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Pauline Ferrand-Prévot championne du monde de VTT marathon !

Elle est inarrêtable. Après avoir conquis le titre mondial en VTT cross-country, Pauline Ferrand-Prévot en a fait de même sur l’épreuve marathon disputée à Grachen (Suisse). Elle a couvert les 75 kilomètres du parcours en un peu moins de quatre heures.

Un titre mondial de plus ! Pauline Ferrand-Prévot s’est imposé dans l’épreuve de VTT marathon après avoir fait forte impression tout au long de la course. La Française a maîtrisé son sujet même si cet effort était bien particulier et bien différent de ce qu’elle a l’habitude en cross-country. La Slovaque Blaza Pintaric et la Sud-Africaine Robyn De Groot ont pris la médaille d’argent et de bronze en terminant à 1’53 » et 2’40 ».

Pour Pauline Ferrand-Prévot, il s’agit bien d’une année qui marque son retour au plus haut niveau mondial. Après avoir connu les sommets en 2014-2015 en étant championne du monde à la fois sur route, en VTT et en cyclo-cross, des soucis physiques l’avaient empêcher d’évoluer à son meilleur niveau. C’est désormais bien de l’histoire ancienne. Une très bonne nouvelle alors que se présente dans quelques mois l’échéance olympique, un grand objectif en ce qui la concerne.

Matteo Trentin engrange de la confiance avant le mondial

Sur l’une des courses italiennes de fin de saison, le Trofeo Matteotti, Matteo Trentin (Italie) s’est distingué en s’imposant devant Andrey Amador et Daniel Savini (Bardiani – CSF). Pour le coureur de Mitchelton-Scott, il s’agit de sa sixième victoire de l’année. Celle-ci arrive à une semaine de l’épreuve en ligne des championnats du monde.

Il se place comme un prétendant au maillot arc-en-ciel. Matteo Trentin va arriver dans les meilleures dispositions possibles après son succès décroché sur le Trofeo Matteotti. Dans cette course d’un jour de 195 kilomètres disputée autour de Pescara, l’Italien a couru à la perfection. Représentant la formation d’Italie et non Mitchelton-Scott qui n’avait pas fait le déplacement pour ce rendez-vous, il a imposé sa loi. A l’image du sprint où il s’est débarrassé sans trop de difficultés des derniers rivaux qui pouvaient espérer lui subtiliser la première place.

En faisant preuve d’autorité sur cette compétition, Trentin prouve que ce sera bien un des coureurs à suivre de très près dans la conquête du titre mondial. Dans l’équipe italienne, il sera assurément protégé en sachant que le parcours sera vallonné mais aussi et surtout que sa pointe de vitesse sera u atout de poids.

Mads Pedersen ne laisse aucune chance à ses adversaires

C’est une démonstration dont a été auteur Mads Pedersen (Trek-Segafredo) sur le Grand Prix d’Isbergues – Pas de Calais. Le Danois a remporté largement cette 73e édition après une longue échappée qui s’est terminée en solitaire. Pour les places d’honneur, John Degenkolb (Trek-Segafredo) a réglé le sprint du peloton devant Christophe Laporte (Cofidis) qui vient compléter le podium.

Un an pile. C’est le temps qu’a dû attendre Mads Pedersen pour renouer avec la victoire. Il a mis fin à cette disette à l’occasion du Grand Prix d’Isbergues – Pas de Calais en réalisant une splendide prestation. Membre d’une échappée partie assez tôt, le Danois va rester en permanence en tête de course. Supérieur face à la concurrence, il profitera même de la fin de course pour distancer tous ceux qui l’accompagnaient. De son côté, le peloton aura beau tenté de revenir sur lui, la jonction ne s’est jamais faite. La marge en faveur de Pedersen sur la ligne a même été conséquente. Degenkolb et Laporte respectivement deuxième et troisième ont terminé à trente-huit secondes.

C’est donc la course parfaite pour Trek-Segafredo qui a eu deux de ses coureurs aux deux premières places dans cette épreuve comptant pour la coupe de France. A une manche de la fin, en sachant qu’il reste à disputer le Tour de Vendée le 6 octobre, Marc Sarreau (Groupama-FDJ) reste en tête devant Benoît Cosnferoy (AG2R La Mondiale).

Alexey Lutsenko en très grande forme avant le mondial

Voici un sérieux client pour les championnats du monde, qui approche à grands pas. Alexey Lutsenko, qui a fait le choix de peaufiner sa préparation sur les classiques italiennes démontre un niveau de performance plus qu’intéressant. Avec deux victoires au compteur, le Kazakhe s’apprête à arriver dans le Yorkshire avec un moral gonflé à bloc et une grosse confiance.

Et si c’était lui le prochain champion du monde ? En tout cas ces performances récentes en font de manière légitime un prétendant. Alexey Lutsenko affiche depuis plusieurs semaines une forme éclatante (vainqueur de l’Arctic Race of Norway, 4e du Tour d’Allemagne), qui se confirme en ce moment en terre italienne à l’occasion de quelques courses d’un jour traditionnellement disputées à cette période de l’année. Après avoir terminé la Coppa Agostoni à la deuxième place le 14 septembre, il vient surtout de remporter coup sur coup la Coppa Sabatini ce 19 septembre et le Memorial Marco Pantani ce 21 septembre. C’est dire toute la confiance que vient d’accumulée en peu de temps le Kazakhe, qui fait tout simplement la différence grâce à son niveau.

Sur la Coppa Sabatini, sa supériorité était telle qu’il n’y avait pas de discussion possible. Et quand il n’arrive pas en solitaire comme sur le Memorial Marco Pantani, c’est au sprint que Lutsenko a pris la mesure de ses adversaires. Cette pointe de vitesse sera fondamentale pour espérer viser haut lors du championnat du monde, à moins de finir tout seul bien évidemment. Mais vu le niveau relevé attendu, cela paraît difficile même pour Lutsenko, qui a beau être dans une condition parfaite. Ayant incontestablement encore passer un cap sur cette saison, cela pourrait bien être la consécration pour le Kazakhe d’ici quelques jours. Julian Alahilippe, Peter Sagan, Mathieu van der Poel vont devoir se méfier au plus haut point de rival plus que dangereux.

