Dimanche 20 janvier aura lieu l’étape 6 du Tour Down Under 2019. Pour finir cette 21e édition, c’est l’étape reine de McLaren Vale à Willunga Hill (151,5 kilomètres) qui attend l’ensemble des coureurs engagés. Une vraie différence par rapport aux éditions précédentes où elle se déroulait un jour auparavant. Le suspense quant au classement général final sera définitivement levé et le vainqueur connu.
Place au moment de vérité. Les masques vont tomber pour ce dernier acte du Tour Down Under 2019. Tout se jouera dans les vingt-cinq derniers kilomètres car avant aucune difficulté particulière sera à franchir pour les coureurs. Puis, ce sera l’instant d’affronter la double ascension de Willunga Hill qui s’annonce décisive comme sur chaque édition. Longue de trois kilomètres, son pourcentage moyen de 7,4% fait généralement des dégâts, pas seulement au cœur du peloton mais aussi en tête de course. Une fois de plus, les coureurs ayant des ambitions du classement général devraient pouvoir s’expliquer. L’enjeu sera important car en plus d’une victoire sur l’étape dite la plus difficile, c’est surtout le gain de l’épreuve qui va être disputé. Et chaque seconde sera essentielle pour remplir cet objectif.
Les favoris à la victoire de l’étape 6 du Tour Down Under 2019
C’est très certainement du côté des candidats au classement général qu’il va falloir se tourner pour trouver le gagnant au sommet de Willunga Hill. Toujours à l’aise et déjà cinq fois vainqueur, Richie Porte (Trek-Segafredo) fera figure d’épouvantail et sera sans conteste l’homme à battre. Pour tenter de s’opposer à l’Australien, Wout Poels (Team Sky), Michael Woods (EF Education First Pro Cycling Team), Domenico Pozzovivo (Bahrain Merida) et George Bennett (Team Jumbo-Visma) représenteront de très sérieux adversaires. Sans oublier côté français, Pierre Latour (AG2R La Mondiale) qui aura la possibilité de se mesurer face à cette concurrence.
Samedi 19 janvier aura lieu l’étape 5 du Tour Down Under 2019. Parmi les coureurs engagés, cet avant-dernier acte sera davantage destinée aux sprinteurs en cas d’arrivée groupée ou bien à un baroudeur qui aura su pleinement profité du parcours. Loin d’être plats, les 149,5 kilomètres à parcourir entre Glenelg et Strathalbyn laissent la porte ouverte à plusieurs scénarios possibles.
Une étape des plus indécises. La cinquième journée du Tour Down Under 2019 est dessinée de telle manière qu’il est difficile de dégager un seul et unique scénario. A la fois, un sprinteur peut tout à fait l’emporter, mais pourquoi pas aussi un baroudeur. En effet, l’échappée pourra profiter d’une première partie de course délicate. Avec deux ascensions principales et quelques autres faux-plats, ce sera l’occasion de prendre du champ. Ensuite, le peloton aura davantage l’occasion de bien s’organiser sur des portions plates. Les difficultés seront beaucoup moins présentes. Quelques montées émailleront la fin de parcours, mais rien d’insurmontable notamment pour les sprinteurs désireux de finir sur une belle note cette 21e édition. Pour eux, c’est la dernière chance de briller tout comme les non-grimpeurs en règle générale.
Les favoris à la victoire de l’étape 5 du Tour Down Under 2019
Compte tenu de ce qui est proposé, impossible de ne pas penser à un sprinteur pour lever les bras. Faisant partie des têtes d’affiches, Peter Sagan (Bora – Hansgrohe), Caleb Ewan (Lotto Soudal), Elia Viviani (Deceuninck – Quick Step) sont effectivement des très sérieux prétendants. Sans oublier Phil Bauhaus (Bahrain Merida) ou Danny Van Poppel (Team Jumbo-Visma). Mais dans une autre catégorie de coureurs, Thomas de Gendt (Lotto Soudal) est aussi à surveiller. Auteur de plusieurs barouds victorieux par le passé, il est tout à fait en mesure de rééditer pareille performance.
Vendredi 18 janvier aura lieu l’étape 4 du Tour Down Under 2019. Disputée sur 129,2 kilomètres de Unley à Campbelltown, elle pourrait s’avérer importante dans l’optique du classement général. Et ainsi permettre de dégager une certaine hiérarchie entre l’ensemble des coureurs engagés, même si ce sera loin d’être définitif à 48 heures du terme de l’épreuve.
Le genre d’étape à redouter si le but est de jouer un rôle majeur au général. D’entrée, les coureurs devront faire face à une première montée, qui plus est assez longue et assez difficile. Celle-ci permettra davantage à des coureurs de s’extirper du peloton pour former l’échappée du jour. Après, ce sera plus calme avec quelques portions vallonnés mais rien de bien méchant. C’est en entrant dans les dix derniers kilomètres que la physionomie risque d’évoluer. Une ascension courte mais présentant un pourcentage moyen aux alentours des 9% ressemblera à un tremplin idéal pour assister à quelques offensives. Quand le sommet sera franchi, il n’y aura plus qu’à effectuer une descente qui mène à l’arrivée du côté de Campbelltown. De quoi donner forcément des idées à ceux qui visent une excellente place finale dans cette course par étapes.
Les favoris à la victoire de l’étape 4 du Tour Down Under 2019
Avec un tel final, les puncheurs auront un beau coup à jouer. Diego Ulissi (UAE Team Emirates), Daryl Impey (Mitchelton-Scott), Michael Valgren (Team Dimension Data) et Michael Woods (EF Education First Pro Cycling Team) seront à suivre tout particulièrement. Sans oublier bien sûr les grimpeurs tels que Richie Porte (Trek-Segafredo), Domenico Pozzovivo (Bahrain Merida), George Bennett (Team Jumbo-Visma) ou encore Wout Poels (Team Sky) qui seront à la lutte. Quant à lui, Pierre Latour (AG2R La Mondiale) apparaôt clairement comme la meilleure chance tricolore.
Au terme des 40,9 kilomètres de course disputés autour de Buninyong, le contre-la-montre du championnat d’Australie a accouché d’une surprise. Luke Durbridge a réussi la performance de réaliser le meilleur temps final battant au passage Rohan Dennis le champion du monde en titre de l’exercice. Il s’agit de son troisième sacre après 2012 et 2013.
