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Gianni Moscon tourné vers Tirreno-Adriatico, les Flandriennes et le Giro

Ambitieux et désireux d’avoir plus de responsabilités, Gianni Moscon va être servi en 2019. Pour cette prochaine saison, l’Italien aura de nombreux objectifs à relever. Dans la première partie, Tirreno-Adriatico, les classiques du nord et le Giro seront ses priorités. Avec l’envie de décrocher de grands résultats.

Une première partie d’année 2019 chargée pour Gianni Moscon

Un tout nouveau statut. C’est ce qui attend Gianni Moscon pour 2019. Dans le Team Sky qui est un effectif de très grande qualité, l’Italien va devoir endosser un rôle majeur et se montrer à la hauteur. Il sera leader plus d’une fois dans les mois à venir. A commencer par Tirreno-Adriatico (13 – 19 mars), qui constituera un objectif important sans oublier les Monuments Milan-San Remo, Tour des Flandres et Paris-Roubaix. D’ailleurs, le coureur de 24 ans ne s’en cache pas et affirme ses ambitions dans la Gazzetta dello Sport.

« La fin de saison m’a fait comprendre ce dont j’avais besoin pour être fort. Par rapport au passé je fais plus de volume et moins d’intensité. À Tirreno, je penserai au classement général. Ce type de course peut me convenir. Ensuite je serai leader de Sky sur les classiques et c’est à la fois une grande fierté et une grande responsabilité. »

Succéder au palmarès à Michal Kwiatkowski, autre coureur du Team Sky, serait évidemment la meilleure manière de prouver ses capacités sur les courses par étapes. Dans ce registre, le dernier vainqueur du Tour of Guangxi compte même aller plus loin que les épreuves d’une semaine. C’est pourquoi la 102e édition du Giro relèvera d’une importance capitale le concernant. Selon ses dires, elle lui permettra d’en savoir beaucoup plus sur ses réelles capacités à courir pour une place au général au bout de trois semaines de compétition.

« Je ne sais pas quelles seront mes tâches au Giro mais pour le classement général je vais essayer de tenir aussi longtemps que possible. Je pense qu’à mon âge il est bon d’expérimenter mes limites et de me tester pour mieux me connaître. Mais il y aura aussi des étapes où je veux faire quelque chose, comme celle de L’Aquila qui pourrait être une bonne opportunité. »

Mathieu Van der Poel large vainqueur du Superprestige de Diegem

 devSur sa lancée de ces précédentes sorties comme celle de Loenhout deux jours auparavant, Mathieu van der Poel a enchaîné avec une nouvelle victoire à l’occasion du Superprestige de Diegem (Belgique). Il s’agit de la vingtième de la saison pour le Néerlandais, qui poursuit sa moisson impressionnante.

Mathieu Van der Poel invaincu en Superprestige

Une année terminée en beauté. Pour la dernière course de 2018, c’est une nouvelle fois sans surprise que Mathieu Van der Poel s’est imposé. Dans une épreuve disputée de nuit sur le circuit de Diegem comptant comme la sixième manche du Superprestige, le Néerlandais a été dominateur. Mais ça n’a pas été le cas immédiatement comme ce fut des fois le cas ces dernières semaines.

Auteur d’un départ moyen tout comme son rival Wout Van Aert repoussé encore plus loin dans la hiérarchie, Van der Poel s’est d’abord retrouvé aux alentours de la dixième position. Puis, petit à petit, il est progressivement remonté dans le classement jusqu’à prendre les commandes en terminant le deuxième tour et commençant tout juste le troisième. C’est d’ailleurs dans celui-ci qu’un fait de course assez improbable le concernant allait se produire. Entrain de distancer Michael Vanthourenhout, il est alors tombé, stoppé par un bénévole qui se trouvait sur le tracé et qui ne l’a pas vu arriver. Heureusement, plus de peur que de mal. Et Van der Poel a repris sa marche en avant.

Au fil des tours, son avance s’est creusée. Pas même son dauphin Vanthourenhout en grande forme n’a pu l’accrocher malgré une belle résistance jusqu’au bout. Toon Aerts, leader de la coupe du monde, a lui complété le podium. Pour Van Aert, au terme d’une course plutôt compliquée, cela s’est terminé par une cinquième place. Au classement général de ce Superprestige 2018/2019, Van der Poel mène logiquement les débats avec six victoires en autant de manches disputées. Seul Aerts à dix unités peut encore espérer le déloger, mais cela paraît très peu probable et même impossible. Il ne reste plus que deux courses de Superprestige à effectuer en février prochain. Sinon, le prochain rendez-vous c’est déjà ce mardi pour le jour de l’an à l’occasion du GP Sven Nys comptant pour le DVV Trofee.

https://twitter.com/SuperprestigeCX/status/1079471106317266946

Samuele Manfredi dans un état toujours préoccupant

Victime d’un accident au début du mois de décembre, Samuele Manfredi n’est pas encore en passe d’être sorti d’affaire. L’Italien se retrouve à l’heure actuelle toujours dans un coma artificiel, mais des signaux positifs sont à retenir d’après la communication des dernières informations.

Samuele Manfredi, le point sur son état de santé

Pas rétabli, mais une amélioration notable. C’est ce qui est à relever d’après le message publié sur les réseaux sociaux de la part de Groupama-FDJ à propos de la situation de Samuele Manfredi. Pour en revenir aux faits, son coureur membre de la toute nouvelle équipe continentale avait subi un accident de la route il y a environ trois semaines. Celui-ci l’a dû le placer dans un coma artificiel et depuis cette journée, il semble bel et bien qu’il y a du mieux même si bien évidemment la prudence reste de mise.

D’après la formation française, son état de santé reste préoccupant mais des signes favorables avec des tests de réactivité encourageants sont notés également. De quoi se montrer confiant pour la suite des événements. Mais impossible pour l’heure de dresser un quelconque diagnostic définitif. Les prochains jours permettront d’en savoir certainement un peu plus encore sur l’évolution de l’état de santé. A 18 ans, Samuele Manfredi a déjà fait parler de lui dans la catégorie juniors en prenant la deuxième place de Paris-Roubaix.

Enric Mas visera principalement le Tour de France en 2019

Dans un entretien croisé avec Alberto Contador pour la télévision publique espagnole, TVE, Enric Mas a notamment évoqué son calendrier pour l’année à venir. Celui-ci sera en très grande partie tourné autour d’un seul événement, le Tour de France. Pour sa probable première participation, l’Espagnol veut s’affirmer déjà comme un candidat à la victoire finale.