Wout Poels signe chez la formation Bahrain-Merida

C’est un transfert loin d’être anodin. Fidèle au Team INEOS (ex-Team Sky) depuis 2015 où il s’est avéré très précieux pour ses leaders en montagne dans la conquête des Grands Tours, Wout Poels va filer la saison prochaine chez Bahrain-Merida. Cette dernière réalise une belle opération en s’attachant les services d’un coureur de 31 ans, qui a encore plein de choses à démontrer.

Le Team INEOS perd l’un de ses plus fidèles lieutenants. En l’occurrence, il s’agit de Wout Poels qui ne fera plus partie de son effectif à compter de la saison 2020. Le Néerlandais est parvenu à un accord avec une autre équipe appartenant au WorldTour, la Bahrain-Merida. Cet accord vaut pour les deux prochaines années. Dans le dispositif, il sera particulièrement précieux en montagne compte tenu de ses qualités et de ce qu’il a déjà fait précédemment. Reste à voir à quel niveau il évoluera et s’il pourra tenir un rôle de leader sur des courses par étapes. A noter qu’il rejoint notamment Mikel Landa.

Durant l’ensemble de son passage chez le Team INEOS ou Team Sky, son fait d’arme majeur à Wout Poels restera sa victoire sur Liège-Bastogne-Liège 2016. Détenteur d’un Monument à son palmarès, il laissera une très belle impression à sa future ex-équipe au delà de ce résultat. Le Néerlandais aura fait partie de très nombreuses campagnes victorieuses dans les Grands Tours en étant un élément essentiel. Chris Froome, Geraint Thomas peuvent en témoigner.

Michal Kwiatkowski attendra pour un deuxième sacre mondial

Au Yorkshire pour la prochaine édition des championnats du monde, Michal Kwiatkowski ne sera pas au départ. C’est désormais une certitude après le Polonais ait signifié son forfait. A travers un message publié sur son compte twitter, il ne s’estime pas prêt pour cette échéance.

Décidément, les forfaits se succèdent pour le prochain championnat du monde. Après Egan Bernal et Vincenzo Nibali, c’est au tour de Michal Kwiatkowski de renoncer. Celui qui porte tout au long de la saison le maillot du Team INEOS n’est pas dans une forme suffisante pour jouer les premiers rôles. En manque de résultats probants depuis le printemps et ressentant le besoin de souffler après un éprouvant le Tour de France, ses facteurs ont facilité cette prise de décision.

En plus ses dernières sorties n’ont pas été très fructueuses. Que ce soit à la Cyclassics Hamburg, au Tour d’Allemagne et sur les deux classiques candiennes (Québec et Montréal), Kwiatkowski a toujours été en retrait. Ne pas participer au mondial est d’autant plus un choix fort chez ce coureur qui a connu le graal en 2014 à Ponferrada. Ce n’est donc pas cette année qu’il pourra espérer entrer dans le cercle des doubles champions du monde. A 29 ans, quelques opportunités s’offriront encore à lui.

Vincenzo Nibali absent du prochain mondial

Un des plus grands coureurs en activité, Vincenzo Nibali ne fera pas le déplacement jusqu’au Yorkshire pour les championnats du monde. L’Italien ne se sent pas à un niveau suffisant pour peser dans cette course relevée.

Le championnat du monde qui va se tenir dans le Yorkshire va se faire sans lui. Le forfait officiel de Vincenzo Nibali constitue une grosse perte pour la Squadra Azzurra, qui devra faire sans ce grand champion. Le coureur de Bahrain Merida tout au long de l’année a préféré ne pas prétendre à une place dans la sélection à cause d’un niveau de forme pas à la hauteur.

Pourtant présent sur les routes canadiennes pour le GP de Québec et Montréal, cela pouvait laisser penser à une participation de sa part pour l’événement mondial. Mais sans soute que ces deux prestations ont pesé dans la balance. A chaque fois distancé et hors du coup pour jouer véritablement les premiers rôles, les résultats escomptés n’étaient pas ceux obtenus. Pour autant, la saison du Requin de Messine n’est pas finie car il va rester le Tour de Lombardie, dernier Monument disputé dans l’année. Déjà vainqueur de cette mythique classique, Nibali aura à cœur de la remporter une troisième fois.

Egan Bernal laisse sa place pour les championnats du monde

Sélectionné parmi le huit coureurs qui allaient faire partie de l’équipe de Colombie au mondial, Egan Bernal a décidé de renoncer. Ne s’estimant pas en condition suffisante pour être performant, le dernier vainqueur du Tour de France tire ainsi une croix sur cette course. C’est Carlos Betnacur qui le remplace.

Le prochain championnat du monde perd l’une de ses têtes d’affiche ! En l’occurrence, il s’agit d’Egan Bernal, qui a officialisé son forfait alors qu’il faisait partie des retenus pour participer à cette prestigieuse épreuve. C’est le choix de la sagesse qui a été donc privilégié par le récent lauréat de la Grande Boucle. A vrai dire depuis cette performance grandiose, le Colombien s’est fait discret. Mis à part une participation à la Clasica San Sebastian ponctué par un abandon, il n’a pas le moindre jour de course dans les jambes.

Egan Bernal va d’ailleurs faire sa rentrée à l’occasion du Tour de Toscane, qui se dispute ce mercredi. Mais cela fait évidemment trop court pour se révéler suffisamment compétitif dans une compétition telle que le championnat du monde. Et surtout pour espérer rivaliser face à de tels adversaires comme Julian Alaphilippe, Mathieu van der Poel, Peter Sagan, Philippe Gilbert notamment. La Colombie pourra tout de même encore sur Nairo Quintana et Fernando Gaviria, qui apparaissent comme les chefs de file de cette sélection.

Kenny Elissonde file vers la formation Trek-Segafredo

Coureur depuis le début de l’année 2017 chez le Team INEOS (ex Team Sky), Kenny Elissonde va quitter l’équipe britannique. Son nouveau défi va l’emmener dès l’entame de la prochaine saison chez Trek-Segafredo avec qui il a trouvé un accord de deux ans.

