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Philippe Mauduit devient directeur sportif chez Groupama-FDJ

C’est un renfort non négligeable que vient d’annoncer la formation Groupama-FDJ. En effet, Philippe Mauduit intègre les rangs de l’équipe française en tant que directeur sportif. Son expérience et ses succès au sein des plus grandes équipes au cours de ces dernières années seront des atouts majeurs pour la saison 2019.

Philippe Mauduit de retour en France

Depuis la saison 2006, Philippe Mauduit arpente les courses en tant que directeur sportif. D’abord chez Bouygues Telecom, il est notamment passé par Saxo-Bank puis Lampre-Merida, Bahrain-Merida et plus récemment UAE Team Emirates.

« Le projet de l’équipe me plait. Je parlais avec Marc Madiot depuis plusieurs années et j’ai pu constater que tout ce qu’il disait se concrétisait sur le terrain. Je ne pouvais pas refuser cette chance qu’il m’offre. Cela fait dix ans que je suis à l’étranger et je suis très content de revenir dans une équipe française. Je vais d’abord devoir apprendre de l’équipe et de son fonctionnement. Il faut que tout le monde apporte une touche pour continuer de faire grandir cette équipe », a-t-il dit dans un communiqué.

Davide Cimolai rebondit chez Israël Cycling Academy

Non conservé par l’équipe Groupama-FDJ, Davide Cimolai a tardé avant de signer un nouveau contrat pour la saison 2019. Heureusement pour l’Italien, l’histoire se termine plutôt bien puisqu’il portera les couleurs de la prometteuse formation Israël Cycling Academy.

Davide Cimolai, deux années chez FDJ et puis s’en va

Recruté en 2017 par Marc Madiot, Davide Cimolai (29ans) s’inscrivait dans le projet de créer un groupe solide autour du sprinteur maison Arnaud Démare. Avec Jacopo Guarnieri, il était l’un des lanceurs du coureur français. Le sprinteur italien s’était montré à son aise en 2017 en remportant notamment une victoire d’étape sur le Tour de Catalogne. Mais depuis 2018, la formation Groupama-FDJ a acté l’arrivée de Ramon Sinkeldam qui a fait descendre Cimolai dans la hiérarchie. A la recherche de résultats et de performances, l’Italien est passé au travers de sa saison mais a quand même prouvé ses qualités à l’occasion du Championnat d’Europe où il a aidé Matteo Trentin à l’emporter.

Le profil de Davide Cimolai prisé par Isarël Cycling

Un sprinteur qui sait scorer quand on lui en donne les moyens et un sprinteur qui sait se mettre à la planche pour d’autres, voilà le profil de Davide Cimolai qui intéresse sa nouvelle formation Israël Cycling. « Ce que nous aimons le plus, c’est qu’il peut faire des courses difficiles, ces courses où le terrain, le niveau et l’intensité sont très difficiles, à l’instar des classiques. Ce n’est un secret que nous avons manqué d’un petit quelque chose dans ces courses la saison passée », a déclaré le manager Kjell Carlstrom. Fan de Marco Pantani ou encore Peter Sagan, le plus grand rêve de Cimolai est de remporter Milan-San Remo. « J’ai choisi Israël Cycling Academy parce que je crois beaucoup en ce projet unique : une équipe israélienne qui veut changer le cyclisme en Israël en remportant des succès avec des Israéliens et des coureurs internationaux. Je pense qu’avec cette équipe je peux réaliser ce rêve de remporter Milan San Remo et d’autres grandes victoires. »

Chris Froome débutera la saison 2019 en Colombie

C’est en espagnol, à travers une vidéo, que Chris Froome a annoncé sa participation au Tour de Colombie (sous l’appellation Colombia 2.1, ndlr) en 2019. Cette épreuve, qui se disputera du 12 au 17 février, marquera le retour à la compétition du coureur du Team Sky.

Chris Froome en Colombie pour la première de la saison

Le Britannique Chris Froome, 33 ans, débutera donc la saison en Colombie à l’occasion du tour national. Pour sa deuxième édition seulement, l’épreuve sud-américaine peut déjà se vanter de belles réussites. L’an dernier, c’est le local Egan Bernal qui s’était imposé au général. Julian Alaphilippe avait notamment enlevé une victoire d’étape au sommet. « Je suis très content de confirmer ma participation au Tour de Colombie, dit-il en espagnol. Merci à la Fédération colombienne de cyclisme pour l’invitation. » Le quadruple vainqueur du Tour de France était en effet en Colombie il y a peu où il a participé à la randonnée de Rigoberto Uran le « Giro de Rigo » avec notamment la présence d’Egan Bernal. Le coureur du Team Sky en a profité pour confirmer sa présence auprès de l’instance colombienne de cyclisme.

https://twitter.com/fedeciclismocol/status/1060246855693545473

Changement de programme pour Chris Froome

Il faut dire que Chris Froome est un habitué des changements de programme en début de saison. Une fois en Europe, une fois en Australie et maintenant en Amérique-du-Sud. En 2018, il avait débuté sur la Ruta del Sol qu’il avait fini à la 10eme place. En 2016 et 2017, l’un des leaders du Team Sky s’était rendu sur l’Herald Sun Tour et s’y était même imposé, d’entrée !  A coup sûr, le vainqueur du dernier Tour d’Italie y trouvera un terrain à sa mesure dans la région Antioquia avec notamment une arrivée en altitude à Las Palmas à plus de 2 500 mètres.

Pieter Serry contrôlé lors du Gala du Flandrien

Mardi soir, Yves Lampaert a été élu Flandrien de l’année 2018 à Ostende au cours d’une cérémonie de gala. Mais ce n’est pas le seul événement qui a marqué cette soirée. En effet, son coéquipier chez Quick-Step Pieter Serry a lui été contraint de passer un contrôle antidopage en plein milieu des festivités, ce qui n’a pas du tout plu au coureur belge.

« Ce n’est pas une blague, mais je demande à Pieter Serry de se présenter à la sortie auprès des contrôleurs »

C’est une scène qui a forcément fait beaucoup parler d’elle. Alors que Pieter Serry assistait à la cérémonie de remise du prix de Flandrien de l’année, le coureur de 29 ans a été prié en plein milieu de l’événement de sortir de la salle afin de passer un contrôle antidopage. Les inspecteurs en charge de ce contrôle s’étaient préalablement présentés au domicile du belge (alors en route pour le gala), avant de prendre la direction du casino ou se déroulait la cérémonie.

Le CPA (association des cyclistes professionnels) s’est immédiatement plaint de cet incident, qui, comme l’a expliqué son président Gianni Bugno, est loin d’être une nouveauté : « Il y a eu des cas, qui nous ont été rapportés, où des coureurs ont été contrôlés le jour de leur mariage, lors d’un enterrement ou le premier jour d’école de leur petit enfant »

De son côté Pieter Serry s’est lui aussi offusqué, exprimant tout son énervement depuis ses réseaux sociaux « Un contrôle antidopage au milieu du Gala du Flandrien. Il n’était pas possible d’attendre une heure, le temps que l’événement se termine ? C’est mon second contrôle en deux semaines. Quel gâchis d’argent de la part de l’UCI! C’est une honte. »

 

Natnael Berhane rejoint l’équipe Cofidis

Le recrutement chez Cofidis est clos ! En effet, la formation française dirigée par Cédric Vasseur a annoncé ce matin l’arrivée du 28e et dernier coureur : l’Erythréen Natnael Berhane. Après quelques saisons passées au sein de la formation Dimension Data, il est de retour en France.

Natnael Berhane boucle l’effectif de Cofidis

Avec les arrivées de Darwin Atapuma cette année et des frères Herrada l’an dernier, Cofidis semble s’orienter de plus en plus vers les courses à étapes. Avec Natnael Berhane, elle conforte son effectif des grimpeurs. L’Erythréen s’est en effet imposé sur le Tour de Turquie et la Tropicale Amissa Bongo notamment. A bientôt 28 ans, il a acquis beaucoup d’expérience notamment sur les Grands Tours qu’il a tous courus. « Comme je suis un coureur polyvalent, j’aurai la possibilité de me mettre au service des leaders dans les différentes épreuves. Mais je pourrai aussi m’illustrer dans les courses par étapes où j’ai obtenu mes meilleurs résultats », a-t-il dit. Et d’ajouter : « Je suis le plus heureux des hommes car j’avais très envie de revenir courir en France après les deux belles années connues chez Europcar. Cofidis Solutions Crédits était dans mon viseur et je n’ai pas hésité longtemps avant de signer mon contrat ».

A LIRE : Darwin Atapuma nouveau coureur du Team Cofidis, ici.

