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Peter Schulting crée la surprise sur la Tacx Pro Classic

Au terme d’une course mouvementée et décousue, Peter Schulting (Monkey Town Continental Team) est arrivé en première position dans la Tacx Pro Classic, une semi-classique néerlandaise. Cet expérimenté coureur de 31 ans assez méconnu a décroché ce succès en battant au sprint trois autres coureurs. Dans cet ordre, Dries De Bondt, Jérôme Baugnies et Jelle Wallays ont fini aux places d’honneur.

Peter Schulting surprend tout son monde

Une victoire difficile à prévoir, même impossible à imaginer. Pourtant, Peter Schulting est bien parvenu à déjouer les pronostics en se débarrassant tour à tour de ses adversaires avant de conclure au sprint. A 31 ans, il a signé à peine son deuxième succès chez les pros dans la Tacx Pro Classic, mais assurément le plus prestigieux, l’autre étant une étape du Tour de Taïwan.

Présent souvent aux avants-postes, Peter Schulting a d’abord fait la différence à quelques kilomètres du terme avec trois autres concurrents, Dries De Bondt, Jérôme Baugnies et Jelle Wallays. Parti avec eux pour se disputer la victoire, c’est lui qui s’est montré le plus véloce dans les derniers mètres pour battre tout le monde sur la ligne. Dans une course où quelques équipes de première et deuxième division étaient alignés, il était difficile de voir un membre d’une formation plus modeste s’imposer. Mais Schulting a bien réussi cet exploit. De quoi finir idéalement cette saison.

https://twitter.com/wcstats/status/1051130629679697920

Alvaro Hodeg s’impose au sprint sur le Tour de Turquie

Quick-Step Floors continue de gagner même en fin de saison. Après avoir brillé par le biais de Maximiliano Richeze lors de la journée inaugurale du Tour de Turquie, c’est Alvaro Hodeg qui a été le plus rapide sur la cinquième et avant-dernière étape. Le Colombien a notamment devancé dans cette arrivée massive John Degenkolb (Trek-Segafredo) et Nathan Haas (Katusha-Alpecin). Alexey Lutsenko (Team Astana) demeure le leader au classement général.

Alvaro Hodeg, la jeune pépite du sprint mondial s’illustre au Tour de Turquie

Le talent n’attend pas le nombre des années. Concernant Alvaro Hodeg, cette phrase est criante de vérité tant le Colombien étonne agréablement dès sa première année chez les professionnels. Il vient d’ajouter une cinquième victoire déjà à son palmarès. Cette dernière a été obtenue de sa part sur le Tour de Turquie, une épreuve du World Tour. A l’occasion de l’avant-dernière journée de course, le jeune coureur de 22 ans s’est franchement impérial dans l’emballage final. Pas un seul coureur n’a pu lui contester sa supériorité.

Dans les derniers mètres, Hodeg a réussi à faire la différence par rapport à Degenkolb, qui s’est avéré être son plus sérieux rival. Ce résultat a concrétisé la journée parfaite réalisée par Quick-Step Floors, qui est parvenu à contrôler dans un premier temps de l’échappée avant d’amener sur orbite son sprinteur. Le train idéalement placé en tête de peloton dans le dernier kilomètres, c’est même Richeze lauréat lors de la première journée de course qui s’est mis au service de coéquipier. Nouvelle preuve que l’abandon prématurée de Fernando Gaviria dans cette course par étapes n’a pas eu de conséquences sur les résultats de ce collectif.

Du suspense au général

En plus de la lutte entre les sprinteurs, une autre bataille va valoir le coup d’œil, elle concerne le classement général. Avant la dernière journée, trois coureurs sont véritablement en position de l’emporter. Alexey Lutsenko (Team Astana) est toujours avec le maillot de leader sur les épaules, mais Diego Ulissi (Team UAE Emirates) à quatre secondes et désormais Nathan Haas (Team Katusha-Alpecin) aussi dans le même temps peuvent aussi y croire. L’Australien qui a fini à la troisième place de cette étape s’est rapproché du coup en prenant des secondes de bonification. De quoi maintenir un certain suspense pour finir ce 54e Tour de Turquie dont la dernière étape sera quand même destiné aux purs sprinteurs.

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Le français Thibaut Pinot triomphe sur le Tour de Lombardie !

Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) remporte le dernier monument de la saison ! Au terme de 241 kilomètres de bataille sur le Tour de Lombardie, le franc-comtois s’est imposé en solitaire devant Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida) et Dylan Teuns (BMC), signant ainsi la plus belle victoire de sa carrière.

Thibaut Pinot détrône Vincenzo Nibali

Cette 112ème édition de la Classique des feuilles mortes a tenu toutes ses promesses sous le soleil lombard. Malgré la méforme des français Romain Bardet (AG2R La Mondiale) et David Gaudu (Groupama-FDJ), c’est un de leurs compatriotes qui s’est adjugé le dernier monument de la saison, en la personne de Thibaut Pinot. Le protégé de Marc Madiot est sorti vainqueur d’un véritable mano a mano avec le tenant du titre Vincenzo Nibali.

Peu après le départ de la course à Bergame, une échappée de huit coureurs s’est rapidement formée, n’inquiétant jamais vraiment les favoris. Une fois cette tentative anéantie, les hostilités ont réellement commencé à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, au pied du terrible mur de Sormano (2 kilomètres à 15,8% de moyenne). C’est en effet le moment qu’a choisi Primož Roglič (Lotto NL-Jumbo) pour attaquer, vite rejoint par Pinot et Nibali. Rattrapés dans la descente par un excellent Egan Bernal (Sky), c’est donc un quatuor de grimpeurs qui s’est présenté au pied du Civiglio en tête de la course. Mais visiblement au dessus du lot, Pinot et Nibali se sont défaits de leurs adversaires, et ce, dès les premiers mètres de la montée. Enfin, après plusieurs tentatives, le français a finalement placé une attaque décisive près du sommet, laissant derrière lui le Requin de Messine, à bout de forces. Donnant toute son énergie dans les derniers kilomètres, le récent vainqueur de Milan-Turin a su conserver sa légère avance, pour franchir la ligne en solitaire 32 secondes avant le tenant du titre.

Après une 3ème place en 2015, et une course pleine sur le Tour de Lombardie et sur Vincenzo Nibali. Il remporte ainsi une des plus belles victoires de sa carrière, qui vient conclure une magnifique fin de saison.

Mark Renshaw reconduit une saison chez Dimension Data

Coureur parmi les plus expérimentés du peloton international, Mark Renshaw n’est pas encore prêt à se retirer. A 35 ans, il va poursuivre au minimum une saison supplémentaire dans les rangs professionnels dans la formation Dimension Data, qui a annoncé le renouvellement de son contrat.

Dimension Data conserve Mark Renshaw dans l’effectif

Dimension Data garde confiance en son capitaine de route. Mark Renshaw, qui a intégré les rangs de cette équipe du World Tour en 2016 va connaître une quatrième saison consécutive dans la même structure. L’Australien est désormais certain d’y rester jusqu’à la fin 2019. En ce qui concerne son rôle, il ne devrait pas évoluer. Précieux dans les finales d’étapes se terminant au sprint, sa réputation s’est construite en tant que lanceur attitré de Mark Cavendish, l’un des meilleurs sprinteurs de l’Histoire du cyclisme.

