Accueil Blog Page 744

La superbe Mathilde Gros ne fera plus jamais de mauvais tours

On pourrait dire que Mathilde Gros est une artiste très douée de La Piste aux Étoiles. Ce n’est pas Roger Lanzac qui me contredirait. Cette très jeune pistarde de 18 ans illumine les anneaux incurvés en parquet depuis ses premiers faits d’armes en junior. Auréolée samedi dernier d’une médaille de bronze en vitesse individuelle lors de l’épreuve de Coupe du monde de Pruszkow (Pologne), son ascension fulgurante est en passe d’atteindre les plus hauts sommets. Elle n’a plus le droit de faire de mauvais tours, de piste, bien sûr.

Crédit photo : Facebook Mathilde Gros

Mathilde Gros a chuté, mais s’est relevée. La force d’une Grande

Monter sur la troisième marche à Pruszkow confirme son avènement dans le cercle des grandes pistardes. Une surprise, certainement pas. On aurait tendance à être peu indulgent à son égard. Privilège des promus et à quoi doit s’attendre une grande championne. Quand on se penche sur ces résultats en juniors, ses trois titres de championne du monde décrochés à Montichiari (Italie) cette année, en vitesse individuelle500 mètres et keirin, présageaient un avenir où l’ambition ne doit avoir aucun doute d’être multi-titrée chez les élites. Sa découverte du très haut niveau aux Championnats d’Europe 2017 à Berlin s’est concrétisée par une médaille d’argent en vitesse. Battue par la multiple championne du monde Kristina Vogel. En Pologne elle aura tout de même enfoncé une écharde à son talent blessé. Une chute en finale du keirin a endommagé son épaule gauche. Constat radiographié, entorse acromio-claviculaire. Que Mathilde Gros ne s’inquiète pas. Ce trip douloureux sur des lames de bois n’entravera pas la confiance qu’on lui témoigne ici. La jeune femme native d’une région très ensoleillée, Cornillon-Confoux (Bouches-du-Rhône), va vite remonter sur son vélo pour gagner des titres à quelques centimètres de sa deuxième Côte d’Azur.

Crédit photo : Facebook Mathilde Gros

Ne rien manquer de l’actualité des transferts 2018

Elle a emballé le capteur de puissance tout en s’amusant !

Est-ce que Mathilde Gros croit au hasard ? Je lui glisse depuis mes croyances sur les liens de causalité, qu’il n’existe pas. Seulement, tout cela lui a échappé. Pensant faire carrière comme basketteuse de haut niveau, un vélo d’intérieur muni d’un capteur de puissance va changer le cours de son histoire à la loi très attractive. La future reine du sprint mondial monta dessus devant le préparateur physique du pôle France de BMX. La suite ne fut que changement de cap. Des parquets reluisants des salles de sport, elle passa à ceux ternis des vélodromes. Beaucoup diraient que son destin était tracé ainsi. Seulement c’est sans compter sur le karma, une loi de l’évolution. Dans une vie antérieure, Mathilde Gros a sûrement pédalé toute une vie entière avec des petits braquets sans que cela lui offre la possibilité d’atteindre de gros rêves. Dans cette vie, c’est du Gros, ça gagne et envoie du lourd. Mathilde, vous croyez toujours au hasard maintenant ? 

https://twitter.com/gros_mathilde/status/914160417345241088

#canondelapiste

Vidéo – Pour mieux connaître la Miss en 56 secondes chrono

Le Twitter de Mathilde Gros : @gros_mathilde

L’Instagram de Mathilde Gros : ici

Le Tour des Alpes veut rendre hommage à Michele Scarponi

Décédé le lendemain de la fin de l’édition 2016, Michele Scarponi sera à jamais lié au Tour des Alpes, ex Tour du Trentin. Pour honorer sa mémoire, l’organisation de la course italienne a tenu à créer un prix qui entrera en vigueur dès l’année prochaine.

Michele Scarponi dans les cœurs

Impossible d’oublier ce 22 avril 2017, date tragique pour le cyclisme. Ce jour-là Michele Scarponi avait perdu la vie dans un accident de la circulation. L’Italien venait à peine de terminer à la quatrième du général du Tour des Alpes, et était fin prêt pour le Tour d’Italie. Mais la vie en a malheureusement décidé autrement. Ses derniers faits d’arme ont donc eu lieu sur cette course par étapes italienne, idéale pour peaufiner la forme avant le premier Grand Tour de la saison. C’est même dans cette épreuve que Michele Scarponi s’est imposé pour la dernière fois. C’est dire les liens forts qui les unissent. Et afin de ne pas l’oublier, les organisateurs ont décider d’inventer le trophée Team Up. Remise à chaque fin d’étape, cela récompensera le meilleur effort collectif. Pas davantage de précisons ont été apportées.

Toujours en mémoire

Pour l’organisation du Tour des Alpes, il ne pouvait pas en être autrement. Il fallait que la course honore d’une manière ou d’une autre le champion qu’était Michele Scarponi. Et cette nouvelle distinction sera présente pour le rappeler dès l’édition 2018 (16-20 avril). L’organisation explique ce choix. « La personnalité de Michele Scarponi est liée de manière indélébile à cette course et l’organisation du Tour of the Alps veille à préserver le lien émotionnel. Le Trophée Team Up, créé en accord avec la famille de Michele Scarponi, en présence de ses enfants Silvia et Marco, et en collaboration avec l’ACCPI (L’association italienne des coureurs professionnels), récompensera chaque jour l’équipe fournissant le meilleur effort collectif. L’équipe gagnante sera appelé sur le podium départ le jour suivant et remettra à un groupe de bénévoles une contribution fournie par le Tour des Alpes. Au nom d’un champion brillant et malchanceux, le Tour des Alpes souhaite célébrer l’altruisme, la générosité, la solidarité et l’essence du meilleur du cyclisme, assurément incarné par la personnalité de Michele Scarponi. »

Site officiel de la course

JO Tokyo 2020 : Un parcours olympique pour grimpeurs ?

Evénement majeur dans la carrière d’un coureur cycliste, les JO de Tokyo 2020 est une opportunité d’inscrire une très belle ligne à son palmarès. Pour la prochaine édition, le parcours devrait largement favoriser les grimpeurs avec une arrivée au Mont Fuji.

Tokyo 2020 : la montagne privilégiée

Les grimpeurs risquent d’avoir le sourire aux lèvres ! D’après les informations révélées par l’agence Kyodo, le parcours de la prochaine course en ligne olympique va être très corsé. Un peu à l’image de l’édition 2017 des championnats du monde d’Innsbruck, avec plus de 5 000 mètres de dénivelé. En effet, les coureurs devront franchir plusieurs difficultés dans la journée au terme d’une journée marathon. Les premières estimations prévoient un parcours d’une distance de 266 km avec très peu de temps de répit. Il y aura notamment le Mont Mikuni à grimper plusieurs fois suivi de la montée de Katafutayama (15,2 km à 5,8%), qui devrait être le juge de paix. Après le sommet, il restera environ 35 kilomètres jusqu’à la ligne d’arrivée.

Une sélection naturelle

Même si ce n’est pas encore officiel, et que des changements peuvent intervenir, le tracé définitif ressemblera en grande partie à celui-ci. Du coup, cela élimine immédiatement un grand nombre de coureurs qui devront attendre Paris 2024 pour espérer avoir une chance. Il paraît très peu probable de ne pas voir un grimpeur sacré champion olympique ou même sur le podium au Japon. Les chances françaises paraissent évidemment très importantes avec Warren Barguil, Romain Bardet, Thibaut Pinot, qui aimeront à coup sûr évoluer sur un tel tracé. Mais des concurrents comme Nairo Quintana, Mikel Landa, les frères Yates, Ilnur Zakarin et d’autres devraient également faire de cette course un rendez-vous majeur. Pour tous ces coureurs avec des qualités indéniables de grimpeur, c’est sans doute la seule occasion de remporter une médaille aux Jeux Olympiques. Et de succéder à Greg Van Avermaet, lauréat à Rio en 2016.