Le Tour de France, l’ambition d’Enric Mas

Très peu connu il y a encore quelques mois, Enric Mas a changé depuis de dimension. Et c’est peu dire tant ses derniers résultats ont retenu particulièrement l’attention. Pour seulement son deuxième Grand Tour en carrière, l’Espagnol est parvenu d’éblouir de toute sa classe et de son talent la Vuelta en août-septembre dernier. Vainqueur d’une étape de montagne à Andorre l’avant-dernier journée de course, c’est encore plus sa deuxième place au classement général qui lui a permis de se distinguer. Une performance notable et dire qu’il n’a que 23 ans.

Enric Mas représente assurément l’avenir du cyclisme espagnol. Spécialisé dans le registre des courses par étapes, c’est dans ce créneau qu’il axera logiquement son programme en 2019. C’est le Tour d’Algarve (20 – 24 février) qui devrait marquer son entrée en lice. Puis, un bloc d’un mois interviendra entre la fin mars et la fin avril, du Tour de Catalogne à Liège-Bastogne-Liège. Entre temps, le coureur de Deceunick – Quick-Step se rendra sur le Tour du Pays Basque et la Flèche Wallonne. Et après voir réalisé ces compétitions, ce sera lors le moment de penser exclusivement au Tour de France, son principal objectif de l’année. Pour se préparer au mieux, le Tour de Suisse en juin lui permettra de peaufiner sa forme.

C’est un grand défi qui attend en tout cas Mas sur le prochain Tour de France. Auteur certes d’un podium dans une épreuve de trois semaines, l’Espagnol présente le désavantage d’être totalement inexpérimenté sur la Grande Boucle. Une faiblesse relative qu’il essaiera de contrecarrer en arrivant à s’illustrer pleinement dans la montagne. A son meilleur niveau, cela peut faire de sacrées étincelles.

L’intégralité des étapes de l’Etoile de Bessèges 2019 connues

A un peu plus d’un mois de la tenue de l’épreuve, le parcours de l’Etoile de Bessèges 2019 a été entièrement révélé. Cette 49e édition qui se passera sur quatre journées (7 – 10 février) devrait une nouvelle fois favoriser en grande partie les sprinteurs avant que les prétendants du classement général ne s’expliquent sur le contre-la-montre final à Alès. Tony Gallopin (AG2R La Mondiale) est le tenant du titre de l’épreuve.

Les profils des quatre étapes de l’Etoile de Bessèges 2019

Etape 1 : Bellegarde – Beaucaire (145 km)

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Etape 2 : Saint Geniès de Malgoirès – La Calmette (158 km)

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Etape 3 : Bessèges – Bessèges (158 km)

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Etape 4 : Alès – Alès (10,7 km) 

Caleb Ewan pour mener Lotto Soudal sur le Tour Down Under

A un peu plus de deux semaines de l’entame du Tour Down Under, la formation Lotto Soudal a annoncé le nom des coureurs qui défendront leurs couleurs. Parmi les sept heureux élus, Caleb Ewan sera sans aucun doute le chef de file avec l’ambition de briller à domicile.

Lotto Soudal avec Caleb Ewan sur le Tour Down Under

Pour la première compétition officielle de l’année, Lotto Soudal abattra déjà une carte importante. Présente sur le Tour Down Under, elle aura à cœur de s’illustrer en gagnant au moins une étape avec son leader qui sera Caleb Ewan. L’Australien transfuge dans cette intersaison de l’équipe Mitchelton-Scott a pris l’habitude de commencer sur ses terres et bien lui en a pris. Sur les trois dernières éditions, le coureur de 24 ans a cumulé pas moins de sept succès d’étapes dont le dernier qui remonte à la 4e étape en 2018. Une réelle preuve que cette course lui convient à merveille, et il tentera de poursuivre cette très belle série sous un maillot différent.

Pour Lotto Soudal, ce sera sa meilleure chance de gagner au minimum une des six étapes programmées. Avec quelques arrivées au sprint, Ewan sera forcément attendu au tournant face à la concurrence. Pour l’aider dans cette mission, l’Australien pourra notamment compter sur un train qui lui sera dédiée. En l’occurrence, Adam Blythe et Roger Kluge auront pour rôle de l’amener dans les meilleures conditions possibles. Sinon dans l’optique du classement général, Thomas De Gendt devrait être le meilleur élément de cette équipe. Capable de coups d’éclats, le Belge peut s’avérer être un client redoutable pour lutter dans les premières positions.

Composition Lotto Soudal au Tour Down Under

  • Adam Blythe
  • Thomas De Gendt
  • Caleb Ewan
  • Carl Fredrik Hagen
  • Adam Hansen
  • Roger Kluge
  • Tomasz Marczynski

Mathieu Van der Poel reste (encore) le plus fort

Décidément, il n’y a rien à faire pour ses adversaires. Récent vainqueur de la manche de coupe du monde de Heusden-Zolder, Mathieu Van der Poel a poursuivi sur son élan en s’imposant sur le tracé de Loenhout comptant cette fois-ci pour le DVV Trofee. Derrière le champion d’Europe, Wout Van Aert et Toon Aerts ont dû à nouveau se contenter du podium.

Mathieu Van der Poel gagne une fois de plus

Quand va-t-il s’arrêter ? Mathieu Van der Poel enchaîne les courses les unes après les autres avec toujours le même résultat à la fin. Vainqueur à Loenhout pour le DVV Trofee, il a comme à son habitude dominé la concurrence et lui a laissé aucune chance. A aucun moment de la course, le Néerlandais n’a semblé en difficulté, et sa chute au deuxième tour n’a franchement rien changé à l’issue. Trop fort, c’est en patron que le Néerlandais s’est à nouveau imposé. En vingt-et-un cyclo-cross disputés, le porteur du maillot de champion d’Europe en a remporté dix-neuf. Une preuve supplémentaire s’il en fallait une de son emprise incroyable sur la discipline.

Dans cette course à Loenhout, Van der Poel a d’ailleurs rapidement pris le choses en main et montré aux concurrents qu’il n’y aurait pas le moindre espoir à nourrir. Dès qu’il a fait le choix d’accélérer, personne n’a été en mesure de le suivre. Une façon aussi de remettre les pendules à l’heure alors que l’écart qui le séparait de Wout Van Aert à Heusden-Zolder il y a deux jours n’était pas très conséquent. Vainqueur avec une dizaine de secondes d’avance, la marge était devenue plus ténue mais celle-ci a repris de l’ampleur sur cette journée. En finissant avec un avantage de quarante secondes, la victoire fut éclatante et acquise sans grandes difficultés.