Ave ce renouvellement de contrat, l’avenir du Cav devrait bientôt arriver à son dénouement. Encore incertain sur son avenir, il ne serait pas étonnant du coup de le revoir rempiler au moins un an avec Dimension Data afin de rester aux côtés de son poisson pilote. Mark Renshaw qui a douze succès au total sur l’ensemble de sa carrière compte 69 jours de course cette année. Sa saison s’est terminée à l’occasion du Tour de Grande-Bretagne disputé dans la première quinzaine de septembre.

Tour de Lombardie 2018 : liste complète des coureurs engagés

Ce samedi 13 octobre sera déjà le théâtre de la dernière grande classique de la saison. Le Tour de Lombardie 2018 dont c’est la 112e édition cette année est convoité par de nombreux coureurs. Mais un seul parviendra à décrocher cette victoire de prestige dans l’un des cinq Monuments du cyclisme, qui le fera automatiquement passer dans une nouvelle dimension. Le tenant du titre Vincenzo Nibali (Bahrain Merida) sera présent pour tenter de réaliser la passe de deux et aussi remporter son deuxième Monument en 2018 après Milan-San Remo en mars. Dans cette lutte à la victoire, le champion du monde Alejandro Valverde (Team Movistar), Michael Woods (Team EF Education First-Drapac) et les Français Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), Romain Bardet (AG2R La Mondiale) auront plus que leur mot à dire.

Tour de Lombardie 2018 : la liste de départ

BAHRAIN MERIDA

1 NIBALI Vincenzo
2 IZAGIRRE Gorka
3 IZAGIRRE Ion
4 MOHORIČ Matej
5 NIBALI Antonio
6 PELLIZOTTI Franco
7 POZZOVIVO Domenico

AG2R LA MONDIALE

11 BARDET Romain
12 CHEREL Mickaël
13 DUPONT Hubert
14 FRANK Mathias
15 GALLOPIN Tony
16 GASTAUER Ben
17 MONTAGUTI Matteo

ANDRONI GIOCATTOLI-SIDERMEC 

21 SOSA Iván Ramiro
22 BALLERINI Davide
23 CATTANEO Mattia
24 FRAPPORTI Marco
25 GAVAZZI Francesco
26 MASNADA Fausto
27 VENDRAME Andrea

ASTANA PRO TEAM

31 FUGLSANG Jakob
32 CATALDO Dario
33 FRAILE Omar
34 HOULE Hugo
35 SÁNCHEZ Luis León
36 STALNOV Nikita
37 VILLELLA Davide

BARDIANI-CSF

41 CICCONE Giulio
42 CARBONI Giovanni
43 ORSINI Umberto
44 ROTA Lorenzo
45 SENNI Manuel
46 TONELLI Alessandro
47 WACKERMANN Luca

BMC RACING TEAM

51 CARUSO Damiano                                                                                                                        52 BETTIOL Alberto
53 DE MARCHI Alessandro
54 DENNIS Rohan
55 ROSSKOPF Joey
56 TEUNS Dylan
57 VLIEGEN Loïc

BORA HANSGROHE

61 MAJKA Rafał
62 BENEDETTI Cesare
63 BUCHMANN Emanuel
64 FORMOLO Davide
65 KONRAD Patrick
66 PFINGSTEN Christoph
67 POLJAŃSKI Paweł

GROUPAMA-FDJ

71 PINOT Thibaut
72 BONNET William
73 GAUDU David
74 LADAGNOUS Matthieu
75 MORABITO Steve
76 PREIDLER Georg
77 REICHENBACH Sébastien

ISRAEL CYCLING ACADEMY

81 HERMANS Ben
82 GEBREMEDHIN Awet
83 DÍAZ José Manuel
84 NEILANDS Krists
85 NIV Guy
86 PLAZA Rubén
87 SBARAGLI Kristian

LOTTO SOUDAL

91 WELLENS Tim
92 BENOOT Tiesj
93 DE GENDT Thomas
94 KEUKELEIRE Jens
95 LAMBRECHT Bjorg
96 MONFORT Maxime
97 VANENDERT Jelle

MITCHELTON-SCOTT

101 YATES Simon
102 ALBASINI Michael
103 HAIG Jack
104 KREUZIGER Roman
105 NIEVE Mikel
106 VERONA Carlos
107 YATES Adam

MOVISTAR TEAM

111 VALVERDE Alejandro
112 CARAPAZ Richard
113 LANDA Mikel
114 OLIVEIRA Nelson
115 PEDRERO Antonio
116 ROJAS José Joaquín
117 SOLER Marc

NIPPO-VINI FANTINI-EUROPA OVINI

121 LOBATO Juan José
122 BAGIOLI Nicola
123 BOU Joan
124 PONZI Simone
125 SANTAROMITA Ivan
126 TIZZA Marco
127 ZACCANTI Filippo

QUICK-STEP FLOORS

131 ASGREEN Kasper
132 CAPECCHI Eros
133 DE PLUS Laurens
134 JUNGELS Bob
135 MAS Enric
136 SENECHAL Florian                                                                                                                        137 SERRY Pieter

TEAM DIMENSION DATA

141 CUMMINGS Steve
142 DAVIES Scott
143 KUDUS Merhawi
144 O’CONNOR Ben
145 PAUWELS Serge
146 VAN ZYL Johann
147 VERMOTE Julien

TEAM EF EDUCATION FIRST-DRAPAC

151 WOODS Michael
153 CLARKE Simon
154 DOMBROWSKI Joe
155 MARTÍNEZ Daniel Felipe
156 MORENO Daniel
157 URÁN Rigoberto

TEAM FORTUNEO-SAMSIC

161 BARGUIL Warren
162 BOUET Maxime
163 DELAPLACE Anthony
164 FEILLU Brice
165 GESBERT Élie
166 LEDANOIS Kévin
167 MAISON Jérémy

TEAM KATUSHA-ALPECIN

171 ZAKARIN Ilnur
172 LAMMERTINK Maurits
173 RESTREPO Jhonatan
174 SMIT Willie
175 KIŠERLOVSKI Robert                                                                                            176 KOCHETKOV Pavel                                                                                                                        177 ŠPILAK Simon

TEAM LOTTONL-JUMBO

181 ROGLIČ Primož
182 BENNETT George
183 BOUWMAN Koen
184 GESINK Robert
185 KRUIJSWIJK Steven
186 DE TIER Floris
187 TOLHOEK Antwan

TEAM SKY

191 BERNAL Egan
192 DE LA CRUZ David
193 ELISSONDE Kenny
194 HENAO Sebastián
195 HENAO Sergio
196 MOSCON Gianni
197 ROSA Diego

TEAM SUNWEB

201 KELDERMAN Wilco
202 HAMILTON Chris
203 HINDLEY Jai
204 KÄMNA Lennard
205 MATTHEWS Michael
206 OOMEN Sam
207 STORER Michael