Luke Durbridge, le champion d’Australie du chrono
Six ans après son dernier titre acquis au championnat d’Australie, Luke Durbridge a de nouveau retrouvé les sommets. Sur le contre-la-montre qui avait lieu deux jours après la course en ligne, le coureur de Mitchelton-Scott a tout simplement été parfait. Son temps de 51 minutes et 1 seconde n’a jamais été battu, et pourtant il y avait de la concurrence. Pas même Rohan Dennis pourtant grand spécialiste de l’effort solitaire a pu faire mieux. Le porteur du maillot champion du monde remporté en septembre dernier à Innsbruck a été battu de vingt-deux secondes sur la ligne d’arrivée. Une déception forcément pour le nouveau coureur de Bahrain Merida, qui briguait un quatrième titre consécutif. A noter que le podium a été complété par Cameron Meyer, qui finit à la même place que sur la course en ligne. Deux médailles, mais pas de titre et donc aucun maillot distinctif à porter.
Concernant Durbridge, revêtir un maillot aux couleurs de son pays, c’est une chose qu’il a déjà connu mais cela faisait un moment. Vainqueur du chrono en 2012 et 2013 puis de la course en ligne cette même année, les autres éditions ne s’étaient pas révélés aussi favorables. La série est désormais stoppée et confirme que le coureur de 27 ans entame de la meilleure des manières sa saison, car il avait terminé quatrième de la course en ligne. Une forme désormais à confirmer et à conserver pour la 21e édition du Tour Down Under, qui va débuter le 15 janvier prochain.
Jeudi 17 janvier aura lieu l’étape 3 du Tour Down Under 2019. Celle-ci sera radicalement différente des deux premières déjà effectuées. Les 146,2 kilomètres entre Lobethal et Uraidla promettent d’être assez ardus et ne laisseront que très peu de temps au répit aux coureurs engagés. De quoi garantir du spectacle tout au long de la journée entre les différents postulants au succès.
De véritables montagnes russes. Hormis les trente-cinq premiers kilomètres qui apparaîtront comme un hors d’oeuvre, le reste de l’étape (soit 110 kilomètres) s’annonce délicat à tous points de vue. Autant pour les non adeptes de la grimpette que pour les équipiers des leaders qui seront mis à contribution. Contrôler sur ce genre de journée s’avère presque mission impossible tant le tracé varie en permanence. Il faudra se montrer sacrément en forme pour devancer le reste des concurrents sur la ligne d’arrivée à Uraidla. Aucun signe de faiblesse ne sera permis. Au fil du temps, les courtes montées et faux-plats incessants auront certainement pour effet d’user grandement les organismes avant qu’un groupe pas très conséquent voire un homme seul ne file vers la victoire. Dans l’optique du classement général, c’est le genre de journée piégeuse à ne surtout pas prendre à la légère.
Les favoris à la victoire de l’étape 3 du Tour Down Under 2019
Au vu du parcours proposé, ils sont plusieurs coureurs et aux caractéristiques différentes à pouvoir largement s’illustrer. Parmi le plateau des sprinteurs, un semble en mesure d’être encore en lice dans le final, c’est Peter Sagan (Bora-Hansgrohe), qui est toujours à la poursuite d’un premier succès. D’autres coureurs moins rapides que le Slovaque mais redoutables dans des arrivées en petit comité comme Diego Ulissi (UAE Team Emirates), Daryl Impey (Mitchelton-Scott), Michael Valgren (Team Dimension Data) et Michael Woods (EF Education First Pro Cycling Team) seront aussi dangereux. Côté français, la meilleure chance reposera sans doute sur les épaules de Pierre Latour (AG2R La Mondiale).
Mercredi 16 janvier aura lieu l’étape 2 du Tour Down Under 2019. Après une entrée en matière favorable aux sprinteurs, la donne pourrait cette être fois-ci différente. Pourtant entre Norwood et Angaston sur 149 kilomètres, le parcours ne sera pas d’une grande difficulté. Mais compte tenu d’un final un peu plus dur que la veille, certains parmi les coureurs engagés en dehors des purs sprinteurs pourraient en tirer profit.
On prend les mêmes et on recommence. C’est bien ce scénario qui pourrait se produire durant la deuxième étape du Tour Down Under. Cependant, l’arrivée jugée à Angaston laisse un doute sur une explication qui ait forcément lieu entre les purs sprinteurs. Contrairement à ce que les coureurs auront rencontré 24 heures plus tôt, l’ensemble de la journée sera moins vallonnée. Mais le final sera plus délicat à négocier. En tout cas, d’autres coureurs auront peut-être les atouts de se mêler à la victoire. Si ce n’est pas sur des pourcentages affolants, les derniers centaines de mètres seront usants et nécessiteront d’autres qualités qu’uniquement celles de sprinteur. De quoi ravir un plus large éventail de coureurs. Le mélange sprinteur-puncheur paraît être la combinaison parfaite afin de pouvoir lever les bras.
Les favoris à la victoire de l’étape 2 du Tour Down Under 2019
Parmi les plus sérieux prétendants à la victoire d’étape et encore plus sur une telle arrivée, Elia Viviani (Deceunick – Quick Step) semble être l’homme à battre vu sa domination lors de la première journée. Bien sûr il faudra compter aussi avec Caleb Ewan (LottoSoudal), Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) qui auront à cœur de prendre leur revanche. Et qui sait, peut-être un coureur plus profilé puncheur mais doté d’une belle pointe de vitesse arrivera à s’exprimer pleinement. Avec ce genre de caractéristiques, Diego Ulissi (UAE Team Emirates), Michael Woods (EF Education First Pro Cycling Team) ou encore Nathan Haas (Team Katusha – Alpecin) seront à suivre de près.
Mardi 15 janvier aura lieu l’étape 1 du Tour Down Under 2019. L’ensemble des coureurs engagés sur cette 21e édition devront débuter par une étape en ligne longue de 132,4 kilomètres entre North Adelaide et Port Adelaide. Concernant le parcours, il est a priori favorable aux sprinteurs ce qui devrait déboucher sur une arrivée massive. En jeu, le premier de maillot de leader de l’année pour le vainqueur de cette étape.
Avec le lancement de la première étape du Tour Down Under, c’est en même temps la saison cycliste qui démarre. Après plusieurs semaines de coupure, cela reprend avec un tracé qui permettra à chacun de remettre la machine en route en compétition. Mais les coureurs seront quand même mis à contribution durant les 132,4 kilomètres. Une grande partie de la journée n’épargnera pas les protagonistes avec un parcours vallonné qui ne sera pas rendu si simple en plus avec la chaleur. Heureusement pour certains, cela ne durera pas jusqu’au bout ainsi. Les derniers kilomètres seront tout plats et dénués de toutes difficultés. De quoi ravir surtout les sprinteurs et leurs équipiers qui auront pour mission de les amener dans la meilleure position possible avant de les laisser s’expliquer. C’est l’occasion idéale pour eux d’empocher un premier succès en 2019. Sans doute qu’ils ne laisseront pas filer cette opportunité.