Avec le résultat obtenu, Van der Poel a en plus fait une excellente opération dans l’optique du classement général du DVV Trofee. Pour établir la hiérarchie, il n’est pas question d’engranger un maximum de points, mais de faire le cumul des temps réalisés après chaque épreuve. A ce jeu-là, Toon Aerts demeure encore en tête après la cinquième manche mais son avantage est désormais très faible par rapport à Van der Poel qui est revenu à onze secondes. Une différence anodine après le très mauvais jour qu’avait connu le prodige néerlandais sur le Koppenbergcross. La prochaine épreuve du DVV Trofee disputée le jour de l’an (GP Sven Nys) sera très certainement l’occasion pour lui de passer en tête. Mais avant cela, ils se retrouveront ce 30 décembre à Diegem, sixième manche du Superprestige.

https://twitter.com/DVVtrofee/status/1078669929057083403

https://twitter.com/Clasicomano_/status/1078671007148322816

Les Ardennaises, le Tour, les mondiaux, priorités de Michal Kwiatkowski

A quelques jours d’entrer en 2019, Michal Kwiatkowski a officialisé quelques grandes lignes de son programme. Dans les courses qui seront particulièrement visées par le Polonais, les classiques ardennaises, le Tour de France et les championnats du monde relèveront d’une importance capitale.

Michal Kwiatkowski, plusieurs grands objectifs en 2019

Dans moins de deux mois, Michal Kwiatkowski démarrera la saison 2019. Pour le coureur du Team Sky, qui a publié un message sur les réseaux sociaux, sa rentrée aura lieu du côté de l’UAE Tour (24 février – 2 mars). Un changement notable par rapport aux deux années précédentes où sa première apparition se faisait toujours sur le Tour de la Communauté de Valence, puis au Tour d’Algarve. Mais cette fois-ci, l’ex champion du monde a finalement décidé de se rendre en Asie pour entamer la saison prochaine. Après avoir disputé cette semaine, ses prochaines compétitions ne sont pas pour l’heure connues mais une chose est certaine, c’est que le triptyque des Ardennaises sera un point fort de son année. C’est en tout cas un objectif qu’il va cibler en priorité. Déjà vainqueur de l’Amstel Gold Race en 2015, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège ne sont pas inscrits à son palmarès.

Une fois la première partie de saison passée, le Tour de France suivra au mois de juillet. Dans cette épreuve, le Polonais aura aussi à cœur de briller que ça soit en se distinguant par une performance individuelle ou bien par une forte impression laissée comme équipier. Mais assurément sur les prochains championnats du monde, Kwiatkowski fera partie des principaux favoris. Sur le tracé du Yorkshire qui peut convenir à ses qualités, un deuxième titre mondial en carrière semble être dans ses cordes. Si une telle performance se réalisait, cela lui permettrait de boucler l’année de la meilleure manière possible.

A LIRE AUSSI : Kwiatkowski vainqueur de son tour national en 2018

https://twitter.com/kwiato/status/1078337868408516613

Denis Menchov endosse un nouveau rôle dans le cyclisme

Après avoir été coureur cycliste professionnel, Denis Menchov refait son apparition dans le monde du cyclisme, mais dans une configuration différente. Dès la prochaine saison, l’ex vainqueur du Giro et de la Vuelta sera dans la peau du directeur sportif de l’équipe Continental Pro Gazprom – RusVelo.

Nouvelles responsabilités pour Denis Menchov chez Gazprom – RusVelo

C’est parti pour une deuxième carrière. Celle de sportif haut niveau étant passée, c’est toujours dans le cyclisme qu’elle se déroulera pour Denis Menchov mais désormais en tant que directeur sportif. Une voie qui a été déjà choisie par plusieurs autres coureurs avant lui. Pour le Russe, il s’agira dans un premier temps de faire ses preuves et seul le temps pourra ainsi prouver ses réelles capacités dans ce rôle. C’est dans l’équipe de son pays Gazprom – RusVelo qu’il aura à mener cette mission.

Il est évident que son expérience du plus haut niveau va être un poids important dans cet effectif qui évolue dans la deuxième division mondiale. Auteur d’une carrière assez riche en terme de résultat, Menchov a connu de grands moments durant ses quatorze années de professionnalisme. Spécialiste avant tout des courses par étapes, c’est sur ces épreuves qu’il a réussi à construire la majorité de son palmarès. Ses plus beaux faits d’arme resteront assurément ses victoires au classement général final de la Vuelta en 2007 et au Giro en 2009. Et compte aussi deux autres podiums, l’un sur la Vuelta 2005 et l’autre obtenu sur le Tour de France 2008. Des performances qui témoignent d’une belle régularité au plus haut niveau. A lui désormais de transmettre le flambeau aux jeunes coureurs russes.

Vincenzo Nibali prendra le départ des Strade Bianche

Alors que la saison 2019 approche à grands pas, le programme de Vincenzo Nibali prévu initialement sera modifié quelque peu. D’après les dires de son entraîneur Pablo Slongo à CyclingNews.com, le coureur italien ne sera finalement pas présent sur le Tour de la Communauté de Valence mais participera bien aux Strade Bianche.

Le calendrier 2019 de Vincenzo Nibali change un peu

A quelques semaines de débuter la nouvelle saison, Vincenzo Nibali a choisi de peaufiner une partie de son programme de courses. Sa rentrée était normalement prévue d’abord au Tour de la Communauté de Valence (6-10 février), mais finalement ce ne sera pas le cas. A la place, le coureur de Bahrain-Merida effectuera un autre stage en altitude au Mont Teide pour travailler les efforts en montagne. Cette décision repousse de ce fait sa première apparition en compétition à la fin du mois de février. A moins d’un autre changement entre temps, il fera partie des engagés de la première édition de l’UAE Tour, qui est en fait une fusion du Tour de Dubaï et du Tour d’Abu Dhabi.

Après avoir commencé l’année sur le continent asiatique, le reste de sa saison se fera intégralement en Europe, au moins jusqu’au Tour de France inclus. Dès le mois de mars, le vainqueur des trois Grands Tours ira sur les Strade Bianche. Une petite surprise sachant que ce cette épreuve n’avait pas été tout de suite programmée de sa part. Du coup, ça va être la cinquième fois de suite que le requin de Messine prendra le départ de cette mythique classique italienne. Et qui sait il pourrait bien jouer les trouble-fêtes. Puis, plus tard, Nibali essaiera de faire bonne figure notamment sur Milan-San Remo pour défendre son titre, ou encore sur Liège-Bastogne-Liège, le Giro et le Tour qui sont ses principaux objectifs ces prochains mois. Des objectifs élevés pour un coureur qui a toujours soif de succès et de garnir encore un peu plus un palmarès déjà bien rempli.