TREK-SEGAFREDO

211 MOLLEMA Bauke
212 ALAFACI Eugenio
213 CONCI Nicola
214 DIDIER Laurent
215 EG Niklas
216 GOGL Michael
217 SKUJIŅŠ Toms

UAE TEAM EMIRATES

221 COSTA Rui
222 GANNA Filippo
223 MARCATO Marco
224 MARTIN Dan
225 MORI Manuele
226 RAVASI Edward
227 SUTHERLAND Rory

WILLIER TRIESTINA-SELLE ITALIA

231 RINALDI Nicholas
232 FLÓREZ Miguel Eduardo
233 KOSHEVOY Ilia
234 RAGGIO Luca
235 SCHÖNBERGER Sebastian
236 VELASCO Simone
237 ZARDINI Edoardo

Alexey Lutsenko s’adjuge l’étape reine et devient le nouveau leader

Dans un final très tactique sur le Tour de Turquie, Alexey Lutsenko (Team Astana) s’est révélé être le coureur le plus véloce dans les 200 derniers mètres pour l’emporter au sprint dans la montée finale. Il a battu au passage Diego Ulissi (UAE Team Emirates) et Eduard Prades (Euskadi Murias). Le Kazakhe qui a remporté cette quatrième étape considéré comme décisive pour le général fait coup double en prenant les commandes à deux jours du terme.

Alexey Lutsenko endosse le maillot de leader au Tour de Turquie

Un dénouement pour le moins étonnant. Cette antépénultième étape du Tour de Turquie était la plus difficile sur le papier, celle qui devait provoquer des différences dans la course au classement général. Et pourtant, ce n’est pas du tout ainsi que ça s’est déroulé. Quasiment jusque sur la ligne d’arrivée, il n’y pas eu d’écarts provoqués entre ceux qui visaient la victoire finale. L’enjeu a clairement pris le dessus sur le côté spectaculaire, qui n’a pas été présent durant cette journée.

Dans un premier temps, une échappée a pris les devants, mais derrière le peloton n’était pas enclin à les laisser filer. D’ailleurs, en grande partie, la formation UAE Team Emirates de Diego Ulissi a mené la chasse, mais elle a été aussi accompagné par d’autres équipes dans cet effort. Cela pouvait laisser croire à des derniers kilomètres de grande intensité avec de nombreuses offensives. Mais rien de tout cela. A la place, les favoris n’ont pas bougé et le groupe de tête a mis du temps à perdre beaucoup d’éléments. Pour preuve du certain attentisme qui a eu lieu, ils étaient une bonne vingtaine à pouvoir envisager le succès au passage de la flamme rouge. C’est dire à quel point le rythme n’a pas été des plus impressionnants.

Matteo Fabbro (Katusha Alpecin) 8e de l’étape au final, a été le premier à porter une véritable offensive dans l’ultime ascension. Rattrapé peu de temps après, Nathan Haas, son coéquipier, a durci à son tour le rythme, mais du monde était encore dans sa roue. Ensuite, personne n’a vraiment voulu faire l’effort et c’est allé presque comme ça jusqu’au moment de déclencher le sprint. Diego Ulissi a franchement accéléré et a été seulement suivi par Eduard Prades et Alexey Lutsenko. Ce dernier est même passé dans les derniers mètres pour réaliser l’excellente opération du jour. Grâce aux bonifications, c’est désormais le premier du classement général. Un statut qui semble tout à fait en mesure de conserver sachant que les deux dernières journées seront plutôt destinés aux sprinteurs.

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Lance Armstrong propose de prêter un trophée à Geraint Thomas

Geraint Thomas, vainqueur du Tour de France 2018, vient de recevoir une proposition loufoque de la part d’un ancien coureur. Lance Armstrong, visiblement touché par le vol du trophée remportée par le Gallois, ne se montre pas opposé à prêter l’un des sept qu’il a en sa possession. 

Lance Armstrong veut venir au secours de Geraint Thomas

Lance Armstrong ne manque pas de culot ! Personnage sulfureux dans l’Histoire du cyclisme ayant été destitué de sept victoires au Tour de France après les révélations de dopage, il refait parler de lui. Sa dernière sortie concerne d’ailleurs la Grande Boucle, mais plus précisément le trophée qui revient au vainqueur. Ces derniers jours, le dernier lauréat de ce Grand Tour en l’occurrence Geraint Thomas l’a perdu. Victime d’un vol, ce bien aura pu être conservé par sa part seulement deux mois et demi.

Après ces révélations dévoilés par le Team Sky, Lance Armstrong s’est ému de cette histoire. Il s’est permis d’écrire un tweet où il s’apprête à aider le Gallois s’il le souhaite. «G, c’est la poisse mec. J’en ai sept si tu veux m’en emprunter un» ont été les mots simples adressés par l’ex coureur de l’US Postal. Cet appel ne connaîtra certainement pas de suite, mais permet de constater que le Texan n’a rien perdu de son caractère.

Les grimpeurs à l’honneur pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020

Dans la foulée des épreuves chronométrées, les parcours des courses en ligne dames et messieurs des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 ont été officiellement dévoilés par l’Union Cycliste Internationale. La montagne y sera largement mis en évidence, de quoi ravir les meilleurs grimpeurs du plateau.

Les courses en ligne de Tokyo 2020 disputés en haute montagne

Vous vous souvenez tous des derniers Championnats du monde d’Innsbruck et son parcours très difficile avec environ 4 700 mètres de dénivelé ? Et bien pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, cela s’annonce au moins aussi compliqué, voire davantage encore. La barre des 5 000 mètres de dénivelé sera presque franchie sur un parcours long de 231 kilomètres, c’est dire à quel point il faudra se montrer fort ce jour-là pour espérer décrocher le graal.

Dans le détail, la course masculine partira de la capitale japonaise et plus précisément Musashinonomori Park. Les coureurs iront par la suite en direction du Mont Fuji où un programme corsé les attend. Pas moins de trois ascensions majeures seront à franchir, à commencer par Doushi Road et Fuji Sanroku mais c’est bien la dernière d’entre elle qui risque de provoquer le plus de dégâts. Le mont Mikuni situé à une trentaine de kilomètres de l’arrivée sera une montée de 6,8 kilomètres à 10,2% de moyenne. De quoi permettre pour les meilleurs grimpeurs de faire la différence. Puis, il en sera fini de toutes les difficultés à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée qui sera jugée sur le circuit automobile de Fuji Speedway.

Tokyo 2020 parcours course hommes
Le parcours de la course en ligne masculine.

Pour les femmes, cela semble ouvert pour un plus grand nombre de coureuses. Sur un tracé certes difficile, mais moins montagneux et plus vallonné, plusieurs scénarios différents pourraient se dérouler dans cette épreuve olympique. Avec une dernière difficulté répertoriée à environ 40 kilomètres du but, pas sûr qu’une pure grimpeuse obtienne le dernier mot.

Tokyo 2020 parcours course femmes
Parcours de la course en ligne féminine.

