tour de France (7 au 29 juillet). En 2015, à la veille de la dernière étape, Arnaud Démare était arrivé hors délais et donc exclu de la course, tandis qu’en 2013 il était allé jusqu’au bout de l’épreuve, terminant notamment second au classement par points battu par un certain Peter Sagan qui sera cette année encore au départ de la course par étapes Suisse après avoir disputé notamment et déjà le Tour de Californie.
Arnaud Démare défendra son titre le 1er juillet
A l’occasion des prochains championnats de France sur route, Arnaud Démare défendra son titre national à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines. Le coureur Picard tentera de conquérir un troisième titre de champion national. En 2014, Démare s’était imposé au Futuroscope tandis qu’en 2017 il s’imposait à Saint-Omer, et à chaque fois devant le coureur de l’équipe Cofidis, Nacer Bouhanni.
Retrouvez les vidéos de l’étape 3 du Tour d’Italie 2018 et la victoire d’Elia Viviani (Quick-Step Floors), qui remporte son deuxième succès de suite sur ce Giro 2018. Le sprinteur italien a dû lutter pour s’adjuger cette troisième étape. Il devance Sacha Modolo (EF Education First-Drapac) et Sam Bennett (Bora-Hansgrohe). Rohan Dennis (BMC) est toujours leader du classement général.
Deux de suite pour Elia Viviani sur le Tour d’Italie 2018
Qui l’arrêtera ? Elia Viviani semble vraiment trop fort pour ses adversaires. Le sprinteur italien s’est en effet adjugé l’étape 3 du Tour d’Italie 2018. Son deuxième succès de suite après sa victoire de la veille. Le coureur de la Quick-Step Floors a pourtant bien failli tout perdre. En plein effort, sa lutte avec Sam Bennett aurait pu se terminer par une chute. Le sprinteur de la Bora-Hansgrohe a coincé Elia Viviani le long de la barrière de sécurité obligeant l’Italien à user de son coude pour repousser l’Irlandais. Cela n’a pas empêché le Transalpin de remettre les gaz et d’aller glaner sa deuxième victoire de suite. Il devance Sacha Modolo et Sam Bennett. Au classement général, Rohan Dennis conserve sa place de leader et son maillot rose sur les épaules. À noter que l’échappée du jour, partie au kilomètre 0, a été repris à 5 kilomètres de l’arrivée soit une petit escapade de 224 kilomètres, rien que ça. Guillaume Boivin (Israel Cycling Academy) en faisait partie lui qui avait déjà tenté sa chance la veille.