Cédric Vasseur, un manager comblé par son effectif

« En planifiant la prochaine saison, ma volonté était d’étoffer et de renforcer le niveau du groupe. C’est pour cette raison que je me suis tourné vers des coureurs évoluant au niveau du World Tour. Natnael a prouvé sa capacité de rivaliser à cet échelon et surtout d’endosser plusieurs rôles en raison de sa polyvalence. Il est arrivé à maturité et nous voulons aussi lui redonner cette possibilité de redevenir un gagneur après s’être mis au service de ses leaders », a déclaré Cédric Vasseur (manager Cofidis). Outre la montagne où la formation Cofidis s’est clairement renforcée, le sprint ne demeure pas moins le domaine où elle devrait le plus se montrer. Avec Nacer Bouhanni ou encore Christophe Laporte qui ne cesse de progresser, Vasseur pourrait bien mener son équipe vers plus de succès en 2019.

Jonathan Cantwell, ancien coureur Saxo-Tinkoff, meurt à 36 ans

L’ancien cycliste professionnel Jonathan Cantwell, notamment passé par des équipes comme Saxo-Tinkoff ou encore Drapac, est décédé ce mercredi 6 novembre. Les causes de sa mort ne sont pas encore connues.

Jonathan Cantwell, un sprinteur australien

Jonathan Cantwell a démarré sa carrière aux Etats-Unis avant de retourner chez lui en Australie puis d’atteindre le World Tour avec la formation Saxo Tinkoff en 2012 et 2013. Réputé comme bon sprinteur, l’Australien comptait quatre victoires à son actif : deux étapes de l’Herald Sun Tour (2009) et deux étapes du Tour de Taiwan (2012). En 2014, il rejoint alors la formation Drapac au niveau Continental mais est licencié au bout d’une saison. S’en suit une bataille juridique que Cantwell remporte finalement au milieu de l’année 2018.

Une vie très active pour Jonathan Cantwell

Après avoir mis un terme à sa carrière de cycliste professionnel en 2014, Jonathan Cantwell s’est, comme beaucoup d’ancien coureur, consacré au triathlon. En septembre dernier, il terminait notamment 10e dans sa catégorie d’âge d’un triathlon de niveau mondial. Ce n’est pas tout, il était aussi le PDG de la marque de vélo Swift en Australie et avait fondé avec Matthew Goss la marque Speedpro Cycling, une entreprise de composants carbone pour le vélo.

Il laisse derrière lui une femme et deux enfants. TodayCycling adresse ses sincères condoléances à la famille de Jonathan Cantwell.

Natura4Ever sponsorisera l’équipe Roubaix Lille Métropole à compter de 2019

Incertaine de disputer la saison 2019 faute de sponsor majeur, l’équipe française Roubaix Lille Métropole (Continentale) est maintenant fixée sur son avenir. En effet, la formation nordiste a annoncé ce mardi avoir signé un partenariat de plusieurs années avec la société de networking Natura4Ever.

Natura4Ever – Roubaix Lille Métropole

C’est une nouvelle rassurante pour le cyclisme français. Alors que l’équipe Roubaix Lille Métropole risquait de mettre la clef sous la porte il y a encore quelques semaines, la récente arrivée de Natura4Ever en tant que sponsor titre va finalement permettre sa survie. Ces difficultés financières étaient dues au désistement surprise le mois dernier d’un important partenaire, l’entreprise Baie par Baie, qui comptait pour un cinquième de leur budget (soit 200 000 euros). Mais après un appel à l’aide et un mois d’inquiétudes, la formation créée en 2007 pourra bel et bien courir la saison prochaine, sous le nouveau nom de Natura4Ever – Roubaix Lille Métropole.

Natura4Ever partage de multiples valeurs avec le sport cycliste et l’équipe Roubaix Lille Métropole telles que le respect, l’esprit d’équipe, la solidarité, le dépassement de soi, la persévérance, l’éthique… En devenant le sponsor partenaire titre de l’équipe Natura4Ever – Roubaix Lille Métropole, Natura4Ever souhaite exposer et valoriser sa marque tout en collaborant avec des sportifs de haut niveau

Mathieu van der Poel conserve son titre de champion d’Europe

Dominateur, c’est un Mathieu van der Poel en très grande forme qui est allé décrocher la première place aux Championnats d’Europe disputés à Rosmalen. A domicile, le talentueux néerlandais a devancé assez largement de 14 secondes Wout Van Aert et de 18 secondes Laurens Sweeck. Premier français, Steve Chainel a pris la 14e place à plus de deux minutes du vainqueur.

Mathieu van der Poel impose sa loi sur les Championnats d’Europe

Un pur récital ! Mathieu van der Poel aura été l’auteur d’une très grande performance à l’occasion des Championnats d’Europe. Et dire qu’il y a trois jours lors du Koppenbergcross, il avait connu toutes les peines du monde en terminant à un anecdotique 21e place. Preuve que ça peut aller très vite d’un côté comme de l’autre.

Assez rapidement dans cette course longue de neuf tours, le Néerlandais a tué tout suspense. D’abord parti plus prudemment que son plus grand rival Wout Van Aert qui s’était retrouvé en tête de course, il a réussi à revenir progressivement au contact avant de produire une accélération dévastatrice. Le Belge n’a même pas pu suivre un seul instant, et les positions entre les deux hommes se sont alors figées petit à petit. Au fil des tours, l’écart s’est creusé et la messe était dite concernant l’identité du futur vainqueur.

Isolé à l’avant, Mathieu van der Poel n’a jamais relâché la pression pour ne laisser aucun espoir à ses adversaires de revenir. La prestation tout simplement parfaite et la forme affiché par le coureur de Corendon-Circus ne pouvait pas déboucher sur un autre résultat que la victoire. Il n’y avait donc rien à faire pour le reste de la concurrence, qui a bataillé pour les deux places restantes sur le podium.

Wout Van Aert, le porteur du maillot de champion du monde a pris la médaille d’argent et a encore dû se contenter de la place de dauphin comme depuis le début de cette saison. En coupe du monde sur les trois premières manches, le Belge avait toujours fini à ce rang. Une belle preuve de régularité, mais aussi forcément frustrant pour lui de ne pas parvenir à s’imposer. Son coéquipier Laurens Sweeck a terminé à la troisième place. Mais assez loin derrière Mathieu van der Poel, le surdoué et le roi de la discipline qui endosse le maillot européen pour la deuxième année consécutive.

https://twitter.com/Dolfy8/status/1059103533453242369

Victoire d’Alejandro Valverde sur le Critérium de Saitama

Alejandro Valverde signe sa première victoire en tant que champion du monde ! L’espagnol de l’équipe Movistar a en effet dominé Geraint Thomas (Sky) dans un sprint à deux, lors du Critérium de Saitama. Arrivé quelques secondes après le duo ce tête, c’est le japonais Yukiya Arashiro (Bahrain-Merida) qui complète le podium.

Premier succès avec le maillot arc-en-ciel pour Alejandro Valverde

La 6ème édition du Critérium de Saitama (course labellisée Tour de France) proposait un parcours de 58,9 kilomètres dans les rues de Saitama, une ville située au nord de Tokyo, au Japon. Réunissant équipes World Tour et équipes locales, cette course d’exhibition était l’occasion de retrouvailles entre les différents protagonistes de la dernière Grande Boucle.

Après une première grosse échappée composée de Vincenzo Nibali, Matteo Trentin et Alexander Kristoff, c’est finalement la tentative initiée par Geraint Thomas qui s’est avérée décisive. Le gallois, accompagné par Valverde et Arashiro a faussé compagnie au peloton à 15 kilomètres de l’arrivée, et les trois fuyards ont ainsi pu se jouer la gagne devant un public survolté. Mais au sprint, le vainqueur du dernier Tour de France n’a pas fait le poids, et c’est bien le champion du monde Alejandro Valverde qui a levé les bras sur la ligne. Décroché dans le dernier kilomètre, Arashiro s’est lui offert une belle troisième place sur ses terres.

 

Annemarie Worst décroche sa première couronne européenne

Après avoir affiché une très belle maîtrise tout long de la course, Annemarie Worst a gagné pour la première fois de sa carrière les championnats d’Europe. Mais elle n’est pas la seule néerlandaise à s’être montré à son avantage car ses coéquipières Marianne Vos et Denise Betsema ont complété le podium. Une véritable démonstration des Oranje sur leurs terres à Rosmalen.

Le titre européen pour Annemarie Worst

La délégation néerlandaise n’a rien laissé à ses adversaires. Sur la course élites femmes des championnats d’Europe de cyclo-cross, sa domination a été totale en occupant les trois places du podium. En tête, Annemarie Worst s’est montrée impériale en réalisant la course parfaite. Dans un premier temps dans le bon tempo et bien placé dans le groupe des leaders, elle s’est mise ensuite à accélérer à l’approche de l’arrivée, un peu avant le dernier tour. Creusant un écart avec ses adversaires, jamais personne ne reviendra sur elle jusque dans les derniers mètres, ce qui lui a permis de profiter des ultimes secondes dans la dernière ligne droite.