A LIRE AUSSI : Le Giro et le Tour en 2019 pour Nibali 

Mathieu Van der Poel facile vainqueur à Heusden-Zolder

Seulement trois jours après avoir remporté la manche de coupe du monde disputée à Namur, Mathieu Van der Poel s’est de nouveau imposé. Pour le compte de la même compétition, le Néerlandais a dominé la concurrence sur le circuit de Heusden-Zolder. C’est sa cinquième victoire consécutive cette saison dans cette épreuve.

Mathieu Van der Poel ajoute une ligne de plus à son palmarès

Noël vient de passer, et les bonnes habitudes restent. Mathieu Van der Poel est toujours aussi dominateur dans le monde du cyclo-cross. La septième épreuve de la coupe du monde à Heusden-Zolder (Belgique) l’a une nouvelle fois prouvé. Pourtant, le scénario du début de course a pu laissé croire le contraire. Contrairement aux dernières sorties et même à cette saison en général, le champion d’Europe en titre ne s’est pas détaché immédiatement. C’est même Toon Aerts, le porteur du maillot de leader de la coupe du monde, qui avait terminé le premier tour en tête de course. Le Belge menait alors un groupe à l’avant dont faisait notamment partie Van der Poel, mais à la sixième place. A ce moment là, un suspense légitime a existé. Peut-être que le roi de la discipline allait connaître un jour plus plus difficile. Mais rien de tout ça, le doute s’est en fait assez vite estompé.

Dans le deuxième et troisième tour, aucune véritable différence n’avait été encore faite. Michael Vanthourenhout et Toon Aerts accompagnait Mathieu Van der Poel, qui s’est mis tout à coup à accélérer au quatrième tour. Prenant d’abord rapidement quelques secondes d’avance, il s’est peu à peu envolé. En l’espace de quelques minutes, l’écart avec les plus proches poursuivants est passé de dix à trente secondes. Un matelas suffisamment confortable qui lui a permis de maintenir une allure élevée, mais de gérer parfaitement son effort. C’est derrière lui pour les places d’honneur que la course a vraiment été disputée. Avec Wout Van Aert qui a réussi à avoir le dernier mot pour franchir la ligne d’arrivée en deuxième position. La troisième place a été obtenue par le champion du monde espoirs Joris Nieuwenhuis auteur d’une très belle course. Et qui vient de décrocher son premier podium chez les élites en coupe du monde. Mais face à Van Aert le champion du monde et surtout contre Van der Poel, il n’y avait pas la possibilité de prétendre à mieux tant le Néerlandais a survolé les débats.

Un classement général resserré

Vainqueur désormais de cinq des sept premières manches de l’année, cela peut paraître paradoxal mais Van der Poel ne peut pas prétendre à remporter la coupe du monde. Absent sur les courses d’ouverture aux Etats-Unis, il avait de ce fait ouvert la porte. Et pourtant, il se retrouve déjà à la troisième place du classement ce soir avec 400 points engrangés, mais trop loin pour revenir sur la tête que possède encore Toon Aerts. Quatrième à Heusden-Zolder, le Belge a perdu quelques points précieux dans cet objectif qu’il poursuit, car son principal adversaire Van Aert s’est rapproché à huit petites unités. Avec 475 points contre 468, cela signifie que tout se jouera en janvier prochain à Pontchâteau puis à Hoogerheide (Pays-Bas). Deux manches pour faire la différence et inscrire son nom au palmarès.

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Riccardo Zoidl, le dernier renfort du CCC Team pour 2019

Ce n’était pas prévu dans les plans de l’équipe CCC Team, mais elle s’est adaptée à la situation. Suite à la décision de Stefan Denifl de rompre son contrat, un remplaçant a été trouvé pour compléter l’effectif de la saison prochaine. C’est Riccardo Zoidl qui sera le 23e coureur de cet effectif.

CCC Team recrute au dernier moment Riccardo Zoidl

En l’espace de quelques heures, un départ et une arrivée sont intervenus chez CCC Team. Après avoir officialisé la rupture du contrat de Stefan Denifl due à des raisons personnelles, c’est un compatriote qui prend sa place laissée vacante en l’occurrence Riccardo Zoidl. L’Autrichien qui bénéficie là d’un concours de circonstances n’a pas hésité une seule seconde pour répondre favorablement à cette équipe WorldTour, qui a voulu s’attacher ses services. A travers le communiqué publié, sa joie est palpable et sa motivation est à son plus haut niveau.

« C’est l’un des plus beaux cadeaux de Noël que je n’ai jamais eu. J’étais vraiment surpris de recevoir cet appel et cette place chez CCC Team au dernier moment. C’est une chance que je dois saisir et je suis très motivé et reconnaissant envers l’équipe. Je vais essayer de montrer que je mérite de revenir dans le WorldTour. Dans mes dernières années WorldTour j’ai fait quelques erreurs mais je pense que j’ai tourné la page et que je peux de nouveau gagner, que ce soit grâce à l’équipe ou dans un registre plus personnel. »

Depuis deux ans, Riccardo Zoidl était descendu d’un cran et même de deux en passant de Trek-Segafredo une formation de première division au Team Felbermayr – Simplon Wels, qui évolue au troisième échelon. Mais ce nouveau contrat signé lui permet assurément de retrouver l’élite du cyclisme mondial qu’il a déjà connu durant trois saisons entre 2014 et 2016. Une expérience non négligeable sur laquelle compte Jim Ochowicz, le manager général de CCC Team.

« Nous sommes ravis d’accueillir Riccardo Zoidl, se réjouissait pour sa part Ochowicz. Quand une place s’est libérée dans notre effectif, Riccardo a été notre premier choix grâce à ses récents résultats et à son expérience WorldTour. En tant qu’ancien Champion d’Autriche du contre-la-montre, vainqueur du Tour d’Autriche 2013, et plus récemment du Tour de République Tchèque, Riccardo a déjà de solides résultats à son actif et aussi quatre participations dans des Grands Tours. Ses facultés de grimpeur seront un atout pour l’équipe, notamment pour les courses WorldTour d’une semaine où il renforcera vraiment notre groupe. »

https://twitter.com/CCCProTeam/status/1077142010597761025

Arrêt immédiat du contrat entre Stefan Denifl et CCC Team

C’est une nouvelle à la fois inattendue et surprenante qui a été officialisée dans la nuit de de dimanche à lundi. Prêt à courir pour CCC Team en 2019, Stefan Denifl en accord avec sa formation a tout simplement décidé de mettre un terme à cette collaboration avant même qu’elle puisse vraiment débuter.