Site officiel de l’UCI

Greg Van Avermaet distingué au Trophée Flandrien de l’année

Organisé depuis 2003 par le journal Het Nieuwsblad, la soirée du Flandrien de l’année récompensent les coureurs qui ont marqué de leurs empreintes les derniers mois. Cette cérémonie qui s’est déroulée à Ostende a notamment consacré Greg Van Avermaet.

Greg Van Avermaet avec un trophée

La saison cycliste 2017 est finie, place aux cérémonies et récompenses ! La quinzième édition du Flandrien de l’année avait lieu hier soir en Belgique. Un événement qui a sacré sans grande surprise Greg Van Avermaet du côté du cyclisme sur route. C’est la cinquième fois consécutive qu’il reçoit cette distinction. Il devance au classement Philippe Gilbert (Quick-Step Floors). Mais cette année encore plus, le Belge mérite largement ce trophée. Épatant sur l’ensemble des courses flandriennes, seul le Tour des Flandres lui a échappé. Sinon, ça a été une véritable razzia du coureur de la BMC Racing Team. Vainqueur de l’Omloop Het Nieuwsblad, du Grand Prix de l’E3 de Gent-Wevelgem, son palmarès est éloquent. En plus, toutes ces performances accumulées lui ont permis de finir numéro 1 mondial devant un certain Christopher Froome honoré dans la catégorie internationale.

Mathieu van der Poel, autre gagnant

En cyclo-cross, c’est cette fois un Néerlandais qui a été récompensé. Il s’agit de Mathieu van der Poel, c’est la deuxième fois que ce trophée lui revient après 2015. Sa nouvelle saison de cyclo-cross démarrée de très belle manière a sans doute pesé sur le résultat final. Ça lui permet de devancer son rival Wout van Aert, pourtant champion du monde de la discipline. Chez les féminines, la récompense est revenue à Sanne Cant, toute nouvelle lauréate. Une très belle période pour elle également après avoir conquis un troisième titre européen dimanche dernier à Tabor.

https://twitter.com/BeobankCorendon/status/928004262105374720

Site officiel de l’UCI

Plus de cyclisme avant le Tour Down Under 2018. Vivement janvier !

La saison de cyclo-cross débute au mois d’août et se termine au mois de février, elle prend sa place dans les médias télévisés durant la trêve hivernale du cyclisme sur route. Que l’on s’en intéresse ou pas, il faut tout de même attendre le mois de janvier pour revoir ceux qui nous manquent tant pendant cette interruption imposée. Vivement le Tour Down Under 2018 !

Le Tour Down Under 2018 ouvre « le bal des retrouvés »

Estimons-nous heureux. Les Forçats de la route ont déjà repris le chemin de l’entraînement. Soit chacun de leur côté ou dans les stages collectifs organisés par leurs équipes. Pensent-ils à nous ? Pauvres impatients que nous sommes ! La saison de l’hiver sert en principe au renforcement musculaire et à la partie foncière. Et le repos alors ? Ils en prennent, mais un coureur cycliste professionnel ne traîne pas très longtemps dans le quartier piégeux du farniente. Trop insidieux pour son poids de forme. Trop lourd de conséquences sur le plan vestimentaire au bal des retrouvés en Australie à la mi-janvier. Tous ne débutent pas la saison au Tour Down Under. Regardez Christopher Froome (Sky), lui, commence la sienne au début du mois de juillet et la termine trois semaines plus tard. Bon, j’exagère un peu. Au cours de l’année 2017, Froomey aura comptabilisé 70 jours de course et peut en faire beaucoup moins en jouant à Pro Cycling Manager. Il se contente de participer au Tour de France (21 jours de compétition) et le reste se passe au sein de l’équipe SKY virtuelle. Une réalité somme toute très séduisante pour ses adversaires des 49 autres jours.

Calpe comme point de ralliement pour les équipes du World Tour

Soleil plein pot dans la cité balnéaire de la Costa Brava au sud de Valence. Forte concentration de coureurs cyclistes professionnels en décembre et janvier. La carte postale à de quoi attirer nos envies d’aller pédaler dans cette douceur printanière de la côte espagnole. Calpe va voir débouler cette année encore les équipes du World Tour. Camps d’entraînement au programme et gambettes dans les piscines. Mais, attention, l’hiver dernier a surpris son monde un peu partout en Europe. Et ce n’est pas parce qu’on porte du bleu que ça l’attire forcément !

Ne rien manquer de l’actualité des transferts 2018

Vidéo – Le Tour Down Under fêtera son 20e anniversaire en janvier

@tourdownunder

Bilan équipes : Team LottoNL-Jumbo, entre succès et déconvenues

Seizième au classement par équipes du World Tour, LottoNL-Jumbo est tout de même parvenu à s’illustrer sur plusieurs épreuves. Capable en grande partie de coups d’éclats, plusieurs contre-performances leur coûtent un meilleur bilan.

LottoNL-Jumbo, des grandes satisfactions

Trois victoires en Grands Tours ! Beaucoup d’équipes ne peuvent pas se targuer de ce bilan sur les courses de trois semaines dans cette saison cycliste 2017. Mais la LottoNL-Jumbo a réussi à se démarquer dans ces épreuves de très haut niveau. Avec un succès sur le Giro, et deux succès sur le Tour, le bilan aurait pu être pire que ça. La formation néerlandaise s’en est sorti grâce à trois coureurs et sur des terrains différents. Le compteur a été débloqué à la dernière étape du Tour d’Italie avec Jos van Emden, spécialiste du contre-la-montre. Entre Monza et Milan, le puissant rouleur a été le seul à devancer Tom Dumoulin, preuve de l’exploit réalisé. Cependant, il est vrai que sa victoire est passé au second plan avec le sacre de son homologue néerlandais.

Sur le Tour de France, la victoire obtenue par Primoz Roglic a eu davantage de retentissements. Sur une grande étape de montagne avec un passage mythique au col du Galibier avant d’arriver à Serre-Chevalier, le Slovène a terminé en solitaire après avoir lâché un à un ses adversaires directs. Réputé davantage comme un très bon rouleur et à l’aise dans l’effort chronométré, l’ancien sauteur à ski a démontré un autre talent. Il est l’une des grandes satisfactions de la saison 2017 pour cette équipe. Vainqueur de deux étapes sur le Tour du Pays Basque et du contre-la-montre sur le Tour de Romandie, le coureur de 28 ans vient d’exploser au plus haut niveau. Cinquième et troisième au classement général de ces courses, il se dévoile comme un sérieux pour ces événements d’une semaine.

Autre grande révélation de l’année, Dylan Groenewegen fait les beaux jours de LottoNL-Jumbo. Le Néerlandais affiche un joli bilan de huit succès décrochés en 2017 entre le Tour de Yorkshire fin avril et le Tour of Guangxi à la fin octobre. Mais une victoire se détache largement des autres, c’est l’une des plus belles pour un sprinteur. Premier sur les Champs-Elysées pour la dernière étape du Tour de France, il s’est révélé aux yeux du monde ce jour-là. C’est à 24 ans, la performance la plus retentissante de sa jeune carrière, devançant les meilleurs spécialistes mondiaux. Mais maintenant le plus difficile commence pour lui, il va falloir confirmer dès la saison prochaine. Un moment très révélateur.