Derrière celle qui a conquis la médaille d’or, la principale favorite désignée avant le départ Marianne Vos a dû se contenter de l’argent. Cela reste tout de même une belle performance pour cette dernière et confirme ainsi son bon début de saison, car actuel leader du classement général de la coupe du monde. Quant à elle, Denise Betsema est allé prendre la médaille de bronze confirmant l’emprise des Pays-Bas sur cette épreuve. Les principales battues sont avant tout les belges et surtout Sanne Cant. Championne du monde et d’Europe la saison dernière, elle vient déjà de perdre l’une de ses deux tuniques. Reste à voir désormais si les prochains rendez-vous confirmeront ou non cette tendance aperçue lors de ce premier très grand événement de cette saison.

https://twitter.com/flobikes/status/1059077097581350912

Un Tour de France et un Paris-Roubaix au féminin dans les tuyaux

Dans un entretien accordé au Telegraph, David Lappartient président de l’Union Cycliste Internationale (UCI) a déclaré que le Tour de France et le Paris-Roubaix pourrait bientôt avoir sa version féminine. Amaury Sport Organisation (ASO) qui s’occupe d’organiser cet événement travaille actuellement sur l’accomplissement de ce projet pour la saison 2020.

Le Tour de France et le Paris-Roubaix dans le calendrier féminin ?

Une hypothèse, un souhait qui pourrait vite se transformer en réalité. Le Tour de France et le Paris-Roubaix, mythiques épreuves du calendrier masculin pourraient bientôt voir le jour chez les femmes. L’objectif est fixé à l’horizon 2020. C’est en tout cas ce qu’a révélé David Lappartient président de l’UCI, qui a précisé le travail actif de la part d’ASO pour réussir cette mission.

Précision importante à ajouter, le nouveau Tour de France s’il arrive à naître devrait être une course longue de dix jours, soit la même longueur qui est connu en ce moment sur le Giro. La version actuelle qui dure une seule journée, voire deux comme en 2017 pourrait ainsi vivre ses derniers instants en 2019. Pour cette 6e édition, les participantes disputeront la course le 23 juillet prochain du côté de Pau.

En ce qui concerne l’ajout de Paris-Roubaix, cela enrichirait encore un peu plus le calendrier féminin qui dispose déjà de plusieurs grandes classiques comme leurs homologues masculins. Mais il est vrai que certains manques existent dont Paris-Roubaix. Cette anomalie sera peut-être réparée d’ici le printemps 2020.

Lotto Soudal toujours une valeur sûre grâce à ses leaders

En 2018, la formation World Tour Lotto Soudal est arrivé à décrocher 25 victoires avec dix coureurs différents. Une preuve que cette équipe belge a pu compter sur des coureurs de premier plan et d’autres qui sont arrivés à tirer leur épingle du jeu à certains moments.

Lotto Soudal, un fort collectif avec quelques individualités de très haut niveau

Solide comme à son habitude. Si le bilan à l’issue de cette saison aurait pu être encore meilleur, Lotto Soudal est tout sauf passé à travers. A l’image de ses leaders qui ont tous sans exception accompli une belle année en obtenant des résultats probants. A commencer par André Greipel, qui a prouvé à 36 ans qu’il était très loin d’être en bout de course. C’est le coureur de l’effectif qui a réussi à engranger le plus de succès sur cette année écoulée. L’Allemand a levé les bras à huit reprises, soit un très joli total qui le classe dans le top 20 des coureurs ayant le plus gagné en 2018. Sa moisson a en plus commencé très tôt sur le Tour Down Under en janvier et s’est arrêté seulement en septembre à l’occasion du Tour de Grande-Bretagne. Entre temps, les 4 Jours de Dunkerque et le Tour de Belgique sont également des épreuves qui lui ont permis de briller. Et s’il manque il est vrai une très grosse victoire dans un Grand Tour, cela reste très satisfaisant pour le gorille de Rostock qui s’apprête désormais à défendre les couleurs de Vital Concept Cycling Club.

Autre figure charismatique de cette formation Lotto Soudal, Tim Wellens a répondu aux attentes comme en témoigne ses sept victoires acquises tout au long de l’année. Vainqueur notamment d’une étape au Giro, de la Flèche Brabançonne et du général du Tour d’Andalousie et du Tour de Wallonie, le Belge s’est montré à son avantage dans ces épreuves mais pas seulement. Le Belge a aussi terminé troisième du BinckBank Tour, cinquième de Paris-Nice et du Tour de Lombardie et fait deux tops 10 sur l’Amstel Gold Race (6e) et la Flèche Wallonne (7e). Ses résultats confirment que Lotto Soudal peut compter sur ce coureur dans les épreuves les plus relevées du calendrier.

Et cela au même titre qu’un certain Tiesj Benoot. Particulièrement brillant dans la première partie de saison, il est arrivé à signer une très grande victoire lors des Strade Bianche et a enchaîné quelques jours plus tard par une quatrième finale sur Tirreno-Adriatico. Sa campagne des classiques belges s’est aussi bien passé avec quatre tops 10 sur le GP E3 Harelbeke (5e), A Travers la Flandre (7e), le Tour des Flandres (8e) et la Flèche Brabançonne (3e). Cela est forcément très prometteur pour un coureur de 24 ans.

Plus expérimenté pour sa part, Thomas De Gendt n’en reste pas moins tout aussi performant. Le réputé baroudeur belge a encore fait parler de lui cette année en arrivant à s’imposer sur une étape du Tour de Catalogne et du Tour de Romandie au terme de fantastiques raids solitaires. Mais ce ne sont pas ses seuls faits d’arme. Capable de briller sur tous les terrains, il a conclu l’année de très belle manière en allant glaner le classement de la montagne sur la dernière Vuelta. Assurément, une valeur sûre au niveau mondial.

Des axes de progression

Durant cette saison, Jelle Wallays, Jelle Vanedert, Jens Debusschere, Victor Campenaerts et Bjorg Lambrecht ont également apporté leur contribution en ce qui concerne les victoires, ce qui permet à Lotto Soudal d’en accumuler vingt-cinq. Un bilan satisfaisant qui gomme en partie la non-présence de cette formation dans le haut des classements finaux des Grands Tours. C’est le véritable point noir de cette saison, mais cela devient une habitude. Actuellement, cette équipe ne dispose pas dans son effectif d’un coureur capable de rivaliser avec les meilleurs sur trois semaines de course. Ce sera l’un des points à améliorer pour faire mieux en 2019 tout comme être plus performant sur les Monuments et certaines classiques réputées.

Tao Geoghegan Hart reste dans l’effectif du Team Sky

Considéré comme un grand espoir du cyclisme britannique, Tao Geoghegan Hart sera toujours un coureur du Team Sky à l’avenir. Pour les deux prochaines saisons, il est assuré de rester dans cet effectif après avoir renouvelé son contrat.

Tao Geoghegan Hart lié au Team Sky jusqu’en 2020

Le Team Sky fait confiance à sa jeunesse. Tao Geoghegan Hart, qui a réalisé une belle saison en affichant de belles dispositions en montagne va au minimum courir sous ce même maillot pour les saisons 2019 et 2020. Son équipe a officialisé cette prolongation de contrat, qui est assurément une très bonne nouvelle pour cette dernière mais aussi pour le principal concerné.

Véritable équipier modèle, Tao Geoghegan Hart a prouvé toutes ses capacités de grimpeur sur des épreuves relevées du World Tour. Entre le Tour de Californie et le Critérium du Dauphiné, le Britannique a été assez impressionnant en aidant de belle manière Egan Bernal et Geraint Thomas. Un travail plus que payant car ses deux équipiers sont parvenus à remporter le classement général final. D’ailleurs, sur ces deux épreuves, le coureur britannique a signé de beaux résultats personnels malgré le fait qu’il n’était pas le leader. Cinquième du Tour de Californie et treizième du Dauphiné, il a démontré des qualités qui lui ont permis de rivaliser avec les meilleurs sur une course d’une semaine. Reste à voir ce que cela va donner dans le cas où ce sera à son tour d’endosser un rôle de leader. En tout cas, dans le communiqué publié par le Team Sky, Geoghegan Hart retire beaucoup de positif des derniers mois de compétition.

« J’ai gagné de l’expérience WorldTour et je m’approche de mes premiers grands résultats. J’ai pu travailler pour les plus grands noms dans les plus belles courses. J’en ai tiré de nombreuses leçons, et je suis globalement satisfait de la manière dont tout se déroule. »

https://twitter.com/TeamSky/status/1057935383994994688

Toon Aerts impérial sur le Koppenbergcross, Van der Poel à la dérive

Comptant comme la première manche du DVV Trofee, le Koppenbergcross a offert un dénouement peu prévisible avant le départ. Ni Wout Van Aert, ni Mathieu van der Poel se sont imposés dans cette épreuve, mais c’est bien Toon Aerts qui s’est avéré le plus costaud lors de cette journée.

Toon Aerts domine son sujet au Koppenbergcross

Quel début de saison ! Vainqueur des deux premières manches de Coupe du Monde disputés aux Etats-Unis à la fin septembre, Toon Aerts vient d’ajouter à son palmarès le prestigieux cyclo-cross du Koppenberg. Comptant pour le DVV Trofee, elle regroupait les meilleurs spécialistes tels que Mathieu van der Poel et Wout Van Aert. Pourtant, ces deux coureurs qui ont pour habitude de dominer la discipline sont cette fois-ci tomber sur plus fort qu’eux.

