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Giro 2018 : l’Etat israélien en colère contre l’organisation

Partenaire pour la première fois de son histoire du Giro 2018, Israël a menacé de se retirer de cette course cycliste. En cause, la notion de Jérusalem-Ouest inscrite sur la carte du parcours de cette 101e édition. Un conflit dont se serait bien passer RCS Sport, la société organisatrice.

Polémique sur le Giro 2018

« À Jérusalem, la capitale d’Israël, il n’y a pas d’est ou d’ouest. il n’y a qu’un seul Jérusalem unifié. Si l’écriture ne change pas, le gouvernement israélien ne sera pas partenaire de l’événement » Cette annonce commune du Ministère des Sports et du tourisme d’Israël fait suite à la présentation du parcours du Giro 2018. En découvrant une après l’autre, les différentes étapes qui composaient le tracé, l’organisation indiquait un chrono avec la notion de Jérusalem-Ouest. Depuis, l’Etat qui va accueillir le Grand Départ lance la menace de rompre tous les contrats en vigueur si rien n’est changé rapidement. Les dernières heures ont été quelque peu agitées.

La carte du Giro 2018 modifié

La société organisatrice RCS Sport n’a pas tardé à réagir et à s’excuser. S’appropriant l’erreur, le mot Jérusalem Ouest depuis ce matin est retiré pour laisser place à Jérusalem, comme cela devait être initialement, selon l’Etat israélien. « RCS Sport tient à préciser que le départ du Giro d’Italia 2018 sera donné de la ville de Jérusalem. Lors de la présentation du parcours 2018, certains contenus techniques disposaient de la mention « Jérusalem Ouest », étant donné que la course se déroulera logistiquement dans cette zone de la ville. Ce libellé particulier, dépourvu de toute valeur politique, a été retiré de tout document relatif au Giro d’Italia. » 

En tout cas, après la présentation du Giro 2018 dans son intégralité, ça ne pouvait pas plus mal commencer. La maladresse vite réparée de la part de l’organisation va faire retomber cette affaire , mais il était largement possible de s’en passer. Maintenant, RCS Sport est encore plus prévenu qu’auparavant, les erreurs devront être évitées jusqu’au Grand Départ de Jérusalem. Ce sera un contre-la-montre disputé dans la capitale du pays mais qui ne passera pas par la vieille ville. Cette première historique aura bel et bien lieu le 4 mai prochain.

Site officiel du Giro 2018

Paris-Roubaix, priorité de Tony Martin pour la saison 2018

En 2018, Tony Marin (Katusha-Alpecin) a décidé de faire de Paris-Roubaix sa priorité. Il souhaite remporter l’épreuve à laquelle il n’a participé que deux fois en 2016 et 2017.

Paris-Roubaix comme but ultime pour Tony Martin

Tony Martin a donc décidé de cocher la case du 8 avril 2018 sur son agenda. Une date importante pour les spécialistes de classiques avec Paris-Roubaix. Dans un entretien pour le site Cyclist, l’Allemand a été très clair. « Pour moi, mon calendrier de course sera plus ouvert la saison prochaine mais personnellement, je suis impatient pour Paris-Roubaix et pour réaliser une bonne performance au printemps ». Le quadruple champion du monde de contre-la-montre en a donc fait son objectif prioritaire pour la saison à venir.

« Partir devant très tôt et rouler à son rythme », le scénario parfait selon Martin

Avec seulement deux participations à la « reine des classiques » en 2016 et 2017 sans gros résultats, l’expérience de Tony Martin dans cette épreuve semble limitée. Cependant il veut utiliser ce petit acquis pour élaborer son plan. L’Allemand a d’ailleurs une stratégie en tête. « Le scénario parfait pour moi serait de sortir du peloton le plus tôt possible, être seul et instaurer mon propre rythme ». Venant d’un spécialiste du chrono et qui plus est bon rouleur, cela est tout à fait logique et jouable.

Il reste néanmoins persuadé que le facteur chance a un impact très important sur le Paris-Roubaix. « Tu as besoin d’être chanceux en ayant aucune crevaison ou chute. En plus il y a tellement de façons différentes de remporter la course ». Personne ne pourra lui donner tort. Ce n’est pas pour rien que cette épreuve est surnommée « l’enfer du Nord ». En tout cas si Martin atteint son objectif, il pourra alors aborder la suite de la saison avec le plein de confiance. Surtout avec son nouveau partenaire au sein de Katusha-Alpecin, Marcel Kittel, pour qui il sera d’une grande aide sur les sprints. Sans oublier la 9e étape du Tour de France  entre Arras et Roubaix, pour laquelle Martin pourrait jouer la victoire.

Fiche du coureur

Vidéo – Présentation 9e étape du Tour de France entre Arras et Roubaix

Sondage – Tony Martin peut-il remporter Paris-Roubaix ?

Giro 2018 : une dernière semaine de course en apothéose

Après deux semaines de course, les coureurs du Giro 2018 auront parcouru déjà une grande partie du parcours. Mais ces derniers jours de compétition sont l’occasion de faire les ultimes différences. Cette dernière semaine promet une lutte haletante pour le classement général final. Tout faux-pas sera préjudiciable.

Un chrono et de la haute montagne pour finir le Giro 2018

Etape 16 – 22 mai : Trento – Rovereto (34,5 km) – contre-la-montre individuel

A part le chrono d’ouverture, c’est le seul effort solitaire de cette 101e édition ! Avec seulement 44 kilomètres au total de contre-la-montre, les rouleurs auront peu de temps pour faire des différences face à des non-spécialistes. Mais toutes les occasions restent bonnes à prendre. Sur ces 34 kilomètres entre Trento et Rovereto, il est possible de reprendre du temps sur ses adversaires directs, et de faire parler ses qualités.

Etape 18 – 24 mai : Abbiategrasso – Prato Nevoso (196 km) – montagne

C’est le début du triptyque montagneux ! Sur cette dernière partie du Giro 2018, trois étapes de montagne vont s’enchaîner, la seule fois durant ces trois semaines. La récupération risque d’être un élément considérable. Cela va commencer par une étape avec une montée unique, celle de Prato Nevoso. Certes, pas simple, elle n’a rien à voir avec les deux qui vont suivre. Pas certain que cette étape occasionne de véritables écarts.

Etape 19 – 25 mai : Venaria Reale (Reggia) – Bardonecchia (Jafferau) (181 km) – haute montagne

Terrifiant ! Ce dix-neuvième opus est l’un des plus terribles de cette édition ! Durant cette journée de 181 kilomètres, les coureurs seront confrontés au Colle delle Finestre, qui sera le point le plus élevé du Giro 2018 à 2178 mètres d’altitude. Avec sa portion non goudronnée sur la deuxième partie, cela promet énormément. Sans oublier la montée de Sestrière qui va suivre. Avant de se diriger pour ce qui reste du peloton vers Bardonecchia et son arrivée au sommet. Une grande étape de montagne dans la pure tradition italienne.

Etape 20 – 26 mai : Susa – Cervinia (214 km) – haute montagne

C’est l’ultime opportunité de s’illustrer ! Le Tour d’Italie a pris l’habitude sur l’avant-dernier jour de disputer une énième étape de haute montagne. Et à coup sûr, elle sera de nouveau terrible pour tous les organismes. La distance loin d’être anodine (214 km), mais encore plus son profil fait froid dans le dos. Sur les 75 derniers kilomètres, quasiment plus un mètre de plat. Il faudra grimper à la suite le Col Tsecore, le Col St. Pantaléon et Cervinia pour conclure. Ce sera la dernière opportunité de faire basculer le classement général en sa faveur et de s’offrir un succès de prestige.

Site officiel du Giro 2018

Vidéo – Présentation du parcours du Tour d’Italie 2018

Quatre étapes décisives pour le classement général ! Voilà comment est dessiné le tracé de la dernière semaine du Giro 2018. Mis à part deux journées plus tranquilles, le reste promet d’être haletant. Il peut se passer quelque chose de majeur quasiment tous les jours sur cette dernière partie de ce Grand Tour. Jusqu’à l’avant-dernier jour, rien ne sera fait.

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Sondage : Qu’attendez-vous de cette troisième semaine ?