Manque de régularité

Les classements généraux des Grands Tours et les Monuments sont des instants cruciaux dans une saison. Les résultats acquis sur ces courses servent à s’étalonner par rapport à la concurrence. Pour la LottoNL-Jumbo, c’est le gros point noir de cette saison cycliste. Il n’y aucun résultat de référence sur les classiques majeures telles que le Milan-San Remo ou Paris-Roubaix. Et puis, son principal leader pour les courses par étapes Steven Kruijswijk ne s’est pas montré aussi fringant que l’année précédente. A la lutte pour remporter le Giro 2016, cette fois-ci il n’a pas pesé sur le rendez-vous transalpin avec un abandon l’avant dernier jour. La Vuelta s’est avéré un peu meilleur avec un top 10 au final (9e), mais assez loin pour avoir une influence sur l’ensemble de la course.

Fiche de l’équipe

Le Team Astana mise sur Miguel Angel Lopez pour le Giro 2018

En pleine réflexion sur la programmation de la saison cycliste 2018, le Team Astana pense à Miguel Angel Lopez comme leader sur le Giro. Le Colombien qui s’est illustré sur la dernière Vuelta serait le successeur idéal de Fabio Aru, parti chez UAE Team Emirates.

Miguel Angel Lopez leader d’Astana

« Je pense que nous irons au Giro d’Italia avec Miguel Angel Lopez ». Cette phrase du directeur sportif d’Astana Stefano Zanini est un sérieux indice sur la participation du Colombien à la prochaine édition du Giro. Il trotte déjà dans les têtes de l’équipe Astana. Après avoir perdu dans cette intersaison son leader italien Fabio Aru, il faut absolument pour la formation kazakhe trouver son successeur. Et c’est le dernier double vainqueur sur la Vuelta 2017 qui semble tenir la corde. Impressionnant sur ce troisième Grand Tour de la saison avec un top 10 au général à la clé, son équipe le pense capable d’endosser cette responsabilité de leader seul. Le programme de courses n’a pas encore été défini, mais les choix semblent déjà faits.

Satisfaire tout le monde

Affichant sa volonté de faire le classement général du Tour de France 2018, Jakob Fuglsang a affiché clairement ses ambitions. Le Danois est l’autre coureur de courses par étapes avec Miguel Angel Lopez. Afin de ne pas les mettre en concurrence sur le même rendez-vous, Astana semble privilégier l’option Giro pour le talentueux colombien. Sa présence au Grand Départ de Jérusalem le placerait évidemment comme un favori de l’épreuve, et essayer de succéder à Tom Dumoulin. Son ancien coéquipier avait réussi cet exploit sous le maillot de la formation kazakhe en 2015. Mais pour y arriver, il devra compter sur un collectif prêt à se sacrifier pour lui. Tanel Kangert et Jan Hirt, recrue en provenance de la CCC Polkowice devraient faire parti de sa garde rapprochée en montagne.

Fiche du coureur

Le parcours intégral du Tour des Alpes 2018 dévoilé

Épreuve idéale de préparation pour le Giro deux semaines plus tard, les profils des étapes du Tour des Alpes (16 – 20 avril) ont été dévoilés. Comme à son habitude, cette quarante-deuxième édition sera très montagneuse et favorable aux grimpeurs pour la lutte au classement général.

Le Tour des Alpes, une préparation idéale

Placé dans le calendrier entre les ardennaises (Amstel Gold Race, Liège-Bastogne-Liège) et en simultané que la Flèche Wallonne, le Tour des Alpes doit faire sa place. Reconnu comme une course parfaite pour les grimpeurs, elle arrive à attirer chaque année un joli plateau. Cette année, c’est Geraint Thomas qui s’est imposé devant Thibaut Pinot et Domenico Pozzovivo. Deux coureurs omniprésents sur le Giro suivant, quinze jours après. C’est un excellent indicateur sur la forme des coureurs avant le premier Grand Tour de la saison pour ceux qui y participent, à l’image d’un Dauphiné.

Lundi 16 avril : 1e étape, Arco > Folgaria, 134,6km

Cette première étape sera intégralement parcourue sur le territoire italien. Les premières différences au classement général pourraient déjà se faire. La dernière montée longue de 19 kilomètres a des passages irréguliers, mais présente une belle rampe de lancement pour s’échapper vers la victoire d’étape. Il ne restera que six kilomètres à parcourir après le sommet. Première bataille à prévoir entre les favoris du général ?

1ère étape du Tour des Alpes
Une première étape 100% italienne et déjà importante.

Mardi 17 avril : 2e étape, Lavarone > Alpe di Pampeago, 145,5km

C’est la seule arrivée au sommet de la prochaine édition ! Avec le Passo Redebus placé assez loin de l’arrivée, cela devrait ressembler à une course de côte, mais pas n’importe laquelle. Le peloton devra affronter l’Alpe di Pompeago, c’est cette montée qui pourrait jouer un grand rôle dans cette épreuve de cinq jours. Le vainqueur du jour sera sans doute dans le coup pour remporter le classement général.

2ème étape du Tour des Alpes
Alpe di Pompeago, étape phare de cette édition

Mercredi 18 avril : 3e étape, Ora > Merano, 138,3km

Un baroudeur à l’arrivée ? C’est tout l’enjeu de cette troisième étape. Après deux étapes plutôt favorable aux purs grimpeurs, ceux qui seront distancés au général auront une carte à jouer. Cependant, il faudra avoir quand même des bonnes qualités en montagne, car les deux cols du parcours pourraient permettre de faire la différence. D’un autre côté, pas sûr que les prétendants se livrent bataille, et vont certainement penser à garder de l’énergie pour le lendemain.

3ème étape du Tour des Alpes
Une étape parfaite pour baroudeurs.

Jeudi 19 avril : 4e étape, Chiusa > Lienz, 134,3km

Une étape indécise par excellence. Impossible d’imaginer le scénario de cette quatrième étape avec une arrivée à Lienz.La dernière montée du Bannberg pourrait donner des idées pour lancer une offensive, mais peut-être l’échappée aura pris trop de champ. Il est possible que la course s’anime sur deux échelons différents, l’étape et le général. C’est l’avant-dernière occasion de s’illustrer.

4ème étape du Tour des Alpes
L’avant-dernier jour du Tour des Alpes se termine en Autriche.

Vendredi 20 avril : 5e étape, Rattenberg > Innsbruck, 161,6km

Un final en circuit ! Pour la dernière étape disputée en Autriche, les coureurs devront répétés à trois reprises l’ascension d’Igls dans le dernier tiers du tracé. Un enchaînement qui risque assurément de faire mal après cinq jours de course et autant de dénivelé. Des secondes très précieuses peuvent être grappillées sur ce genre de profil. Le leader devra s’attendre à des ultimes offensives et rester sur ses gardes. Rien ne sera gagné tant que la ligne d’arrivée ne sera pas franchie.

5ème étape du Tour des Alpes
Un final très vallonné pour conclure cette édition.

Site officiel de la course

Le budget de Novo Nordisk réduit de moitié pour 2018

Equipe connue pour avoir uniquement des coureurs diabétiques, Novo Nordisk vit des moments très difficiles. A cause d’une baisse de la dotation du sponsor principal, le budget de la formation américaine sera réduit de moitié pour la prochaine saison.