Le Belge Aerts a été l’auteur d’une belle démonstration tout au long de la course. Présent constamment aux avants-postes, il a maîtrisé son sujet même si Vanthourenhout (2e) et Van Aert (3e) sont restés longtemps au contact avant de décrocher dans le final. Vainqueur après un peu plus d’une heure d’effort avec onze et quatorze secondes d’avance sur ses deux plus proches poursuivants, Aerts s’affirme comme un sérieux prétendant au titre lors des Championnats d’Europe. Ils se dérouleront en ce qui concerne la course élites hommes ce dimanche aux Pays-Bas, sur les terres d’un certain Mathieu van der Poel.

Mathieu van der Poel seulement 21e

Loin, très loin derrière Toon Aerts, Mathieu van der Poel a vécu un véritable calvaire. Pas du tout dans une bonne journée, le Néerlandais n’a jamais pu tenir le rythme des meilleurs. Assez rapidement, il a été décroché mais a ensuite peu a peu sombré dans le classement. C’est même à une inhabituelle 21e place qu’a terminé le prodige du cyclo-cross. Lui qui est habitué à dominer ses adversaires ou au minimum à finir sur le podium a réellement connu une grosse contre-performance lors de cette journée. Pas forcément rassurant alors que les Championnats d’Europe se profile ce week-end. Mais assurément van der Poel aura à cœur de démontrer qui est le patron de la discipline face à une équipe qui rêve de le battre une autre fois.

Romain Bardet souhaite un cyclisme attractif, favorable aux attaquants

Accordant un entretien au site Cyclingnews, Romain Bardet est revenu sur sa saison et le parcours du prochain Tour de France, mais surtout a pris position pour un cyclisme moins stéréotypé. Le Français s’est même déclaré favorable aux équipes de six coureurs sur la Grande Boucle afin rendre plus indécis la course.

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Romain Bardet en faveur d’un cyclisme plus fantasque, plus audacieux

De l’indécision, de l’imprévu, des surprises,… Ce sont plusieurs éléments dont serait fervent Romain Bardet à l’avenir. Lui, qui privilégie l’offensive à l’attentisme estime que le cyclisme doit se rendre plus spectaculaire et éviter au maximum les scénarios écrits d’avance. A l’image du Tour de France qui peut parfois se dérouler de manière assez classique, le coureur d’AG2R La Mondiale aimerait voir davantage d’innovations.

« Je suis favorable à tout ce qui peut secouer le Tour de France et donner une chance aux coureurs les plus courageux qui sont prêts à prendre tous les risques. Ce serait bien de mettre un peu de fantaisie dans le Tour. Trente équipes de six coureurs, par exemple, ça serait génial, des choses inattendues se produiraient. Le cyclisme en a besoin. »

Si le parcours du Tour de France 2019 fait une part belle à la haute montagne et aux étapes vallonnées difficiles à contrôler, pas sûr que son désir de voir six coureurs par équipes soit immédiatement exaucé. En tout cas, le Français veut du changement, lui qui s’oppose clairement au cyclisme verrouillé où des courses se jouent uniquement dans le final.

« Qu’y a-t-il de plus ennuyant qu’une étape contrôlée par quelques grandes équipes jusqu’au sprint, ou jusqu’au dernier kilomètre d’une ascension ? Ce n’est pas le cyclisme que nous voulons. »

Une saison 2018 aboutie

Dans cette interview, Romain Bardet a aussi estimé qu’il a réalisé peut-être la meilleure saison de sa carrière. Le leader d’AG2R La Mondiale n’a pas terminé sur le podium du Tour cette année (6e) contrairement aux deux années précédentes, mais ses résultats sur les courses d’un jour ont été remarquables. Deuxième des Strade Bianche et des Championnats du Monde, troisième de Liège-Bastogne-Liège, il a su répondre présent dans de très grands rendez-vous. Cela donne confiance pour rester performant en 2019 et notamment retrouver les sommets sur le Tour de France. Une semaine après avoir pris connaissance du parcours, l’un des meilleurs coureurs français apprécie ce qui devrait l’attendre en juillet. 

« C’est un très beau parcours, très difficile sur le papier, avec peu de temps mortIl y a quelques étapes de moyenne montagne qui s’annoncent compliquées et incertaines. Et puis, il y a tous ces cols mythiques : l’Izoard, le Tourmalet, le Galibier et l’Iseran. Ces tests en altitude devraient créer d’importants écarts entre les favoris. »

L’Etape du Tour 2019 affiche déjà complet avec 15 000 participants

Réputé pour être la plus prestigieuse cyclosportive au monde, l’Etape du Tour ne cesse d’attirer du monde et de prouver que c’est une immense réussite. En l’espace seulement de quelques heures, tous les dossards disponibles pour l’édition 2019 ont été retirés.

L’Etape du Tour, un grand succès populaire

Quelques heures. C’est le temps qu’il aura suffi pour que les inscriptions de l’Etape du Tour 2019 soient closes. Ouvertes ce lundi à la mi-journée à 12h, les 15 000 dossards sont partis comme des petits pains. En début de soirée, il n’y avait plus la possibilité de prendre part à cette édition. C’est dire à quel point il fallait se montrer très réactif afin de ne pas rater le bon wagon.

Pour tous les inscrits, c’est un beau défi qui s’annonce. Chacun devra effectuer dans son intégralité la 20e et avant-dernière étape du Tour de France, celle qui relie Albertville et Val Thorens. Le dimanche 21 juillet à l’occasion de cette cyclosportive, il y aura 135 kilomètres à parcourir avec pas moins de trois cols et environ 4 500 mètres de dénivelé au programme. Les difficultés présentes sur le tracé seront respectivement le Cormet de Roselend, la côte Longefoy et l’arrivée jugée du côté de Val Thorens à 2 365 mètres d’altitude et après 33 kilomètres d’ascension. Ce sera la plus haute arrivée jamais enregistrée depuis la naissance de l’Etape du Tour, soit du jamais vu en 29 éditions.

https://twitter.com/kitson_david/status/1057015791273607168

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Chris Froome pas encore certain de défendre son titre au Giro

Présent ce mercredi à la présentation de la 102e édition du Tour d’Italie qui avait lieu à Milan, Chris Froome ne sait pas à cet instant s’il sera au Grand Départ donné de Bologne le 11 mai prochain. Le vainqueur sortant n’a pas encore pris de décision définitive concernant une éventuelle participation. Il se laisse jusqu’au mois de décembre pour annoncer sa réponse. 

Chris Froome réfléchit à s’aligner sur le Giro 2019

A l’heure actuelle, c’est encore le flou total. Il n’est pas sûr que Chris Froome le dernier vainqueur du Tour d’Italie vienne pour la seconde année consécutive sur ce premier Grand Tour de l’année. C’est le coureur britannique lui-même qui l’a annoncé en marge de la présentation du parcours. Et à en croire le leader du Team Sky, cette incertitude ne sera pas levée avant décembre, le moment où le choix définitif devrait être révélé.

« Je ne sais pas encore si je serai au départ, c’est une décision que l’on doit prendre avec le reste de l’équipeJe déciderai lors du stage avec le reste de l’équipe en décembre. Si je ne serai pas là, l’un de mes équipiers participera pour essayer de gagner. »

S’il reste pour le moment indécis, Chris Froome s’est tout de même montré intéressé, intrigué par le parcours de la 102e édition du Giro. La première étape qui sera un contre-la-montre de 8,2 kilomètres avec l’ascension de San Luca (2,1 km à 9,7%) lui plaît à première vue. Tout comme le reste du parcours comme le deuxième chrono, celui de Saint-Marin et la 16e étape entre Lovere et Ponte di Legno qui s’annonce comme un grand moment en mai prochain. Il s’est exprimé au sujet de ses trois rendez-vous importants pour le classement général.

« Le départ sera très explosif et intéressant. Avec de telles pourcentages, à San Luca, si tu n’es pas déjà à 100%, tu peux déjà perdre au moins 30 secondes. Selon moi, un Grand Tour doit avoir un parcours équilibré, en tenant compte des chronos et des montées. Dans la première partie, il y a deux épreuves contre la montre difficiles. Celle de Saint-Marin me plait beaucoup. Je me suis entraîné dans cette zone il y a quelques années, je connais bien le Mortirolo. Cette étape est énorme, très difficile. On verra la différence entre les hommes et les garçons. Sur de telles pentes, la tête fait la différence. »

Giro 2019 : le parcours complet de la 102e édition

Une semaine après le Tour de France, le parcours du Giro 2019 est désormais connu. La 102e édition fera au total 3 518,5 km et comportera notamment trois contre-la-montre individuel. A noter également qu’il n’y aura pas une seule étape de haute montagne dans la première moitié de ce Grand Tour avant d’avoir une très large part en deuxième et troisième semaine. La compétition débutera le 11 mai à Bologne et se terminera le 2 juin à Vérone. Elle se fera sans son tenant du titre Chris Froome, qui a choisi d’axer sa saison sur le Tour de France. Par contre, son dauphin lors de la dernière édition et vainqueur en 2017, Tom Dumoulin sera présent.