Les favoris à la victoire de l’étape 1 du Tour Down Under 2019
C’est vers les sprinteurs qu’il faudra se tourner pour trouver le vainqueur de cette première étape. A moins qu’un baroudeur ne parvienne à réaliser l’exploit même si cela apparaît peu probable. Peter Sagan (Bora-Hansgrohe), Elia Viviani (Deceuninck – Quick Step) et Caleb Ewan (Lotto Soudal) font clairement figure de favoris. En outsider, Phil Bauhaus (Bahrain – Merida), Danny Van Poppel (Team Jumbo-Visma) et Jakub Mareczko (CCC Team) essaieront de se mêler à la lutte pour la victoire. De quoi promettre une belle lutte entre tous ces spécialistes de la dernière ligne droite.
Vainqueur sortant du Tour Down Under, Daryl Impey sera de nouveau présent pour l’édition 2019 qui se déroulera entre le 15 et le 20 janvier. En cas de nouveau succès de sa part, le leader de la formation Mitchelton-Scott deviendrait le premier coureur à réaliser le doublé dans la course par étapes australienne. Un immense défi en perspective.
Mitchelton-Scott avec Daryl Impey au départ du Tour Down Under
Faire aussi bien qu’en 2018 sur le Tour Down Under. Cela s’annonce d’ores et déjà difficile pour la formation Mitchelton-Scott même si ce n’est pas inatteignable. Il faudra alors que son principal atout pour le général Daryl Impey se révèle très performant en grande condition afin de revivre les mêmes sentiments que l’édition précédente. Vainqueur il y a un peu moins d’un an, le Sud-Africain avait su réaliser la course parfaite pour être sacré en ouverture de la saison. Prenant des bonifications importantes, le coureur de 34 ans avait ensuite résisté au retour de Porte après sa victoire dans la montée de Willunga Hill. Au passage, ce fut sa toute première victoire finale dans une course de niveau World Tour.
C’est dire la portée de la performance s’il devait rééditer pareil résultat. Pour y parvenir, il devra notamment se défaire de Richie Porte, qui part comme le favori. Mais assurément, Diego Ulissi, Rohan Dennis, George Bennett ou Michael Woods auront aussi leur mot à dire. Autant de coureurs qui essaieront de succéder au palmarès à Daryl Impey, qui peut entrer dans l’Histoire du Tour Down Under. A ce jour, personne n’a réussi à gagner deux années consécutives. Pas même Simon Gerrans le recordman de l’épreuve qui a glané quatre succès au total. Cela témoigne de la difficulté d’enchaîner d’une année à l’autre, mais rend le défi à relever encore plus beau s’il est rempli. Au soir de la sixième et dernière étape, le 20 janvier prochain, Impey sera définitivement fixé sur son sort.
Composition de Mitchelton-Scott sur le Tour Down Under
Comme à son habitude, Richie Porte va effectuer sa première apparition de la saison sur le Tour Down Under, qui a lieu entre le 15 et le 20 janvier. Mais avec cette année un changement de taille puisque l’Australien défendra les couleurs de Trek-Segafredo.
Richie Porte favori du Tour Down Under 2019
Nouvelle équipe mais ambition inchangée. Pour l’entame de cette saison 2019, Richie Porte s’apprête à prendre pour la huitième fois le départ du Tour Down Under. Une course qui lui a déjà largement réussi par le passé. Vainqueur de six étapes et sans interruption depuis 2014, l’Australien a même remporté à domicile une fois le classement général final, c’était en 2017. Dauphin de Daryl Impey lors de la précédente édition, il repart à la conquête de la première place.
Alors que Porte défendait les couleurs de BMC Racing Team depuis trois saisons, le coureur de 33 ans a décidé de changer d’air et est maintenant un membre de la formation de Trek-Segafredo. Dans cet effectif, son rôle ne change pas. Il reste un leader à part entière et dès ce Tour Down Under, cette responsabilité devra être assumée. Incontestable meilleur atout pour briller au général, le but sera la victoire finale et rien d’autre.
L’enjeu pour Porte va être de taille car en remportant l’épreuve, il peut devenir seulement le quatrième coureur à inscrire son nom deux fois au palmarès. Seuls Simon Gerrans avec quatre succès et Stuart O’Grady, André Greipel avec deux succès y sont parvenus pour le moment. Puis aussi, cela marquerait de la meilleure des manières le début de la collaboration entre l’Australien et Trek-Segafredo qui ne fait que commencer et durera au minimum jusqu’au terme de la saison suivante.
Pour la première course de l’année qui sera le Tour Down Under (15 -20 janvier), le collectif de Deceuninck – Quick Step comptera principalement sur Elia Viviani. Faisant partie des principales têtes d’affiche de cette 21e édition, le champion d’Italie en titre cherchera à obtenir au minimum une victoire d’étape.
Elia Viviani débute sa saison sur le Tour Down Under
En 2018, Elia Viviani a sans doute réalisé la meilleure saison de sa carrière et tout avait commencé sur le Tour Down Under. En 2019, le sprinteur italien effectuera également sa rentrée en Australie. Reste à voir si la réussite sera autant au rendez-vous. En tout cas, le coureur de Deceuninck- Quick Step visera dès ses premiers jours de course à débloquer le compteur. Essentiel encore plus pour un sprinteur de sa carrure et de sa dimension qui fonctionne avec la confiance engrangée. Le pire, c’est quand le doute commence à s’installer. Et donc pour l’éviter, cela passe par une entame aboutie.
Il y a un an, la saison d’Elia Viviani avait été lancée de belle manière grâce à une victoire d’étape sur ce Tour Down Under. Un bilan équivalent pour cette édition serait satisfaisant pour l’Italien et pour son équipe. Mais pour y arriver, il faudra se défaire notamment de Caleb Ewan et Peter Sagan, qui apparaissent comme ses deux principaux rivaux au sprint. A moins qu’un troisième larron arrive à se démarquer durant la compétition. Cela reste tout de même un défi à la hauteur du porteur de la tunique transalpine, qui compte bien reproduire ses performances des derniers mois. Et continuer à s’affirmer comme l’un des tout meilleurs sprinteurs au monde.