Kenny Elissonde s’apprête à connaître un nouveau chapitre de sa carrière. Le Français qui vient de passer trois saisons consécutives avec le Team Sky devenu Team INEOS ne poursuivra pas au-delà. Il s’est engagé avec Trek-Segafredo, une autre équipe appartenant au WorldTour.

Ce contrat va lier les deux parties pour les deux années à venir, soit pour les saisons 2020 et 2021. Cantonné exclusivement à un rôle d’équipier depuis un certain temps, Kenny Elissonde aura à cœur d’avoir un peu plus de liberté dans le nouvel effectif qu’il va intégrer. Tout en continuant à aider ses leaders dans la montagne.

Benoît Cosnefroy complète la sélection française pour les Mondiaux

Depuis une dizaine de jours, sept des huit coureurs qui représenteront l’équipe française aux championnats du monde sont connus. La dernière place vient d’être pourvue. La Fédération Française de Cyclisme a officialisé le choix se portant sur Benoît Cosnefroy.

Les jeux sont désormais faits. Le suspense quant à la désignation du huitième coureur français partant pour les championnats du monde est levé. C’est Benoît Cosnefroy, qui vient compléter la composition d’équipe. Ce choix du sélectionneur national Thomas Voeckler ne paraît pas très surprenant au vu de la forme du coureur d’AG2R La Mondiale. Ce qu’il l’était beaucoup, c’était sa non-présence lors de la diffusion de la première liste avec les sept premiers noms dévoilés.

En bonne condition cet été après avoir disputé son premier Tour de France, il a remporté la PolyNormande puis quelques jours plus tard le Tour du Limousin avant d’enchaîner par une septième place sur la Bretagne Classic – Ouest-France. Mais sans doute que ses deux dernières prestations ont pesé dans la balance. Dixième lors du GP de Québec et dix-septième du GP de Montréal après avoir été dans le coup pour la victoire jusque dans les derniers centaines de mètres, le jeune coureur de 23 ans s’est montré compétitif dans un contexte relevé.

Au Yorkshire, Cosnefroy comme les autres coureurs épaulera certainement Alaphilippe dans sa quête du titre mondial. A moins que le champion du monde espoirs 2017 évolue à un très haut niveau et livre une prestation digne de ce ce qui l’a pu faire à Montréal. Ce sera en tout cas assurément un atout de poids pour la France.

Mondiaux 2019 : la Belgique s’appuie sur Philippe Gilbert et Greg Van Avermaet

La Belgique arrivera avec de grandes ambitions au prochain championnat du monde. Elle misera sur Philippe Gilbert et Greg Van Avermaet, qui seront ses leaders dans le Yorkshire. Avec un seul objectif en tête, conquérir le maillot arc-en-ciel et succéder au palmarès à Alejandro Valverde.

La sélection belge pour le championnat du monde est définitivement connu. Après que cinq premiers noms aient été annoncés (Evenepoel, Glbert, Naesen, Teuns, Van Avermaet), les trois dernières places restantes ont été prises par Yves Lampaert, Tim Declercq et Tim Wellens.

Avec cette composition, la Belgique fait bien évidemment des plus grosses formations. Au départ, elle aura des candidats au titre mondial comme Philippe Gilbert et Greg Van Avermaet, qui devraient être certainement les coureurs protégés. En plus, il affichent tous les deux une forme étincelante. Gilbert reste sur deux victoires d’étapes acquises lors du Tour d’Espagne alors que Van Avermaet vient tout juste de remporter le Grand Prix Cycliste de Montréal.

Pour les épauler, il y aura Oliver Naesen, qui est une valeur sûre dans le peloton international. Régulier sur les plus prestigieuses courses d’un jour auxquelles il participe, ce sera un atout de poids. Tout comme Remco Evenepoel, qui va participer à son premier mondial à 19. Véritable prodige, le Belge a déjà montré sa capacité à briller sur une course d’un jour en s’adjugeant la Clasica San Sebastian durant l’été.

En plus, les qualités de puncheur de Dylan Teuns et Tim Wellens constitueront un atout supplémentaire. Leurs apports seront essentiels tout comme ceux d’Yves Lampaert et Tim Declercq, qui feront valoir leurs compétences de rouleur.

Greg Van Avermaet l’emporte, Alaphilippe et Cosnefroy passés proche

Dans un final spectaculaire, Greg Van Avermaet (CCC Team) s’est imposé sur le Grand Prix Cycliste de Montréal. En petit comité, le Belge a été plus rapide que Diego Ulissi (UAE Team Emirates) ou encore Ivan Garcia Cortina (Bahrain Merida) devant se contenter des places d’honneur. Très actif en fin de course, Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) et Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) se sont fait rattraper dans la dernier faux-plat montant.

Jusqu’à 300 mètres de la ligne, le scénario semblait parfait pour les Français. Benoit Cosnefroy et Julian Alaphilippe occupaient la tête de course. Mais finalement, le dernier mot est revenu à Greg Van Avermaet. Le Belge a su profiter du meilleur moment pour produire son effort. Au sprint, il s’est montré le plus véloce malgré la belle résistance de Diego Ulissi, qui a fini deuxième. Ivan Garcia Cortina a terminé juste derrière pour compléter le podium.

Ce dénouement paraît évidemment cruel pour les Français, car ils n’ont absolument rien à se reprocher. Alors que les cinquante derniers kilomètres ont été globalement secoués pas des attaques à répétition, celle de Cosnefroy a bien failli lui mener jusqu’au bout. A moins de neuf kilomètres, le coureur d’AG2R La Mondiale est alors sorti d’un groupe fortement réduit mais comprenant les candidats à la victoire. Il va prendre une dizaine de secondes jusqu’au moment où Alaphilippe va le rejoindre à environ deux kilomètres du terme. Ce duo va s’entendre et se relayer pour éviter le retour notamment de Sagan qui a mené la poursuite. Ces efforts consentis ne paieront malheureusement pas et ils devront se résoudre à un retour des poursuivants.