Giro 2018 : une seconde semaine de tous les dangers

Comme dans tous les Grands Tours, la première semaine du Giro 2018 va servir à dessiner une première hiérarchie au classement. Mais à la fin de cette seconde, ils seront une majorité à avoir perdu toutes leurs illusions. Les grimpeurs, mais aussi les baroudeurs et les sprinteurs vont pouvoir s’exprimer sur leurs terrains de prédilection. Il y en aura pour tous les goûts.

Giro 2018 : des étapes cruciales

Etape 11 – 16 mai : Foligno/Assisi – Osimo (156 km) – valloné

Les apparences sont parfois trompeuses ! C’est une étape qui ne paraît pas très difficile sur la papier, mais elle est très piégeuse. La partie pour se diriger vers Osimo est loin d’être plate avec notamment le mur de Filottrano (13-14 %). Mais surtout les derniers kilomètres ne seront pas de tout repos. Véritable arrivée casse-patte, des secondes précieuses, voire davantage pourraient s’envoler.

Etape 14 – 19 mai : San Vito al Tagliamento – Monte Zoncolan (181 km) – haute montagne

C’est simple, tout le monde l’attend ! Cette quatorzième étape du Giro 2018 est l’une des principales attractions. Le profil est à vrai dire hallucinant, et fait déjà peur à plus d’un coureur. En arrivant au sommet du Monte Zoncolan, une des plus dures ascensions d’Europe, il y en aura de partout, c’est une certitude. Mais en plus, des cols précédents auront déjà fait leur travail. Une journée tout simplement dantesque où le vainqueur final devrait émerger.

Etape 15 – 20 mai :  Tolmezzo – Sappada (176 km) – montagne

Après le Monte Zoncolan, les coureurs pensaient souffler un peu, c’est raté. Dès le lendemain, il va falloir remettre ça pour une nouvelle journée en montagne. Peut-être moins difficile sur le papier, il en reste pas moins que les efforts de la veille et les 176 kilomètres du jour vont produire leurs effets. Avec le Passo Tre Croci, mais surtout l’enchaînement final Passo di Sant’Antonio, Costalissoio et Sappada, le parcours permet de faire de nouvelles différences.

Site officiel du Giro 2018

Vidéo – Présentation du parcours du Tour d’Italie 2018

La deuxième semaine du Giro 2018, un moment important c’est certain. Mais elle ne sera pas décisive à moins qu’un coureur comme Christopher Froome écrase déjà tout suspense, car le plus dur va arriver. La troisième semaine peut encore largement modifier la hiérarchie établie après quinze jours de course.

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Sondage : Quelle est votre étape favorite de la seconde semaine ?

Giro 2018 : que pensent les coureurs du parcours ?

Dévoilé ce mercredi, le parcours du Giro 2018 a l’air de satisfaire beaucoup de coureurs. Voici les réactions de certains d’entre eux, qui n’ont pour la plupart pas confirmé leur participation.

Thibaut Pinot (FDJ) : « C’est un super beau parcours »

Thibaut Pinot, quatrième l’année dernière sur le Tour d’Italie, a été conquis par les routes que ce Giro propose. Il l’a expliqué dans une longue interview pour Ouest-France : « Je suis agréablement surpris. C’est un super beau parcours. Encore une fois pour un Giro. Une fois qu’on quitte Israël, on enchaîne directement les étapes de moyenne et de haute montagne. Et après, les deux-trois dernières étapes de montagnes sont assez impressionnantes. Au total, il y a huit arrivées au sommet, ce qui correspond à la moyenne du Giro, et c’est une bonne chose. Ce sont ces étapes-là qui me conviennent, et quand on en a huit, tu peux jouer la victoire sur presque une sur deux »

Fiche du coureur

Tom Dumoulin (Sunweb) : « Pas adapté pour moi »

Le tenant du titre, Tom Dumoulin, laisse planer le doute quant à sa possible participation et la défense de son maillot rose mais il est satisfait de ce qui lui a été présenté ce mercredi comme relaté par SpazioCiclismo: « Le parcours est fantastique avec des épreuves de contre la montre vraiment intéressantes. Mais ni le Tour de France ni le Giro sont tout à fait adapté pour moi, mais nous verrons. Je pense que les grimpeurs et les coureurs les plus complets ont de bonnes chances de gagner. Je ne regarde pas les autres coureurs pour voir quelle course je vais faire, je vais juste choisir le parcours qui correspond le mieux à mes qualités. »

Fiche du coureur

Vincenzo Nibali (Bahrain Merida) : « Un Giro bien distribué »

Double vainqueur de l’épreuve en 2013 et 2016, Vincenzo Nibali a loué cette édition 2018 du Giro. Le « Requin de Messine » sait déjà où le tour d’Italie va se jouer. « C’est un parcours équilibré. En parlant des ascensions, nous ferons face à une difficulté croissante sue la première. Je connais très bien Montevergine di Mercogliano, c’est une montée très rapide avec des virages serrés. Je ne connais pas Campo Imperatore cependant mais il y a une pente très difficile. Après ce sera un peu plus difficiles quand on arrivera à Zoncolan, Cervinia et Jafferau, qui sont pour moi les trois étapes clés du Giro. Quant au chrono, je pense que le kilométrage est bon pour les deux. Le Giro est bien distribué »

Fiche du coureur

Fabio Aru (UAE Team Emirates) : « Belle et intéressante »

Deuxième du Giro en 2015 et récent 5e du Tour de France, Fabio Aru y voit une opportunité de briller. La course possède des aspects qui pourraient lui donner un avantage.  « Je dois bien l’étudier, je la vois si belle et intéressante et il y a des ascensions que je connais bien, il y a aussi deux chronomètres, un pour les spécialistes qui ne me convient pas et un autre avec des montées qui correspondent davantage à mes caractéristiques » a t-il détaillé au journal italien Il Messaggero.

Fiche du coureur

À lire aussi : la présentation détaillée du parcours du Giro 2018

Vidéo – Présentation du parcours du Giro 2018

Le parcours du Tour d’Italie a été dévoilé ce mercredi. Si vous l’avez raté, voici la vidéo de présentation des 21 étapes.

Sondage – Qui de ces quatre coureurs aurait le plus de chances de remporter le Giro 2018 ?

Les moments clés de la première semaine du Giro 2018

Pendant plus de trois semaines sur le Giro 2018, les difficultés seront nombreuses avant d’arriver en rose dans les rues de Rome. Pour la première semaine, c’est un démarrage en douceur avant d’entamer la montagne et les premiers cols. Voici en détail les instants importants des premiers jours de course de la 101e édition.

Giro 2018 : les premiers rendez-vous pour le général

Etape 1 – 4 mai : Jérusalem (9,7 km) – contre-la-montre individuel

Un premier moment important sur le Giro 2018 ! Dès la première étape, les favoris ne devront pas se louper pour ne pas perdre trop de temps au général. Même si le chrono individuel de Jérusalem est court en faisant un peu moins de 10 kilomètres, attention aux pièges. Sur un parcours technique dans les rues de la ville israélienne, certains coureurs pourraient déchanter. Une belle occasion en tout cas pour les spécialistes de creuser quelques écarts, et surtout d’être le premier maillot rose.

Etape 6 – 10 mai : Caltanissetta – Etna (163 km) – montagne

La haute montagne à l’honneur ! Dès le sixième jour de course, certains pourraient perdre définitivement le Giro 2018. Après des étapes de plaine et vallonnées, les choses sérieuses débutent. Avec une arrivée au sommet de l’Etna, aucune défaillance ne sera pardonnée sur les 25 kilomètres d’ascension. Ce n’est pas la montée la plus difficile, ni la plus raide de cette édition, mais elle peut tout à fait provoquer quelques dégâts.

Etape 8 – 12 mai : Praia a Mare – Montevergine di Mercogliano (208 km) – montagne

Moins difficile que l’arrivée au sommet de l’Etna, Montervergine di Mercogliano n’en reste pas moins une étape importante. Cependant, au vu des pentes de cette montée, il n’est pas certain d’assister à un véritable écrémage. Mais c’est souvent là où on s’y attend le moins que les surprises arrivent. A coup sûr, cette deuxième étape se terminant au sommet va valoir le coup d’œil.