Deux contre-la-montre, des étapes vallonnées, les sprinteurs à l’honneur : un programme riche dans la première partie de course

Pour sa 102e édition, le Giro va redonner la part belle à l’épreuve du contre-la-montre. Il y aura trois étapes de ce type en mai et juin prochain sur les routes italiennes. De plus, ce Grand Tour commencera et se terminera de cette manière. Mais entre Bologne le premier jour et Vérone le dernier jour, du chemin attend les coureurs.

Lors de la première semaine, et même un peu au-delà, les puncheurs et les sprinteurs auront clairement l’avantage. Assez inhabituel pour le Tour d’Italie, la première étape de haute montagne se tiendra seulement au 13e jour de course. Avant de très nombreuses étapes dépasseront les 200 kilomètres et mettront en valeur des coureurs qui ne risquent pas de jouer le classement général. Cependant, les favoris ne devront pas rater certains rendez-vous dont les deux chronos individuels qui ont lieu en ouverture lors de la prochaine édition et à Saint Marin le neuvième jour.

La haute montagne concentrée dans la deuxième partie de course

A partir de la 13e étape, le Giro entrera assurément dans une nouvelle dimension. En trois journées, le classement général pourrait subir de larges modifications. A Ceresole Reale et à Courmayeur, deux grandes arrivées au sommet attendront les coureurs. Puis l’étape entre Ivrea et Como aura de fortes similitudes avec le tracé du Tour de Lombardie.

Pour la dernière semaine, pas moins de quatre arrivées au sommet seront programmées. De quoi provoquer des différences au classement général. Lors de la 16e étape vers Ponte di Legno, le peloton devra passer par les mythiques Passo Gavia le Mortirolo. Les autres journées à Antholz Anterselva, San Martino di Castrozza et celle de Croce d’Aune – Monte Avena serviront à épuiser encore un peu plus les organismes. Jusqu’au dernier instant, le Giro pourra basculer dans des étapes montagneuses présentant un fort dénivelé. Et si les écarts seront encore restreints entre certains coureurs, le dernier jour, un contre-la-montre individuel de 15 km à Vérone pourrait permettre de modifier la hiérarchie.

Le programme complet du Giro 2019

Etape 1 : Bologne – San Luca (contre-la-montre individuel de 8,2 km)

Pour commencer le Tour d’Italie 2019, c’est du côté de Bologne que tous les yeux seront rivés. Et cette première journée aura déjà une certaine importance pour les coureurs prétendants au classement général. Si la distance est plutôt courte, ne faisant que 8,2 kilomètres, du temps pourrait être rapidement perdu dans la montée vers San Luca. C’est exactement la même qui est empruntée pour l’arrivée du GP d’Emilie, une semi-classique italienne. Les spécialistes du chrono, mais aussi les grimpeurs auront donc leur mot à dire et pourront envoyer un message fort à la concurrence.

Etape 2 : Bologne – Fucecchio (200 km)

La première étape en ligne de cette 102e édition ne sera pas de tout repos. Et c’est peu dire, le profil sera même assez accidenté dans les cinquante derniers kilomètres. Les sprinteurs devront s’accrocher afin d’espérer jouer la gagne, car les derniers kilomètres sont dessinés en leur faveur. A moins qu’un baroudeur ou bien un puncheur arrive à les devancer, ce qui est une hypothèse à envisager.

Etape 3 : Vinci – Orbetello (219 km)

Une opportunité claire et nette pour les sprinteurs. Si la deuxième étape reste indécise au niveau du scénario, la troisième devrait en toute vraisemblance se terminer par un sprint massif. En tout cas, les sprinteurs ne pourront pas laisser filer cette occasion. Si la première moitié est certes vallonnée, il n’y a rien d’insurmontable. Et puis, plus les coureurs se rapprocheront de l’arrivée, moins de dénivelé il y aura.

Etape 4 : Orbetello – Frascati (228 km)

Une arrivée piégeuse. A Frascati, le Giro ne basculera pas d’un côté ni de l’autre. Mais il faudra tout de même se montrer méfiant. La portion finale avec quelques pourcentages pourrait provoquer quelques cassures, et qui sait la perte de quelques secondes précieuses pour un candidat au général. Les puncheurs auront un beau terrain d’expression pour tirer leur épingle du jeu, c’est certain.

Etape 5 : Frascati – Terracina (140 km)

Le sprinteurs de nouveau en lice pour la victoire ? Le profil de la cinquième étape s’y prête en tout cas. Il est vrai que la première partie de course sera particulièrement difficile à contrôler pour le peloton. Mais passé les vingt-cinq premiers kilomètres, ce dernier retrouvera une portion favorable. Et ce n’est pas une difficulté répertoriée à une cinquantaine de bornes de la ligne d’arrivée qui devrait changer quoi que ce soit. A Terracina, c’est le sacre d’un homme rapide qui est attendu.

Etape 6 : Cassino – San Giovanni Rotondo (233 km)

Après quelques journées de course, la difficulté va monter d’un cran pour la sixième étape. Celle-ci ne pardonnera pas la moindre petite faiblesse. Après avoir effectué une grande partie de la journée un parcours sans difficultés, cela se durcira avec l’ascension de la Coppa Casarinelle, qui n’est pas non plus très difficile mais devrait faire l’écrémage. Son sommet est situé à treize kilomètres du but. Autant un grimpeur dans une belle journée, un puncheur profitant du profil ou un baroudeur parti plus tôt peut espérer lever les bras. C’est toute l’incertitude qui entoure cette journée.

Etape 7 : Vasto – L’Aquila (180 km)

A l’image de la veille, difficile de prédire qui va s’illustrer au mieux lors de cette septième étape. Cela peut convenir à différents types de coureurs. C’est réellement un profil casse-pattes auquel les coureurs seront confrontés. Le sommet de la principale difficulté du jour, le Svolte di Popoli, sera situé à moins de quarante kilomètres, ce qui peut permettre d’assister à différents scénarios possible. Les deux dernières petites bosses à cinq kilomètres du terme et celle de l’arrivée à L’Aquila auront très certainement une incidence sur le dénouement.

Etape 8 : Tortoreto Lido – Pesaro (235 km)

Une journée clairement divisé en deux parties. Alors que plus de la première moitié du parcours sera pratiquement plat comme une main, la deuxième partie s’avérera beaucoup plus casse-pattes, pour ne pas dire vallonnée. A partir du Monte Della Mattera et jusqu’à Pesaro, les temps de répit seront que très peu nombreux. De quoi forcément donner des idées aux attaquants qui devront utiliser eu mieux le terrain proposé, mais attention les sprinteurs seront motivés pour parvenir à leurs fins aussi.

Etape 9 : Riccione – San Marino (contre-la-montre individuel de 34,7 km)

Une journée cruciale. C’est sans doute celle qui devrait provoquer le plus d’écarts entre les favoris du général depuis le Grand Départ donné de Bologne. Avec aucune véritable étape de montagne depuis, le contre-la-montre entre Riccione et Saint Marin apparaît comme fondamental à ne pas rater. Concéder un temps conséquent sur quelques uns de ses adversaires ne serait pas une bonne manière d’envisager la suite avec sérénité et pourrait mettre à mal certaines grandes ambitions. C’est dire l’enjeu qui attend les différents protagonistes sur cet exercice solitaire de près de trente-cinq kilomètres. Après avoir réalisé environ deux tiers de l’épreuve, le parcours va en plus se durcir quasiment sans interruption jusqu’à la ligne d’arrivée. Une bonne gestion de l’effort sera impérative pour espérer performer.

Etape 10 : Ravenna – Modena (147 km)

Impossible de faire plus plat. Arrivé quasiment à la moitié de ce Tour d’Italie, le peloton ne devrait pas connaître de difficultés particulières entre Ravenna et Modena. C’est une journée que devrait apprécier les équipes des sprinteurs. Un sprint royal est à attendre.

Etape 11 : Carrpi – Novi Ligure (206 km)

Une deuxième journée consécutive pour les sprinteurs. Un fait assez rare dans ce Tour d’Italie mais dont vont devoir profiter les coureurs concernés, car passé cette onzième étape, les opportunités seront quasiment inexistantes. C’est dire l’enjeu de cette journée pour un certain nombre d’engagés. Ce sera peut-être la dernière arrivée massive alors qu’à peine un peu plus de la moitié de la course aura été effectuée.

Etape 12 : Cuneo – Pinerolo (146 km)

Une journée typique pour les baroudeurs. Mais attention, il faudra tout de même afficher certaines qualités de grimpeur pour espérer s’imposer. C’est à partir d’une quarantaine de kilomètres de l’arrivée que la course devrait entrer dans sa phase décisive. Avec le Montoso à escalader, des différences pourraient bien s’opérer à différents échelons. Peut-être que des leaders utiliseront cette montée pour passer à l’offensive. Au sommet, il restera à peine plus de trente kilomètres comprenant une dizaine de descente et une vingtaine de portion plate. A Pinerolo, le faux-pas est fortement déconseillé car la moindre faiblesse pourrait coûter cher.