Logiquement, Cosnefroy et Alaphilippe n’avaient plus la force nécessaire pour peser dans le sprint. Dans celui-ci, Van Avermaet a su se montrer le plus fort. Ce n’est pas la première qu’il brille sur ce GP de Montréal car il s’y était déjà imposé en 2016. D’ailleurs, il est le premier coureur au bout de la 10e édition à inscrire une deuxième fois son nom au palmarès. Ce succès confirme en tout cas que le Belge sera un très sérieux prétendant pour la quête du titre mondial dans deux semaines au Yorkshire.

Fabio Jakobsen empoche un deuxième succès, Primoz Roglic sacré

Comme prévu, un sprint massif a conclu ce Tour d’Espagne. A l’occasion de la vingt-et-unième étape, Fabio Jakobsen (Deceuninck – Quick Step) a battu de quelques longueurs Sam Bennett (Bora – hangrohe). Un peu plus en retrait, Szymon Sajnok (CCC Team) a fini au troisième rang. De son côté, Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) est devenu officiellement le vainqueur final de cette édition. Le Slovène est accompagné sur le podium d’Alejandro Valverde (Movistar Team) et de son compatriote Tadej pogacar (UAE Team Emirates).

Cette Vuelta 2019 est terminée. La dernière victoire d’étape est revenue à Fabio Jakobsen. Profitant d’un gros travail de sa formation Deceuninck – Quick Step et après un sprint parfaitement mené, le porteur du maillot de champion des Pays-Bas s’est imposé devant son plus grand rival Sam Bennett. Comme l’Irlandais, cela lui a permis de terminer ces trois semaines de course avec deux succès en poche. Un bilan forcément positif pour ce jeune sprinteur de 23 ans, qui disputait son premier Grand Tour. Et que dire de sa formation qui aura glané cinq succès d’étape.

Roglic, un nouveau vainqueur d’un Grand Tour

En plus de ce résultat d’étape, ce qui est à retenir surtout c’est la victoire au général de Primoz Roglic. Passant sans encombre cette journée, le Slovène a confirmé ce qui était déjà acquis depuis la veille, un premier succès final dans un Grand Tour. Après avoir termine quatrième du Tour 2018 et troisième du Giro 2019, cette fois-ci le coureur du Team Jumbo-Visma a réussi à atteindre la plus haute marche du podium.

Pendant trois semaines, Roglic aura démontré toute sa solidité. Sa mésaventure connue lors du chrono par équipes de la première étape est un très lointain souvenir. En montagne, le Slovène a été régulièrement aux avants-postes sans jamais montrer des signes de faiblesse. Et le seul chrono individuel de cette édition lui a permis de creuser des différences qui pèsent au moment du décompte final. Avec 2 minutes et 16 secondes d’avance, il a terminé devant Alejandro Valverde, qui a signé son 7e podium sur la Vuelta. A 2 minutes et 38 secondes, la troisième place a été prise par Tadej Pogacar âgé de 20 ans, autre coureur qui aura marqué cette édition en gagnant trois étapes. Personne n’a fait aussi bien que celui qui était le plus jeune engagé. Décidément, ce Tour d’Espagne restera comme celui des Slovènes.

Stefan Küng vainqueur en patron, les Français placés

Sur ce Tour du Doubs qui s’effectuait de Morteau à Pontarlier (188,9 kilomètres), Stefan Küng (Groupama – FDJ) s’est montré le plus solide. Vainqueur en solitaire, le Suisse a devancé Franck Bonnamour (Team Arkéa – Samsic) et Guillaume Martin (Wanty Gobert Cycling Team).

Le contre-la-montre a beau être son domaine de prédilection, il vient de montrer sa capacité à briller sur une épreuve d’une journée. Sur le Tour de Doubs, Stefan Küng s’est offert le luxe de terminer en solitaire et a ainsi pu savourer son succès au moment de franchir la ligne d’arrivée. Pour en arriver là, le Suisse a couru parfaitement en faisant toujours partie du groupe de tête dans les derniers dizaines de kilomètres. Et c’est à environ cinq kilomètres du terme que le coureur de Groupama-FDJ a filé seul. Le moment qui va s’avérer décisif.

Jusqu’à l’arrivée, Küng conservera un avantage sur ses poursuivants. C’est sa quatrième victoire de l’année. Il a fini avec neuf secondes d’avance sur un groupe de quatre coureurs réglé par Bonnamour suivi de Martin, Hänninen et Pellaud. Dans le reste du top 10, à noter la présence de Julien Simon (Cofidis) qui avait été le lauréat de la précédente édition.

Phil Bauhaus trouve (enfin) l’ouverture cette saison

Cette 101e édition de la Coppa Bernocchi longue de 198,2 kilomètres n’a pas échappé à une arrivée groupée. Phil Bauhaus (Bahrain Merida) a dominé le sprint en battant notamment Simone Consonni (UAE Team Emirates) et Imerio Cima (Nippo Vini Fantini). Pour le vainqueur du jour, il s’agit de sa première victoire obtenue cette saison.

Il l’a cherché depuis le début de l’année, il l’a eu désormais. Phil Bauhaus a débloqué son palmarès pour cette saison à l’occasion de la Coppa Bernocchi. Cette classique comptant pour la coupe d’Italie a une nouvelle fois souri aux sprinteurs. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé du côté des attaquants pour éviter un tel scénario. Vainqueur la veille lors de la Coppa Agostoni, Alexander Riabushenko est passé à l’offensive tout comme Alexey Lutsenko, Giovanni Visconti, Pierre Rolland ou encore Elia Viviani. Mais tous sans exception ont été repris à un moment donné.

Au moment d’entamer le sprint, tout semblait bien se dérouler quand tout à coup une chute est intervenue. A quelques centaines de mètres de l’arrivée, dans les premières positions, des coureurs sont allés au sol. De ce fait, l’arrivée a été un peu tronquée mais certains sprinteurs ont réussi à passer à travers et disputer pleinement leurs chances. A l’image de Bauhaus, qui a su saisir l’occasion dans un sprint rendement mené. A aucun moment, ses poursuivants Consonni et Cima qu’ont été ont semblé en mesure de le déborder. A noter que pour la formation Bahrain Merida, c’est la troisième fois de suite qu’elle s’impose sur cette épreuve. Sous ces couleurs, Sonny Colbrelli avait remporté les deux précédentes éditions.