Novo Nordisk, un budget en baisse

Les temps sont durs même pour les équipes cyclistes professionnelles ! La saison cycliste 2018 n’a même pas commencé qu’une mauvaise nouvelle est déjà annoncée. Le budget de l’équipe américaine Novo Nordisk va être réduit de 50% annonce le site Velo-club.net. Le sponsor principal va injecter moins d’argent qu’auparavant. C’est évidemment un gros coup dur pour une équipe pas comme les autres. En effet, elle est avant tout connu pour le combat qu’elle mène. Son effectif est exclusivement composé de coureurs diabétiques. Ils étaient dix-huit à porter ce maillot pour cette dernière saison écoulée. Parmi eux, cinq français, Mehdi Benhamouda, Romain Gioux, Charles Planet, Quentin Valognes et Corentin Cherhal. Ces coureurs prouvent qu’il est possible de pratiquer le sport de haut niveau malgré la maladie.

Un programme adapté

En raison de cette diminution de budget, l’équipe va devoir se serrer la ceinture. Autrement-dit, cela veut dire moins d’épreuves à disputer dans la saison. Le calendrier de la saison cycliste 2018 ne comprendra que 80 jours de course, dont très peu en Europe. Elle évoluera principalement sur le continent nord-américain et dans des courses de seconde zone. Pour autant, cela ne signifie pas la fin de Novo Nordisk dans le peloton international. Au minimum jusqu’à la saison 2019 incluse, ses couleurs pourront être défendues par l’ensemble de ses coureurs. Pour la suite, c’est encore l’incertitude totale, mais le message transmis sur la combativité et la persévérance mériterait que cette aventure se poursuive sur le long terme.

Site officiel de l’équipe

Bilan équipes : la FDJ continue sa nette progression

Positionné à la dix-septième et avant-dernière place du classement World Tour, la FDJ a signé une jolie saison cycliste 2017. Avec des performances de premier plan de ses leaders, la formation française a rempli la plupart des objectifs fixés.

La FDJ rivalise avec les meilleurs

Droit dans les yeux ! C’est ainsi que la FDJ peut regarder ses principaux rivaux après cette saison 2017 riche en émotions. Il est certain que l’équipe française présente dans le peloton depuis vingt ans est passée par tous les sentiments. Cependant, celui des grandes et belles victoires prédominent largement. Pourtant, au départ, ce n’était pas si évident de faire aussi bien que l’année passée avec l’immense succès acquis par Arnaud Démare sur Milan-San Remo, un Monument du cyclisme. Mais à l’image de son sprinteur français, toute l’équipe a continué a réaliser de gros progrès sur les derniers mois de compétition.

Vainqueur à dix reprises cette saison, Arnaud Démare s’impose désormais comme une référence du sprint mondial. Il est capable de rivaliser et de battre ses grands rivaux tels que Marcel Kittel, André Greipel, Mark Cavendish, Alexander Kristoff,… Le Français a sans doute réaliser ce qui est le plus dur dans le sport de haut niveau, c’est de confirmer. Et il l’a fait haut la main. Vainqueur d’une étape au Paris-Nice, au Dauphiné et champion de France dans la foulée pour la deuxième fois de sa carrière, le Picard a encore franchi un cap supplémentaire. Mais une victoire a tout changé. Celle qui concerne la quatrième étape du Tour de France à Vittel. Ce jour-là, le porteur du maillot bleu, blanc et rouge est passé dans une autre dimension en débloquant son compteur sur la Grande Boucle.

Des Grands Tours uniques

Les émotions ont été fortes avec Arnaud Démare, mais aussi avec Thibaut Pinot. Il était l’autre grand leader de la FDJ attendu au tournant durant cette saison. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le Franc-Comtois a répondu présent. Le summum restera son très beau Tour d’Italie. L’objectif initial était de monter sur le podium final. Mais sa quatrième place au classement général n’enlève rien à ses trois semaines de course. Jusqu’au bout, même le dernier jour sur le contre-la-montre, le Français se battait encore pour la victoire finale. Un scénario qui ne s’était pas produit depuis tant d’années pour un coureur tricolore dans un Grand Tour. Attaquant en montagne, ses efforts ont été payants sur la dernière étape en ligne pour signer une victoire de prestige. Un moment fort de l’année pour le cyclisme français.

En comparaison des autres Grands Tours, le Giro va rester comme le plus abouti. De bout en bout, la FDJ s’est révélé comme un acteur important de cette course légendaire. Au contraire du Tour de France où les premiers jours de rêve n’ont pas duré. Entre une victoire et un maillot vert puis un hors délais du même coureur Arnaud Démare, le choc a été rude et pas facile à encaisser. Finissant même l’épreuve à trois représentants, c’était l’équipe la plus décimée à l’issue des vingt-et-une étapes. Mais sur toutes les courses, la FDJ a démontré une incroyable force collective. Le recrutement de coureurs comme Davide Cimolai, Jacopo Guarnieri et Tobias Ludvigsson s’est avéré payant pour continuer à progresser, grandir. Et ce n’est sans doute pas terminé.

Fiche de l’équipe

Nico Denz reste chez AG2R La Mondiale jusqu’en 2019

Professionnel dans l’équipe AG2R La Mondiale depuis 2015, Nico Denz va toujours porter le même maillot jusqu’en 2019 inclus. Pour les deux prochaines saisons, le jeune coureur allemand va devoir remplir son rôle d’équipier.

Nico denz reste chez AG2R La Mondiale

C’est reparti pour deux ans ! Encore dans l’incertitude concernant sa prolongation ou non de son contrat, Nico Denz sera effectivement un coureur de la formation française en 2018. En difficulté cette saison avec très peu de résultats probants, AG2R La Mondiale lui accorde tout de même sa confiance. Il est conscient de cette nouvelle opportunité qu’il faudra saisir pleinement. « Je veux capitaliser sur mon expérience des années précédentes en 2018La confiance qui est placée en moi est bien sûr très importante, précisément parce que ma saison 2017 fut tout sauf bonne ». Mis à part un classement de la montagne remporté à l’Etoile de Bessèges, il n’a pas signé des résultats tonitruants.

Oublier la dernière saison

En plus, cette année, Nico Denz ne s’est pas fait connaître que pour des bonnes raisons. Participant à son premier Grand Tour, sur la Vuelta, il n’avait pas abandonné mais a été exclu. La raison, des images le montrant en train de s’accrocher à la voiture de son directeur sportif dans une montée. Un geste que le coureur regrette, et compte ne plus jamais reproduire. « Normalement, je ne suis pas du genre à faire des choses aussi stupides, mais j’ai eu un moment de faiblesse, je l’ai compris et cela n’arrivera plus ». Le jeune Allemand de 23 ans va devoir se montrer à la hauteur des attentes de son employeur. Équipier, son rôle va être principalement de mener à bien les objectifs de ses leaders comme Romain Bardet, Oliver Naesen. Et peut-être aller chercher sa première victoire personnelle.

Fiche du coureur

Christopher Froome ne ferme pas la porte au Giro 2018

Auteur d’un doublé historique en remportant le Tour et le Vuelta la même année, Christopher Froome pourrait s’attaquer au Giro dès 2018. Attendu sur la course italienne pour essayer de s’imposer sur les trois Grands Tours, sa venue est peut-être imminente.

Christopher Froome partant pour le Giro 2018 ?

Un troisième Grand Tour consécutif pour Christopher Froome ? Après avoir gagné le Tour de France en juillet et le Tour d’Espagne en septembre, le Tour d’Italie pourrait être la prochaine course de trois semaines du Britannique. Mais l’incertitude est encore totale, cependant sa participation pour l’édition 2018 n’est pas à exclure. Cet immense défi pourrait permettre au kényan blanc de remporter les trois Grands Tours, ce qui le ferait entrer dans une nouvelle dimension. Même si le coureur de la Sky a déjà rélisé une performance de premier plan en faisant cette année un doublé, plus jamais produit depuis Bernard Hinault en 1978.