Luke Rowe va continuer sa carrière trois saisons dans le Team Sky

Quelques jours après avoir prolongé pour une longue durée Egan Bernal, le Team Sky en a fait de même avec cette fois-ci Luke Rowe. Le Gallois présent dans cette équipe depuis ses débuts professionnels va poursuivre cette collaboration au minimum jusqu’au terme de la saison 2021.

Luke Rowe reste un coureur du Team Sky

Arrivé et passé pro en 2012 dans le Team Sky, Luke Rowe sera toujours dans cette même formation dans les années à venir. Son équipe a officialisé l’accord d’une nouvelle prolongation de contrat de trois ans précisément, ce qui lie les deux parties désormais jusqu’à la fin de la saison 2021. Une nouvelle marque de confiance adressée par cette équipe réputée au niveau mondial envers le coureur gallois, qui est l’un des capitaines de routes de cet effectif. D’après ses propos révélés sur le site du Team Sky, le coureur de 28 ans s’est montré heureux de ce choix pour la suite de sa carrière.

« Je suis chez Sky depuis le début de ma carrière et j’ai vraiment l’impression de faire partie des meublesAvec ce nouveau deal je passerai le cap des dix ans chez Sky. La décision a donc été facile à prendre, je suis chez moi. »

Cette bonne nouvelle pour Luke Rowe est bien l’une des seules en cette année 2018. Sa saison a été globalement compliquée. Blessé à la jambe fin 2017, il lui a fallu logiquement du temps pour revenir. Débutant sa saison à la fin février au Tour d’Abu Dhabi, le Gallois n’a pas pesé comme il l’aurait voulu dans les Flandriennes. Mais la forme s’est améliorée progressivement jusqu’au Tour de France où il a été un fidèle équipier de Geraint Thomas le vainqueur final et Chris Froome. Malgré tout, son année a dû être stoppée plus tôt que prévu. En raison de douleurs au poignet contractés aux championnats d’Europe, le Tour d’Allemagne fin août a été sa dernière apparition.

Sonny Colbrelli vainqueur du Tour du Piémont, Florian Sénéchal 2e

Au terme d’une édition du Tour du Piémont disputée dans des conditions très peu favorables, la victoire est revenue à Sonny Colbrelli (Bahrain Merida). Tout en puissance, l’Italien s’est imposé avec une belle marge au sprint devant Florian Sénéchal (Quick-Step Floors), qui est allé décrocher la seconde place alors que Davide Ballerini (Androni Giocatolli-Androni) a décroché la troisième place.

Sonny Colbrelli accroche le Tour du Piémont à son palmarès

Un scénario limpide et c’est Sonny Colbrelli qui a eu le fin mot de l’histoire. Comme prévu, le Tour du Piémont s’est terminé par un sprint pour la victoire. Il a tourné en faveur du coureur italien, qui n’a pas laissé beaucoup de chances à ses adversaires d’y croire. Dès que le leader de la formation Bahrain Merida a lancé son effort, la messe était dite. Derrière lui, Florian Sénéchal ou encore Davide Ballerini ont pu seulement se contenter du podium.

Avant ce dénouement, la course a été rendue usante surtout à cause des conditions météo. Dans des conditions humides, un certain écrémage a quand même bien eu lieu. Et le peloton n’a pas montré de réelles difficultés à maîtriser les quelques offensives dont celles d’Andriy Grivko (Team Astana) et Matti Breschel (Team EF Education-First Drapac) aux environs de la dernière heure de course.

Dans le final, les équipiers présents encore dans le peloton ont alors fait le travail pour replacer leurs sprinteurs respectifs. Ce sont ces derniers qui ont ensuite dû finir le travail. Et celui qui l’a fait parfaitement, c’est Sonny Colbrelli, qui vient de remporter sa secondes semi-classique italienne en l’espace d’un mois. A la mi-septembre, il avait remporté aussi au sprint la Coppa Bernocchi. De quoi finir sur une belle note cette saison, qui lui aura permis de cumuler quatre succès dont le plus prestigieux restera la quatrième du Tour de Suisse, une épreuve du World Tour. Cette campagne des courses d’un jour italienne va toucher à son terme, mais en apothéose, avec le Tour de Lombardie, un des cinq Monuments de l’année et dernier grand rendez-vous.

Le chrono olympique de Tokyo 2020 autour du circuit de Fuji

Après avoir laissé planer le suspense, l’Union Cycliste Internationale a dévoilé sur son site internet le tracé des contre-la-montre disputés aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Pour les femmes et les hommes, le départ et l’arrivée sera jugée sur le circuit automobile de Fuji Speedway.

Tokyo 2020 : les épreuves chronométrées annoncées

Du lourd, voire du très lourd ! Voici ce qui attend les différents protagonistes des prochains Jeux Olympiques de Tokyo 2020 sur le contre-la-montre en particulier. Avec un parcours assez vallonné, les coureurs ne devront pas chômer pour espérer acquérir une médaille ou encore mieux avec le titre. Que ce soit les femmes ou les hommes, le même tracé sera emprunté mais la distance effectuée ne sera pas identique.

Pour l’épreuve féminine, il y aura 22,1 kilomètres à faire alors que leurs homologues masculins feront une boucle supplémentaire soit 44,2 kilomètres. Pour témoigner de la difficulté du tracé olympique, le tour équivaut à 423 mètres de dénivelé. Cela risque donc d’être musclé. Mais à part énorme surprise, ça restera une affaire de spécialiste. Anna Van der Breggen, Annemiek Van Vleuten chez les dames ou Tom Dumoulin, Rohan Dennis récent champion du monde notamment chez les hommes seront assurément dans les principaux favoris.

https://twitter.com/UCI_cycling/status/1049917709713108994

Sam Bennett plus que jamais leader du Tour de Turquie

Au terme de cette 3ème étape du Tour de Turquie longue de 132,7 kilomètres, c’est l’Irlandais Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) qui s’est imposé dans un sprint massif devant Maximiliano Richeze (Quick-Step Floors) et John Degenkolb (Trek-Segafredo). Il conserve donc le maillot turquoise de leader sur ses épaules.

2ème victoire de suite pour Sam Bennett

Contrairement à celui des deux premières étapes, le profil du parcours entre Fethiye et Marmaris ne semblait pas forcément favorable à une arrivée massive pour sprinteurs. Pourtant, la dernière côte située à dix kilomètres de la ligne ne les a pas fait décrocher, et ce sont donc les maîtres de l’exercice qui se sont disputé la gagne. Sam Bennett a ainsi montré une nouvelle fois sa supériorité, au lendemain de sa belle victoire à Antalya.