Etape 9 – 13 mai : Pesco Sannita – Gran Sasso d’Italia (224 km) – haute montagne

Pour conclure la première semaine, il va falloir du courage ! Après l’étape de Montevergine, l’enchaînement par une étape de montagne plus corsée pourrait s’avérer fatal pour certains prétendants au général. Sur une longueur de 224 kilomètres, les principales difficultés sont concentrées sur la fin de parcours. La portion finale vers Gran Sasso d’Italia devrait provoquer une sélection après une énième journée éprouvante.

Site officiel du Giro 2018

Vidéo – Présentation du parcours du Tour d’Italie 2018

Dès la première semaine, les coureurs seront dans le vif du sujet. Le classement général devrait rapidement se décanter, et l’influence du chrono d’ouverture devrait être minime. Pour les sprinteurs, il ne faudra rater les occasions. Trois étapes semblent être dans leurs cordes.

Sondage : Que préférez-vous dans cette première semaine ?

Christopher Froome au départ du Giro d’Italia 2018 !

Attendu depuis 2010 sur les routes italiennes, Christopher Froome va participer de nouveau au Tour d’Italie. C’est un vrai événement sachant que c’est le dernier Grand Tour qui manque au palmarès du Britannique de la Team Sky.

Christopher Froome met fin au suspense

Il va le faire ! Christopher Froome sera bien au Grand Départ du Giro 2018 à Jérusalem. C’est lui-même qui l’a annoncé dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. C’est donc aussi la fin d’un suspense qui durait depuis plusieurs semaines. Allait-il venir ou pas ? En tout cas, c’était le souhait des organisateurs, et leur vœu a été exaucé. C’est une décision lourde de sens car la participation certaine du Britannique va sans doute donner une dimension supplémentaire à cette 101e édition. Le quadruple vainqueur du Tour se place évidemment comme le favori numéro 1. Huit années exactement après, il va faire son retour. Ce qui pourrait inciter d’autres coureurs comme Tom Dumoulin ou Vincenzo Nibali a officialisé leur présence au printemps prochain.

Un pas de plus dans l’Histoire ?

A l’heure actuelle, le Giro est le dernier Grand Tour manquant au palmarès impressionnant de Christopher Froome. Déjà vainqueur à quatre reprises du Tour et pour la première fois de la Vuelta en septembre dernier, son compteur pourrait encore augmenter. Mais le défi qui s’annonce devant lui est immense. Après avoir effectué le doublé Tour de France-Tour d’Espagne cette année, le premier depuis Bernard Hinault, le Britannique va courir après un autre objectif. Succéder à Marco Pantani en gagnant la même année le Tour d’Italie et le Tour de France. En 2018, le symbole est d’autant plus fort que cela fera pile vingt ans. Ce serait aussi un exploit monumental, car il rejoindrait un groupe de six coureurs à avoir remporté tous les Grands Tours en carrière. Le Giro 2018 est rempli d’enjeux pour Christopher Froome, qui peut faire sa place dans l’Histoire.

A lire aussi : La Réaction de Christopher Froome

Vidéo – Présentation du parcours du Tour d’Italie 2018

Sondage : Chris Froome va t-il remporter le Giro 2018 ?

Giro 2018 : le parcours complet de la 101e édition dévoilé

Après plusieurs mois d’attente, le parcours du Giro 2018 a été enfin dévoilé dans son intégralité. Cette édition s’élancera le 4 mai prochain d’Israël par un contre-la-montre individuel à Jérusalem, avant de revenir trois jours plus tard en Italie jusqu’à son terme à Milan, le 27 mai.

Les 21 étapes du Giro 2018

Etape 1 – 4 mai : Jérusalem (9,7 km) – contre-la-montre individuel

Etape 2 – 5 mai : Haifa – Tel Aviv (167 km) – plaine

Etape 3 – 6 mai : Be’er Sheva – Eilat (229 km) – plaine

Etape 4 – 8 mai : Catania – Caltagirone (191 km) – valloné

Etape 5 – 9 mai : Agrigento – Santa Ninfa (152 km) – moyenne montagne

Etape 6 – 10 mai : Caltanissetta – Etna (163 km) – montagne

Etape 7 – 11 mai : Pizzo Calabro – Praia a Mare (159 km) – plaine

Etape 8 – 12 mai : Praia a Mare – Montevergine di Mercogliano (208 km) – montagne

Etape 9 – 13 mai : Pesco Sannita – Gran Sasso d’Italia (224 km) – haute montagne

Etape 10 – 15 mai : Penne – Gualdo Tadino (239 km) – valloné

Etape 11 – 16 mai : Foligno/Assisi – Osimo (156 km) – valloné

Etape 12 – 17 mai : Filottrano – Imola (213 km) – plaine

Etape 13 – 18 mai : Ferrara – Nervesa della Battaglia – plaine

Etape 14 – 19 mai : San Vito al Tagliamento – Monte Zoncolan (181 km) – haute montagne

Etape 15 – 20 mai :  Tolmezzo – Sappada (176 km) – montagne

Etape 16 – 22 mai : Trento -Rovereto (34,5 km) – contre-la-montre individuel

Etape 17 – 23 mai : Riva del Garda – Iseo (155 km) – plaine

Etape 18 – 24 mai : Abbiategrasso – Prato Nevoso (196 km) – montagne

Etape 19 – 25 mai : Venaria Reale (Reggia) – Bardonecchia (Jafferau) (181 km) – haute montagne

Etape 20 – 26 mai : Susa – Cervinia (214 km) – haute montagne

Etape 21 – 27 mai : Roma – Roma (118 km) – plaine

Site officiel de la course

Armstrong autorisé à utiliser l’argument « tout le monde se dopait » lors de son procès

Lance Armstrong fait une nouvelle fois parler de lui. Ce mardi, l’ancien coureur a obtenu, de la part du juge en charge de l’affaire, le droit d’utiliser comme défense le « tout le monde se dopait » lors de son procès contre le gouvernement fédéral qui se tiendra le 6 mai prochain. Une sorte de petite victoire pour l’américain.

Le gouvernement fédéral n’a pas eu gain de cause

C’est une nouvelle bataille gagnée par Lance Armstrong face au gouvernement fédéral. Après avoir obtenu le report de son procès (il aura lieu le 6 mai prochain), l’Américain a obtenu l’autorisation d’utiliser son « tout le monde se dopait » pour sa défense. C’est le juge en charge de l’affaire, Christopher Cooper, qui a donné sa permission rapporte USA Today et il a donné ses raisons. « La nature endémique de l’utilisation de produits dopants dans le cyclisme crée une déduction possible que le gouvernement était au courant de l’utilisation répandue de ces produits, a expliqué le juge avant d’ajouter que cela, combiné avec l’échec du gouvernement pour prendre des mesures afin examiner n’importe quel dopage potentiel d’Armstrong avant l’entrée dans un accord de sponsoring, augmenterait de la même façon une déduction possible que l’US Postal ne s’est pas particulièrement soucié de l’utilisation de produits dopants par Armstrong. »

Cooper a tenu à mesurer l’importance de cet argument. « Que tous les autres utilisent des produits dopants ne dit rien quant au rôle d’Armstrong sur le fait qu’il ait présenté de fausses déclarations au gouvernement. En tant que tel, la preuve n’est pas admissible en tant que causalité ». L’avocat d’Armstrong, Elliot Peters, s’en est tout de même félicité via un communiqué transmis à USA Today.. « Nous sommes très satisfaits de la décision prise par le juge ».

Cette nouvelle vient prendre à contre pied le gouvernement fédéral qui avait demandé à ce que cette défense ne soit pas utilisable par Lance Armstrong pour ne pas le laisser mettre « le monde du cyclisme devant le tribunal ».

L’US Postal lui réclame 32,5 millions de dollars

L’ancienne équipe de l’Américain, l’US Postal, réclame 32,5 millions de dollars qu’elle aurait versée pour sponsoriser l’équipe entre 2000 et 2004. Cependant, la somme en jeu dans cette affaire pourrait être de 100 millions de dollars s’il est avéré que la somme a été obtenu de façon frauduleuse. L’avocat d’Armstrong, Peters, explique, toujours dans le communiqué transmis à USA Today, qu’il « est interdit à l’US Postal d’utiliser l’argument que le sponsoring n’avait aucune valeur et doit au contraire essayer de prouver que les révélations de 2013 lui ont fait du tort au-delà des nombreux bénéfices qu’elle a retiré du sponsoring au cours des années précédentes ». Après ces différentes batailles, la guerre s’annonce donc rude entre les parties, le 6 mai prochain.