Des objectifs à atteindre

Le Giro est la dernière course de trois semaines qui manque à son palmarès. C’est en quelque sorte le dernier vide à combler pour ce coureur aux qualités hors normes. Mais ce n’est pas le dernier challenge. Pour le moment, comme le révèle le journal espagnol El Pais, Christopher Froome fait du Tour de France encore sa priorité pour la prochaine année. Il est à un sacre de rejoindre le cercle fermé des quintuples vainqueurs composé de Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault, et Miguel Indurain. Un objectif qui lui tient à coeur. Cependant, avant la grande explication de juillet, le leader de la Sky pourrait se rendre sur les routes italiennes pour la troisième fois de sa carrière. Après un doublé Tour-Vuelta, peut-être un Giro-Tour à la suite pour continuer à écrire sa légende.

Site de l’équipe Sky

Mathieu van der Poel champion d’Europe au sommet de son art

Dominateur depuis le début de la saison, Mathieu van der Poel a confirmé son statut de favori au championnat d’Europe de cyclo-cross. En République Tchèque à Tabor, le Néerlandais s’est imposé largement devant Lars van der Haar et Toon Aerts.

Mathieu van der Poel roi d’Europe

Une victoire haut la main ! Mathieu van der Poel était imbattable sur le championnat d’Europe de cyclo-cross disputé en République Tchèque. A l’image de sa saison, le Néerlandais a dominé la concurrence et n’a pas tremblé un seul instant. Dès les premiers mètres, il s’est positionné en tête et n’a plus quitté les avants-postes jusqu’à la fin. Seul Lars van der Haar a résisté un peu plus longtemps. Auteur d’une jolie course en finissant à un peu plus de 20 secondes, ce n’était pas possible de faire mieux. Au-dessus de lui, Mathieu van der Poel a survolé la course de bout en bout. Ce sacre européen vient s’ajouter à ceux acquis sur le SuperPrestige et la coupe du monde dans cette saison 2017/2018.

Mais où va s’arrêter le talentueux néerlandais ? Toujours autant en forme et fringant sur le vélo, son niveau est impressionnant. Pour lui, un autre objectif va guider la suite de son année, les championnats du monde, en janvier prochain. Un maillot arc-en-ciel que détient pour l’heure Wout van Aert en relative méforme. Absent de cet événement européen, le Belge a pu voir à quel point son grand rival continuait de dominer la discipline. Mathieu van der Poel a pris sa revanche de la meilleure des manières après avoir été battu l’an dernier. C’était à Pontchâteau en France, et devancé par le Belge Toon Aerts, qui a dû se contenter de la troisième place du podium cette fois-ci. L’écart d’une minute et trente secondes illustrent le fossé qui sépare l’étoile montante du cyclisme mondial et le reste de la concurrence.

Site officiel de l’Union européenne de cyclisme

Michael Matthews pas certain d’être sur le Tour de France 2018

Au terme d’une saison riche en victoires, marquée principalement par ses deux succès sur le Tour de France et le maillot vert à la clé, l’heure est au bilan pour Michael Matthews. Cependant, le coureur australien de l’équipe Sunweb ne s’y attarde pas et pense déjà à la saison 2018. Quant est-il de sa participation au Tour de France ? Va-t-il y défendre sa tunique verte ? Rien de certain. En effet, il pourrait se concentrer sur le Giro et la Vuelta.

Michael Matthews, maillot vert du Tour de France

Après quatre saisons passées avec le maillot Orica-Scott sur les épaules, Michael Matthews a choisi de se lancer de nouveaux défis pour 2017 en rejoignant la formation Sunweb. Pari gagnant pour l’Australien qui est devenu un leader incontournable au sein de son équipe. Performant sur les classiques (8ème de Gent-Wevelgem, 10ème de l’Amstel Gold Race, 4ème de Liège-Bastogne-Liège, 5ème de la Bretagne Classic, 3ème du Grand Prix cycliste de Québec et 8ème à Montréal), il excelle également lors des sprints difficiles comme le montre ses victoires lors des 14 et 16ème étapes du Tour de France. Très régulier, ce coureur passe-partout s’est également donné les moyens de conquérir le maillot vert en allant chercher, entre autres, les sprints intermédiaires lors des étapes montagneuses.

A LIRE : Parcours du Tour de France 2018, la plaine avant la montagne

Michael Matthews pas certain d’être sur le Tour de France 2018

En cette fin de saison, Michael Matthews pense déjà à ses objectifs pour 2018. L’Australien visera de nouveau les classiques printanières et pourrait ensuite effectuer son retour sur le Giro d’Italia et le Tour d’Espagne. « Le tracé du Tour est sorti », explique Michael Matthews à Cyclingnews. « J’envisageais de ne pas revenir pour y défendre mon maillot vert, mais quand je vois le parcours, je me dis que c’est possible. Il faut voir ce que l’équipe veut faire avec Tom Dumoulin. Nous devons également attendre de voir à quoi vont ressembler le Giro et la Vuelta. Ensuite je prendrai une décision. »

Bilan équipes : Dimension Data à l’arrière du peloton

Dix-huitième et dernier du classement World Tour à l’issue de la saison cycliste 2017, Dimension Data a été souvent en difficulté. Le manque de victoires significatives et l’absence de longue durée de Mark Cavendish ont pesé sur le modeste bilan de l’équipe sud-africaine.

Maigre bilan de Dimension Data

En 2017, Dimension Data c’est trois victoires obtenues dans le World Tour et c’est tout. Un triste résultat pour une formation évoluant dans l’élite du cyclisme mondial. Pourtant, ça avait plutôt bien commencé avec Mark Cavendish vainqueur d’une étape au Tour d’Abu Dhabi. Ce sera l’unique succès de l’année pour le charismatique coureur. Mais à l’image de l’ensemble de la saison, cette équipe s’est révélée très dépendante de son sprinteur britannique, et aussi leader. En manque évident de confiance, l’originaire de l’île de Man n’a jamais atteint son meilleur niveau. C’est même la chute sur la quatrième étape du Tour de France qui a achevé ses derniers espoirs. Contraint à l’abandon, c’est le temps de la convalescence qui a débuté.

Mais heureusement pour la Dimension Data, un autre coureur phare de l’effectif a pris la relève. Edvald Boasson Hagen s’est montré à la hauteur des attentes, en ayant une grande part de responsabilité dans les bons moments de la saison. Le Norvégien a réussi à engranger pas moins de dix succès, en majorité sur ses terres avec le Tour de Norvège, le Tour des Fjords, le championnat national du contre-la-montre. Mais sa victoire référence restera sans aucun doute celle acquise au Tour de France à Salon-de-Provence. Elle est l’une des plus belles de sa carrière, mais également la plus marquante pour son sponsor sur l’année écoulée.

Des coureurs en retrait

Mis à part le champion norvégien, seul Omar Fraile a vécu une saison à la hauteur de ses espérances. Vainqueur d’une étape au Giro, l’année était déjà réussie. Et ce n’est pas sa Vuelta moyenne avec un abandon pour terminer qui vient gâcher le plaisir de cette victoire. D’autant plus qu’elles sont encore plus rares sur des parcours montagneux. Un véritable point faible chez Dimension Data, qui manque indéniablement d’un leader minimum pour le classement général. Ce manque s’est révélé comme une véritable faille pour une équipe de cette dimension.

En plus, un coureur tel que Stephen Cummings n’a pas réussi à faire aussi bien que les années précédentes. Vainqueur sur deux éditions consécutives de la Grande Boucle, cette fois-ci l’expérimenté britannique a dû se contenter des accessits. En manque de résultats probants, Dimension Data va devoir impérativement rebondir en 2018. Le recrutement de Louis Meintjes va dans ce sens pour influencer davantage sur les courses par étapes d’une semaine et les Grands Tours. Sans oublier les renforts de Tom Jelte Slagter ou de Julien Vermote destinés à améliorer les résultats dès les prochains mois de compétition.