Même si les quelques bosses présentes sur le tracé de la 2ème étape du Tour de Turquie pouvaient présager une échappée victorieuse, il n’en a rien été. La seule tentative n’a jamais été vraiment dangereuse, et les sept courageux ont été repris par le peloton à dix kilomètres de l’arrivée. C’est d’ailleurs à ce moment-là que la course s’est animée, dans la dernière montée du jour, non répertoriée au classement de la montagne. Les favoris du général ont tenté de s’attaquer, à l’image des offensives de Diego Ulissi (UAE-Team Emirates), ou encore de Nicolas Roche (BMC). Mais finalement, grâce au travail de leurs équipiers, les sprinteurs ont pu réintégrer le groupe de tête dans la descente, et disputer un sprint massif à l’arrivée. En devançant encore ses principaux adversaires à ce jeu-là, Sam Bennett à pu conforter son maillot de leader, même si son avance de dix secondes sur Maximiliano Richeze reste minime.

Place demain en théorie au grand spectacle, avec l’étape redoutée de tous entre Marmaris et Sleçuk. Comportant trois ascensions répertoriées au classement de la montagne, les cartes devraient être redistribuées à l’issue de cette journée.

Geraint Thomas n’a plus son trophée du Tour de France

Vainqueur de la dernière édition de la Grande Boucle, Geraint Thomas avait reçu sur les Champs-Elysées lors de la traditionnelle cérémonie un trophée destiné au premier du classement général. Ce bien a été depuis volé au Gallois, qui ne l’a plus en sa possession.

Disparition du trophée remporté par Geraint Thomas sur le Tour

Depuis la fin du mois de septembre, la trace du trophée de Geraint Thomas gagné sur le Tour de France a été perdue. Les faits remontent au salon du cycle de Birmingham où le vol s’est produit. La formation Sky qui a officialisé cette nouvelle aujourd’hui avait à l’occasion de cet événement prêté à son fournisseur de vélos Pinarello pour qu’il expose les trophées des dernières victoires en Grand Tour. Cela concernait Christopher Froome pour la Vuelta 2017, le Giro 2018 et donc Geraint Thomas pour le Tour 2018. Ce dernier s’est estimé déçu.

« Il est extrêmement désolant que ce soit arrivé, a déclaré Thomas. Il va sans dire que le trophée n’a qu’une valeur limitée pour celui qui l’a pris, mais il en a une grande pour moi et pour l’équipe. Pourvu que celui qui l’a pris aura la bonté de le rendre. Un trophée c’est important, mais évidemment, ce qui compte le plus ce sont les magnifiques souvenirs de cet incroyable été, et ça, personne ne pourra jamais nous les prendre. »

Julian Alaphilippe forfait pour le Tour de Lombardie

Faisant partie des favoris présumés, Julian Alaphilippe ne prendra pas finalement le départ du Tour de Lombardie cette année. Deuxième la saison passée sur ce Monument, le Français trop fatigué physiquement et mentalement ne se sent pas en mesure d’y jouer un rôle majeur. Sa saison est terminée.

Plus aucune course pour Julian Alaphilippe en 2018

Le 30 septembre dernier, Julian Alaphilippe aura disputé la dernière course de sa saison. A ce moment là, rien ne le laissait présager sachant qu’il restait quelques classiques italiennes à disputer dont surtout le Tour de Lombardie. Une course qui peut convenir à merveille au coureur de Quick-Step Floors. D’ailleurs l’an dernier, sa deuxième place acquise derrière Vincenzo Nibali avait démontré ses réelles capacités et le plaçait comme un potentiel vainqueur à l’avenir. Mais pour le voir ajouter à son palmarès cette épreuve mythique du calendrier, il faudra au minimum attendre une année supplémentaire.

En effet, le Français a préféré mettre dès à présent un terme à sa saison. Vraiment usé, il ne se sent pas en capacité de briller sur un tel événement avec son niveau de forme actuel.

« Je me suis senti très fatigué après les Mondiaux. C’est la bonne décision à prendre. La saison a été très longue, il y avait beaucoup d’objectifs à remplir, qui m’ont fatigué physiquement et mentalement. »

Une année inoubliable

Ce renoncement ne change en tout cas en rien sa formidable saison, la meilleure de sa carrière incontestablement. Fort de succès sur l’ensemble de l’année écoulée, Alaphilippe a notamment accroché à son palmarès deux classiques World Tour la Flèche Wallonne et la Clasica San Sebastian. Sans oublier son merveilleux mois de juillet sur le Tour de France avec deux victoires d’étapes et le gain du maillot à pois.

Son absence enlève du coup un très sérieux prétendant de la liste des potentiels vainqueurs ce samedi. Mais celle-ci reste très fournie avec notamment le champion du monde Alejandro Valverde, Vincenzo Nibali ou encore Thibaut Pinot et Romain Bardet qui seront les deux meilleures chances françaises.

Le français Thibaut Pinot remporte Milan-Turin !

On s’attendait à du grand spectacle à l’arrivée de Milan-Turin, et les coureurs nous ont servi ! Après vingt derniers kilomètres de folie, c’est le français Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) qui s’est imposé au sommet de la colline de Superga, devant le colombien Miguel Ángel López (Astana) et l’espagnol Alejandro Valverde (Movistar).

Thibaut Pinot s’impose en solitaire

Le tracé de la plus ancienne épreuve du calendrier cycliste (créée en 1876) promettait un superbe spectacle dans le final. En effet, l’ascension de la colline de Superga (4,9 km à 9,1% de moyenne) était au programme deux fois dans les vingt derniers kilomètres de la course. C’est logiquement dans la dernière montée que la décision s’est faite entre les favoris, permettant à Thibaut Pinot de s’imposer en solitaire, au lendemain de sa deuxième place sur les Trois Vallées Varésines.

Malgré la présence de Thomas De Gendt dans l’unique échappée du jour, celle-ci n’a pas fait de grosse différence, et les quatre fuyards partis des le premier kilomètre se sont fait rattraper au pied de la première ascension. C’est à partir de là qu’un gros écrémage s’est opéré, ne laissant qu’une trentaine de coureurs dans le coup après la première montée de Superga. Au deuxième passage de cette côte, sous l’impulsion de l’impérial David Gaudu (Groupama-FDJ), un groupe de cinq favoris s’est détaché, avec parmi eux le champion du monde Alejandro Valverde. Mais à un kilomètre de l’arrivée, en voulant se relever, David Gaudu a percuté Miguel Ángel López, laissant une voie royale à son coéquipier et compatriote Thibaut Pinot qui a donc franchi la ligne en solitaire, malgré un gros retour de López.

À l’arrivée à Turin, le français Thibaut Pinot a levé les bras pour la 4ème fois cette année. Au vu de sa condition physique impressionnante, c’est de très bonne augure pour le Tour de Lombardie, son objectif de fin de saison.

Sam Bennett remporte la 2ème étape du Tour de Turquie

Le parcours de 149,6 kilomètres de la 2ème étape du Tour de Turquie était destiné aux sprinteurs. La logique a bien été respectée, et Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) s’est finalement imposé dans un sprint massif, devançant Alvaro Hodeg (Quick-Step Floors) et Simone Consonni (UAE-Team Emirates) respectivement 2ème et 3ème. Le coureur de 27 ans s’est par la même occasion emparé du maillot de leader.