Composition de Deceuninck – Quick Step sur le Tour Down Under
L’heure de la rentrée a bientôt sonné avec le démarrage dans quelques jours du Tour Down Under (15-20 janvier). Dans cette première course WorldTour de la saison, Bora-Hansgrohe pourra afficher de grandes ambitions avec la présence de son leader charismatique Peter Sagan. Le triple champion du monde sera le chef de file de cette formation et briguera les victoires d’étapes.
Peter Sagan au départ du Tour Down Under 2019
Plus que quelques jours de patience avant de revoir Peter Sagan en action. Sa première compétition de l’année sera le Tour Down Under comme lors des deux années précédentes. A l’image aussi de la dernière édition, le Slovaque essaiera notamment d’empocher au moins une étape pour lancer de la meilleure des manières sa saison remplie d’objectifs. Milan-San Remo, les Flandriennes ou encore le Tour de France feront partie de ses priorités.
En leader de l’équipe Bora-Hansgrohe sur cette course par étapes australienne, il aura plusieurs coureurs prêts à se mettre à son service pour parvenir à ses fins dont Daniel Oss, Oscar Gatto pour ne citer qu’eux. Que ce soit dans les arrivées plates ou un peu plus vallonnées que comportent le parcours de cette 21e édition, Sagan aura une pancarte de favori. Sur quatre voire cinq des six étapes au programme, le dernier vainqueur de Paris-Roubaix sera sans doute en mesure de lutter pour la première place.
Par contre, pour le général, ce devrait être une mission plus compliquée pour le champion slovaque. Cette tâche devrait être davantage assumée par le local Jay McCarthy qui avait terminé sur le podium en 2017 (3e) et pris la quatrième place en 2016. Ce dernier reste sur une édition en demi-teinte loin de ses espérances terminée à la dix-neuvième place du général.
Sur le circuit de Bruxelles, Mathieu van der Poel a une nouvelle fois laissé aucune à ses adversaires. Le Néerlandais a survolé la course du jour comptant pour le DVV Trofee où il est plus que jamais en position de l’emporter au classement final. Toon Aerts a pris la deuxième place et Michael Vanthourenhout a complété le podium.
Une nette victoire de Mathieu van der Poel
Aucun suspense ! C’était à prévoir, mais Mathieu van der Poel a écœuré la concurrence d’entrée sur la septième et avant-dernière manche du DVV Trofee disputée à Bruxelles. Auteur d’un bon départ, il est parvenu à prendre les devants immédiatement. Une position de leader qu’il ne va jamais céder au cours des neuf tours de course. C’est même dans les premières minutes que le Néerlandais a principalement fait la différence. Imposant un gros rythme, le champion d’Europe a creusé rapidement portant son avantage aux environs des quarante secondes. A partir de là, il a géré son effort et parfaitement contrôlé.
Derrière lui, Toon Aerts est resté la plupart temps aux alentours des trente-cinq secondes de retard. Et avec une belle marge sur le reste du plateau. Prouvant et confirmant une nouvelle fois, son statut de dauphin par rapport à l’intouchable Van der Poel, qui a décroché la veille son centième succès chez les pros. Pour la troisième place, la bataille a été beaucoup plus âpre et jusque dans les derniers instants. Finalement, le dernier mot est revenu à Michael Vanthourenhout par rapport à Lars van der Haar et Eli iserbyt.
A noter qu’au classement général du DVV Trofee, van der Poel a fait une excellente opération en augmentant son avance par rapport à son principal rival Toon Aerts. Alors qu’il n’y avait que huit secondes entre ces deux coureurs avant le départ, c’est désormais cinquante-huit secondes qui les séparent. La conclusion de cette compétition qui permettra de connaître le vainqueur final aura lieu à Lille le 9 février prochain.
En totale maîtrise, James Fouché (Team Wiggins Le Col) est allé décrocher pour la première fois de sa carrière le titre de champion de Nouvelle-Zélande. Large vainqueur, il a bouclé les 159 kilomètres de course avec plus de trois minutes d’avance sur Kees Duyvesteyn et Tom Scully (EF Education First Pro Cycling Team).
Premier titre national pour James Fouché
Une véritable démonstration ! Au-dessus du lot, James Fouché a logiquement terminé en première position le championnat de Nouvelle-Zélande. Son succès s’est dessiné en deux temps. Dans un premier temps, le jeune coureur de 20 ans a réussi à prendre l’échappée, qui va s’avérer la bonne. Puis dans ce circuit de Napier, il va à deux tours l’arrivée faire définitivement la différence et s’envoler seul vers un sacre tellement mérité. C’est même gouffre qu’il est parvenu à creuser avec son plus proche poursuivant, qui concède pas moins de trois minutes et quinze secondes sur la ligne d’arrivée. Il n’y avait décidément rien à faire.
En plus, la belle histoire ne s’arrête pas là car deux jours plus tôt Fouché avait déjà fait parler de lui mais dans une catégorie. Participant au contre-la-montre chez les espoirs, Fouché avait réussi à remporter l’épreuve avec plus d’une minute de marge sur la concurrence. Preuve de sa forme étincelante en ce début de saison et forcément prometteur pour la suite des événements.
Après 185,6 kilomètres de course et contre toute attente, c’est Michael Freiberg qui est allé conquérir le titre de champion d’Australie. Ce coureur de 28 ans a profité notamment du fait que l’échappée ait pris du champ avant de régler dans le final Chris Harper (Team BridgeLane) et Cmeron Meyer (Mitchelton-Scott), qui ont complété le podium de cette édition. Il succède au palmarès à Alexander Edmondson, lauréat l’an passé.
Michael Freiberg endosse la tunique de champion d’Australie
Un résultat pour le moins surprenant. La course en ligne du championnat d’Australie a offert un scénario particulier avec des seconds couteaux qui ont pu se mettre en évidence. Avec une échappée partie très tôt qui a pris assez rapidement ses distances avec le peloton, il était acté que ce ne serait une tête d’affiche qui s’imposerait. Un fait qui s’est parfaitement vérifié au fil des kilomètres jusqu’à la ligne d’arrivée. Et à ce jeu-là, c’est Michael Freiberg qui en a pleinement profité. Logiquement méconnu, ce coureur a constamment couru pour des formations australiennes modestes depuis l’entame de sa carrière. Mais surtout avant cette performance, il n’avait jamais réussi à remporter la moindre épreuve. C’est dire la sensation réalisée que cela représente.