Fiche de l’équipe

Thomas Voeckler n’a jamais réussi à se casser la rotule en course

À Mouilleron-le-captif, en Vendée, où habite Thomas Voeckler, les jours ne se ressemblent pas pour l’ancien coureur de l’équipe Direct Energie. Heureux papa d’une petite Noha venue agrandir la famille ces derniers jours, les autres vont être rotuliens. Les béquilles seront de sortie à quelques kilomètres de la Côte de lumière. Ti-blanc est contraint à l’abandon sans que cela n’impacte son statut de « chouchou des Français » en course. Il lui offre dans ce relatif arrêt de ses fonctions de père dans la vie normale, de belles occasions pour se faire balader en voiture sur le Remblai aux Sables-d’Olonne.

https://twitter.com/voecklerthomas/status/919176180602933248

Ne rien manquer de l’actualité des transferts 2018

Thomas Voeckler a chuté à l’avant ou à l’arrière du peloton ?

Malgré que Thomas Voeckler ait raccroché le vélo à la fin du Tour de France 2017, j’ai ce drôle réflexe de me demander si sa chute s’est produite à l’avant ou à l’arrière du peloton. Mon questionnement est sûrement lié au fait que j’ai continué à croire en sa présence en son sein sur la fin de saison. Mon réveil a quelque chose de douloureux qui s’apparente peut-être à son mal au genou. Pour beaucoup il a manqué, et manquera toujours. Que ses fans se rassurent, il va revenir dans le cyclisme. En est-il réellement sorti ? Le coureur qui resta fidèle durant toute sa carrière aux différentes équipes de Jean-René Bernaudeau, ébauche sa reconversion professionnelle. Avec un diplôme de manager en poche, qu’il prépare dans une école à Limoges, spécialisée en management des clubs sportifs, il y a de fortes chances qu’on le retrouve à la tête d’une formation basée aux Essarts, en Vendée, dans quelque temps…

Des clavicules, mais, pas de rotule, il fallait bien y passer

Durant toute sa carrière professionnelle, Thomas Voeckler ne s’était jamais fracturé une rotule. C’est désormais chose faite, mais en retraite active. Le comble de sa mésaventure, c’est à vélo qu’elle arriva. Il faut voir dans celle-ci un message de la petite reine qui n’a pas l’intention de le lâcher de sitôt. Ce signe qui semble plutôt mauvais si on prend en considération ses conséquences, n’est qu’un appel du pied que lui fit son genou. Malheureusement, le droit n’y a pas été de main morte !

#tiblancboboaugenou

Vidéo – Un Tour de France, cela vous met sur les rotules !

@TeamDEN_fr

Mark Cavendish a de l’espoir avec autant de vert sur sa tenue !

La couleur verte est associée à l’espoir et à la chance. Mark Cavendish (Dimension Data) n’en a pas vraiment eu au cours de la saison 2017. Victime d’une mononucléose en début d’année qui l’a écarté des pelotons pendant de longues semaines, sa chute au début de la 104e édition du Tour de France n’a rien arrangé par la suite. Malgré cette relative débâcle, le Britannique est un battant et compte bien lever les bras à de nombreuses reprises en 2018, presque tout de vert vêtu.

Mark Cavendish broyait du noir comme Johnny Hallyday

Noir c’est noir il n’y a plus d’espoir. C’est sûrement ce que se disait l’homme de l’île de Man en 2017. Une seule victoire à son tableau de chasse cette année, la première étape de l’ Abu Dhabi Tour. Deux si l’on compte celle au Critérium de Saitama hier. Ce n’est pas dans les habitudes de Mark Cavendish de les compter sur les cinq doigts de la main sur l’ensemble d’une saison. Non résigné mais, forcé et contraint d’assumer le résultat d’une addition simple à faire, le bilan est très loin de le contenter. Le sprinteur de l’équipe Dimension Data veut jouer encore les premiers rôles dans les sprints massifs. Âgé de 32 ans, même s’il n’a plus le jump de ces vingt ans, veut encore allumer le feu sur les courses qu’il ambitionne de gagner et surtout se réapproprier son statut d’homme en vert du mois de juillet.

Ne rien manquer de l’actualité des transferts 2018

https://twitter.com/LeTour/status/926744805442437120

Sa bête noire s’appelle Peter Sagan sur le Tour de France

Même s’ils prétendent être amis dans la vie, Peter Sagan (BORA – hansgrohe) et Mark Cavendish se tire la bourre durant des mois de compétition. Et cela va des fois au tapis et se finit très mal comme on a pu le voir sur la Grande Boucle 2017. Peut-on dire que le triple champion du monde vole de précieuses victoires à celui qui porta le maillot irisé une fois dans sa vie ? Le voleur en question passe plutôt pour une bête fauve tandis que l’autre est relégué ces derniers temps à une bête qui passe la ligne d’arrivée la queue entre les pattes.

#jevoislavieenvert

Vidéo – Mark Cavendish aux couleurs de l’espoir sur le Tour de France

@LeTour

Le 3T Strada va servir sur un plateau d’argent Aqua Blue Sport !

Machine arrière toute ! Une équipe du World Tour sera équipée pour la saison cycliste 2018 d’un vélo muni d’un seul plateau. Son nom de code, 3T Strada. L’équipe continentale pro Aqua Blue Sport en bénéficie déjà et fait un bon en arrière dans le temps. Dans ce retour vers le futur, elle croise sur son chemin Henri Pélissier sur son monoplateau. Il pouffe de rire en voyant l’équipe irlandaise se réjouir à l’avance de nombreuses victoires, toutes servies sur un plateau d’argent.    

Le 3T Strada ou le minimalisme d’un vélo révolutionnaire ?

En VTT il est commun de voir un vélo équipé d’un monoplateau. Sur la route on n’avait encore jamais vu ce genre de machine chez les professionnels. Aucune équipe n’avait sauté le pas jusqu’à ce jour. Ce qui présageait peut-être trop de saut de chaîne, allez savoir. L’équipe Aqua Bleue Sport a décidé de prendre le risque, s’il y en a vraiment, de s’équiper d’un vélo qui offre, paraît-il de réels avantages. Sa géométrie très aérodynamique futurise encore plus les cadres qui se profilaient et se carénaient d’une façon prégnante depuis déjà quelques années. Mais c’est surtout sa transmission qui étonne. Une galette à l’arrière de 9 à 32 dents ! Les ingénieurs de chez 3T se sont certainement penchés sur l’une d’entre elles pendant un séjour en Bretagne. Attablés, ils ont vu dans leur assiette le minimalisme du blé noir qui fut tout de suite un appel pour se faire du blé pour ne pas dire des c….en or. Ah ! le marketing, ça tient toujours la route !

Les neveux de Michael Jackson portent aussi le nom 3T

Dans les années 90, il a fait chavirer le cœur des midinettes. Le groupe 3T est une marque  de cycles et de composants italiens qui partage son nom avec un groupe de musique américain composé de trois frères, qui, par filiation, sont les neveux du célèbre King de la pop Michael Jackson. En Europe ils ont cartonné pendant toute cette période faste, mais se font fait beaucoup plus rares par la suite. Se seraient-ils doutés qu’un jour on reparlerait autant d’eux à travers le cycliste sans qu’ils aient à graver leurs chansons sur une galette de polycarbonate.

Ne rien manquer de l’actualité des transferts 2018

#musiqueetvelosurlamemegalette

Vidéo – Aqua Blue Sport chantera-t-elle un tube des 3T en cas de victoire ?