Sam Bennett remporte sa 5ème étape sur un Tour de Turquie

Le profil plat de la 2ème étape du Tour de Turquie entre Alanya et Antalya en faisait une cible des sprinteurs du peloton. Court et peu vallonné, ce parcours s’est donc logiquement terminé en sprint massif, remporté de main de maître par Sam Bennett, déjà victorieux de quatre étapes de cette épreuve en 2017.

Cette étape promise aux sprinteurs n’a laissé aucune chance aux échappées. La seule tentative a parfaitement été contrôlée par l’équipe Quick-Step, en protection du maillot de leader de Maximiliano Richeze (victorieux la veille). Après avoir repris les quatre courageux à 10 kilomètres de la ligne, le peloton s’est tranquillement dirigé vers une arrivée groupée. En l’absence du favori Fernando Gaviria, tombé la veille et victime d’une fracture de la clavicule, c’est donc Sam Bennett qui a déposé au sprint Alvaro Hodeg et Simone Consonni. L’irlandais signe ici sa 5ème victoire de la saison, et prend la tête du Tour de Turquie, 6 secondes devant Richeze.

 

Victoire d’entrée pour Maximiliano Richeze au Tour de Turquie

Pour la première étape de ce 54e Tour de Turquie, c’est bien une arrivée groupée qui a eu lieu comme prévu. Au prix d’un bel effort, Maximiliano Richeze (Quick-Step Floors) est le premier coureur à avoir franchi la ligne d’arrivée, devançant au passage Sam Bennett (Bora Hansgrohe) et Jean-Pierre Drucker (BMC Racing Team). Ce succès lui permet en plus de revêtir le premier maillot de leader de cette édition.

Maximiliano Richeze offre la 70e victoire de la saison à Quick-Step Floors

On pouvait attendre Fernando Gaviria, c’est finalement son fidèle poisson-pilote Maximiliano Richeze qui a raflé la première étape de ce Tour de Turquie. Les deux coureurs de Quick-Step Floors ont d’ailleurs connu des fortunes diverses à l’occasion de cette journée inaugurale. L’Argentin vainqueur après avoir parfaitement maîtrisé son sprint a renoué avec le succès, qui le fuyait depuis le tout début de saison. Sa précédente victoire datant de la quatrième étape du Tour de San Juan, le 24 janvier dernier. Cela représente un bail, mais l’expérimenté coureur de 35 ans davantage habitué à lancer les sprints pour ses leaders n’a pas beaucoup l’occasion de jouer sa carte personnelle. Pour le démarrage du Tour de Turquie, il l’a eu et en a profité pleinement, mais la journée de son équipe n’a pas été parfaite.

Fernando Gaviria quitte prématurément la course

En effet, Fernando Gaviria, absent du sprint massif, a connu une chute dans cette étape qui ne lui a pas permis de défendre ses chances. Visiblement touché en passant la ligne d’arrivée, les inquiétudes à son sujet ont été confirmées avec la révélation d’une fracture de la clavicule. Cela signifie que son Tour de Turquie et par conséquent sa saison est à présent terminée. En plus sur cette journée, il n’aura pas pu voir de près son coéquipier briller et lui voler en quelque sorte la vedette le temps d’un sprint. Derrière, des coureurs comme Bennett et Drucker ont dû se contenter des accessits. Mais eux comme tous les autres sprinteurs voudront prendre leur revanche. Le profil plat du deuxième jour de course entre Alanya et Antalya peuvent leur permettre de s’illustrer à leur tour.

https://twitter.com/wcstats/status/1049633810130903041

Toms Skujins remporte les Trois Vallées Varésines, Thibaut Pinot 2ème 

Au départ de cette 98ème édition des Trois Vallées Varésines (1.HC), c’est Alejandro Valverde qui était au centre de l’attention, participant à sa première course avec le maillot arc-en-ciel de champion du monde sur le dos. Mais au terme d’un parcours de 201,7 kilomètres, et avec des conditions météorologiques idéales, le Letton Toms Skujins (Trek-Segafredo) s’est finalement imposé devant le Français Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) et le Britannique Peter Kennaugh (Bora-Hansgrohe).

Une victoire prestigieuse pour Toms Skujins

En cette fin de saison, le circuit des Trois Vallées Varésines rassemblait les meilleurs coureurs mondiaux. Miguel Ángel López, Romain Bardet, ou encore Primož Roglič étaient au départ de cette course faisant partie des semi-classiques italiennes d’automne précédent le Tour de Lombardie (dernier monument de la saison).

Même si une première mèche a été allumée par cinq coureurs en début d’après-midi, le vrai tournant de la course est arrivé à 54 kilomètres de l’arrivée avec la sortie du peloton d’un groupe de quinze costauds. Malgré l’échec de leur tentative, celle-ci a donné des idées aux autres coureurs, dont les attaques se sont succédé dans les vingt derniers kilomètres (même Valverde s’y est brièvement essayé).                               

Toms Skujins a lui senti le bon coup, et a sauté dans le bon wagon. Un groupe de sept cyclistes à l’avant de la course s’est alors joué la gagne au sprint, et à ce jeu-là, le letton de 27 ans a déposé Thibaut Pinot (revenu dans le final sur l’échappée) et Peter Kennaugh. À l’arrivée à Varèse, Toms Skujins succède donc à Alexandre Geniez, vainqueur de l’épreuve en 2017. C’est le 4ème succès de la saison pour le coureur de la Trek-Segafredo.

Astana signe l’érythréen Merhawi Kudus pour la prochaine saison

Astana continue son mercato réussi ! Après avoir signé Davide Ballerini ou encore les frères Izagirre, l’équipe kazakhe ajoute maintenant le jeune Merhawi Kudus (24 ans) à son effectif pour la saison 2019. L’Erythréen se lance un nouveau défi après trois ans chez Dimension Data.

Merhawi Kudus, un nouveau grimpeur chez Astana

Deux ans après la fin de l’ère Nibali à Astana, l’écurie kazakhe a à nouveau faim de grands tours. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle se donne les moyens de ses ambitions ! Derrière son nouveau jeune leader Miguel Ángel López (3ème du Giro et de la Vuelta en 2018), l’équipe Astana se construit une solide base de coureurs de qualités.

Le dernier en date est donc Merhawi Kudus, champion d’Érythrée sur route en titre, et grimpeur très prometteur. 31ème du dernier Tour d’Espagne, Kudus avait en 2017 remporté le maillot de meilleur jeune sur le Tour d’Oman (4ème au classement général). Alexandr Vinokurov, le directeur général d’Astana voit en lui « un coureur ambitieux », et explique que Merhawi Kudus « est un grimpeur, mais possède de bonnes qualités dans les courses contre-la-montre ».

Je suis très excité d’arriver chez Astana pour la saison 2019. C’est une immense opportunité pour moi, car Astana est une des plus grandes équipes cyclistes au monde. J’espère avoir la chance de m’améliorer et d’apprendre beaucoup de choses […], je suis très heureux de rejoindre ce beau projet.