Stefan Denifl ne portera pas le maillot de CCC Team

Un mystère. C’est à quoi ressemble le revirement de situation concernant Stefan Denifl. L’Autrichien qui avait réussi à trouver un contrat pour 2019 après que sa dernière équipe Aqua Blue Sport ait disparue va finalement ne pas honorer cette signature. En cause, des raisons personnelles qui ont poussé le coureur à prendre cette décision évidemment lourde de sens. Le communiqué de CCC Team qui se veut bref et succinct ajoute qu’aucune explication supplémentaire n’est donnée par respect de la vie privée de Denifl.

Ce choix a pour effet immédiat qu’il se retrouve sans aucune équipe pour 2019, et il est loin d’être certain que Denifl retrouve à court terme une autre solution. Pour le moment, l’Autrichien a certainement d’autres préoccupations que l’aspect sportif, et c’est tout à fait normal et logique. Pour CCC Team, ce recrutement pouvait être considéré comme une belle option compte tenu du passé de l’Autrichien. Si 2018 avait été certes assez compliqué pour lui avec aucun résultat probant, 2017 lui avait permis d’atteindre un niveau jamais atteint auparavant. Pour preuve, sa victoire finale au classement général de son tour national et une victoire d’étape décrochée sur le Tour d’Espagne. Le plus grand exploit de sa carrière à l’heure actuelle, et pour encore un moment apparemment.

Eros Capecchi reste dans l’effectif de Deceuninck-Quick Step

A quelques jours de 2019, l’effectif de Deceuninck-Quick Step est désormais définitivement complet. Le dernier coureur à l’intégrer est Eros Capecchi, qui passera sa troisième saison consécutive dans l’équipe WorldTour belge.

Eros Capecchi prolongé par Deceuninck-Quick Step

Un sacré soulagement. Sans contrat pour la saison à venir, Eros Capecchi est enfin fixé sur son sort. L’Italien va toujours pouvoir courir pour Deceuninck-Quick Step (ex-Quick Step-Floors) en 2019. Ce n’était pas gagné pour que ça se passe ainsi car la nouvelle vient tout juste d’être officialisé par le biais de Philippe Gilbert qui a posté un message le montrant à côté de son coéquipier italien. Du coup, il y aura vingt-cinq coureurs au total qui défendront les couleurs de cette formation.

Depuis qu’Eros Capecchi est arrivé chez Deceuninck – Quick-Step, il n’a jamais eu vraiment l’occasion de s’illustrer. En tout cas, le coureur de 32 ans ne détient aucune performance significative à son palmarès. Ses plus beaux résultats commencent désormais à dater. Parmi ses quatre succès obtenus chez les pros, le plus beau reste à ce jour la victoire d’étape sur le Tour d’Italie 2011. Depuis plus de sept ans, un tel niveau n’a plus jamais été atteint. Peut-être que l’année 2019 sera l’occasion d’y mettre fin.

https://twitter.com/eroscapecchi/status/1076865685295427585

La domination de Mathieu Van der Poel se poursuit à Namur

Pour le compte de la sixième manche de coupe du monde disputée à Namur (Belgique), un scénario similaire aux semaines précédentes s’est vérifié. Mathieu Van der Poel a largement pris le dessus sur la concurrence, qui a dû se contenter des places d’honneur. C’est la quatrième victoire consécutive du champion d’Europe dans cette compétition cette saison.

Mathieu Van der Poel impérial à Namur

Aucun cadeau pour ses adversaires ! Mathieu Van der Poel a été une nouvelle fois l’auteur d’une course qui témoigne de son irrésistible emprise sur la discipline. Sur le difficile parcours de Namur, il y avait une fois de plus le Néerlandais et les autres. Comme depuis l’entame de cette saison, le porteur du maillot de champion d’Europe s’est assez rapidement extrait de la meute. Même si cela a peut-être pris un peu de temps par rapport aux dernières prestations. Toujours présent dans le groupe de tête dans un premier temps, c’est à partir du deuxième tour qu’il a su faire la différence. Puis, l’écart s’est progressivement creusé au fil que les kilomètres avançaient. Une tendance nette qui s’est imposée comme une évidence, et pas seulement sur cette journée.

A partir du moment où Mathieu Van der Poel s’est retrouvé seul à l’avant, il n’y avait plus le moindre suspense et l’intérêt était de suivre la lutte pour le podium. Celle-ci fut disputée un temps avant qu’une certaine logique reprenne le dessus. Wout Van Aert a terminé en deuxième position mais à plus d’une minute de son rival. Une nouvelle claque tout de même pour celui qui est le champion du monde. Mais ce résultat est un moindre mal compte tenu de son départ qui a été totalement raté, et qui l’avait repoussé assez loin dans la hiérarchie. Sa remontée fut assez spectaculaire, mais il n’y avait rien d’autre à espérer face au niveau démontré par Van der Poel. A noter que le podium a été complété par Toon Aerts, qui continue sa belle saison et surtout conserve pour l’heure son statut de leader au général de la coupe du monde.

Avec 415 points au compteur, il dispose d’une marge de dix-sept points par rapport à Wout Van Aert (398) à trois courses du terme tandis que Van der Poel en est à 320. Un retard assez conséquent qui s’explique par le fait que le Néerlandais a zappé les deux premières manches disputées aux Etats-Unis. S’il sera quasiment impossible pour lui de revenir sur les deux premiers qui vont lutter pour la victoire finale, la prochaine course de coupe du monde qui aura lieu à Zolder ce mercredi 26 décembre va être une nouvelle occasion de démontrer sa supériorité.

https://twitter.com/UCI_CX/status/1076858050584158208

Dylan Groenewegen présent sur le Tour de France et d’Espagne

Fort de ses quatorze victoires acquises en 2018, Dylan Groenewegen s’est imposé comme l’un des meilleurs sprinteurs au monde. Pour la saison à venir, le Néerlandais devra confirmer ce statut notamment dans les Grands Tours, qui représenteront une part importante pour lui. Le Tour et la Vuelta seront ses deux priorités.

Dylan Groenewegen sur deux Grands Tours en 2019

Continuer à gagner et enchaîner les succès. Tel sera l’objectif de Dylan Groenewegen lors de la prochaine saison. Un défi loin d’être simple, car les derniers mois du Néerlandais fut fructueux comme en témoigne ses quatorze succès récoltants. Une statistique qui l’a placé parmi les coureurs comptabilisant le plus de victoires. Pour poursuivre dans cette belle dynamique positive, le sprinteur du Team Jumbo-Visma a fait un choix fort pour 2019.