Tadej Pogacar signe l’exploit du jour, Primoz Roglic va remporter la Vuelta

La vingtième et avant-dernière étape du Tour d’Espagne aura été marquée par une très grande prestation de Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). Parti à plus de 35 kilomètres de l’arrivée, le Slovène s’est offert en solitaire son troisième succès d’étape sur cette édition. Alejandro Valverde (Movistar Team) et Rafal Majka (Bora – hansgrohe) ont fini à plus d’une minute et trente secondes. Cinquième, Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) a définitivement assuré sa première place au général.

C’est incontestablement la révélation de cette Vuelta ! Tadej Pogacar a été l’auteur d’une nouvelle grande performance en montagne. Pour la troisième fois depuis que le départ a été donné, le Solvène s’est imposé. Et de quelle manière. Un jour avant d’en terminer de ce Grand Tour, le coureur d’UAE Team Emirates a démontré encore une certaine fraîcheur. Celle-ci lui a permis de signer un grand numéro digne seulement des meilleurs grimpeurs. Alors que tout le monde semblait à fond, le jeune coureur de 20 ans a accéléré dans l’avant-dernière difficulté du jour. Il restait pourtant 35 kilomètres. Mais ce qui va s’avérer plus impressionnant, c’est qu’à aucun moment il va faiblir et tiendra en respect les poursuivants jusqu’au bout.

Pogacar-Roglic : le duo slovène gagnant

Après avoir attaqué, l’écart n’a cessé d’enfler en faveur de Pogacar. Il va se stabiliser autour d’une minute trente, quarante-cinq. Les efforts de Movistar ou Astana ne suffiront pas à réduire l’avantage du Slovène. C’est dire dans quel état de forme se trouvait le futur vainqueur de l’étape. Même dans les derniers kilomètres alors qu’il y a eu quelques attaques, ça n’a pas suffi pour revenir au moins plus proche. Entre le moment où Pogacar a franchi la ligne d’arrivée et le second Alejandro Valverde en a fait de même, une minute et trente-deux secondes se sont écoulés. C’est bien une démonstration que nous offert Pogacar en cette fin de Vuelta.

Avec cette performance, le plus jeune coureur engagé dans ce Grand Tour a fait une formidable opération. Sur le final, il passe Miguel Angel Lopez pour s’adjuger le maillot blanc de meilleur jeune, mais aussi c’est une place sur le podium qu’il vient de s’assurer. Pogacar terminera troisième de cette édition du Tour d’Espagne juste derrière Alejandro Valverde alors que la victoire va revenir à Roglic. Serein tout au long de ces trois semaines de course, ce dernier va entrer dans la liste prestigieuse des vainqueurs d’un Grand Tour. Cette 74e édition de la Vuelta restera comme celle des Slovènes.

Aleksandr Riabusenko s’offre une première victoire chez les pros

Au départ de cette édition de la Coppa Agostoni, Aleksandr Riabushenko ne faisait pas partie des favoris, mais c’est bien lui qui a eu le dernier mot. Après 195,5 kilomètres autour de Lissone, le Biélorusse a battu au sprint Alexey Lutsenko (Astana Pro Team), le seul coureur à finir dans le même temps. En terminant à trente-et-une secondes, Nikolay Cherkasov (Gazprom-RusVelo) a complété le podium.

C’est un jour qui va compter assurément dans sa carrière. Aleksandr Riabushenko s’est imposé pour la première fois depuis qu’il est passé au niveau professionnel. Il a réalisé cette performance à l’occasion de la Coppa Agostoni, qui marque l’ouverture des courses de fin de saison disputées sur le sol italien. Celle-ci aura été marquée par un écrémage opéré assez loin de l’arrivée. Les coureurs les plus en jambe se sont alors détachés.

Aleksandr Riabushenko n’a pas loupé le bon coup et a accompagné notamment Alexey Lutsenko, Warren Barguil et Giulio Ciccone. En comparaison de ces coureurs, ce n’était certainement pas le plus attendu. Et pourtant, le Biélorusse va continuer d’étonner quand avec Lutsenko, ils vont s’échapper en tête de course. Ça ne reviendra plus jamais sur eux. Arrivant ensemble pour la victoire, Ribaushenko a pris le meilleur aux dépends de Lutsenko, qui restait pourtant sur une victoire à l’Arctic Race of Norway et une quatrième place au Tour d’Allemagne. C’était le jour du coureur d’UAE Team Emirates. A noter côté français, Warren Barguil a terminé au sixième rang.

Mathieu van der Poel termine en beauté et remporte le général

Sur une dernière étape du Tour de Grande-Bretagne qui aura été particulièrement animée, Mathieu van der Poel (Corendon – Circus) a réglé au sprint ce qu’il restait du peloton. Le Néerlandais s’est assuré du même coup la victoire finale au classement général. Battus de justesse, Cees Bol (Team Sunweb) et Matteo Trentin (Mitchelton – Scott) ont dû se contenter des places d’honneur.

C’est bien l’homme fort de ce 16e Tour de Grande-Bretagne ! Porteur du maillot de leader, Mathieu van der Poel a terminé de la plus belle façon qui soit. Dans cette dernière journée qui s’achevait à Manchester, le Néerlandais a eu raison de ses adversaires dans un sprint loin d’être massif. Parcouru sur un gros rythme, l’étape a fait des dégâts et réduit considérablement ce peloton au fil des kilomètres. Du coup, pas étonnant de retrouver une quarantaine de coureurs seulement dans le premier groupe.

Mathieu van der Poel et les autres

Mathieu van der Poel a été attaqué notamment par Trentin son dauphin, qui aura tenté d’inverser la tendance. Mais à chaque fois le coureur de Corendon – Circus s’est montré très attentif et surtout suffisamment fort pour ne pas trembler à une seul moment. Et puis, après avoir été sur la défensive, le coureur néerlandais a réussi à se démarquer dans le sprint. Il a été disputé face à Cees Bol et Matteo Trentin, mais comme un symbole cela a tourné en sa faveur. Sa troisième victoire d’étape obtenue en l’espace d’une semaine. Vainqueur de trois étapes sur huit possibles, le reste de la concurrence s’est partagé les miettes ou presque.