Lotto NL-Jumbo prépare ses coureurs pour le Tour de France 2018

Après avoir remporté deux étapes sur la dernière édition du Tour de France, la Lotto NL-Jumbo pense déjà à l’échéance de juillet prochain. Selon les informations révélées par le média néerlandais Telesport, la formation néerlandaise aurait déjà fait ses choix.

Lotto NL-Jumbo, le Tour en tête

Le Tour de France est un rendez-vous majeur dans une saison pour n’importe quelle équipe. Pour Lotto NL-Jumbo notamment, il se prépare déjà maintenant. Selon Telesport, elle n’a pas tardé à faire son effectif de huit coureurs. Parmi eux, il devrait y avoir les deux vainqueurs d’étapes en 2017, Primoz Roglic et Dylan Groenewegen. Le Néerlandais avait dû attendre la dernière étape pour lever les bras, c’était sur les Champs-Elysées. Une victoire référence pour un sprinteur, sa première sur la Grande Boucle. Tout comme son coéquipier slovène qui s’était imposé sur la dix-septième étape à Serre-Chevalier au terme d’une échappée victorieuse. Spécialiste du contre-la-montre, mais grimpeur en pleine progression, il pourrait changer de statut en 2018.

Un problème de leadership

Cependant, ce n’est pas certain que l’ancien sauteur à ski puisse avoir la certitude d’être un leader pour le classement général. Il devrait sans doute partager ce rôle avec Steven Kruijswijk. Mais les belles promesses entrevues sur le Giro 2016 avec une quatrième place finale, dont plusieurs jours en rose, ont laissé place à une saison en demi-teinte. Neuvième du général de la Vuelta 2017 reste son principal fait marquant de ces derniers mois. Pour accompagner ces trois têtes d’affiche, les Néerlandais Lars Boom, Jos van Emden, Timo Roosen, Koen Bouwman et Robert Gesink sont ceux qui tiennent la corde. A part changement au cours de la saison à cause d’une blessure éventuelle ou autre, ce sont ces huit coureurs qui devraient être au Grand Départ le 7 juillet prochain.

Fiche de l’équipe

Saison controversée pour Gianni Moscon : « Mon image en a souffert »

La saison 2017 a été plus que controversée pour Gianni Moscon. Entre les propos racistes envers Kévin Reza, une disqualification des championnats du monde de Bergen et une possible implication dans la violente chute de Sébastien Reichenbach, l’Italien a eu fort à faire en dehors du vélo en lui-même. Comment le coureur de la Team Sky a-t-il vécu cette saison ?

Une saison controversée pour Gianni Moscon

Lors du Tour de Romandie, Gianni Moscon a tenu des propos racistes envers Kévin Reza (FDJ). A l’arrivée, le ton entre les deux hommes est monté mais dès le lendemain, l’Italien de la Team Sky est allé au bus de la FDJ pour s’excuser auprès du Français. L’équipe britannique quant à elle, avait suspendu son coureur pendant six semaines.

Aux Championnats du Monde de Bergen, il a été disqualifié pour s’être abrité longuement derrière les voitures. Victime d’une chute dans l’avant dernier tour, il avait rapidement regagné la tête de la course grâce aux véhicules. Une décision sans conséquence puisqu’il s’était classé 29ème de l’épreuve.

Enfin, lors des Trois Vallées Varésines en fin de saison, Gianni Moscon aurait été impliqué dans la violente chute de Sébastien Reichenbach. Selon grimpeur de la FDJ, le coureur de la Sky aurait eu un comportement dangereux envers lui, provoquant sa chute. Une enquête est d’ailleurs en cours suite à la plainte déposée par le coureur suisse et son équipe. L’affaire est donc entre les mains de la justice.

Gianni Moscon : « Mon image en a souffert »

C’est donc avec une image ternie aux yeux d’une partie du peloton et du grand public que Gianni Moscon aborde la saison 2018. « Rien d’irrégulier n’est arrivé dans l’affaire Reichenbach » explique le principal intéressé à La Gazzetta dello Sport. « Je suis fâché qu’il ait tout de suite lancé ces accusations. Je vais voir comment me débrouiller parce que mon image en a souffert. Ce sont des choses qui vous aident à grandir. Quand je suis en pleine compétition, je ressens l’adrénaline. Peut-être que c’est pour cela que j’ai des résultats. C’est comme si j’étais en transe. Je me transforme sur le vélo mais je ne suis pas une mauvaise personne. J’apprendrai à mieux gérer certaines dynamiques. Avec Reza, j’ai dit quelque chose que je n’aurais pas dû, je l’ai admis, et je me suis excusé tout de suite. »

Auteur d’une belle saison, marquée par une prometteuse 5ème place à Paris-Roubaix puis un titre de champion d’Italie du contre-la-montre, il s’est montré très impressionnant sur la Vuelta au cours de laquelle il a largement contribué au succès de son leader, Chris Froome. Victime de son succès, l’équipe Sky a essuyé de nombreuses critiques. « Je n’accepte pas que les gens disent que nous sommes arrogants. Tout le monde fait son travail. Les autres équipes sont jalouses. Nous travaillons de façon très scolaire et ce n’est pas apprécié », conclut Gianni Moscon.

En 2018, l’Italien vise principalement les classiques printanières, dont Paris-Roubaix, et devrait participer à son premier Tour de France.

A LIRE : G. Moscon, taille patron dans le Team Sky pour 2018

Simon Gerrans relance sa carrière grâce à Richie Porte (BMC)

Décidé à mettre un terme à sa carrière au terme de la saison, Simon Gerrans a finalement décidé de rempiler pour une saison supplémentaire avec la BMC Racing Team. L’Australien, qui porte les couleurs d’Orica-Scott depuis 2012, explique que c’est Richie Porte qui a pris contact avec lui, le convainquant ainsi de signer un contrat avec l’équipe américaine.

Richie Porte fait appel à Simon Gerrans

Alors qu’il envisageait de prendre sa retraite à la fin de la saison, Simon Gerrans a reçu un appel de Richie Porte lui proposant de le rejoindre à la BMC Racing Team en 2018. Le leader australien voit en son compatriote un solide capitaine de route, utile dans sa quête au maillot jaune sur le Tour de France.

« Richie Porte a été le premier membre de la BMC à me contacter », explique Simon Gerrans au Herald Sun. « J’étais flatté car il pense que je peux lui apporter quelque chose la saison prochaine, notamment sur le Tour de France, son principal objectif. Il a ensuite parlé avec la direction de l’équipe qui a rapidement été d’accord. C’est une perspective vraiment excitante d’être là et d’épauler Richie Porte sur les courses à étapes. Par ailleurs, j’aurai également ma carte à jouer sur certaines courses d’une journée. Avoir la confiance d’une équipe est l’un des ingrédients principaux pour gagner des courses. Je pense que je peux encore lever les bras au plus haut niveau. »

A LIRE : S. Gerrans signe chez BMC pour la saison 2018

Une saison 2017 difficile avec Orica-Scott

Simon Gerrans sort d’une saison difficile avec Orica-Scott. Bien qu’il ait tourné autour à plusieurs reprises (2ème du championnat d’Australie sur route, de la Cadel Evans Great Ocean Race et du Tour de Norvège), il n’a obtenu aucune victoire cette année. Par ailleurs, alors qu’il n’avait manqué aucune édition du Tour de France depuis 2010, l’Australien a été écarté par son équipe cette saison. Un coup dur pour le moral. « Nous avions quelques différents avec Orica-Scott. Il était temps que nous nous séparions. Je ne suis pas allé chercher une nouvelle équipe et j’envisageais de mettre un terme à ma carrière. Cette offre de la BMC a donc été la bienvenue, je ne pouvais pas refuser », conclut le principal intéressé.

A 37 ans, Simon Gerrans possède un solide palmarès. Parmi ses victoires de prestige, on retrouve Milan San Remo, Liège-Bastogne-Liège, deux GP de Québec, le GP de Montréal, Plouay, deux étapes du Tour de France, une Giro et de la Vuelta et quatre éditions du Tour Down Under.