Les classiques comme Milan-San Remo ne feront pas partie de sa programmation mis à part Kuurne-Bruxelles-Kuurne dont il est le tenant du titre. En revanche, ce coureur de 25 ans se concentrera principalement sur les Grands Tours. Le Tour de France dans un premier temps puis la Vuelta constitueront deux grand moments de son année avec l’intention d’y être performant. C’est la première fois que Groenewegen prendra part à deux courses de trois semaines dans la même année. S’il n’a encore jamais pris part au Grand Tour espagnol, lors de la dernière Grande Boucle, il avait réussi à obtenir deux succès d’étapes, sans oublier une obtenue en 2017. De quoi forcément lui rappeler de bons souvenirs.

Anthony Roux va doubler Tour d’Italie et Tour de France en 2019

Comme ses coéquipiers Thbaut Pinot et Arnaud Demare, Anthony Roux a révélé l’ensemble de son programme de courses jusqu’à l’été. Il montre que l’actuel champion de France commencera par le Trofeo Laigueglia à la mi-février, mais surtout que le Giro et le Tour se feront avec lui. C’est une première dans sa carrière.

Une première partie d’année 2019 chargée pour Anthony Roux

Un programme copieux. Voici ce qui attend Anthony Roux à quelques semaines de démarrer la saison 2019. Pour sa douzième année complète chez les professionnels, celui qui porte le maillot de champion de France devrait cumuler environ soixante-dix jours de course d’ici la fin du mois de juillet. C’est dire à quel point entre mi-février et le milieu de l’été, les moments de coupure seront très peu nombreux. Mais c’est le choix qui a été effectué entre le coureur concerné et son équipe de la Groupama-FDJ.

Pour voir Anthony Roux entrer en action en 2019, il va falloir patienter jusqu’au Trofeo Laigueglia, qui est une semi-classique italienne disputée le 17 février prochain. Puis, le coureur de 31 ans participera à la première édition de l’UAE Tour dont le parcours a été récemment dévoilé. Après cela, le printemps s’annonce particulièrement chargé en ce qui lui concerne. Il sera au départ de nombreuses épreuves appartenant au WorldTour dont Milan-San Remo et le triptyque des Ardennaises (Amstel Gold Race, Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège).

De très grandes courses d’un jour ou d’une semaine qui précéderont dans son calendrier sa présence confirmée sur la 102e édition du Tour d’Italie. Ça sera la quatrième fois que Roux sera engagé dans cette compétition. Son premier véritable moment de répit interviendra à l’issue de ces trois semaines de course. La période entre le 2 juin et la toute fin de ce mois lui permettra avant tout de récupérer de ses efforts avant de repartir sur les championnats de France et le Tour de France dans la foulée. S’il essaiera à certaines occasions de tirer son épingle du jeu, son rôle sera aussi fondamental aux côtés des leaders que sont Arnaud Demare et Thibaut Pinot.

Warren Barguil débutera sa saison au Challenge de Majorque

La saison 2019 est l’occasion pour Warren Barguil de changer ses habitudes. Habitué généralement à entrer plus tardivement en compétition, la donne va évoluer. Le meilleur grimpeur du Tour de France 2017 effectuera sa première apparition dès la fin du mois de janvier au Challenge de Majorque.

Le Challenge de Majorque, premier événement au calendrier de Warren Barguil

Flamboyant en 2017, plus décevant en 2018, Warren Barguil va être attendu au tournant lors de la prochaine saison. Dans celle-ci, le coureur d’Arkéa-Samsic aura à cœur notamment de briller sur le Tour de France comme il l’a fait il y a un an et demi avec deux victoires d’étapes, mais pas seulement. Afin d’être le plus rapidement possible dans le rythme de la compétition, le Français a décidé d’entamer plus tôt que d’habitude son année en 2019. Ses débuts officiels auront lieu du côté de l’Espagne et plus précisément du Challenge de Majorque.

Dès le 31 janvier, il sera sur le pont avant d’enchaîner deux jours plus tard avec une autre manche de cette épreuve. Puis, Barguil courra en France à l’occasion du Tour La Provence (14 – 17 février), qui sera sa première course par étapes de l’année. C’était déjà le cas en février dernier. Une course qu’il avait terminé à la 32e place au classement général final.

A noter que l’autre tête d’affiche de cet effectif d’Arkéa-Samsic, André Greipel commencera pour sa part encore plus tôt. L’Allemand sera l’une des principales attractions de la Tropicale Amissa Bongo, qui va se dérouler du 21 au 27 janvier. Puis, l’ex-coureur de Lotto Soudal prendra part à une des quatre manches du Challenge de Majorque le 3 mars avant de prendre la direction du Tour d’Oman entre le 16 et 21 février.

Wout Van Aert concentré essentiellement sur les classiques

Nouvelle recrue du Team Jumbo-Visma, Wout Van Aert était sans conteste une attraction lors de la présentation de l’équipe pour la nouvelle saison. Le Belge, qui commencera à courir à partir de mars aura de nombreux objectifs dans cette première partie de saison, mais qui ont tous un point commun, ce sont des courses d’un jour.

Wout Van Aert, un calendrier axé sur les classiques

Quelques jours de course seulement, mais un programme alléchant. C’est ce qui attendra Wout Van Aert pour ses débuts avec Jumbo-Visma à partir du mois de mars, date qui correspondra au début de son contrat avec la formation WorldTour néerlandaise. Le triple champion du monde de cyclo-cross fera sa première apparition sous ses nouvelles couleurs lors de l’Omloop Het Nieuwsblad le 2 mars. Une des sept classiques qui seront inscrites à son programme en l’espace d’un mois et demi.

Après cette entrée en lice, le Belge participera pour la première fois de sa carrière à Milan-San Remo, l’un des cinq Monuments du cyclisme. Mais qui sait Van Aert pourrait se rappeler à son souvenir en revenant en terre italienne. Cette année, à peu près à la même période du calendrier, il avait été l’auteur d’une troisième place sur une course avec un niveau très relevé.

Une fois la Classicima passée, Van Aert s’attaquera à des courses qu’il vise tout particulièrement, les classiques du nord. Entre E3 BinckBank Classic, Gand-Wevelgem, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, ce sera une partie très importante de la saison pour la nouvelle recrue du Team Jumbo-Visma. Démontrant de belles qualités sur ce genre de terrain dès sa première participation cette année avec une 9e place sur le Ronde et une 13e sur l’Enfer du Nord, un très grand résultat de sa part peut être à prévoir. Et à peine une semaine après, il terminera cette première phase de saison avec l’Amstel Gold Race, qui signifie le début des Arednnaises. Ce sont donc de multiples défis auxquels va se frotter le talent du cyclisme belge.