Etape 13 : Pinerolo – Ceresole Reale (188 km)

La première grande journée de haute montagne de la 102e édition. Elle est prévue pour la 13e étape qui se disputera entre Pinerolo et Ceresole Reale. Ce sera d’ailleurs la première véritable arrivée au sommet, à plus de 2 200 mètres d’altitude (2 2247 mètres pour être précis). C’est dire le niveau de difficulté de ce tracé, qui n’épargnera pas les coureurs. Ces derniers vont devoir après 35 kilomètres de course aborder l’ascension du Colle del Lys, qui devrait fatiguer les organismes. Tout comme un peu plus tard le Plan del Lupo dont son sommet est situé au kilomètre 126. Après cela, une descente sera à effectuer avant de se lancer progressivement dans la montée finale de menant vers Ceresole Reale. Longue et usante, seul un replat de quelques kilomètres permettra de souffler un peu avant de rejoindre le sommet. Au soir de cette étape, la hiérarchie risque de se décanter. En tout cas, les grimpeurs les plus en forme auront une belle occasion de provoquer des écarts. A eux d’en profiter pour réaliser une opération fructueuse au classement général.

Etape 14 : Saint-Vincent – Courmayeur (131 km)

Une nouvelle journée dantesque. Voici ce qui attend les coureurs pour ce quatorzième opus du Giro 2019. C’est un véritable parcours du combattant en perspective entre Saint-Vincent et Courmayeur tant les difficultés sont nombreuses. Les moments de répit seront que très peu nombreux. Après seulement quelques kilomètres, le peloton abordera la première des cinq difficultés. Une fois la descente réalisée de ce col, une portion plate sera à parcourir, la seule pratiquement de toute la journée. Puis, il faudra enchaîner la montée de Verrogne et le Truc d’Arbe. De quoi bien éprouver tous les coureurs, qui ne seront pas au bout de leurs peines, car arrivera peu de temps après, l’ascension la plus dure. Ce sera le Colle San carlo qui culmine à 1951 mètres d’altitude. Dans celle-ci, de l’action est à envisager très sérieusement puisqu’une fois le sommet franchi, il restera vingt-six kilomètres dont une grande partie en descente avant de remonter vers Courmayeur, mais plus avec le même degré de difficulté. Tout est réuni pour assister à une grande bataille. Il se pourrait bien que la liste des prétendants à la victoire finale se réduise encore.

Etape 15 : Ivrea – Como (237 km)

Un air de classique. Après avoir deux journées dantesques en haute montagne, les coureurs n’en auront pas fini des difficultés même s’il y a aura pas de grands cols à franchir. Cependant, les ascensions programmées s’annoncent redoutables. Celles-ci sont généralement empruntées sur le mythique Tour de Lombardie, qui est un des cinq Monuments du cyclisme et qui a coutume clore les grands événements de la saison cycliste. En plus, cela va ressembler à une journée marathon avec 237 kilomètres à effectuer, ce qui va forcément ajouter une difficulté supplémentaire. La Madonna del Ghsallo sera la première difficulté suivi quasi immédiatement de la Colma di Sormano, qui est réputé pour faire très mal dans la classique des feuilles mortes. Un scénario tout à fait similaire est à envisager en cas d’offensive lointaine. Puis, le Civiglio et le San Fermo della Bataglia pourront ensuite permettre d’accroître un avantage ou alors de faire la différence définitivement. Une journée à ne pas rater dans la quête du classement général. Pour l’étape, seul un homme en très bonne condition pourra s’illustrer.

Etape 16 : Lovere – Ponte Di Legno (226 km)

Les grimpeurs vont être servis. Pour commencer la troisième et dernière semaine de compétition, les organisateurs ont prévu un programme très copieux pour les coureurs. Avec pas moins de quatre cols à franchir dont deux qui font partie des plus mythiques, cela peut ressembler à une journée épique qui peut faire basculer le Tour d’Italie en faveur d’un coureur en particulier. Sans oublier les deux premières ascensions, le Passo della Presolana et le Croce di Salven, c’est vraiment avec le Passo Gavia que cette seizième étape entrera dans une autre dimension. Col réputé pour sa difficulté mais sa très haute altitude avec un sommet à plus de 2 600 mètres d’altitude, le peloton aura perdu de très nombreux éléments à ce stade, c’est une certitude. Reste à savoir combien et qui sait la course entre les favoris se sera déjà déclenchée. Une fois le sommet passé, une longue descente mènera l’ensemble des coureurs jusqu’au pied d’un autre obstacle de taille. Le Passo del Mortirolo permettra de provoquer une nouvelle sélection, plus ou moins grosse selon les circonstances. Mais au sommet, l’étape ne sera pas finie pour autant car il restera la descente puis une quinzaine de kilomètres à faire en direction de Ponte di Legno, une section en constante montée mais surtout usante.

Etape 17 : Commezzadura – Anterselva/Antholz (180 km)

Une journée de léger répit ? Pas vraiment ou en tout cas moins terrifiante sur le papier que la veille. Mais pour arriver à Antholz Anterselva depuis Commezzadura, la route ne sera pas aisée. Deux types de courses pourraient bien avoir lieu ce jour là. Une mettant aux prises les baroudeurs et grimpeurs distancés au général et une autre qui concerne les coureurs luttant pour le maillot rose ou une belle place d’honneur. Avec pas moins de trois difficultés répertoriées avant l’arrivée, il y aura de quoi faire pour animer cette journée. Mais vraisemblablement, c’est dans les derniers kilomètres que tout devrait logiquement se jouer. Si ce n’est pas très long en ce qui concerne la montée pour rejoindre la station d’Antholz Anterselva, elle pourra permettre quand même de se démarquer pour aller gagner l’étape ou même faire la différence avec des concurrents directs, voire les deux.

Etape 18 : Valdaora/Olang – Santa Maria di Sala (220 km)

La dernière étape dite de plaine, c’est pour la dix-huitième journée de ce Giro 2019. Cela correspond donc à l’ultime possibilité pour un large panel de coureurs d’espérer s’imposer durant cette édition. Pour les non-grimpeurs ou non-spécialistes du chrono, il n’y aura plus aucune raison de prétendre lever les bras ensuite. C’est pourquoi cette étape relève d’une importance capitale à ce point de vue. Seul es 220 kilomètres à parcourir, une échappée composé de quelques courageux tentera certainement de mettre à mal les quelques sprinteurs encore en capacité de lorgner sur la première place. Ce sera le duel à prévoir. Tout autre fait sortirait de l’ordinaire.

Etape 19 : Treviso – San Martino di Castrozza (151 km)

Pour l’antépénultième étape, le Tour d’Italie entrera dans sa phase finale mais aussi décisive, car tout pourrait encore basculer. Les profils s’y prêtent à ce changement comme ce parcours tracé entre Treviso et San Martino di Castrozza. Compte tenu de ce qui est à effectuer, cela ressemblera davantage à une course de côte à moins d’une grosse surprise. Pour autant, ça ne devrait pas manquer d’intérêts. A la fois, les baroudeurs pourront profiter d’un parcours vallonné avant de s’expliquer dans la montée finale alors que les acteurs principaux du général pourront en découdre en s’approchant de San Martino di Castrozza. Une dizaine de kilomètres d’ascension qui peuvent modifier pourquoi pas une certaine hiérarchie établie. Toute défaillance n’est pas à exclure, comme ce fut le cas pour Simon Yates en 2018 à 48 heures du terme.

Etape 20 : Feltre – Croce d’Aune – Monte Avena (193 km)

Un dernier gros morceau ! Pour l’ultime étape en ligne de cette édition, la haute montagne aura la part belle. Et c’est le moins que l’on puisse dire avec quatre cols répartis sur 193 kilomètres. De quoi pouvoir assister à une sorte de final en apothéose. En tout cas, ce qui certain, il ne reste plus que cette possibilité pour réaliser des différences conséquentes dans l’optique du classement général. Après une mise en jambe relativement courte, les choses sérieuses débuteront par la Cima Campo, puis le terrible Passo Manghen se présentera sous la roue des coureurs. Une fois passé le sommet, la moitié de l’étape n’aura même pas été parcourue. Il faudra ensuite passer par le Passo Rolle, une montée redoutable mais irrégulière en deux temps. Après cela, une assez longue descente amènera les protagonistes au pied de la dernière difficulté. Les forces restantes serviront alors pour grimper Croce d’Aune – Monte Avena, qui permettra ou non de changer la donne. Au soir de cette étape, à part des écarts relativement faibles, les positions seront figées et peut-être même l’identité du vainqueur sera connu.