Le programme de courses d’Edvald Boasson Hagen dévoilé

De retour au premier plan cette saison, Edvald Boasson Hagen va devoir répondre aux attentes placées en lui pour 2018. Dans son calendrier provisoire, deux axes principaux se dégagent : les flandriennes et le Tour de France.

Edvald Boasson Hagen, coureur à suivre

Et si la saison cycliste 2018 était la sienne ? Auteur de bons résultats sur les derniers mois de compétition, le Norvégien est revenu à son meilleur niveau. C’est un fait, mais il manque toujours une très grande classique à son palmarès malgré 66 succès depuis le début de sa carrière. Un total démontrant que le coureur de la Dimension Data est habitué à gagner, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Vainqueur à un reprise de Gand-Wevelgem, de la Cyclassics Hamburg, et de la Classique de Plouay, il lui reste à passer le cap sur un Monument. Sa meilleure prestation reste actuellement une cinquième place sur Paris-Roubaix 2016, son seul top 10 avec Milan-San Remo 2015.

Ses deux courses feront parties de son programme en 2018, assez similaire à celui de cette année. Ça commencera pour Edvald Boasson Hagen en Espagne sur le Tour de la Communauté de Valence (31 janvier – 4 février). Avant d’aborder un nombre conséquent de classiques sur lesquelles le Norvégien compte bien briller avec un rôle de leader chez Dimension Data. Toutes les courses flandriennes sont inscrites à son calendrier, en plus du tryptique italien composé des Strade Bianche, du Tirreno-Adriatico, et Milan-San Remo. L’Enfer du Nord sera la dernière épreuve de son premier bloc de compétitions. A la fin de cette épreuve, il fera une coupure d’un peu plus d’un mois avant de reprendre à domicile sur le Tour de Norvège.

Retour sur le Tour

Comme cette année, le Tour de France sera l’un de ses objectifs majeurs sur la seconde partie de saison. Sans les mondiaux chez lui à Bergen, cela devient même encore plus important. Son programme sur la fin du printemps et l’été est avant tout tourné autour de la Grande Boucle. Vainqueur d’étape cette année au terme d’une longue échappée, le coureur de 30 ans s’est aussi montré performant dans les sprints massifs en l’absence de Mark Cavendish. Une très belle satisfaction de cette édition. Après ce rendez-vous majeur, il ne lui restera plus que trois courses à disputer dont le Tour de Grande-Bretagne en conclusion au début du mois de septembre.

Fiche du coureur

Fabio Sabatini (Quick-Step Floors) refuse de suivre Marcel Kittel

Marcel Kittel est l’un des transferts les plus importants de l’hiver. Le sprinteur allemand, auteur d’une belle saison marquée entre autres par ses cinq victoires d’étape sur le Tour de France, a décidé de quitter la Quick-Step Floors pour Katusha-Alpecin. Voulant emmener avec lui Fabio Sabatini, membre indispensable de son train, il a fait face au refus de l’Italien qui souhaite privilégier une collaboration avec Elia Viviani, la nouvelle recrue de l’équipe belge.

Fabio Sabatini refuse de suivre Marcel Kittel

Fabio Sabatini a rejoint la formation Quick-Step Floors en 2015. Dès lors, le coureur italien s’est imposé comme un membre incontournable du train de Mark Cavendish, puis de Marcel Kittel lorsque ce dernier a rejoint l’équipe l’an passé. Il a notamment contribué aux cinq victoires de l’Allemand sur le Tour de France 2017. Or, Marcel Kittel a décidé de quitter Quick-Step Floors au terme de cette saison pour rejoindre Katusha-Alpecin. Malgré l’insistance du sprinteur allemand qui souhaite emmener avec lui Fabio Sabatini dans sa nouvelle équipe, il s’est vu refuser sa demande car l’Italien préfère collaborer de nouveau avec son compatriote Elia Viviani. Les deux hommes avait été équipiers à la Liquigas.

« Marcel Kittel m’a demandé de le suivre chez Katusha, mais pendant le Tour de France, j’ai parlé avec Patrick Lefevere (directeur de Quick-Step) et il m’a parlé d’un nouveau projet avec Elia Viviani. J’ai couru avec lui il y a cinq ou six ans chez Liquigas et j’ai aimé le contenu du projet. J’ai donc décidé de rester ici les deux prochaines années », explique Fabio Sabatini à Cyclingnews.

A LIRE : Marcel Kittel rejoint Katusha-Alpecin

Une collaboration avec Elia Viviani

Fabio Sabatini et Elia Viviani sont devenus une première fois équipier en 2010 lorsque ce dernier est passé professionnel avec la Liquigas. Les deux hommes ont noué un fort lien d’amitié. « Quand j’ai couru avec Elia Viviani, il était jeune et n’avait pas beaucoup d’expérience. Mon anglais n’est pas très bon mais je comprends Marcel Kittel et lui me comprend. C’est n’est pas pour rien qu’il a gagné cinq étapes du Tour cette année. La différence avec Elia, c’est que nous sommes amis et nous avons couru ensemble pendant cinq ou six ans, notre relation est meilleure », poursuit Fabio Sabatini.

Esseulé à la Team Sky, Elia Viviani a rompu sa dernière année de contrat avec l’équipe britannique pour s’engager avec Quick-Step Floors. Malgré la présence de Fernando Gaviria, le sprinteur numéro 1 de l’équipe, l’Italien devrait trouver sa place sans difficulté car le calendrier des deux hommes ne devraient que rarement se croiser. Par ailleurs, chacun aura son propre train.

A LIRE : Fracture et fin de saison pour F. Sabatini 

Chris Froome pour un doublé Giro-Tour ? Alberto Contador y croit

Ce mardi Alberto Contador a profité du « Europa Press Sports Breakfasts » pour aborder de nombreux sujets. Avant la présentation du Giro ce mercredi, la question sur la possible participation de Chris Froome pour cette édition 2018 et donc peut-être du doublé avec le Tour lui a été posée. Et sa réponse n’a pas vraiment surpris.

« El Pistolero » confiant pour le Britannique

Ce n’est qu’une rumeur pour l’instant, mais tout le monde en parle, même Alberto Contador. La possible participation de Chris Froome au Giro en 2018 (dont la présentation a lieu ce mercredi, 17h) en plus du Tour de France n’est pas un challenge insurmontable selon l’Espagnol, qui n’a pas tari d’éloges envers son ancien adversaire lors du « Europa Press Sports Breakfasts » ce mardi à Madrid. « C’est un coureur très fort et je le vois capable de gagner le Giro ». Que le Giro ? Bien sûr que non. L’Espagnol voit un peu plus pour le Kenyan Blanc. « Il a une équipe très forte qui peut parfaitement l’aider que ce soit sur le Tour d’Italie ou bien sur le Tour de France ».

Froome deviendrait-il le meilleur de tous les temps ?

Des mots forts venant d’un coureur ayant remporté deux fois le Giro (en 2008 et 2015) et qui fait partie du cercle très fermé des six vainqueurs des trois grands tours, auquel aimerait sûrement s’ajouter Chris Froome. Cependant Contador reste mesuré sur le fait que le Britannique devienne, en cas de victoire sur le Giro, le meilleur coureur de tous les temps. L’Espagnol estime qu’un « mythe comme Eddy Merckx est difficile à dépasser ». Dans tous les cas, le leader de la Sky deviendrait le premier à réaliser ce doublé depuis un certain Marco Pantani, c’était il y a 20 ans déjà. L’Italien avait d’ailleurs remporté son unique Giro, en sera-t-il de même pour Froome ? Lui seul a les cartes en main.

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Il y a eu un paysage plus beau qu’un autre au Tour de France 2017

Le village alsacien de Kaysersberg a été désigné en juin 2017 « Le Village préféré des Français  » dans l’émission éponyme animé par le « roi » Stéphane Bern. Un vote a aussi eu lieu ce mois de novembre pour élire le plus beau paysage du Tour de France 2017. ASO (Amaury Sport Organisation) qui organisait ce concours a rendu son verdict mardi. Le vainqueur est un monument naturel des Hautes-Alpes qui a été franchi au total à 35 reprises par les coureurs de la Grande Boucle.