@UCI_cycling

Critérium de Saitama : Mark Cavendish succède à Peter Sagan

Samedi, à l’occasion du Critérium de Saitama, c’est le Britannique Mark Cavendish qui l’a emporté. Le coureur de l’équipe Dimension Data (jusqu’à fin 2018) a succédé au palmarès de l’épreuve à Peter Sagan, (Bora-Hansgrohe) le triple champion du monde sur route.

Mark Cavendish remporte le Critérium de Saitama

Ce matin, et après que l’Allemand Marcel Kittel (QuickStep-Floors), futur pensionnaire de l’équipe Katusha-Alpecin ait remporté l’épreuve du Challenge Sprint, c’est le sprinter Britannique, Mark Cavendish (32 ans), qui s’est illustré sur le Critérium de Saitama, et ce devant deux coureurs Japonais. Fumiyuki Beppu (Trek-Segafredo) et le champion du Japon sur route Yusuke Hatanaka (Team Ukyo) n’ont plus faire mieux que second et troisième. Chris Froome, vainqueur cet été de son quatrième Tour de France, a terminé dans le peloton, tout comme Greg van Avermaet.

https://twitter.com/LeTour/status/926712779330822145

Ne rien manquer de l’actualité des transferts 2018

https://twitter.com/LeTour/status/926733854265585664

Visitez le site officiel du Critérium organisé par Amaury Sport Organisation

 

Bagarre sur le Tour of Hainan 2017

Le cyclisme n’est pas réputé pour être un sport agressif, cependant, il y a toujours ici ou là quelques dérapages malheureux, à l’image du coureur Chinois Xin Wang (Keyi Look Cycling Team), très énervé d’avoir été jeté au sol par une voiture de Directeur Sportif concurrente Suisse, et alors qu’il était en course. Le chinois a rejoint la catégorie des coureurs incapables de se contrôler. Le coureur fautif a logiquement été exclu du Tour of Hainan au terme de la 7e étape.

Le cycliste Xin Wang exclu du Tour of Hainan 2017

De ce que l’on peut comprendre depuis la vidéo postée par China Cycling sur leur chaîne Youtube,  il semblerait que Xin Wang ait été renversé par la voiture du directeur sportif de l’équipe Suisse, en amont et alors qu’il était en course. Le coureur Chinois s’en est alors pris aussi bien au mécanicien qu’au directeur sportif, et ce à grands coups de poing. Le coureur âgé de 25 ans, qui n’a jamais remporté la moindre course dans les rangs professionnels, a été exclu de la course et s’est forgé en l’espace d’une minute une réputation qui ne manquera pas de lui coller à la peau fort longtemps. Côté résultat, la 7e étape du Tour of Hainan, disputée vendredi, a été remportée par l’Italien Jacopo Mosca (Wilier Triestina – Selle Italia) toujours leader de la course à la veille de l’arrivée finale jugée à Wanning Xinglong. L’étape du jour a quant à elle été remportée par un autre Italien, Marco Zanotti (Monkey Town Continental Team).

Ne rien manquer de l’actualité des transferts 2018

Retrouvez le classement de l’étape du Tour of Hainan depuis le site de l’UCI

Cannondale présente sa tenue EF Education First-Drapac 2018

Vendredi, depuis Londres, la formation WorldTour Cannondale a présenté sa tenue EF Education First-Drapac 2018, nouvelle appellation officielle à compter du 1er janvier prochain. Feu le vert pour partie et bonjour le rose… mais aussi le orange. Présentation de la tenue que nous croiserons en course, mais aussi à l’entraînement.

Présentation de la tenue EF Education First-Drapac 2018

Si le vert de la Cannondale aura disparu tout ou partie, la couleur subsistera notamment au niveau des manches et du col du maillot, mais aussi au niveau du bas du cuissard, selon si le maillot sera rose ou orange du fait notamment que les coureurs disposeront d’une tenue supplémentaire et différente à l’occasion des entraînements et ce de façon à mieux être vus par les automobilistes lorsqu’ils évolueront sur les routes ouvertes au public. Le bas du maillot jusqu’à hauteur de poitrine fera place à une grande bande blanche laissant figurer les deux principaux sponsors : EF Education First et Drapac. Concernant le cuissard il restera noir avec un liseré vert, pour rappel. Et quant aux accessoires, à commencer par le casque et les chaussettes POC, ils s’associeront à la couleur du maillot porté.

Ne rien manquer de l’actualité des transferts 2018

Composition de la formation EF-Drapac 2018

La saison prochaine, l’équipe Cannondale actuelle compte quelque six arrivés à savoir : Matti Breschel (Astana), Mitchell Docker (Orica-Scott), Kim Magnusson (Team Tre Berg – Postnord), Daniel McLay (Fortuneo-Oscaro), Sacha Modolo (UAE Team Emirates) et Logan Owen (Axeon Hagens Berman). Parmi les coureurs restés dans l’aventure au côté de Jonathan Vaughters figurent notamment Rigoberto Uran engagé jusqu’en 2020, William et Simon Clarke, Taylor Phinney, le Français Pierre Rolland ou encore les Belges Sep Vanmarcke et Tom Van Asbroeck.

Visitez le site officiel de l’équipe Slipstream

Deux équipes espagnoles intègrent la deuxième division

Candidates toutes les deux pour entrer en Continental Pro, Burgos BH et Euskadi Basque Country-Murias Taldea ont reçu une excellente nouvelle similaire. Ces deux équipes espagnoles évolueront bien en seconde division professionnelle l’année prochaine.

Trois équipes espagnoles en 2018

Deux nouvelles équipes en seconde division ! Aujourd’hui, l’UCI a accepté les candidatures de Burgos BH et Euskadi Basque Country-Murias Taldea pour leurs intégrations au niveau Continental Pro. Ils rejoignent donc la Caja Rural-Seguros RGA qui était la seule formation ibérique en 2017 à évoluer à cet échelon du cyclisme mondial. C’est bien sûr une excellente nouvelle pour ce pays qui va pouvoir confronter ses coureurs à une concurrence beaucoup plus rude. Et cela ouvre des perspectives très intéressantes pour les années à venir. En accédant aux portes du World Tour, ces deux entrants vont pouvoir prétendre à des invitations sur des grandes courses du calendrier international. A l’image de la France et l’Italie, l’Espagne donne souvent l’opportunité à ses équipes de se mesurer aux meilleures équipes mondiales. Les voir sur le Tour du Pays Basque, le Tour de Catalogne ou la Classique San Sebastian ne serait pas une surprise.

Une division gagnée

Burgos BH sur la Vuelta 2018 ? Peu réaliste il y a encore quelques semaines, leur accession à l’échelon supérieur leur ouvrent de belles perspectives, dont celle de participer à leur Grand Tour national. Pourtant lors du premier recensement, en octobre dernier, cette équipe n’avait pas été présente dans la liste en Continental Pro. Mais le retournement de situation est intervenue à leur plus grande joie, avec en tête le manager Julio Andrés Izquierdo. « Nous sommes très fiers d’avoir pris cette initiative, et maintenant nous voulons profiter de cette promotion à la division supérieur et travailler comme il se doit » a-t-il dit au journal AS. Après dix années passées en troisième division, c’est un cap qui est franchi en cette fin d’année 2017. Elle va attaquer la prochaine saison avec seize éléments dont José Mendes, Silvio Herklotz et Matvey Mamykin comme principaux coureurs.