Etape 21 : Verona – Verona (15,6 km)

Pas d’étape en ligne pour finir, mais un contre-la-montre. Au lieu d’assister à une arrivée mettant aux prises les sprinteurs encore présents dans le plateau, les spécialistes de l’effort solitaire, voire les coureurs bien placés au général auront quelque chose à jouer. S’il sera intéressant de savoir qui réalisera le plus rapidement le parcours de 15,6 kilomètres autour de Vérone après trois semaines de course éprouvantes, l’éventuel suspense pour la victoire finale ou le podium le sera tout autant. C’est surtout cet aspect qui pourrait bien donner une toute autre dimension à cette vingt-et-unième et dernière étape. Un énième rebondissement est toujours possible

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Geraint Thomas moins protégé que Chris Froome sur le Tour de France

Vainqueur de la dernière édition du Tour de France, Geraint Thomas a accepté un entretien au média britannique The Guardian dans lequel il a fait quelques confidences. Le Gallois révèle notamment que Chris Froome restait le principal leader du Team Sky jusqu’à un stade très avancé de la course.

Geraint Thomas, une place de leader lente à se confirmer dans le Team Sky

Le temps fait son oeuvre. Plus de trois mois après son sacre sur le dernier Tour de France, Geraint Thomas a évoqué ces trois semaines de course qui n’ont pas été de tout repos, même au sein de sa propre équipe. Avant de connaître un immense sentiment de joie sur le podium des Champs Elysées, le coureur gallois a été un temps frustré. La faute au management de ses dirigeants, qui ont longtemps privilégié Chris Froome par rapport à lui. Malgré que Thomas ait possédé assez rapidement dans cette Grande Boucle de l’avance au classement général sur le quadruple vainqueur, le rôle de leader ne lui revenait pas. Pour preuve, la troisième étape, un contre-la-montre par équipes où son directeur sportif lui avait fait comprendre que ses équipiers ne l’attendraient pas en cas de pépin. Du coup, il ne l’avait pas très bien pris.

« Je me suis assis, j’ai réfléchi, et je me suis dit : p*tain, les gars pourraient vraiment ne pas m’attendre ? J’étais frustré parce que je pensais être aussi un coureur protégé, mais ce n’est pas une décision qu’ils ont dû prendre à la légère. Cela aurait dû être pensé et débattu. Cela m’a pesé. »

Autre événement durant ce Tour, à l’issue de l’étape des pavés, dans l’hôtel où résidait le Team Sky, tout était fait pour favoriser en priorité Chris Froome. Suite à un dysfonctionnement, la climatisation a pu être utilisé seulement par le Britannique.

« Il faisait très chaud dans l’hôtel, le soir : quand ils ont déclenché la clim, l’électricité a sauté. Du coup, ils ont dit qu’une seule personne pouvait en bénéficier. Et c’était Froomey. »

Et puis dans ce Tour de France 2018, Chris Froome a bien fait savoir à l’équipe ses intentions d’attaquer à quelques reprises, mettant en risque potentiellement la première place occupée par Geraint Thomas. Mais ce dernier s’est montré suffisamment pour tenir son rang jusqu’au bout.

« Il me l’a dit ouvertement, explique l’Écossais. S’il avait roulé pour moi, les gens auraient pu penser que Froome était meilleur, qu’il aurait pu gagner s’il le voulait. Mais j’ai montré que j’étais plus fort. »

Team EF Education First-Drapac, un goût d’inachevé

Au démarrage de cette saison, Team EF Education First-Drapac pouvait nourrir de grands espoirs que ça soit sur les courses par étapes ou les courses d’un jour. Mais souvent, le sentiment de frustration a prédominé et la plupart des objectifs visés n’ont pas été atteint. Heureusement, quelques résultats majeurs ont permis d’embellir le constat global sur l’équipe américaine.

Des performances en dents de scie pour Team EF Education First-Drapac

Tout au long de l’année, Team EF Education First-Drapac a varié entre déceptions et satisfactions. Cette équipe du World Tour a pu noter de forts résultats mais aussi des plus ou moins grandes déconvenues. Mais surtout avec seulement six victoires à son compteur, la saison écoulée n’a pas été tout à fait celle espérée. Pourtant au départ, un bien meilleur résultat d’ensemble était envisageable avec des leaders tels que Rigoberto Uran et Sep Vanmarcke. Mais ces deux coureurs n’ont pas réussi à briller sur leur principal objectif de l’année : le Tour de France pour l’un et les classiques flandriennes pour l’autre.

Resté sur une très jolie deuxième place finale en 2017, Rigoberto Uran faisait partie des candidats au podium sur la Grande Boucle en 2018. Mais cela ne s’est pas du tout déroulé comme prévu. Dès l’étape des pavés, le Colombien a perdu une grande partie de ses illusions en concédant pas mal de temps sur ses principaux concurrents au général. Puis, les Alpes ont définitivement sonné le glas de sa quête d’un très bon résultat. Abandonnant même l’épreuve au soir de la 11e étape, cette édition aura été une galère le concernant. La dernière partie de saison lui aura malgré tout permis de relever la tête. Solide sans plus sur la Vuelta, il a terminé ce Grand Tour en septième position avant de se montrer solide du côté du Tour de Lombardie en terminant à la quatrième place.

Ces places d’honneur, Sep Vanmarcke les a nouveau connu comme à son habitude. Encore une fois attendu sur les Flandriennes, le Belge a été à la hauteur mais sans plus. Loin d’être décevant, il a fait troisième comme meilleur résultat, c’était à l’occasion du Het Nieuwsblad et d’A Travers la Flandre. Pour ce qui est des deux Monuments, il a dû se contenter d’une treizième place au Tour des Flandres et d’une sixième à Paris-Roubaix.

La Vuelta comme principale satisfaction

Au moment d’aborder le dernier Grand Tour de l’année, le Team EF Education First-Drapac n’avait encore aucune victoire World Tour à son compteur. C’est dire l’importance que constituait cet événement, le risque de finir bredouille étant de plus en plus proche. Mais grâce à deux de ses coureurs, l’honneur a été sauvé. D’abord, Simon Clarke a été celui qui a permis de débloquer ce compteur. Vainqueur pour la première fois de sa carrière dans une course de cette dimension, l’Australien a offert à sa formation une grande bouffée d’oxygène.

Ce succès en a appelé un autre, arrivé seulement quelques jours plus tard et obtenu par Michael Woods. Le canadien est sans aucun doute le coureur le plus performant de cet effectif en 2018. Il aura brillé au-delà du Tour d’Espagne. En effet, il aura été l’auteur d’une deuxième sur l’un des cinq Monuments du cyclisme, en l’occurrence Liège-Bastogne-Liège. Seul Bob Jungels est parvenu à le devancer ce jour-là. Et puis en cette fin de saison, le coureur de 32 ans a tutoyé le tire mondial. Troisième et donc médaillé de bronze sur les Championnats du Monde d’Innsbruck, uniquement Alejandro Valverde et Romain Bardet ont été plus rapides que lui au sprint. Assurément, le Team EF Education First-Drapac  comptera beaucoup sur lui mais pas que en 2019 pour essayer de faire mieux.

Darwin Atapuma nouveau coureur du Team Cofidis

Le Team Cofidis continue de se renforcer en vue de la prochaine saison. Sa nouvelle recrue est le grimpeur Darwin Atapuma, qui arrive en provenance de la formation UAE Team Emirates. Il est le 27e coureur de l’équipe française Continental Pro pour 2019.

Le Team Cofidis engage Darwin Atapuma

Le Team Cofidis peaufine son effectif pour la saison prochaine. L’équipe vient d’officialiser la venue de Darwin Atapuma, qui était pressenti depuis quelques jours. Le Colombien qui était en fin de contrat avec UAE Team Emirates était libre de s’engager où il souhaitait. Son choix s’est porté en faveur de cette formation française. Sa réaction a été publiée dans le communiqué de Cofidis.

« Je suis à la fois fier et heureux de pouvoir porter les couleurs de Cofidis Solutions Crédits dès le 1er janvier prochain. J’ai déjà repris l’entraînement afin d’être prêt pour les premiers rendez-vous de l’équipe. C’est une très belle expérience que je me réjouis de vivre au sein d’une formation française. Je connais déjà quelques coureurs et ne doute pas un instant que, grâce à la force du collectif, nous pourrons continuer à décrocher des victoires et signer des performances de choix. Je ne suis pas encore fixé sur mon programme mais je mets tous les atouts de mon côté tant sur mon vélo de route que sur mon VTT. »

Cette saison, Darwin Atapuma n’a pas réussi à signer un résultat significatif. Mais le grimpeur colombien a déjà prouvé par le passé qu’il était capable de réaliser de belles performances. Vainqueur dans sa carrière d’une étape au Tour du Trentin, de Pologne et de Suisse, il n’est pas passé loin de s’imposer au sommet du Col d’Izoard lors du Tour de France 2017, seulement battu par Warren Barguil. Les courses par étapes de trois semaines sont des épreuves qui lui ont aussi permis de briller au général avec une neuvième place obtenue sur le Giro 2016. Le Team Cofidis qui a révélé un fort intérêt envers ce coureur a donc réussi à l’attirer dans ses rangs. Une énorme satisfaction pour l’ensemble de l’encadrement dont son manager Cédric Vasseur.