Le col d’Izoard plus beau paysage du Tour de France 2017

Warren Barguil garde un très bon souvenir de son ascension en juillet dernier. Le Morbihannais de l’équipe Fortuneo-Oscaro enivré par une première victoire d’étape à Foix le 14 juillet récidivait une semaine plus tard sur les pentes de ce géant du Tour, sous les couleurs de son ancienne équipe Sunweb. Il fit d’une pierre deux coups dans son exploit, car il battu le record de l’ascension sur son versant sud. Avec un temps de 38 minutes 15 secondes, le grimpeur zélé maillot à pois sur le dos a gravi ce massif de la Casse Déserte à 22,12km/h de moyenne. Il mit 38 minutes et 15 secondes pour en venir à bout. Mais faut-il vraiment prendre ce temps en considération faute de référence, car c’est la première fois qu’une étape s’achevait en son sommet. L’ancien record de la montée était détenu par Léonardo Piepoli, Christophe Moreau, Denis Menchov, Levi Leipheimer, Iban Mayo et Eddy Mazzoleni, en 40’10 » lors du Critérium du Dauphiné 2006. L’arrivée avait eu lieu en haut de la montée de la Grande Gargouille à Briançon. Ne retenons alors, que la beauté de la victoire dans un cadre flamboyant en été, élu le plus beau un jour d’automne.

Avec ses 14,1 kilomètres à 7,3% de pente moyenne, ça pique !

Dans ce concours du plus beau paysage du Tour de France 2017, figurait Peyragudes, célèbre maintenant par la victoire de Romain Bardet, Sisteron ou encore de magnifiques lieux en Dordogne, tous admirablement filmés par les caméras de France Télévisions. Mais celui qui attira le plus l’oeil, l’oxygène s’y fait rare à 2 361 mètres d’altitude avec la sensation que l’âme se décroche de l’être pour aller rejoindre l’antichambre du trépas située juste un peu plus haut que le sommet du col. Est-ce que Henry Pelissier qui franchit ce géant en solitaire en 1923 et gagna l’étape ce jour-là et le Tour de France la même année, eut cette sensation de ne plus appartenir à la terre, mais à un lieu que seuls les doublements vivants en reviennent.

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Vidéo – De nouveaux paysages pour un nouveau Tour de France

@LeTour

Romain Le Roux, un appel aux dons pour rester professionnel

Coureur jusqu’à cette fin d’année de l’équipe cycliste de l’Armée de Terre, Romain le Roux est en ce moment sans équipe pour 2018. A travers un appel aux dons, le Français espère récolter suffisamment de fonds pour trouver une nouvelle formation.

Romain Le Roux dans la difficulté

Un vrai moment difficile à passer ! Comme tous les autres, Romain Le Roux a subi l’arrêt brutal de l’équipe cycliste de l’Armée de Terre. La décision irrévocable du Ministère de la Défense a provoqué le désarroi et l’incompréhension au sein du monde du cyclisme. Depuis le 17 novembre dernier, soit douze jours à présent, le Français est avec les tous anciens membres de ce collectif dans l’incertitude la plus totale. La mission est de retrouver une équipe au plus vite avant que la saison ne redémarre dans quelques semaines. C’est ce qu’essaie de faire notamment le jeune coureur de 25 ans. Mais pour le moment sans succès. Il est très rare de voir surtout des effectifs professionnels se mettent à recruter à cette période de l’année sachant que les stages de pré-saison débutent.

Faire un don à ce coureur

Un appel aux dons

La seule solution est donc pour Romain le Roux de payer son transfert soi-même. Faute de quoi il ne pourrait pas intégrer une équipe professionnelle en 2018, ce qui marquerait forcément un sacré coup d’arrêt. C’est pourquoi l’ex-membre de l’Armée de Terre fait un appel aux dons. 40 000 euros sont nécessaires pour atteindre l’objectif, et enfin retrouver de l’espoir. Les prochains jours qui s’annoncent vont s’avérer pour la suite de sa carrière sur le court terme. Une forte mobilisation lui permettrait d’obtenir une licence à l’UC Guipavasienne. Sinon, il lui faudra attendre au minimum une année complète pour avoir nouveau sa chance d’obtenir un contrat. Une éternité à ce niveau-là, encore plus dans une première partie de carrière.

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Bilan équipes : Team Sky, une domination couronnée de succès

Meilleure équipe du World Tour à l’issue de la saison cycliste 2017, le Team Sky reste l’épouvantail du peloton international. Supérieur dans les Grands Tours, cette équipe reste une menace permanente sur toutes les courses en raison de son incroyable effectif.

Team Sky numéro 1 mondial

Une impression de déjà vu. Comme depuis plusieurs saisons maintenant, le Team Sky a beaucoup récolté sur son passage. Son année fut sans surprise une grande réussite sur les courses par étapes, mais également sur les classiques. Capable de lutter pour la victoire finale à chaque instant, ce n’est pas un hasard de la retrouver au sommet de la hiérarchie mondiale. Avec au minimum un sprinteur, un homme de classiques, un grimpeur, cette formation doit être toujours surveiller de près par ses adversaires. Son impressionnante force collective en fait quasiment un danger partout. A l’image du dernier Tour de France et du Tour d’Espagne où la concurrence subit généralement le rythme imposé par les équipiers du leader emblématique Christopher Froome.

Avec le Britannique comme tête d’affiche, le Team Sky détient un coureur qui est entrain de faire sa place dans l’Histoire de ce sport. Cette année, il est devenu pour la quatrième fois vainqueur du Tour de France. Une exploit monumental, qui le rapproche à une unité du carré magique Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault, et Miguel Indurain. Mais surtout le Kényan blanc a ajouté à son palmarès un second Grand Tour, la Vuelta. En le remportant dans la foulée de la Grande Boucle, c’est seulement le troisième coureur à avoir réaliser une telle performance sur la même saison. Les deux Français précédemment cités l’avaient fait lui. C’est dire à quel point 2017 a permis à Christopher Froome de passer une nouvelle dimension.

Un sacré niveau global

Il n’y a pas que les Grands Tours comme grande satisfaction de la saison ! Un autre coureur, dans un autre domaine, s’est particulièrement illustré. Il s’agit de Michal Kwiatkowski véritablement au sommet de son art. Victorieux sur les Strade Bianche, son année avait démarré sur les chapeaux de roue. Mais ce que l’on retiendra de l’ex-champion du monde, c’est son succès décroché sur l’un des Monuments, le Milan-San Remo. A la lutte avec Julian Alaphilippe et le détenteur du maillot arc-en-ciel Peter Sagan, le Polonais s’est imposé de très peu sur la ligne d’arrivée. Une nouvelle grande distinction dans son palmarès bien fourni. Passé équipier en juillet, il a été brillant à côté de Christopher Froome sur le Tour. Et s’est adjugé quelques jours plus tard une autre classique, la Clasica San Sebastian.

Un coéquipier sprinteur peut aussi se targuer d’avoir briller sur les courses d’un jour. Elia Viviani, premier de la Cyclassics Hamburg et dans la foulée de la Bretagne Classic – Ouest-France avait terminé parfaitement la saison. Au cours de celle-ci, quelques autres performances de premier choix sont à noter. Sergio Luis Henao s’est imposé sur Paris-Nice, la première course majeure de l’année, malgré aucun succès d’étape. Autre grimpeur de l’effectif Mikel Landa a termine le Giro avec une étape plus un maillot de la montagne, sans oublier évidemment sa quatrième place au Tour de France. Cette même épreuve qui avait permis à Geraint Thomas d’être le premier porteur du maillot jaune. De bout en bout, c’était une année riche en émotions récompensant une équipe aux résultats exceptionnels.

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Huit coureurs contrôlés positifs sur le Tour de Colombie

La semaine dernière, l’Union Cycliste Internationale (UCI) annonçait le contrôle positif du champion de Colombie U23 Robinson Lopez (Loteria de Boyaca) à la substance CERA. Maintenant, sept nouveaux noms sont venus s’y ajouter. Tous ont été contrôlés lors du Tour de Colombie 2017.

Sept coureurs pris pour CERA en Colombie

L’UCI informe via son communiqué que Luis Alberto Largo Quintero (Sogamoso-argos-cooservicios-idrs), Jonathan Felipe Paredes Hernandez et Fabio Nelson Montenegro Forero (Ebsa – Indeportes Boyaca), Edward Fabian Diaz Cardenas (EPM), Luis Camargo Flechas (Supergiros) et Oscar Soliz Vilca (Movistar Amateur Team), ont été notifiés d’un Résultat d’Analyse Anormal (RAA) pour CERA dans des échantillons sanguins prélevés le 1er et 2 août 2017. Quant au dernier, il s’agit de  Juan Carlos Cadena Sastoque (Depormundo-m Bosa-ramguiflex) contrôlé pour la 19-noretiocholanolone et la 19-norandrosterone qui sont classées comme « stéroïdes anabolisants androgènes » par l’Agence mondiale antidopage.