Soren Kragh Andersen vainqueur du nouveau Paris-Tours

La nouvelle version de Paris-Tours avec ses chemins de vignes a tenu toutes ses promesses. Au terme d’une course animée, Soren Kragh Andersen (Team Sunweb) a remporté en solitaire la 112e édition de la classique des feuilles mortes. Derrière le Danois, à 25 secondes, Niki Terpstra (Quick-Step Floors) et Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) ont fini respectivement à la deuxième et troisième place.

La nouvelle version de Paris-Tours sourit à Soren Kragh Andersen

Paris-Tours a trouvé son nouveau patron ! Il s’agit de Soren Kragh Andersen, qui aura été très impressionnant tout au long de cette 112e édition. Celle-ci était en plus très particulière, car les coureurs devaient affronter un tout nouveau parcours. Toutes les difficultés étaient regroupées dans les 60 derniers kilomètres avec plusieurs côtes à passer, mais surtout des chemins de vignes, qui étaient une grande nouveauté. Ce durcissement du tracé s’est très largement vu sur le scénario de la classique des feuilles mortes.

Le peloton a rapidement perdu beaucoup d’éléments, et ils étaient déjà peu nombreux à pouvoir encore espérer s’imposer à cinquante kilomètres du terme. De multiples cassures se sont opérées, et les plus forts se sont détachés logiquement à l’avant. Très forts, Niki Terpstra et Soren Kragh Andersen ont été les deux coureurs à faire une première véritable différence. Partis quasiment ensemble, ils vont très bien collaborer rendant toute jonction de l’arrière très difficile. Mais un coureur est parvenu à faire cette performance. Benoît Cosnefroy, champion du monde espoirs l’an passé, est rentré après un très bel effort et a bouché seul une trentaine de secondes. Le Français, qui a déjà dépensé beaucoup d’énergie sur cette action, ne va pas passer énormément de relais par la suite.

En cause, un groupe de poursuivants de trois coureurs où a été notamment présent son coéquipier Oliver Naesen, un des principaux favoris de l’épreuve. Cependant, le Belge accompagné de Sep Vanmarcke (Team EF Education First-Drapac) et Valentin Madouas (Groupama-FDJ) n’arriveront jamais à revenir. Ils seront même rejoints dans les derniers kilomètres dans Tours par Philippe Gilbert (Quick-Step Floors) et Tiesj Benoot (Lotto Soudal) qui ont été tous les deux malchanceux en crevant dans un des chemins de vignes.

Mais c’est bien devant, avec une minute environ d’écart, que la victoire s’est jouée. Entre Kragh Andersen, Terpstra et Cosnefroy, l’action décisive s’est déroulée à 10 kilomètres de la fin. Un moment choisi par le Danois du Team Sunweb d’attaquer, profitant en même temps de la mésentente entre ses deux adversaires. Il ne va plus jamais être rattrapé et finir en solitaire dans l’avenue Grammont, lieu d’arrivée de cette mythique classique du calendrier. Après avoir fait deuxième l’édition précédente, seulement battu par Matteo Trentin, Kragh Andersen a confirmé que Paris-Tours lui allait à merveille. Et le parcours modifié n’y a rien changé.

Bauke Mollema remporte en solitaire le GP Bruno Beghelli

Habitué davantage aux places d’honneur cette saison, Bauke Mollema est arrivé à s’imposer sur le GP Bruno Beghelli au terme d’un joli baroud en solitaire. Le Néerlandais a devancé de quelques secondes un peloton amoindri réglé par Carlos Barbero (Team Movistar) et Manuel Belletti (Androni Giocattoli).

Une victoire pleine de panache pour Bauke Mollema

A force de tourner autour, il y est enfin arrivé. Toujours placé mais jamais vainqueur lors de ses dernières apparitions cette saison et notamment sur la Vuelta, Bauke Mollema a trouvé l’ouverture à l’occasion du GP Bruno Beghelli. Fidèle à sa réputation d’attaquant, le Néerlandais a de nouveau essayé de se porter à l’avant dans le moment fatidique de la course. Et c’est seulement dans les derniers kilomètres que le coureur de Trek-Segafredo s’est détaché seul. Derrière, la mésentente a régné profitant de ce fait à Mollema qui n’a pas manqué cette opportunité.

Le peloton qui a pour sa part perdu pas mal d’éléments n’a pas pu faire la jonction malgré l’effort de quelques équipiers. Battus, tous les coureurs derrière Mollema ont seulement pu s’expliquer pour la deuxième place à quelques longueurs du lauréat du jour. Carlos Barbero et Manuel Belletti se sont contentés des deux places restantes sur le podium. Pour le Néerlandais, vainqueur de cette semi-classique italienne, cette victoire arrive à point nommé alors que la précédente datait déjà de mars dernier, c’était sur la deuxième étape de la semaine Coppi et Bartali. Une chose est sûre, c’est bien l’Italie qui lui aura apporté le plus de satisfactions en 2018.

https://twitter.com/laflammerouge16/status/1048940605668298757

Hugo Hofstetter vainqueur final de la Coupe de France 2018

A l’issue de la 15e et dernière manche de la Coupe de France, le Tour de Vendée, remporté par Nico Denz (AG2R La Mondiale), un autre coureur a été honoré. Hugo Hofstetter (Cofidis) a réussi à conserver la tête au classement général pour aller remporter l’édition 2018. Une belle consécration pour l’Alsacien de 24 ans.

Hugo Hofstetter premier de la Coupe de France 2018

Une très belle ligne au palmarès. C’est ce que vient d’inscrire ce week-end Hugo Hofstetter en marge du Tour du Vendée qui clôturait cette année la Coupe de France cycliste. Au terme de quinze courses et d’une épopée commencée il y a plus de huit mois du côté du GP de la Marseillaise, c’est le coureur de Cofidis qui est parvenu à récolter le plus de points malgré aucune victoire. Plus régulier que l’ensemble de ses adversaires, l’Alsacien a su faire la différence assez tôt dans la saison avant de pouvoir gérer son écart avec Samuel Dumoulin son dauphin et qui représentait la plus grand menace.

D’ailleurs dans cette dernière course pour Cofidis, le but était simple. C’était de laisser filer le plus de monde possible à l’avant pour que les gros points ne soient pas pris par le coureur d’AG2R La Mondiale, qui pouvait encore espérer lui passer devant. Cette mission a été largement réussi, permettant du même coup à Hofstetter de remporter cette distinction prestigieuse. A 24 ans, il rafle pour la première fois de sa carrière la Coupe de France et succède au palmarès à Laurent Pichon (Fortuneo Samsic), le précédent lauréat. C’est aussi le vainqueur du classement des jeunes, alors que Cofidis s’est adjugé le classement par équipes. Cette formation qui a pris l’habitude de briller dans cette compétition a enlevé pour la septième fois le général avec autant de coureurs différents.