Dans ce bilan plus que positif pour van der Poel, il y a surtout la victoire finale acquise au classement général. Il aura remporté le Tour de Grande-Bretagne avec 17 secondes d’avance sur Trentin et 50 secondes sur Jasper de Buyst (Lotto Soudal) qui est parvenu à compléter le podium. C’est la première fois que le dernier vainqueur de l’Amstel Gold Race se distingue à ce point dans une épreuve d’une semaine. Autrement, c’est son troisième succès dans une course par étapes après les Boucles de la Mayenne 2017 et 2018.

La liste des coureurs engagés sur le Grand Prix Cycliste de Montréal 2019

Sur la ligne de départ de ce Grand Prix Cycliste de Montréal 2019, vingt-et-une équipes seront représentées. Ce sont exactement les mêmes qui avaient pris part au Grand Prix Cycliste de Québec. Le peloton sera composé de 146 coureurs. Parmi ceux-là, Michael Matthews (Team Sunweb), Peter Sagan (Bora – hansgrohe), Greg Van Avermaet (CCC Team) et Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) vont être de sérieux candidats à la victoire.

A LIRE AUSSI : Le parcours complet et les favoris sur le Grand Prix Cycliste de Montréal 2019

Composition des équipes au départ du Grand Prix Cycliste de Montréal 2019

  • Team Sunweb

    1 MATTHEWS Michael
    2 VERVAEKE Louis
    3 BAKELANTS Jan
    4 HINDLEY Jai
    5 HIRSCHI Marc

    6 KÄMNA Lennard
    7 FRÖHLINGER Johannes

  • Deceuninck – Quick Step

    11 ALAPHILIPPE Julian
    12 ASGREEN Kasper
    13 DEVENYNS Dries
    14 EVENEPOEL Remco
    15 HONORE Mikkel Frolich
    16 MAS Enric

    17 SERRY Pieter

  • BORA – hansgrohe

    21 SAGAN Peter
    22 BENEDETTI Cesare
    23 BURGHARDT Marcus
    24 KONRAD Patrick
    25 MCCARTHY Jay

    26 OSS Daniel
    27 PFINGSTEN Christoph

  • CCC Team

    31 VAN AVERMAET Greg
    32 CERNY Josef
    33 GESCHKE Simon
    34 PAUWELS Serge
    35 ROSSKOPF Joey

    36 SCHÄR Michael
    36 WISNIOWSKI Lukasz

  • AG2R La Mondiale

    41 NAESEN Oliver
    42 COSNEFROY Benoît
    43 DUVAL Julien
    44 FRANK Mathias
    45 GOUGEARD Alexis
    46 PARET-PEINTRE Aurélien

    47 PETERS Nans

  • Bahrain Merida

    51 NIBALI Vincenzo
    52 AGNOLI Valerio
    53 BOLE Grega
    54 CARUSO Damiano
    55 COLBRELLI Sonny
    56 GARCIA CORTINA Ivan

    57 MOHORIC Matej

  • Team INEOS

    61 THOMAS Geraint
    62 BASSO Leonardo
    63 KNEES Christian
    64 KWIATKOWSKI Michal
    65 LAWLESS Chris
    66 HALVORSEN Kristoffer

    67 CASTROVIEJO Jonathan

  • UAE Team Emirates

    71 ULISSI Diego

    72 BYSTROM Sven Erik
    73 COSTA Rui
    74 MARTIN Dan
    75 OLIVEIRA Rui
    76 PHILIPSEN Jasper
    77 POLANC Jan

  • Astana Pro Team

    81 HOULE Hugo
    82 BILBAO Pello
    83 BALLERINI Davide
    84 ZEITS Andrey
    85 CORT Magnus
    86 VILLELLA Davide

    87 GREGAARD Jonas

  • Lotto Soudal

    91 WELLENS Tim
    92 DEWULF Stan
    93 NAESEN Lawrence
    94 MAES Nikolas
    95 MONFORT Maxime
    96 VANENDERT Jelle
  • Groupama – FDJ

    101 DUCHESNE Antoine
    102 GENIETS Kevin
    103 LE GAC Olivier
    104 MADOUAS Valentin
    105 MOLARD Rudy
    106 BONNET William

    107 ROUX Anthony

  • EF Education First

    111 WOODS Michael
    112 VAN DEN BERG Julius
    113 BETTIOL Alberto
    114 BROWN Nathan
    115 HOWES ALex
    116 VANMARCKE Sep

    117 WHELAN James

  • Team Jumbo-Visma

    121 VAN POPPEL Danny
    122 DE PLUS Laurens
    123 LEEZER Tom
    124 MARTENS Paul
    125 VINGEGAARD Jonas
    126 ROOSEN Timo

    127 TOLHOEK Antwan

  • Trek – Segafredo

    131 PORTE Richie
    132 CONCI Nicola
    133 BERNARD Julien
    134 GOGL Michael
    135 MOLLEMA Bauke
    136 SKUJINS Toms

    137 STUYVEN Jasper

  • Movistar Team

    141 BETANCUR Carlos
    142 CASTRILLO Jaime
    143 FERNANDEZ Ruben
    144 MAS Lluis
    145 PRADES Eduard
    146 ROELANDTS Jürgen

    147 SUTTERLIN Jasha

  • Mitchelton-Scott

    151 YATES Adam
    152 BOOKWALTER Brent
    153 HAIG Jack
    154 HAMILTON Lucas
    155 IMPEY Daryl
    156 JUUL-JENSEN Christopher

    157 STANNARD Robert

  • Team Katusha Alpecin

    161 HAAS Nathan
    162 BIERMANS Jenthe
    163 GONCALVES José
    164 HALLER Marco
    165 HOLLENSTEIN Reto
    166 ZABEL Rick

    167 SPILAK Simon

  • Team Dimension Data

    171 GASPAROTTO Enrico
    172 GIBBONS Ryan
    173 VALGREN Michael
    174 JANSE VAN RENSBURG Reinardt
    175 KREUZIGER Roman
    176 MÄDER Gino