C’est incontestable que ce succès le fait passer dans une autre dimension. L’année qui va se poursuivre s’annonce forcément particulière. Durant toutes les compétitions auxquels il prendra part, Freiberg revêtira la tunique du champion d’Australie. Ce ne sera pas dans des courses très réputées compte tenu du statut de ce coureur et de son équipe, qui évolue en Continental Pro (3e division). Mais être arrivé déjà dans cette situation est un formidable accomplissement, car c’était loin d’être un candidat sérieux au titre. Preuve que les courses nationales en circuit peuvent réserver toujours des surprises.
Du 15 au 20 janvier aura lieu le Tour Down Under 2019, première course par étapes de l’année cycliste. C’est notamment l’occasion de voir certains coureurs sous leurs nouvelles couleurs. Et après avoir passé l’intersaison, c’est enfin le temps pour chacun d’entre eux d’en découdre. Ceux qui prendront part à cette 21e édition démarreront à North Adelaide pour terminer quelques jours plus tard à Willunga Hill, soit un parcours 857,8 kilomètres à effectuer. C’est d’ailleurs dans cette dernière des six étapes que les favoris et outsiders devraient pouvoir lutter pour la victoire finale. Parmi les coureurs à suivre, Daryl Impey (Mitchelton-Scott) est évidemment concerné du fait de son statut de vainqueur sortant. Contre lui, Richie Porte (Trek-Segafredo), Wout Poels (Team Sky), Michael Woods (EF Eduxation First Pro Cycling Team) ou encore Diego Ulissi (UAE Team Emirates) apparaissent comme les plus sérieux rivaux. Mais encore d’autres outsiders auront des arguments à faire valoir. Retrouvez la liste des coureurs engagés et des favoris.
Les coureurs engagés sur le Tour Down Under 2019
Ils seront plusieurs à lorgner sur la victoire finale lors du Tour Down Under 2019. De quoi démarrer de la meilleure manière qui soit cette saison. Mais un seul arrivera à mettre son nom au palmarès. Parmi tout ceux qui prétendent à remporter cette course par étapes disputée en Australie, il y aura notamment un coureur emblématique du pays Richie Porte (Trek-Segafredo). Deuxième l’année dernière, le lauréat de l’épreuve en 2017 essaiera de rééditer pareille performance. Autre Australien ancien vainqueur, Rohan Dennis (Bahrain Merida) aura clairement son mot à dire pour réaliser la passe de deux après 2015. Ce même objectif qu’aura en ligne de mire Daryl Impey (Mitchelton-Scott) qui était parvenu à s’imposer il y a quasiment un an. Tom-Jelte Slagter (Team Dimension Data) sera aussi en quête d’un deuxième succès. Dans les autres coureurs à suivre, des sprinteurs de renom feront partie des engagés. Caleb Ewan (Lotto Soudal) fera tout son possible afin de briller à domicile. Pour lui rendre la tâche difficile, Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) et Elia Viviani (Deceuninck – Quick Step) seront des prétendants concernant les victoires d’étapes. C’est donc à tous les niveaux qu’une féroce lutte est attendue pour cette 21e édition.
Favoris et outsiders du Tour Down Under 2019
***** Richie Porte
**** Daryl Impey, Rohan Dennis
*** Diego Ulissi, Michael Woods, Wout Poels
** Domenico Pozzovivo, George Bennett, Michael Valgren, Jay McCarthy
* Tom-Jelte Slagter, Pierre Latour, Luis Leon Sanchez, Nathan Haas, Dries Devenyns
Equipes et coureurs engagés – Liste des participants
Ce sont 19 équipes de 7 coureurs maximum qui prendront le départ de ce Tour Down Under 2019, première course par étapes de l’année, soit 133 coureurs engagés qui auront à parcourir 857,8 kilomètres répartis sur les six jours de course.
A l’occasion du cyclo-cross organisé à Gullegem, Mathieu van der Poel est parvenu à atteindre une statistique remarquable. Le Néerlandais a décroché sa centième victoire depuis l’entame de sa carrière. Un chiffre déjà exceptionnel pour un coureur hors norme, qui ne cesse de franchir les paliers les uns après les autres sans difficultés particulières.
Mathieu van der Poel, le cap des 100 franchi
C’est le genre de journée qui marque une carrière. Si ce n’était pas le cyclo-cross le plus prestigieux de la saison à Gullegem, cela n’empêche pas le fait que Mathieu van der Poel a réussi à obtenir une nouvelle victoire. La vingt-et-unième de sa saison en vingt-trois courses mais surtout la centième de sa jeune carrière. A seulement 23 ans, le Néerlandais a déjà réussi à atteindre un tel chiffre. C’est dire à nouveau la qualité du porteur du maillot de champion d’Europe, qui n’est plus à démontrer depuis un certain temps. Et en plus, rien ne semble l’arrêter en si bon chemin.
Dans les prochaines semaines puis les mois à venir, les objectifs seront nombreux. A commencer par les différentes épreuves de cyclo-cross qui comprennent son championnat national, les dernières manches de coupe du monde et les championnats du monde. Puis, ce sera le moment de passer à la route où sa priorité sera tournée vers les classiques du printemps. Entre Gand-Wewelgem, le Tour des Flandres ou encore l’Amstel Gold Race, il prétend à être performant et obtenir le meilleur résultat possible dans ces épreuves prestigieuses du calendrier. De beaux défis en perspective.
A noter que dans la course du jour, Gianni Vermeersch et David van der Poel ont complété le podium. Le champion du monde Wout Van Aert et le leader de la coupe du monde Toon Aerts avaient fait le choix de ne pas participer. Mais tout ce beau monde sera bel et bien réuni ce dimanche 6 janvier pour la septième et avant-dernière manche du DVV Trofee, qui est dominé actuellement par un certain… Mathieu van der Poel.
Du 15 au 20 janvier se déroulera le Tour Down Under 2019. C’est la 21e édition de cette épreuve qui marque le début de la saison cycliste et aussi du calendrier World Tour. La course s’élancera de North Adelaide pour s’achever à Willunga Hill. L’ensemble des coureurs engagés devront parcourir au total six étapes toutes en ligne qui représenteront 857,8 kilomètres. Lors de la précédente édition en janvier 2018, la victoire finale était revenue à Daryl Impey (Mitchelton-Scott). Le Sud-Africain avait réussi à devancer Richie Porte (BMC Racing Team) pourtant dans le même temps et Tom-Jelte Slagter (Team Dimension Data) complétait le podium en terminant à seize secondes. Ces trois coureurs seront de nouveau présents au départ de la course phare australienne.