A LIRE : Aristobulo Cala s’adjuge le Tour de Colombie 2017, ici.

La CERA, c’est quoi ?

La CERA est souvent qualifiée d’ « EPO haut de gamme ». L’acronyme CERA signifie « Continuous-erythropoietin-receptor-activator ». Cette substance est plus performante que l’EPO et selon les scientifiques qui ont étudié la question elle ne nécessite qu’une injection tous les 15 jours au contraire de l’EPO qui doit s’injecter plus régulièrement. Autre « avantage », la CERA est moins détectable que l’EPO dans l’urine mais l’est dans les prélèvements sanguins.

A LIRE : Le communiqué de presse de l’UCI au sujet des contrôles, cliquer ici.

Vidéo : La dernière étape du Tour de Colombie 2017

Revivez en vidéo la 12e et dernière étape du Tour de Colombie 2017 remportée par Juan Pablo Villegas (Manzana Postobon). Le coureur colombien a devancé le peloton pour s’imposer au nez et à la barbe des sprinteurs. Cette étape a également marqué le sacre d’Aristobulo Cala (Bicicletas Strongman) au classement général.

La fiche coureur d’Aristobulo Cala vainqueur du Tour de Colombie 2017.

Voyager comme les pros, avec Wanty-Groupe Gobert c’est possible !

Vous êtes une bande de potes cyclistes et êtes en quête d’un bus pour faire comme les pros, l’équipe Wanty-Groupe Gobert vend l’un des siens. Tout confort, deux douches, des toilettes, un petit salon à l’arrière, deux télévisions, des rangements un peu partout et une piscine, gonflable, à deux fonctions si vous mettez des glaçons dedans elle fera office de cryothérapie !    

Intéressés par le pullman de l’équipe Wanty-Groupe Gobert ?

Le bus de l’équipe belge est à vendre depuis le 24 novembre. Ne perdez pas de temps si vous voulez en faire l’acquisition. Il ne devrait pas rester très longtemps à la vente. Soit il sera racheté par le directeur d’une compagnie de Boy-Scouts qui prépare déjà ses futurs trajets pour les prochaines vacances d’été, soit il finira dans les mains d’un transporteur scolaire qui verra ses sièges dégueulassés par les chaussures pleines de terre des élèves peu disciplinés. Pour plus d’informations et connaître son prix, n’hésitez à contacter l’équipe Wanty-Groupe Gobert par mail. info@wanty-groupegobert.be. Dites que vous venez de la part de TodayCycling, avec un peu de chance, vous aurez le droit à une petite remise.

Yoann Offredo au volant pour une virée dans les Flandres

La famille Gobert a rendez-vous aujourd’hui sur la place Wanty pour partir en excursion sur les routes mythiques des grandes Classiques flandriennes. Le car sera conduit par un ancien coureur cycliste professionnel. À la retraite, Yoann Offredo a endossé le rôle de guide  « casquetteur » pour une agence belge qui organise tout au long de l’année des virées touristiques sur des lieux légendaires. Lui qui avait toujours eu l’envie de faire découvrir ses anciens terrains de jeu, il avait sauté sur l’occasion quand on lui proposa ce poste. Presque tous les jours, il emmène un groupe d’une trentaine de personnes et s’engage sur des itinéraires imprégnés par les monuments auxquels il a jadis participé. Et ne lui dites pas que l’on n’y ressent rien, car « site web« , son surnom, ouvrira la porte de son car et vous laissera en plan au beau milieu d’un chemin quelconque mais avec l’atmosphère qui s’y dégagera, vous ne pourrez plus nier le fait qu’il est hanté par les Forçats de la route   

#ilestbeautoncartoutbleu

Vidéo – Plongez au coeur de l’équipe Wanty-Groupe Gobert

@TeamWantyGobert

Jan Barta retourne au pays chez Elkov – Author Cycling Team

Membre de la formation Bora-Hansgrohe jusqu’à cette saison, Jan Barta a décidé de retourner en République Tchèque. Il a signé pour les trois prochaines saisons en faveur de la formation continentale (3e division) Elkov – Author.

Jan Barta avec un nouveau maillot

Le moment est venu de revenir dans son pays d’origine ! A 32 ans, Jan Barta entame la dernière ligne droite de sa carrière en rentrant chez lui en République Tchèque. C’est loin d’être une retraite, car il va poursuivre au minimum trois ans, mais rejoint une équipe avec un niveau moindre, Elkov – Author. Membre depuis huit saisons complètes de la Bora-Hansgrohe, ex-Team Netapp, le Tchèque avait une place de capitaine de route dans cet effectif. Cinq fois champion national sur le contre-la-montre, il a démontré toutes ses années ses qualités de rouleur très précieuses pour le collectif. C’est à présent au tour de cette modeste formation continentale de profiter de ses services.

Une expérience à transmettre

Avec six Grands Tours au compteur, Jan Barta sait ce qu’est le haut niveau. Le Tchèque a encore pris part cette saison au Giro en signant son meilleur résultat sur le contre-la-montre final avec une belle sixième place. Dans des courses de second rang, voire davantage, ce gros point fort devrait lui permettre d’engranger quelques succès et donc d’en apporter à sa nouvelle équipe. Pas tellement habitué à gagner, c’est avant tout un équipier remarquable qui s’est notamment sacrifié pour Peter Sagan, son leader charismatique. Dans cette nouvelle configuration, bien sûr, ce sera différent, mais il en reste pas moins que Jan Barta devrait continuer à s’illustrer. Un apport considérable pour le reste de l’effectif, surtout les plus jeunes, qui auront un bel exemple à suivre.

Fiche du coureur

Holowesko-Citadel devient une formation Continental Pro

Créée en 2008, l’équipe américaine Holowesko-Citadel continue de gravir les étapes. Évoluant actuellement sous le statut Continental, elle va passer en Continental Pro (2e division) dès l’entame de la saison cycliste 2018.

Holowesko-Citadel, un cran de plus

Il y a des jours marquants pour toutes équipes. Ce 28 novembre 2017, Holowesko-Citadel n’est pas près de l’oublier. L’équipe dirigée par le célèbre George Hincapie vient de recevoir une excellente nouvelle pour la poursuite de son développement. L’UCI lui a accordé le fait d’évoluer sous une licence Continental Pro, soit la deuxième division du cyclisme mondial, ce qui ouvre forcément des perspectives. L’organisation internationale estime qu’elle remplit tous les critères pour accéder à ce niveau. Elle rejoint notamment les formations Cofidis, Direct Energie ou encore Wanty-Groupe Gobert pour ne citer que celles-ci. Une véritable aubaine à cette période de l’année, alors que la prochaine saison cycliste approche à grands pas.

Une nouvelle adversité

En étant désormais une équipe de seconde division, Holowesko-Citadel peut viser plus haut. En terme de participation, cela leur donne accès de manière automatique à de nouvelles courses beaucoup plus réputés. Habitué au circuit nord-américain, une épreuve World Tour telle que le Tour de Californie constitue un sommet de la saison. Mais une invitation sur les classiques de Montréal et de Québec au mois de septembre pourrait devenir également un objectif concret. En tout cas, George Hincapie est confiant sur les prochains mois de compétition, attendant ça avec une certaine impatience. « Nous avons un groupe de gars forts pour notre première année comme équipe Continental Pro. » A cet instant, ils sont seize à composer cet effectif.

Fiche de l’équipe

Effectif Holowesko-Citadel : Nicolai Broechner, Miguel Bryon, Evan Bybee, Ruben Companioni, Andrew Dahlheim, TJ Eisenhart, Andzs Flaksis, Bryan Gomez, Grant Koontz, Andrei Krasilnikau, Joe Lewis, Fabian Lienhard, John Murphy, Brendan Rhim, Brayan Sanchez, Morgan Schmitt.