    177 SLAGTER Tom-Jelte

  • Israel Cycling Academy

    181 BOIVIN Guillaume
    182 CATAFORD Alexander
    183 EARLE Nathan
    184 JENSEN August
    185 NEILANDS Krists
    186 SAGIV Guy

    187 SBARAGLI Kristian

  • Rally UHC Cycling

    191 TUFT Svein
    192 ANDERSON Ryan
    193 BRITTON Rob
    194 MANNION Gavin
    195 DAL-CIN Matteo
    196 DE VOS Adam

    197 ELLSAY Nigel

  • Canada

    201 PICCOLI James
    202 BURTNIK Evan
    203 CHEYNE Jordan
    204 CHRETIEN Charles-Etienne
    205 GERVAIS Laurent
    206 ROBERGE Adam

    207 ZUKOWSKY Nicolas

Le parcours complet et les favoris du Grand Prix Cycliste de Montréal 2019

Ce 15 septembre va avoir lieu le Grand Prix Cycliste de Montréal 2019. Cette classique qui arrive deux jours après celle de Québec doit permettre aux mêmes coureurs qui se sont mis en évidence de se battre pour la victoire. Les puncheurs-sprinteurs auront certainement la faveur des pronostics. D’ailleurs, l’an passé, le succès n’avait pas échappé à Michael Matthews qui avait réglé au sprint Sonny Colbrelli et Greg Van Avaermaet.

Tout savoir sur le Grand Prix Cycliste de Montréal 2019

Un tracé exigent en circuit. Il faudra se montrer costaud pour prétendre s’imposer sur le Grand Prix Cycliste de Montréal. Sur les 219,6 kilomètres que comprend cette épreuve d’un jour, dix-huit tours seront à effectuer avec à chaque fois une difficulté principale. Le Mont Royal sera un point clé particulièrement dans le final pour tenter de faire la différence. Des attaques seront à attendre de la part de coureurs suffisamment forts, qui voudront éviter le sprint. D’autres privilégieront une arrivée groupée. De quoi promettre un beau spectacle.

Les principaux favoris

***** Michael Matthews
**** Peter Sagan, Julian Alaphilippe
*** Greg Van Avermaet, Diego Ulissi, Tim Wellens
** Oliver Naesen, Jasper Stuyven, Adam Yates, Tom-Jelte Slagter
* Benoît Cosnefroy, Michael Woods, Rui Costa, Daryl Impey, Alberto Bettiol

Le profil de la course

Mathieu van der Poel s’impose avec le maillot de leader

A l’occasion de la septième et avant-dernière étape du Tour de Grande-Bretagne, Mathieu van der Poel (Corendon – Circus) a une nouvelle fois impressionné. Dans un final en bosse, le Néerlandais plus que jamais leader du général a dicté sa loi sans que personne puisse lui contester la victoire. Même son dauphin Matteo Trentin (Mitchelton-Scott) a semblé résigné en passant la ligne d’arrivée tandis que Simon Clarke (EF Education First) a fini au troisième rang.

Une démonstration ! Ce n’est ni la première, ni la dernière de Mathieu van der Poel. Auteur jusque-là d’un très bon Tour de Grande-Bretagne en gagnant au passage la quatrième étape, le Néerlandais a récidivé. Sur cette avant-dernière journée de la course avec un final exigent en faux-plat montant, il n’a laissé aucune chance aux adversaires. Menant un gros rythme dans les derniers centaines de mètres, c’était trop difficile pour le suivre. Matteo Trentin a beau essayé de rivaliser avec le prodige de Corendon – Circus, mais a dû céder.

Cette arrivée confirme une nouvelle fois les qualités immenses de Mathieu van der Poel. Du cyclo-cross à la route en passant par le VTT, les différents changements se font avec une facilité assez déconcertante. Sur ce Tour de Grande-Bretagne, il est d’ailleurs en passe de l’emporter au classement final. Possédant douze secondes de marge sur Matteo Trentin, il faudrait que l’Italien s’impose sur la dernière étape et fasse même une légère différence en termes de temps sur la ligne. Cela paraît difficile en sachant que le profil est plat dans la portion finale. Pour van der Poel, il s’agira d’être vigilant pour ajouter une nouvelle ligne à son palmarès.

Rémi Cavagna, un numéro en solitaire

C’est une sacrée performance que vient de réaliser Rémi Cavagna (Deceuninck – Quick Step). Dans cette dix-neuvième étape du Tour d’Espagne, le Français a réalisé toute la fin du parcours en résistant au retour du peloton mené par Sam Bennett (Bora – hansgrohe) et Zdenek Stybar (Deceuninck – Quick Step) cinq secondes derrière. Au général, Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) est toujours leader mais a chuté en cours d’étape.

Un succès digne des grands rouleurs ! Rémi Cavagna a été très fort pour aller s’imposer sur l’une des dernières étapes de cette édition. Membre d’une échappée, le Français s’est extirpé de ce groupe de tête à environ 25 kilomètres de l’arrivée. Vent de face, cette offensive semblait présomptueuse, mais c’était sans compter sur le talent du coureur de Deceuninck – Quick Step. Jusqu’au bout, il va résister malgré un final compliqué à aborder pour un homme seul face à un peloton. Et comme si ça ne suffisait pas, ses équipiers Zdenek Stybar et Philippe Gilbert ont terminé troisième et quatrième, seulement battu par Sam Bennett au sprint.

A 24 ans, Rémi Cavagna vient de signer sa troisième victoire chez les professionnels. C’est la deuxième de l’année après une étape du Tour de Californie en mai dernier. Cela vient en tout cas confirmer tous les progrès réalisés par le Français ces derniers mois. Et ce n’est sans doute pas fini. Si cette journée restera mémorable pour lui, elle le sera beaucoup moins pour Primoz Roglic leader de l’épreuve. Le Slovène a bien failli tout perdre en étant impliqué dans une grosse chute collective. En plus, Movistar s’est mise à accélérer dans le peloton, ce qui n’a pas plu. C’est le moins que l’on puisse dire. Mais finalement, elle s’est relevée et tout est rentré dans l’ordre. Roglic est proche de remporter son premier Grand Tour. Reste à passer sans encombre la dernière étape de montagne.