Une ascension fulgurante

Plus jeune que son homologue espagnol, Euskadi Basque Country-Murias Taldea a été fondée seulement en 2015. Il n’aura fallu que trois années pour se hisser au second niveau du cyclisme mondial. Une évolution rapide pour une petite structure. Elle fait parti des plus petites engagées pour la saison cycliste 2018. Mais cela ne lui a pas empêché de recruter quelques coureurs en vu des prochains mois de compétition. Julien Loubet (Armée de Terre), Mikel Aristi, Enrique Sanz sont notamment arrivés dans cet effectif, qui passe nécessairement un cap supplémentaire dans on évolution. L’équipe à identité basque se dit satisfaite de cette décision et espère apporter de grandes joies aux supporters du cyclisme basque. Après les paroles, il faudra les confirmer par les actes.

https://twitter.com/MuriasTeam/status/926452144672329735

Site de l’UCI

Kevin Ledanois reste deux ans de plus chez Fortuneo Oscaro

Champion du monde espoirs en 2015, Kevin Ledanois est depuis le début de sa carrière professionnelle chez Fortuneo Oscaro, ex Bretagne – Séché Environnement. Le Français va continuer dans la même équipe pendant au moins deux années supplémentaires.

Fortuneo Oscaro conserve Kevin Ledanois

Un coureur de plus dans l’effectif de la Fortuneo Oscaro pour la prochaine saison. Il ne s’agit pas d’une recrue, mais d’un renouvellement de contrat. Kevin Ledanois, 24 ans, a finalement été conservé par la formation bretonne de seconde division pour les deux prochaines années, soit jusqu’à la fin 2019. Avec cette décision, l’équipe souhaite réitérer sa confiance envers ce jeune talent champion du monde dans la catégorie des espoirs. Même s’il est vrai que depuis ce sacre à Richmond (Etats-Unis), les résultats n’ont pas trop suivi. Pour le moment en panne de gros résultats, le Français a l’occasion de se rattraper sous ses mêmes couleurs dès 2018.

https://twitter.com/FortuneoOscaro/status/926130717817540608

Se lancer définitivement

En deux ans après son triomphe mondial, sa meilleure performance reste une troisième place acquise sur la Classic Loire Atlantique en 2016. Sinon en 2017, il reste sur une neuvième place au classement général du Tour de l’Ain. Un bilan qui peut paraître famélique par rapport aux espérances que suscitent ce coureur. A cet instant, la confirmation au niveau professionnel tarde à se faire voir. Mais le compteur peut se débloquer à tout moment, et il serait dommage que Fortuneo Oscaro passe à côté. La saison cycliste 2018 va vraiment s’avérer charnière dans la carrière de Kevin Ledanois.

Fiche du coureur

André Greipel débutera sa saison au Tour Down Under

Absent depuis l’édition 2014, André Greipel va faire son retour sur les routes australiennes du Tour Down Under (16-21 janvier). L’Allemand revient donc quatre années après sa dernière apparition, et ce sera sa première course de la saison cycliste 2018.

André Greipel au départ du Tour Down Under

Le Tour Down Under va pouvoir compter sur une autre présence de marque. Il s’agit d’André Greipel qui sera au départ de cette édition 2018 de la première course World Tour de l’année. Comme tous les ans, c’est l’Australie qui lance les hostilités de la saison de cyclisme. Comme à son habitude, cette épreuve arrive à attirer de grands noms. Terrain de jeu idéal, elle permet à l’ensemble des coureurs de peaufiner les derniers réglages et de monter en régime pour les premiers grands objectifs qui interviennent en mars. Le sprinteur allemand ne déroge pas à cette règle, même si ça faisait quatre ans qu’il n’avait plus démarré sa saison de cette manière fois. Pour trouver trace de la dernière participation d’André Greipel au Tour Down Under, il faut revenir en 2014.

https://twitter.com/tourdownunder/status/926379226697043968

L’Australie lui réussit

Depuis cette date, l’Allemand a encore bien grandi. Le coureur de la Lotto-Soudal a enchaîné les succès de prestige pour un palmarès impressionnant. Ce n’est pas moins de onze victoires à son actif sur le Tour de France, et sept sur le Giro et la Vuelta. En ce qui concerne l’Australie, cette course par étapes de six jours lui tient aussi à cœur. Vainqueur à deux reprises du classement général en 2008 et 2010, il est surtout le recordman de victoires d’étapes à l’heure actuelle. André Greipel s’est imposé à seize reprises entre 2008 et 2014. Seule la victoire en 2011 lui avait échappé de peu, en terminant deux fois deuxième. C’est dire à quel point le gorille de Rostock se sent à l’aise à cette période de l’année à l’autre bout du monde. Pour lui, c’est une manière idéale de lancer la saison 2018 avec la même réussite que par le passé.

Site officiel de la course

Bilan équipes : Fortuneo Oscaro continue son apprentissage

Invitée une nouvelle fois cette année au Tour de France, Fortuneo Oscaro poursuit sa progression dans le gotha du cyclisme mondial. Membre de la seconde division, en Continental Pro, cette équipe française parvient à ses fins grâce à des coureurs qui réalisent une bonne saison.

Une année charnière pour Fortuneo Oscaro

Un scénario rêvé ! Voici comment s’est déroulée la saison cycliste 2017 de Fortuneo Oscaro. Pourtant moins réputée que ses homologues de la FDJ, d’AG2R La Mondiale, de Cofidis ou de la Direct Energie, la formation bretonne s’est illustrée sur le plan national. Tous les ans a lieu la prestigieuse Coupe de France PMU qui englobent des épreuves d’un jour. Cela commence par le Grand Prix Cycliste La Marseillaise à la fin janvier jusqu’au Tour de Vendée au mois d’octobre, avec quinze manches au total à disputer. Pour l’édition 2017, le vainqueur final a été Laurent Pichon, membre de Fortuneo Oscaro. A l’image du Français, toute l’équipe a réalisé de jolies performances cette année.

Mais encore plus que le sacre individuel, ce qui satisfait Fortuneo Oscaro c’est de l’avoir emporté au niveau collectif. Preuve qu’elle est désormais capable de rivaliser avec les meilleures équipes françaises. C’est ce qui explique également ses récents résultats sur le Tour de France. N’ayant pas forcément les mêmes moyens que celles du World Tour, la formation bretonne assume parfaitement son rôle. Avec aucun grand leader pour le sprint ou la montagne, elle doit s’y prendre différemment. Cela passe par prendre des échappées au long cours. Et même si la victoire n’est pas encore arrivée, Elie Gesbert, Brice Feillu ou Pierre-Luc Perichon n’ont pas démérité. Ce n’est finalement qu’une question de temps.

Des progrès notables

Sur l’ensemble de la saison cycliste 2017, Fortuneo Oscaro a cumulé douze victoires. Cette statistique la place sur le même plan quasiment que Cofidis, encore inimaginable il y a quelques années. C’est devenu une des références dans la seconde division du cyclisme avec des présences remarquées sur quelques épreuves du World Tour, surtout en France (Paris-Nice, Dauphiné). Mais l’équipe s’est aussi bien comportée hors de ses frontières, notamment en Italie avec un succès d’étape sur la semaine internationale Coppi Bartali grâce à Laurent Pichon. Et dernièrement en Belgique sur le Tour de l’Eurométropole, classé en 1.HC, gagné par Daniel McLay.

Le Britannique est d’ailleurs la grosse perte pour 2018. Ce sprinteur en pleine progression permettant à la Fortuneo Oscaro de se montrer dans les arrivées massives ne sera plus dans cet effectif. Mais l’équipe dirigée par Emmanuel Hubert continue bel et bien de grandir avec le transfert acté de Warren Barguil. En réussissant à s’attacher les services de l’une des pépites françaises en montagne, les prochains mois et années s’annoncent radieux. C’est peut-être que le début d’une belle aventure. Qui sait avec ce coureur, l’équipe bretonne sera un jour au haut de la hiérarchie dans la plus grande course au monde. C’est le but recherché depuis tant d’années.

Fiche de l’équipe