Tout savoir sur le Tour Down Under 2019
Le 21e Tour Down Under restera sur les mêmes principes qui font sa réputation depuis tant d’années. Une large part belle sera accordée aux sprinteurs, qui auront à nouveau l’occasion de s’illustrer assez largement. Cela promet de belles passes d’armes entre plusieurs des meilleurs mondiaux qui feront le déplacement en terre australienne. De l’autre côté, les puncheurs et grimpeurs devraient logiquement ferrailler pour le gain du classement général final. Chaque seconde, la moindre bonification pourrait s’avérer cruciale pour terminer à la première place. Mais une autre chose est certaine, c’est que rien ne sera joué jusqu’à la dernière étape où l’arrivée va être jugée à Willunga Hill. C’est cette ascension empruntée chaque année qui permettra d’établir la hiérarchie définitive après donc 857,8 kilomètres de course et six étapes en ligne. Le vainqueur sortant Daryl Impey essaiera d’être le premier coureur à conserver son titre dans cette compétition, mais la concurrence menée par Richie Porte (1er en 2017, 2e en 2018) fera tout son possible pour que cette performance ne soit pas atteinte.
Parcours du Tour Down Under 2019 (2.UWT)
Mardi 15 janvier – Etape 1 – North Adelaide / Port Adelaide (132,4 km)
Pour commencer la saison 2019, la première étape du Tour Down Under 2019 devrait déboucher en toute logique sur une arrivée au sprint. Pourtant, une grande partie de la journée sera vallonné laissant que très peu de temps de répit. Mais une fois le cap des cents kilomètres passés, le tracé sera beaucoup plat. Cela permettra aux différents trains de placer dans les meilleures conditions possibles leurs sprinteurs respectifs, qui devront ensuite terminer le travail. En plus de la victoire, c’est un premier maillot de leader qui va être en jeu.
Mercredi 16 janvier – Etape 2 – Norwood / Angaston (149 km)
Les sprinteurs de nouveau à la fête ? Comme la veille, ce sont eux qui devraient pouvoir profiter du parcours proposé. En plus, l’étape sera globalement un peu moins vallonné, ce qui va favoriser certainement une arrivée avec un comité important. A noter cependant que le final disputé ce jour-ci sera en légère montée. Un facteur important à prendre en considération.
Jeudi 17 janvier – Etape 3 – Lobethal / Uraidla (146,2 km)
Pas de répit. C’est ce qui va attendre le coureurs lors de cette troisième étape. Le plus facile sera les premiers kilomètres, car ensuite les courtes acensions ou faux-plats montants ne vont pas cesser. En passant la ligne d’arrivée à sept reprises, le circuit vallonné va avoir un effet usant au fil du temps, ce qui devrait provoquer une certaine sélection. Mais difficile de savoir quel type de coureur arrivera à en profiter. Un sprinteur arrivera-t-il à tenir jusqu’au bout ou bien un prétendant parviendra à s’illustrer ?
Vendredi 18 janvier – Etape 4 – Unley / Campbelltown (129,2 km)
Une première lutte entre les favoris ? En tout cas, la fin de cette étape peut inciter les prétendants à la victoire finale à se dévoiler. Car après un peu plus de 120 kilomètres, et donc très proche de l’arrivée, une difficulté (Corkscrew Road at Church Road) présentant un pourcentage moyen de 9% se présentera. Si sa longueur n’est pas très importante, cela n’empêche pas le fait de pouvoir creuser quelques écarts par rapport à d’autres concurrents sachant qu’en plus une fois le sommet franchi, seule une descente mènera à l’arrivée.
Samedi 19 janvier – Etape 5 – Glenelg / Strathalbyn (149,5 km)
L’avant-dernière étape promet un départ rapide. Avec une montée dès le départ, des coureurs afficheront l’intention de sortir et pourront bénéficier par la suite d’une partie pour le moins vallonné. Mais une fois le cap de la mi-course franchi, les portions plates ou moins difficiles seront plus présentes. De quoi avantager les sprinteurs désireux de jouer une dernière fois leurs cartes personnelles sur cette édition. A moins qu’un autre coureur ne parvienne à leur subtiliser le succès.
Dimanche 20 janvier – Etape 6 – McLaren Vale / Willunga Hill (151,5 km)
C’est l’étape reine, sans aucun doute. Pour le sixième et dernier acte de ce Tour Down Under 2019, les coureurs vont enfin s’expliquer dans la montée réputée de Willunga Hill. C’est celle-ci qui a pour habitude de dégager une certaine hiérarchie, et elle permet à de très nombreuses reprises à son vainqueur de remporter également le classement général. Cette année ne devrait pas déroger à la règle. C’est dire le caractère décisif de cette journée, qui comprendra deux parties bien distinctes. Si les 125 premiers kilomètres ne comprennent pas de difficultés particulières, ça sera beaucoup plus corsé par la suite avec la première des montées de Willunga Hill. Son sommet à vingt kilomètres du terme permettra de faire un premier état des lieux des forces en présence. Puis, il sera temps de se confronter à cette même ascension une seconde fois avec un pourcentage autour de 7,5% sur environ trois kilomètres. Et pour la première fois que cette arrivée à Willunga Hill clôturera la compétition, le vainqueur final sera forcément connu.
Pour la deuxième fois de sa carrière, Patrick Bevin vient de décrocher le titre néo-zélandais du contre-la-montre. Après 2016, le coureur portant le maillot de la formation CCC Team a très largement dominé l’épreuve. Hamish Bond, le tenant du titre, et Hayden Mccormick (Team BridgeLane) ont terminé sur le podium.
Patrick Bevin commence parfaitement l’année
Une réelle démonstration ! Patrick Bevin a réussi à surclasser ses adversaires durant ce championnat chronométrée en Nouvelle-Zélande. Très net vainqueur, le coureur de 27 ans a mis quasiment deux minutes à son dauphin, qui fut Hamish Bond le lauréat de la précédente édition. Cet écart est d’autant plus impressionnant que le parcours faisait quarante kilomètres. Mais visiblement le coureur de CCC Team était dans un très bon jour ne laissant aucune chance à la concurrence. C’est aussi une belle revanche sachant que l’année dernière, sa participation avait été impossible suite à une chute intervenue un peu plus tôt.