Programme détaillé de Wout van Aert en 2019

  • Omloop Het Nieuwsblad (2 mars)
  • Milan-Sanremo (23 mars)
  • Grand Prix E3 Harelbeke (E3 BinckBank Classic) (29 mars)
  • Gand-Wevelgem (31 mars)
  • Tour des Flandres (7 avril)
  • Paris-Roubaix (14 avril)
  • Amstel Gold Race (21 avril)

https://twitter.com/FlandersCLnews/status/1076154551294676999

Primoz Roglic visera la victoire finale au Giro 2019

Encore hésitant il y a quelques jours sur le choix du Grand Tour à privilégier pour 2019, Primoz Roglic s’est finalement décidé. Le Slovène a opté en faveur du Tour d’Italie où son objectif sera clair, celui de ramener le maillot rose à l’issu des trois semaines de course.

Le Giro, priorité de Primoz Roglic en 2019

Un candidat de plus pour gagner la 102e édition du Tour d’Italie. Après les annonces de Simon Yates ou de Tom Dumoulin, qui ont décidé d’axer leur saison prochaine sur ce Grand Tour, c’est au tour désormais de Primoz Roglic d’en faire de même. Le Slovène qui ne cesse de progresser dans les courses par étapes et dans les Grands Tours comme en témoigne sa quatrième place obtenue lors du dernier Tour de France s’avère comme un candidat redoutable. Excellent dans le domaine du contre-la-montre, il fait partie de plus en plus des meilleurs grimpeurs du peloton. Un mélange parfait pour prétendre remporter son premier Grand Tour en carrière d’ici peu. D’ailleurs, c’est l’objectif que le coureur du Team Jumbo-Visma souhaite se fixer se fixe pour le mois de mai prochain.

Plus qu’un podium qui représenterait déjà une belle performance, c’est la victoire finale avant tout que recherche Roglic. Une ambition qui semble tout à fait légitime surtout au vu de la saison 2018 produite par le coureur slovène. Il peut se targuer d’avoir réaliser de très belles performances au cours des précédents mois. Vainqueur du Tour du Pays Basque puis du Tour de Romandie, c’est la première fois qu’il est parvenu à remporter des courses par étapes d’une semaine de niveau World Tour. Désormais, le cap suivant va être de réaliser un pareil résultat mais sur trois semaines.

A noter que son équipe Jumbo-Visma a pris largement les devants pour le Giro 2019, car l’ensemble de la sélection a déjà été annoncé. Tous les équipiers qui accompagneront Roglic sont connus à plus de quatre mois et demi du Grand Départ. Koen Bouwman, Laurens De Plus, Floris De Tier, Robert Gesink, Paul Martens, Antwan Tolhoek, Jos van Emden seront dans la liste des engagés.

https://twitter.com/JumboVismaRoad/status/1076115919133466626

Alejandro Valverde et Marc Soler seront au Tour de Catalogne

Pour le prochain Tour de Catalogne (25 – 31 mars), la liste des engagés prend de l’envergure. L’organisation de l’épreuve a confirmé les présences d’Alejandro Valverde ainsi que celle de son coéquipier Marc Soler.

Le Tour de Catalogne avec Valverde et Soler

Deux belles têtes d’affiches pour le Tour de Catalogne 2019. A trois mois du début de l’épreuve, il est d’ores et déjà certain qu’Alejandro Valverde et Marc Soler feront partie des coureurs présents au départ. Un joli coup pour cette course par étapes, qui est en pleine concurrence dans le calendrier avec quelques classiques belges (Driedaagse Brugge – De Panne, E3 BinckBank Classic et Gand-Wewelgem).

Les deux coureurs de Movistar Team devraient pouvoir jouer les premiers rôles dans cette compétition. Valverde est lui même double tenant du titre. En 2017 et 2018, le nouveau champion du monde s’est à chaque fois montré le plus fort en dominant assez largement le classement général. La passe de trois de sa part est tout à fait envisageable. Pour y arriver, il faudra quand même se montrer régulier sur toute la semaine de course et faire face à une concurrence relevée, qui pourrait être déjà présente dans sa propre équipe.

En l’occurrence avec Marc Soler, Movistar d’un autre bel atout pour prétendre à la victoire finale. L’Espagnol qui s’est révélé en gagnant la dernière édition de Paris-Nice apparaît comme un candidat crédible pour accrocher une deuxième course par étapes de niveau WorldTour à son palmarès.

https://twitter.com/VoltaCatalunya/status/1076055695546638336

Arnaud Demare prévoit de faire sa rentrée au Tour d’Algarve

A l’image de Thibaut Pinot, Arnaud Demare a également dévoilé l’intégralité de son programme pour la première partie de saison. Celle-ci indique que le double champion de France effectuera ses débuts au Tour d’Algarve (20 – 24 février) pour aller jusqu’à Paris-Roubaix (14 avril), sans oublier entre de très nombreux événements.

Arnaud Demare concentré sur les grandes classiques du printemps

C’est une première partie d’année qui s’annonce riche en terme d’objectif à relever concernant Arnaud Demare. Le Français qui va démarrer sur le Tour d’Algarve, une course par étapes disputée au Portugal entrera véritablement dans les choses sérieuses quelques jours après à l’occasion du week-end d’ouverture belge. Annonçant sa participation à l’Omloop Het Nieuwsblad et Kuurne-Bruxelles-Kuurne, il cherchera à bien entamer sa campagne des classiques.

Puis, le coureur de Groupama-FDJ effectuera un crochet par la France et plus précisément Paris-Nice où il a pris l’habitude de briller. Ces deux dernières années, Demare est toujours reparti avec une victoire d’étape dans la poche. De quoi arriver forcément confiant sur cette prochaine édition. Après, ce sera le temps de se frotter à Milan-San Remo. Une course évidemment spécial pour lui car remporté en 2016, mettant ainsi fin à une longue série sans victoire des Français sur les Monuments. Depuis, un certain coéquipier du nom de Thibaut Pinot l’a suivi.

Une fois, la Classicima passée, Arnaud Demare se concentrera uniquement sur les classiques du nord, qui constituent une très grosse ambition chez le coureur français. Désireux d’inscrire son nom au palmarès de ces courses de prestige, il s’alignera en l’espace de deux semaines sur le GP E3 Harelbeke, Gand-Wewelgem, A Travers la Flandre, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Quand l’Enfer du Nord sera terminé, alors Demare pourra tirer un premier bilan de son année 2019, qui sera tout de même encore loin d’être finie.

https://twitter.com/ArnaudDemare/status/1076057902249639937

Tosh Van der Sande avance une « erreur matérielle » au contrôle positif

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Déclaré positif aux Six Jours de Gand pour n’avoir pas notifié l’utilisation d’un spray nasal au moment d’un contrôle, Tosh Van der Sande a tenu à répondre. Dans un communiqué de presse diffusé, le coureur belge estime tout simplement que c’est le fruit d’une erreur purement matérielle.