Alberto Contador : « Je veux rendre au cyclisme ce qu’il m’a donné »

À l’occasion du « Europa Press Sports Breakfasts » qui se tenait ce mardi matin à Madrid où il était invité, Alberto Contador a abordé de nombreux sujets. Il parle notamment de sa carrière, de son nouveau projet et aussi de dopage.

15 ans d’une carrière « intense et prenante »

Vainqueur des trois grands Tour (Trois Vuelta, deux Giro et deux Tour de France), Alberto Contador aura connu une carrière riche en succès. Présent ce mardi matin au « Europa Press Sports Breakfasts » qui avait lieu à Madrid, l’Espagnol a parlé de ses 15 années au plus haut niveau. Des paroles relatées via le site de son équipe Polartec Kometa Cycling Team  « Ça a été intense et prenant pendant 15 ans, j’ai toujours tout donné pour la victoire, des fois j’ai été privé de podiums et de victoires, mais le vélo c’est du spectacle et des émotions. »

Pour sa dernière participation à la Vuelta cet été, le « Pistolero » a glané sa dernière victoire d’étape à Angliru. Un moment important pour lui, qui lui a permis en quelque sorte, de terminer sa carrière sur une bonne note. « Sur la Vuelta, je n’avais plus aucune chance de remporter le général dés le troisième jour en Andorre, j’ai donc pu courir comme je le voulais, sans calculer. […] Quand on m’a dit que les gens ont pleuré lors de l’étape d’Angliru cela m’a excité et m’a rendu fier. »

Le dopage d’hier et d’aujourd’hui

La question du dopage n’a pas été écartée lors de cette conférence où son cas a été évoqué. Contrôlé positif au clentubérol en juillet 2010, Alberto Contador avait été condamné à deux ans de suspension en février 2012 et s’était vu retirer sa victoire sur le Tour 2010 et le Giro 2011. Une partie de sa carrière qu’il n’oublie pas. « C’est la chose la plus dure qui peut vous arriver au niveau sportif et personnel. Je me suis battu durement pour montrer que ce n’était pas une affaire de dopage et les personnes qui suivaient l’affaire auraient vu que ça ne l’était pas, mais des fois, il n’y a pas de justice. »

Le coureur espagnol n’a pas éludé le dopage mécanique qui semble prendre de l’ampleur depuis quelques temps, notamment avec le cas Fabian Cancellara. Un problème auquel il ne croit pas. « Je ne crois pas en l’utilisation de moteur au top niveau de course, ça ne m’a jamais traversé l’esprit. Si j’avais vu ça, je serais resté à la maison. Fabian Cancellara a montré de quoi il était capable tout au long de sa carrière et n’avait pas besoin de ce genre de pratique. »

Une reconversion, toujours dans le cyclisme

Depuis sa retraite, Alberto Contador garde un pied sur la pédale avec son équipe de Continental Tour, la Polartec Kometa Cycling Team, qu’il dirige avec son ami Ivan Basso, ainsi qu’avec sa fondation. Un après carrière évident pour cet amoureux du vélo. « Je suis une personne très active, je ne peux pas rester à la maison, j’ai cette fondation avec l’objectif de rendre au cyclisme ce qu’il m’a donné ». Son but est de donner aux jeunes un cadre afin de se développer « à travers les sports et le cyclisme qui possèdent des valeurs importantes ».

Tom Dumoulin au Giro 2018 pour défendre son titre ?

Vainqueur de la dernière édition du Giro, Tom Dumoulin n’écarte pas la possibilité de défendre son titre en mai prochain. Le Néerlandais connaît son programme de compétitions, mais ne le révélera qu’au mois de janvier lors de la présentation de Sunweb.

Tom Dumoulin, le Giro avec lui ?

Un revirement de situation ou pas ? Attendu en 2018 sur le Tour de France, Tom Dumoulin pourrait bien rester sur le Tour d’Italie, révèle la Gazzetta dello Sport.. Mais le Néerlandais souhaite laisser planer le doute complet sur une éventuelle participation. Impossible de savoir à l’heure actuelle quelles sont les intentions du dernier vainqueur du maillot rose. Présent à la cérémonie de présentation du Giro 2018 demain, cela ne changera rien à sa décision finale. Son calendrier pour la prochaine saison est déjà arrêté, mais seul lui et les membres de la Sunweb savent. Soit il décide de défendre son titre acquis sur les routes italiennes, soit le champion du monde du contre-la-monde veut se frotter à la Grande Boucle.

Le duel pour l’année prochaine ?

Ils sont nombreux à attendre Tom Dumoulin se confronter à Christopher Froome. Avec cinq années de différence, il n’y en aura pas forcément énormément. Pour beaucoup, le Néerlandais est le seul à pouvoir inquiéter le Britannique sur une course par étapes de trois semaines. Aussi talentueux sur le contre-la -montre, voire même supérieur, le leader de la Sunweb devient un grimpeur redoutable depuis son dernier Giro. Une combinaison parfaite qui peut permettre de viser d’autres succès dans les Grands Tours. Sans mettre la concurrence de côté, le premier duel pourrait finalement se dérouler en Italie contre toute attente. A moins que la Grande Boucle ne tienne toujours la corde pour ce combat de titans.

Fiche du coureur

Transferts terminés pour Astana qui confirme 30 coureurs pour 2018

L’équipe kazakh Astana a confirmé la fin de ses transferts ce mardi et va donc préparer la saison 2018 avec 30 coureurs mais sans réel leader suite au départ de Fabio Aru chez UAE Team Emirates.

Six arrivées pour autant de départs

Astana va pouvoir lancer sa saison ! L’équipe managée par Alexandre Vinokourov a confirmé ce mardi que « sa campagne de transferts pour 2018 était terminée ». Ce sont en tout 30 coureurs qui composeront le groupe avec six nouvelles têtes : Magnus Cort (Danemark), Omar Fraile (Espagne), Yevgeniy Gidich (Kazakhstan), Jan Hirt (République Tchèque), Hugo Houle (Canada) et Davide Villella (Italie).


Ces arrivées viennent donc compenser les six départs de Matti Brechel (Danemark), Andrei Grivko (Ukraine), Paolo Tiralongo (Italie), Arman Kamyshev (Kazakhstan), Artyom Kazharov (Kazakhstan) et Fabio Aru (Italie). Ce dernier, parti chez UAE Team Emirates, est d’ailleurs une grande perte pour l’équipe kazakh. Le champion d’Italie était le leader incontestable et le seul capable de rivaliser avec les autres coureurs de top niveau mondial, en atteste sa cinquième place lors du dernier Tour de France. Alexandre Vinokourov n’a d’ailleurs pas apprécié sa décision tardive.

Quel leader pour Astana ?

La question du leadership au sein de la formation est légitime et deux noms viennent rapidement en tête : Jakob Fuglsang et Miguel Angel Lopez. Les deux grimpeurs auront une carte à jouer dans l’équipe mais auront-ils les capacités nécessaires pour aller chercher une victoire finale sur un grand tour ? La saison à venir nous le dira sûrement. À moins qu’un autre coureur ne sorte du lot.

Les 30 coureurs d’Astana pour la saison 2018 : Pello Bilbao (Espagne), Zhandos Bizhigitov (Kazakhstan), Dario Cataldo (Italie), Sergei Chernetckii (Russie), Magnus Cort (Danemark), Laurens De Vreese (Belgique), Daniil Fominykh (Kazakhstan), Omar Fraile (Espagne), Jakob Fuglsang (Danemark), Oscar Gatto (Italie), Yevgeniy Gidich (Kazakhstan), Andriy Grivko (Ukraine), Dmitriy Gruzdev (Kazakhstan), Jesper Hansen (Danemark), Jan Hirt (République-Tchèque), Hugo Houle (Canada), Tanel Kangert (Estonie), Truls Korsaeth (Norvège), Bakhtiyar Kozhatayev (Kazakhstan), Miguel Ángel López (Colombie), Alexey Lutsenko (Kazakhstan), Riccardo Minali (Italie), Moreno Moser (Italie), Luis Leon Sanchez (Espagne), Nikita Stalnov (Kazakhstan), Ruslan Tleubayev (Kazakhstan), Michael Valgren (Danemark), Davide Villella (Italie), Artyom Zakharov (Kazakhstan), Andrey Zeits (Kazakhstan).

Fiche de l’équipe