Classement individuel Coupe de France 2018 – Top 10

1 – Hugo Hofstetter (Cofidis) 151 pts ; 2 – Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale) 121 pts ; 3- Christophe Laporte (Cofidis) 103 pts ; 4 – Lilian Camejane (Direct Energie) 89 pts ; 5 – Guillaume Martin (Team Wanty Groupe-Gobert) 88 pts ; 6 – Andrea Pasqualon (Team Wanty Groupe-Gobert) 86 pts ; 7 – Julien Simon (Cofidis) 85 pts ; 8 – Silvan Dillier (AG2R La Mondiale) 74 pts ; 9 – Kévin Le Cunff (St Michel-Auber 93) 73 pts ; 10 – Valentin Madouas (Groupama-FDJ) 68 pts

Paris-Tours rend hommage à Jimmy Duquennoy décédé cette semaine

Avant de prendre le départ de cette 112e édition de Paris-Tours, l’ensemble des coureurs engagés ainsi que l’ensemble de l’organisation a honoré Jimmy Duquennoy. Une minute de silence s’est tenue en mémoire du coureur belge de la formation WB-Aqua Protect-Veranclassic victime d’un arrêt cardiaque et décédé dans la nuit de vendredi à samedi.

Jimmy Duquennoy mort, le peloton de Paris-Tours en deuil

Il y a des journées qui sont plus particulières que d’autres. Ce 7 octobre 2018 l’est forcément avec un coureur qui est dans tous les esprits. Jimmy Duquennoy, qui a perdu la vie ces derniers jours commençait depuis peu sa carrière professionnelle et n’avait que 23 ans. Encore en course mercredi dernier, il laisse évidemment un vide comme ce fut le cas avec Michael Goolaerts mort sur Paris-Roubaix en avril dernier.

C’est dans cette atmosphère logiquement pesante qu’ démarré ce Paris-Tours a été pris. Avant que le peloton s’élance dans Chartres pour le départ fictif, une minute de silence a eu lieu pour honorer la mémoire de Duquennoy, dont le destin a été brisé brutalement. Ensuite, la course a repris ses droits, mais assurément quoi qu’il arrive cette 112e édition gardera une saveur spéciale. A noter également que WB-Aqua Protect-Veranclassic, l’équipe de Duquennoy, qui était initialement inscrite pour participer à la classique des feuilles mortes s’est finalement désistée.

Nico Denz ouvre son palmarès au Tour de Vendée

Au terme d’une course usante disputée dans des conditions météorologiques difficiles, Nico Denz (AG2R La Mondiale) est allé décrocher le succès dans le Tour de Vendée. Vainqueur de la dernière manche de la Coupe de France cette saison, l’Allemand s’est débarrassé au sprint des surprenants Lennert Teugels (Cibel – Cebon) et Gian Friesecke (Team Vorarlberg Santic).

Première victoire pro de Nico Denz en Vendée

Un jour inoubliable ! Jamais lauréat de la moindre course à 24 ans, Nico Denz a réussi à sortir une grosse prestation lors du Tour de Vendée pour enfin connaître les joies du succès. Si cela a été loin d’être simple, sa bonne condition physique lui a permis de dompter tous les éléments pour avoir le dernier mot. Dans le même temps, sa formation AG2R La Mondiale a fini de la meilleure des manières cette édition 2018 de la Coupe de France.

Aujourd’hui, c’est bien la puissance qui a parlé. Sur un parcours du Tour de Vendée rendue difficile à cause de la pluie mais surtout du vent, il était impossible de se cacher. Les faiblesses de certains coureurs allaient immédiatement ressortir. C’est pourquoi assez loin de l’arrivée, la course s’est décantée. Pour donner un ordre d’idée, il n’était qu’une trentaine à pouvoir encore espérer s’imposer à environ cinquante kilomètres de l’arrivée. Cela démontre à quel point la course fut animée. Et l’écrémage s’est poursuivi dans les derniers dizaines de kilomètres. Présent dans un groupe de sept coureurs qui a pris peu à peu ses aises, Nico Denz était notamment accompagné de Jonathan Hivert (Direct Energie). Il était acté que le vainqueur serait dans ce groupe à quelques kilomètres du terme.

Dans le circuit final, la différence s’est faite au niveau de la fraîcheur physique de chacun. Plus en jambes, le trio Denz-Teugels-Friesecke s’est détaché pour ensuite se disputer la première place au sprint. A ce jeu-là, l’Allemand, un ton au-dessous, a devancé ses deux jeunes adversaires, qui ont bien failli créer la sensation. Après être passé près lors d’une étape du Giro de cette année, seulement battu par Matej Mohoric, Denz a enfin atteint son graal. De quoi finir la saison sur une très belle note.

Alessandro De Marchi auteur d’un gros numéro au Tour d’Emilie

Sorti à environ 20 kilomètres de l’arrivée, Alessandro de Marchi (BMC Racing Team) a résisté jusqu’au bout pour aller s’offrir la victoire au Tour d’Emilie. L’Italien a remporté en solitaire cette 101e édition de la semi-classique italienne devant Rigiberto Uran (Team EF Education First-Drapac) et Dylan Teuns (BMC Racing Team). A noter aussi que Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) et Romain Bardet (AG2R La Mondiale) ont pris la 5e et 6e place.

Alessandro De Marchi surprend tous les favoris

Celle-ci, il ne l’aura pas volé ! Au prix d’un très bel effort solitaire dans le final du Tour d’Emilie, Alessandro De Marchi a inscrit une ligne supplémentaire à son palmarès. Jamais encore vainqueur d’une course d’un jour, il a désormais mis fin à cette statistique et de quelle manière. Loin d’être un favori au vu du très joli plateau présent dans cette épreuve, l’Italien a su prendre des risques en anticipant dans les derniers tours de circuit et aller jusqu’au bout.

Alors qu’une première échappée partie plus tôt dans la journée a pris plusieurs minutes d’avance, c’est véritablement dans la dernière heure de course que les choses sérieuses ont débuté. Avec la montée de San Luca à Bologne qui devait être grimpée à plusieurs reprises, le peloton a progressivement perdu beaucoup d’éléments. Mais pas Alessandro De Marchi, qui a comme à son habitude montré un tempérament offensif, bien en lui a pris au vu du résultat obtenu à l’arrivée. Essayant de devancer d’éventuelles attaques des principaux favoris, l’Italien est donc parti dans une sacrée aventure. Pas forcément le coureur le plus surveillé, il a profité de ce statut pour prendre plusieurs dizaines de secondes de marge. Certains contre-attaquants comme Matej Mohoric (Bahrain-Merida) et Alexandre Geniez (AG2R La Mondiale) ont essayé de revenir sur lui, mais sans succès.

Le peloton amoindri a aussi eu toutes les peines du monde à se rapprocher d’un De Marchi, visiblement dans une très bonne journée. A force que derrière ça s’observe, il était trop tard pour revenir au moment d’aborder la dernière ascension de San Luca où l’arrivée était jugée au sommet. Pourtant, Michael Woods, Rigoberto Uran et Dylan Teuns ont bien essayé de revenir, mais cela n’a pas suffi. Déjà vainqueur d’une étape sur la dernière Vuelta, De Marchi vit une très belle fin de saison. Et ce n’est peut-être pas fini. Quatre courses en Italie sont programmées d’ici le Tour de Lombardie, soit autant d’occasions de s’illustrer à nouveau.

https://twitter.com/pasiociclismo/status/1048581548159717377