Tosh Van der Sande s’explique après l’annonce de son contrôle positif

Tosh Van der Sande passe à l’offensive. Tout du moins, le coureur de Lotto Soudal a essayé de se défendre à travers un communiqué de presse diffusé. Dans celui-ci, il explique que sa situation est simplement dû à une erreur purement matérielle. Et veut se dédouaner de toute implication dans une affaire de dopage.

« Pendant les Six Jours de Gand, j’ai été contrôlé pour dopage. Le dernier jour, il est d’usage que tous les coureurs qui sont montés sur le podium soient contrôlésJ’ai été très surpris de recevoir une lettre avec un résultat d’analyse non conforme. Mon échantillon contenait de la prednisolone, provenant du vaporisateur nasal Sofrasolone. Ce vaporisateur nasal est disponible gratuitement, m’a été livré par le médecin de l’équipe et est autorisé dans le cadre de la compétition dans la mesure où cela est mentionné sur le formulaire de contrôle antidopage. J’ai pris cet intranasal. Dans la hâte,’Mometasone spray’ a été indiqué sur le formulaire à la place de’Sofrasolone’, qui est utilisé pour les mêmes indications médicales. Il s’agit donc d’une erreur purement matérielle. Dans le passé, j’utilisais les deux sprays nasaux alternativement, toujours administrés par un médecin de l’équipe. »

Pour le moment, suspendu provisoirement par son équipe, Tosh Van der Sande va devoir attendre désormais le résultat de l’enquête de l’UCI qui en dira encore un peu plus sur d’éventuelles sanctions. En tout cas, le Belge est prêt à se sortir de cette situation inconfortable.

« Je vais maintenant, avec mes conseils Johnny Maeschalck et Kristof De Saedeleer et mon manager Jef Van den Bosch, faire le nécessaire auprès de l’UCI et laver mon nom. »

Thibaut Pinot débutera sa saison 2019 en France

Par le biais de son compte Twitter, Thibaut Pinot a révélé l’intégralité de son programme pour la première moitié de saison qui le mènera jusqu’au Tour de France, son principal objectif. Le leader de Groupama-FDJ fera sa rentrée du côté du Tour de Provence (14 – 17 février) et enchaînera directement avec le Tour du Haut Var (22 – 24 février).

Thibaut Pinot, une saison axée sur le Tour de France

Juste avant de profiter pleinement des fêtes de fin d’année, Thibaut pinot en a dit plus sur son calendrier la saison prochaine. De février à juillet, tout semble déterminé et cela ne devrait plus bouger. Tout commencera pour le dernier vainqueur du Tour de Lombardie en France à l’occasion du Tour de Provence, une course par étapes de quatre jours. Puis, le grimpeur de la Groupama-FDJ restera encore les jours suivants dans le sud de la France pour participer au Tour du Haut Var, qui passe désormais de deux à trois étapes.

En mars, les premières échéances importantes arriveront pour Thibaut Pinot, qui cumulera deux compétitions World tour. Dans un premier temps, il sera au départ du Tirreno-Adriatico comme c’était le cas déjà. Si le parcours ne semble pas convenir à ses qualités de grimpeur, il pourra tout de même se tester face à une concurrence relevée. Au Tour de Catalogne, ses chances de briller au général seront très certainement plus élevés. Cette course par étapes espagnole terminera sa première phase de la saison.

Après cela, une coupure interviendra et un retour à la compétition de sa part se fera au Tour de l’Ain à la mi-mai. La première course qui lui permettra de peaufiner sa forme jusqu’au Tour de France. Le Critérium du Dauphiné et le championnat national feront partie aussi de son programme. Des étapes qui en diront beaucoup sur ses possibilités en vue de la Grande Boucle. Ce sera le très grand objectif de l’année. Un podium comme en 2014 serait une satisfaction, atteindre la première place serait un accomplissement total. Mais avant d’arriver en juillet, il y a du chemin à faire.

Programme de Thibaut Pinot

  • Tour de Provence (14 – 17 février)
  • Tour du Haut-Var (22 – 24 février)
  • GP Industria (10 mars)
  • Tirreno-Adriatico (13 – 19 mars)
  • Tour de Catalogne (25 – 31 mars)
  • Tour de l’Ain (24 – 26 mai)
  • Critérium du Dauphiné (9 – 16 juin)
  • Championnats de France (28 juin – 1er juillet)
  • Le Tour de France (6 – 28 juillet)

https://twitter.com/ThibautPinot/status/1075782441007226880

Daniel Teklehaimanot à la Tropicale Amissa Bongo avec l’Erythrée

Actuellement sans équipe après avoir été sous contrat avec l’équipe Cofidis en 2018, Daniel Teklehaimanot s’apprête tout de même à redémarrer la saison suivante par une épreuve du calendrier UCI. Engagé sur la Tropicale Amissa Bongo, une course par étapes disputé au Gabon, il défendra les couleurs de son pays l’Erythrée.

Daniel Teklehaimanot mènera l’Erythrée à la Tropicale Amissa Bongo

Il n’a pas encore trouvé d’équipe professionnelle pour 2019, mais cela ne va pas l’empêcher de courir. En effet, Daniel Teklehaimanot prendra la direction de la Tropicale Amissa Bongo durant ce mois de janvier en portant le maillot de son équipe nationale l’Erythrée. C’est ce qu’affirme l’Equipe et c’est assurément une belle occasion pour lui de démontrer toutes ses qualités et qu’il a encore le niveau pour évoluer au niveau WorldTour ou Continental Pro comme ce fut le cas ces précédentes années. A 30 ans, sa carrière a été jusqu’à maintenant bien remplie avec des passages chez Orica GreenEDGE, MTN-Qhubeka et Dimension Data.

Il s’est notamment fait remarquer aux yeux du grand public en portant provisoirement le maillot à pois de meilleur grimpeur au Tour de France 2015. A cette occasion, il était devenu le premier coureur du continent africain à porter un maillot distinctif dans la plus grande épreuve cycliste au monde. Depuis, Teklehaimanot a ajouté le maillot de la montagne du Critérium du Dauphiné 2016 à son palmarès et fait aussi un Giro 2017 très offensif. Cette dernière année a été plus compliquée avec Cofidis, mais l’ambition demeure toujours autant intact.

« J’espère toujours retrouver une place dans une équipeEn 2018, j’ai bien attendu le mois de janvier pour trouver une place chez Cofidis. »