Michael Matthews fait le doublé au GP de Québec

Tenant du titre sur le Grand Prix Cycliste de Québec, Michael Matthews (Team Sunweb) a récidivé sur cette même épreuve. Après 201,6 kilomètres de course, l’Australien est venu à bout au sprint de Peter Sagan (Bora – hansgrohe) et Greg Van Avermaet (CCC Team). Dans le même temps, Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) est allé prendre la septième place.

Décidément, il se sent à l’aise en terre canadienne ! Auteur du doublé GP de Québec et Montréal en 2018, Michael Matthews a déjà fait la moitié du chemin en 2019. Vainqueur de la classique disputée au Québec, l’Australien a fait la différence au sprint en réglant une groupe d’une quarantaine d’unités. Pourtant, c’était loin d’être acquis quelques centaines de mètres avant l’arrivée. Pas présent un temps en tête de course, le coureur du Team Sunweb a su faire la jonction après que le peloton soit revenu sur Julian Alpahilippe, Peter Sagan, Greg Van Avermaet et Diego Ulissi qui avaient réussi à s’échapper.

Encore assez compact, le peloton a volé en éclats dans les derniers kilomètres. A 2-3 kilomètres du terme, Alaphilippe est passé à l’offensive en essayant de profiter de quelques pourcentages. Son accélération a fait mal, mais pas suffisamment pour partir seul et mettre en difficulté Sagan ou Van Avermaet. Ensuite, ces coureurs ne se sont pas parfaitement entendus, ce qui a permis un retour de l’arrière. Il fallait tout recommencer à zéro ou presque au moment du sprint. Avec ses qualités de sprinteur-puncheur, Matthews a imposé sa loi et mis une belle marge par rapport à ses rivaux. Sagan et Van Avermaet ont pris les deux places restantes sur le podium. Sans oublier non plus Alaphilippe (7e), tous les prétendants au titre mondial à la fin du mois sont au rendez-vous.

Sergio Higuita fait un numéro en solitaire, Primoz Roglic proche du sacre

Dans une dix-huitième étape de la Vuelta qui aura été particulièrement animée, Sergio Higuita (EF Education First) a livré une très grosse prestation. Il est le seul à avoir résisté aux meilleurs coureurs du général. Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma), qui a fait un pas de plus vers la victoire finale, a fini à la deuxième place juste devant Alejandro Valverde (Movistar Team) son dauphin au classement.

Cette victoire, il est allé la décrocher tout seul comme un grand. Sergio Higuita a fait très forte impression pour décrocher son premier succès chez les professionnels à 22 ans. Le Colombien a fait tout ce qu’il fallait pour tenir en respect les principaux acteurs du classement général. Après avoir eu raison de tous ses compagnons d’échappée assez loin de l’arrivée, il a été en mesure de conserver un avantage suffisant.

Roglic en position de force

Derrière lui, Roglic, Valverde, Majka ont fini à quinze secondes. Et Miguel Angel Lopez quasiment dans le même temps à dix-sept secondes. Le Colombien est bien celui qui a animé cette étape parmi les favoris. Attaquant, le leader d’Astana n’a pas été complètement récompensé de ses efforts même si l’opération n’est pas nulle non nulle. Il a repris le maillot de meilleur jeune à Pogacar et se rapproche de la troisième marche du podium détenu par Quintana. Quarante-six secondes les séparent avec trois jours de course encore à disputer.

Cela paraît moins indécis tout en haut du classement pour la victoire finale. Roglic encore une fois solide n’a pas montré des signes de faiblesse et reste solidement installé au premier rang. Avec 2 minutes et 50 secondes d’avance sur Valverde, il faudrait un sacré retournement de situation pour ne pas voir le Slovène remporter son premier Grand Tour à 29 ans. Mais cette Vuelta a réservé tellement de surprises et des scénarios étonnants que la prudence reste de mise jusqu’au bout.

Edoardo Affini meilleur temps, Mathieu van der Poel reprend la tête

Sur un contre-la-montre de 14,4 kilomètres comptant pour la sixième étape du Tour de Grande-Bretagne, Edoardo Affini (Mitchelton-Scott) s’est montré le plus rapide. L’Italien a fait sept secondes de mieux que le duo néerlandais composé de Sebastian Langeveld (EF Education First) et Dylan Van Baarle (Team INEOS). Sixième, Mathieu van der Poel (Corendon-Circus) est de nouveau passé devant Matteo Trentin (Mitchelton-Scott) au général.

Au fil des prestations, il s’affirme comme l’un des meilleurs coureurs en contre-la-montre. Une nouvelle fois, Edoardo Affini s’est montré efficace sur l’effort solitaire. A tel point que l’Italien n’a été battu par personne. Dès lors que le coureur de la formation Mitchelton-Scott a franchi la ligne d’arrivée, son temps de référence n’a pas été amélioré. En 16 minutes et 39 secondes, il s’est imposé avec une belle marge de sept secondes en sachant que l’étape ne faisait que 14,4 kilomètres. C’est dire à quel point sa victoire est assez nette. C’est la deuxième fois cette saison qu’il parvient à s’imposer. Le précédent succès remontait à une étape du Tour de Norvège disputée en mai.

Mathieu van der Poel en position quasi idéale

Ce succès n’a pas eu d’influence directe au général, car Affini n’y jouait pas les premiers rôles. Par contre, cette journée a quand même permis d’assister à un changement de leader. Matteo Trentin a dû céder sa première place à Mathieu van der Poel, qui a été meilleur que lui dans cet exercice chronométré. L’un a fini 13e à 21 secondes alors que l’autre a pris la 6e place à 12 secondes. A deux jours du terme de ce Tour de Grande-Bretagne, cela reste indécis car van der Poel possède six secondes sur Trentin. La victoire finale a de grandes chances de se jouer entre eux. Celui qui complète actuellement le podium, Pavel Sivakov (Team INEOS) paraît trop loin à vingt-quatre secondes.