C’est donc de la meilleure manière possible que Patrick Bevin commence cette nouvelle saison. Pour lui, il s’agira désormais de tenter de réaliser en remportant la course en ligne. Une chose jamais réalisée jusqu’à présent. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir déjà tenté sa chance. Son meilleur résultat reste pour le moment une troisième place acquise en 2012.
Déjà sur la liste de départ en 2016 et 2017, Bob Jungels effectuera cette année son troisième Tour d’Italie en carrière. Son équipe Deceuninck-QuickStep a officialisé cette nouvelle à travers les réseaux sociaux. Pour le dernier vainqueur de Liège-Bastogne-Liège, finir dans le top 5 reviendrait à réaliser sa meilleure performance.
Bob Jungels dans les engagés du Giro 2019
Un candidat de plus pour le classement général. Après notamment Tom Dumoulin, Simon Yates, Primoz Roglic, Vincenzo Nibali, Alejandro Valverde, c’est la participation de Bob Jungels qui a été confirmée. Le Luxembourgeois occupera le rôle de leader dans ce Grand Tour pour l’équipe Deceuninck-QuickStep avec l’ambition légitime de pouvoir jouer les premiers rôles. Son passé dans cette course parle en tout cas nettement pour lui. Lors de ses deux précédentes apparitions, il est parvenu à terminer à la sixième place et à la huitième place du général tout en obtenant deux maillots blancs (classement du meilleur jeune). C’est dire à quel point le coureur de 26 ans s’y sent à l’aise. D’ailleurs comme c’est indiqué dans le communiqué de Deceuninck-QuickStep, il ne cache pas sa satisfaction de revenir cette année participer à cette compétition.
« J’adore le Giro, c’est une course magnifique et difficile qui te pousse au-delà de tes limites.C’est un parcours intéressant pour les bons coureurs de contre-la-montre. La première semaine n’a pas l’air si difficile mais les étapes s’annoncent imprévisibles. C’est ce qu’il y a de bien, avec le Giro : ce n’est pas une course où tout est contrôlé comme sur le Tour, et cela me convient. Il y a des ascensions difficiles, 60 kilomètres de chrono… c’est génial. »
Bob Jungels aura effectivement un rôle intéressant à jouer compte tenu du parcours proposé. Bon grimpeur, mais surtout à l’aise dans le contre-la-montre, il pourrait utiliser à merveille les trois qui seront programmés tout au long des trois semaines. Dans ce secteur, le Luxembourgeois aura l’opportunité de faire certaines différences par rapport à ses adversaires. Ses performances réalisées dans l’exercice solitaire cumulées à celles effectuées dans la haute montagne lui permettront ou non de prétendre à un grand résultat.
Auteur d’une belle dernière saison, Rudy Molard va démarrer cette année sur le territoire français. Pour le coureur de Groupama-FDJ, sa rentrée aura lieu au Tour de la Provence en février comme en 2018 et avec Paris-Nice comme premier grand objectif.
Rudy Molard privilégie les courses françaises
Pas de changement d’une année à l’autre. Entre 2018 et 2019, aucune modification n’est à signaler concernant le calendrier de Rudy Molard pour ce qui est de sa première partie de saison. En effet, le Français se rendra du côté du Tour de la Provence afin d’effectuer ses premiers jours de course. Il avait été déjà présent lors de la précédente édition. Puis, pour ne pas changer, c’est le Tour du Haut Var qu’il disputera. A noter que cette compétition va durer désormais trois jours et non plus deux comme c’était le cas auparavant.
Après avoir disputé ces deux courses par étapes qui ont lieu dans le sud de la France, Molard prendra part ensuite au Paris-Nice. Une course dans laquelle il s’était particulièrement fait remarquer l’an passé. Vainqueur d’une étape à Vence, il signait alors son plus grand succès depuis l’entame de sa carrière professionnelle. Mais depuis cette période, le coureur de Groupama-FDJ a parcouru du chemin comme en témoigne ses jours passés dans la tunique de leader lors du Tour d’Espagne. Les derniers mois lui ont fait incontestablement fait passer un cap, à lui de confirmer dès les prochaines semaines.
Se fixant le Tour de France comme grand objectif en 2019, Geraint Thomas prendra part à quelques compétitions auparavant dont le Tour de Suisse. Disputée entre le 15 et le 23 juin, ce sera seulement la deuxième fois de sa carrière que le Gallois y participera.
Geraint Thomas s’aligne sur le Tour de Suisse
Direction la Suisse avant le Tour de France. C’est le choix qui a été fait concernant la programmation de Geraint Thomas. Afin de ne pas reconstituer le duo Thomas-Froome avant la prochaine Grande Boucle, les rôles seront partagés le mois précédent. Autrement-dit, le Britannique fera le Critérium du Dauphiné alors que le Gallois disputera le Tour de Suisse. Ce sera l’occasion pour lui de briller à l’approche du grand événement de juillet. A noter tout de même que Thomas a couru une seule année cette épreuve, c’était en 2015.
Cette année-là, le statut de ce coureur n’était pas le même. Mais cela ne l’avait pas empêché de terminer à la deuxième place du classement général final. Son meilleur résultat acquis à cette période au niveau du WorldTour. Pour son retour, il essaiera cette fois-ci de l’emporter même si le principal sera de se montrer rassurant quant à sa forme physique pour défendre au mieux son statut de tenant du titre au Tour de France. Assurément, le Tour de Suisse sera une étape importante dans sa conquête d’un deuxième maillot jaune.
En même temps que l’annonce de sa présence au Tour de France par le Team Sky, Chris Froome participera également au Critérium du Dauphiné. Pour le Britannique, il s’agit d’un retour acté dans cette course par étapes après avoir manqué l’édition précédente.
Le Critérium du Dapuhiné disputé avec Chris Froome
Un retour fortement attendu. Alors que son principal objectif sera axé cette année sur le Tour de France, Chris Froome profitera notamment du Critérium du Dauphiné pour monter en puissance. Cette épreuve revient d’ailleurs dans son calendrier qu’il avait décidé de zapper la saison dernière. Ce choix était facilement explicable du fait que le Britannique avait participé au Tour d’Italie et voulait récupérer un maximum en vue du Tour de France. Un pari qui s’était avéré failli gagnant comme le démontre sa victoire finale dans le Grand Tour italien et son podium (3e) sur la Grande Boucle.