« Je suis extrêmement fier et heureux de pouvoir accueillir un coureur de cette valeur au sein de notre formation. Avec Darwin, je suis convaincu que nous sommes désormais armés pour briller et gagner sur tous les terrains. C’est le maillon qui nous a manqué ces dernières années. Avec l’expérience acquise au sein d’autres équipes du World Tour, il est capable de se montrer à chaque occasion. Et surtout, nous avons trouvé en lui le coureur susceptible de s’illustrer sur les sommets à plus de 2000 mètres comme ce sera le cas à plusieurs reprises lors de la prochaine Grande Boucle. Je suis donc impatient de l’accueillir avec les autres nouveaux-venus en étant convaincu qu’il nous permettra de franchir un nouveau cap. »

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Victor Campenaerts tentera de battre le record de l’heure

Spécialiste réputé du contre-la-montre, Victor Campenaerts s’apprête à se lancer un immense défi pour la saison 2019. Au printemps prochain, le coureur de Lotto-Soudal va essayer de battre le mythique record de l’heure détenu actuellement par Bradley Wiggins depuis 2015.

Le record de l’heure dans le viseur de Victor Campenaerts

Le record de l’heure va-t-il changer de propriétaire ? Mythique, il est convoité et rêvé par de nombreux coureurs qui essaient de marquer de leur empreinte le sport cycliste. Certains ont échoué et d’autres ont réussi à relever ce défi incroyable. Le prochain à s’y atteler va être Victor Campenaerts l’an prochain. Le coureur belge va se rendre en avril du côté de Aguascalientes au Mexique sur une piste située à 1 887 mètres d’altitude. 

Pour devenir le nouveau recordman, Campenaerts devra battre la référence établie par Bradley Wiggins il y a trois ans. Le Britannique ancien vainqueur du Tour de France avait réalisé 54,526 kilomètres à Londres. C’est donc une sacrée mission qui attend le Belge de 27 ans. Celui-ci vient d’accomplir une belle saison en conservant son titre sur le chrono aux Championnats d’Europe à Glasgow et a pris la médaille de bronze aux Championnats du monde à Innsbruck. 

Une année 2018 galère pour le Team Katusha – Alpecin

Présentant au départ de cette saison quelques fortes individualités, le Team Katusha – Alpecin pouvait espérer enchaîner de beaux résultats, mais c’est le scénario inverse qui a eu lieu. Les instants victorieux ont été très peu nombreux, voire inexistants. Avec seulement six succès à se mettre sous la dent, le bilan est pour le moins famélique.

Des déceptions à la pelle chez le Team Katusha – Alpecin

L’année écoulée ne restera pas comme un très bon cru pour le Team Katusha – Alpecin. Et c’est peu dire au vu de leurs rares résultats positifs. Pourtant, il y avait des raisons d’espérer au moment d’aborder les premières compétitions avec plusieurs coureurs qui avaient déjà fait leurs preuves par le passé. Leaders de cet effectif, Marcel Kittel, Ilnur Zakarin et Tony Martin dans une moindre mesure étaient attendus au tournant, mais ils n’ont pas réussi à atteindre leurs objectifs respectifs. Du coup, le bilan de la formation russe s’en ressent immédiatement de manière négative avec ses têtes d’affiches qui ont connu des difficultés.

Recruté à l’intersaison chez Quick-Step Floors, la venue de Marcel Kittel avait tout du bon coup. Considéré comme le meilleur sprinteur du monde, à juste titre en 2017, l’Allemand marchait véritablement sur ses adversaires. Mais cette emprise sur la concurrence ne s’est pas du tout confirmée ces derniers mois. Constamment, il aura été à la recherche de son meilleur niveau et de ses meilleures sensations. Pourtant, le Tirreno-Adriatico pouvait laisser penser que la machine était de nouveau lancée comme en témoigne ses deux succès d’étape. Mais jusqu’au terme de l’année, Kittel ne lèvera plus jamais les bras. C’est dire à quel point cette saison est à oublier le concernant.

Ilnur Zakarin est un peu dans le même cas de figure. Celui qui avait décroché son premier podium en Grand Tour sur la Vuelta 2017 (3e) pouvait nourrir de grandes ambitions, mais ses résultats acquis cette année sur les courses de trois semaines n’ont pas été à la hauteur. Placé mais toujours relégué au second plan, le Russe a quand même réussi à faire bonne figure au classement général final du Tour de France (9e). Par contre, l’enchaînement avec la Vuelta a été difficile à digérer (20e). C’était loin des performances escomptées tout comme pour Tony Martin, qui n’aura pas réussi à remporter le moindre chrono mis à part sur son championnat national. Sinon, toujours au moins un coureur se sera montré plus rapide que lui. Ce fut notamment le cas sur le Tour d’Italie, le Tour de France ou encore les Championnats du Monde. Une impression que ses 33 ans commencent petit à petit à peser sur son niveau.

Des coureurs sauvent le bilan d’ensemble

Heureusement, dans ce constat assez morose, certains coureurs de l’effectif ont réussi à tirer leur épingle du jeu. C’est le cas notamment de Nils Politt. Le jeune allemand de 24 ans se sera montré tout au long de la saison. Passé pas loin d’une victoire d’étape à Paris-Nice, seulement battu par Jérôme Cousin, son beau printemps s’est poursuivi sur Paris-Roubaix avec une très belle 7e place. Mais c’est son été qui aura été particulièrement brillant. A l’occasion de son tour national, il a enlevé le premier succès de sa carrière professionnelle en remportant une étape et s’est permis même de terminer à la deuxième place du classement général. Une belle réussite qui va désormais demander confirmation.

Autre coureur à avoir montré de belles choses, c’est Nathan Haas. L’Australien aura permis à Katusha – Alpecin d’afficher quelques bons résultats. Vainqueur d’une étape au Tour d’Oman, il s’est aussi montré à son avantage dans le World Tour en signant deux podiums sur le Tour de Suisse ainsi que des places d’honneur sur les classiques canadiennes (8e à Québec et 11e à Montréal). Pour sa part, sa saison s’est très bien terminée au Tour de Turquie avec une troisième place finale. De quoi finir au moins sur une meilleure note pour sa formation, qui aura surtout souffert.

Les Championnats d’Europe 2020 organisés dans le Trentin

Dans un peu moins de deux ans, le Trentin qui est une région située en Italie sera l’hôte des Championnats d’Europe. Une attribution qui promet sans doute un parcours exigent et montagneux pour les coureurs qui viseront à endosser cette tunique actuellement portée par Matteo Trentin.

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Le Trentin accueillera l’édition 2020 des Championnats d’Europe

Après la France, le Danemark et l’Ecosse, les Championnats d’Europe passeront par l’Italie. C’est désormais une certitude car en 2020, cet événement aura lieu dans le Trentin. Une région qui a pour habitude d’être emprunté par les coureurs à l’occasion du Tour des Alpes qui s’appelait précédemment le Tour du Trentin. Et sans doute qu’à l’image de cette course par étapes disputée en Italie mais aussi en Autriche, un profil à la faveur des grimpeurs devrait être annoncé. Ce serait alors une première dans cette compétition, sachant que le lieu pour l’édition 2019 n’est pas encore connu. Que ce soit du côté de Plumelec, de Copenhague ou de Glasgow en août dernier, les sprinteurs ou puncheurs avaient clairement l’avantage. Cela devrait donc changer selon toute vraisemblance dans un peu moins de deux ans.

Pour l’édition qui aura lieu au Trentin, le changement ne concernera pas uniquement le profil mais aussi la date. Avec la concurrence des Jeux Olympiques de Tokyo qui se tiendront au cours de l’été, les Championnats d’Europe seront déplacés cette année-là à septembre, soit un mois de décalage par rapport à d’habitude. Ils auront lieu précisément du mercredi 9 au dimanche 13 septembre.     

Andrea Manfredi, une des victimes d’un crash aérien

Ancien coureur professionnel, Andrea Manfredi a perdu la vie lors d’un terrible drame survenu en Indonésie. L’Italien était l’un des passagers d’un avion de ligne qui s’est écrasé, provoquant la mort de 189 personnes.

Andrea Manfredi décédé à 26 ans

Andrea Manfredi n’est plus de ce monde. C’est l’horrible nouvelle qui a été officialisée ce lundi. Comme 188 autres personnes, l’Italien a été victime d’un crash aérien en Indonésie. C’était un vol Lion Air qui s’est écrasé en pleine mer dans la nuit de dimanche à lundi, peu après son décollage de l’aéroport de Jakarta, en Indonésie.

Avec cette annonce, c’est le monde du cyclisme qui est en deuil. Il perd trop tôt l’un de ses membres, qui avait le statut professionnel durant trois saisons entre 2013 et 2015. D’ailleurs son ancienne équipe Bardiani-CSF qui évolue en Continental Pro (2e division) a évoqué sa vive émotion en apprenant ce qui était arrivé à Andrea Manfredi. Dans sa courte carrière de coureur cycliste au haut niveau, ses meilleures résultats auront été une cinquième place au Tour du Frioul et une seizième place au Tour des Appennins acquises en 2013.

https://twitter.com/Bardiani_CSF/status/1056926773848559617