Ratant en 2018 de remporter son cinquième Tour de France, Chris Froome va donc retenter sa chance en 2019. Mais avec une approche bien différence et disons plus traditionnelle. Si le Giro ne sera pas à son programme, le Critérium du Dauphiné fera office de course de préparation pour l’un des leaders du Team Sky. Cette course par étapes d’une semaine lui a souvent réussi par le passé. Il s’y est déjà illustré en remportant à trois reprises le classement général, c’était en 2013, 2015 et 2016. Ces années correspondent d’ailleurs à trois de ses sacres sur le Tour. Peut-être que 2019 suivra le même chemin. Mais quatrième en 2017 lors de sa dernière participation, cela ne lui avait pas empêché de gagner dans la foulée son quatrième Tour de France.
En même temps que l’annonce de la présence commune de Geraint Thomas et Chris Froome sur le Tour de France, celle d’Egan Bernal sur le Giro a été officialisée. Le Colombien, qui participera pour la première fois de sa carrière à ce Grand tour y aura un rôle important. C’est dans la peau d’un coureur visant le classement général qu’il prendra le départ.
Le Tour d’Italie 2019 disputé avec Egan Bernal
Il n’aura pas fallu beaucoup de temps à Egan Bernal pour prendre de l’envergure chez le Team Sky. Dès sa deuxième saison dans cet effectif, le Colombien va occuper le rôle de leader au départ d’un Grand Tour. C’est dire à quel point son équipe lui accorde une sacrée confiance alors qu’il n’a que 21 ans. Logiquement peu expérimenté, ce sera la première fois que le coureur sud-américain commencera une compétition de trois semaines dans cette disposition. Pour autant, il pourrait s’avérer un candidat redoutable au classement général. Avec une équipe dédiée à son service, ce sera l’occasion de voir de quoi il est capable.
En 2018, Bernal a déjà montré de belles dispositions dans le circuit World Tour. Vainqueur du Tour de Californie et deuxième du Tour de Romandie, ses résultats obtenus sur une semaine ont été plus que satisfaisants. Sinon, sa découverte des Grands Tours et plus précisément du Tour de France fut aussi une belle réussite. Équipier modèle dans la montagne pour Chris Froome et Geraint Thomas, il avait été très important dans le sacre du Team Sky et terminait même à la quinzième place finale. C’est dire les capacités du Colombien, qui devrait en toute logique continuer à progresser. Le Giro 2019 pourrait marquer une étape importante… une première victoire d’étape, un premier top 10, top 5, voire un podium ou même une victoire finale en Grand Tour.
Pour le traditionnel GP Sven Nys qui se déroule le premier jour de l’année, un résultat sans grande surprise a eu lieu. Le champion d’Europe Mathieu Van der Poel qui a connu certaines péripéties durant cette course est tout de même parvenir à s’imposer. C’est sa vingt-et-unième victoire depuis l’entame de cette saison.
Le GP Sven Nys revient à Mathieu Van der Poel
Mathieu Van der Poel commence l’année 2019 comme il avait terminé la précédente au Superprestige de Diegem, par une victoire. Mais celle-ci n’a pas été obtenu après avoir réalisé une course limpide, sans accrocs. Deux faits intervenus dans les premières minutes ont bien failli modifier le tournant de l’épreuve du jour. Victime d’une chute, ce qui est assez inhabituel chez lui, le Néerlandais a du coup reculé au classement mais n’a pas mis beaucoup de temps pour remonter. Puis, c’est une crevaison qui l’a stoppé dans son élan. Elle sera sans grandes conséquences le concernant.
A la fin du deuxième tour, Van der Poel allait prendre le pouvoir sans jamais le quitter jusqu’à la fin. Impérial une nouvelle fois, la bagarre a eu lieu pour les places d’honneur. Arrivé avec un peu plus de trente secondes de retard, Toon Aerts a limité la casse en terminant à la deuxième place. Laurens Sweeck a complété le podium. A noter que Wout Van Aert le champion du monde avait fait le choix de ne pas se rendre sur cette épreuve.
Le résultat du jour a eu un impact immédiat au général du DVV Trofee avec un changement de leader. Alors que Aerts dominait depuis le Koppenbergcross, le Belge vient de se faire dépasser par Van der Poel, qui le devance désormais de huit secondes. Le septième et avant-dernier rendez-vous comptant pour cette compétition se déroulera ce dimanche à Bruxelles.
Pour le premier jour de l’année 2019, le Team Sky a décidé de lever le suspense sur le programme de ses principaux leaders. Geraint Thomas et Chris Froome vont se retrouver comme en 2018 au départ du Tour de France avec la première place en ligne de mire. L’un tentera de défendre son titre et d’obtenir une deuxième victoire tandis que l’autre essaiera de remporter la course pour la cinquième fois.
Team Sky aligne Thomas et Froome au Tour de France 2019
Le Team Sky et ses principaux coureurs affichent leurs ambitions. Pour cette nouvelle saison, la formation britannique ira finalement sur le Tour de France avec Geraint Thomas et Chris Froome. Ce même duo s’était déjà présenté lors de la précédente édition avec une belle réussite. Il avait réussi à terminer à la première et troisième place du classement général final.
Que ça soit avec l’un ou l’autre, l’objectif restera le même en 2019, celui de l’emporter. Une tâche pas simple, mais dont le Team Sky a pris l’habitude de relever depuis de très nombreuses années. Depuis 2013, seule une Grande Boucle lui a échappé. Et parmi toutes celles-ci, Froome a glané cinq succès et Thomas un. Vainqueur tous les deux de cette épreuve mythique, ils s’avanceront donc en position de co-leader au moment du Grand Départ donné le 6 juillet à Bruxelles. Ensuite, les faits de course ainsi que la forme de chacun permettra sans doute de dégager une certaine hiérarchie entre les deux coureurs. Mais ça s’annonce pas simple, car ils visent chacun le même but.
En 2019, le Tour de France sera l’objectif principal de Froome et de Thomas. A une seule nuance près que le Gallois pense également à briller un peu plus tard dans la saison, sur le contre-la-montre des mondiaux qui se dérouleront dans le Yorkshire. Et préférant se fixer ces priorités plutôt que de partir sur le Giro. En ce qui concerne le quadruple vainqueur de la plus célèbre course cycliste au monde, le Tour d’Italie ne fera également pas partie de sa programmation à la différence de l’année dernière. Il n’y défendra donc pas son titre afin de se concentrer sur la conquête d’un cinquième sacre au Tour. Là-bas, c’est seulement au 28 juillet, date correspondant à la dernière étape, que le pari pourra être considéré comme payant ou non.