Au terme d’une journée de course très calme, c’est l’Irlandais Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) qui a remporté la 3ème étape de Paris-Nice, devançant au sprint Caleb Ewan (Lotto-Soudal) et Fabio Jakobsen (Deceuninck-Quick Step). Le maillot jaune Dylan Groenewegen conserve quant à lui la tête du classement général.
3ème succès pour Sam Bennett cette saison
Même sans Sagan… Bora gagne. En effet, en l’absence du phénomène slovaque (aligné sur Tirreno-Adriatico), c’est son coéquipier Sam Bennett qui devait assurer le sprint du côté de Paris-Nice. Choix payant, puisque l’Irlandais a su faire parler la poudre, et ce, sur l’ultime étape destinée aux sprinteurs.
Plate et balayée par un vent de face, cette troisième étape de Paris-Nice s’annonçait donc logiquement moins mouvementée que la veille. Ainsi, jamais inquiété par l’unique échappée du jour, le peloton s’est tranquillement dirigé vers une arrivée massive dans les rues d’Yzeure. Mais à cinq kilomètres de la ligne, sur une accélération des Sky et de l’inévitable Luke Rowe, une cassure est venue semer la panique, perturbant le train des sprinteurs. Malgré cette petite bordure, tout est finalement rentré dans l’ordre, et Sam Bennett a pu s’imposer, décrochant ainsi son troisième succès de la saison.
Côté Français, la déception vient une nouvelle fois d’Arnaud Démare. Parfaitement emmené par ses coéquipiers de la Groupama-FDJ, l’ancien Champion de France n’a pourtant pas fait mieux qu’une huitième place sur la ligne. Belle performance en revanche de Bryan Coquard, qui s’est classé cinquième du sprint final.
Au terme d’une journée de course encore plus mouvementée que la veille, c’est un groupe d’une dizaine de coureurs qui a pu se jouer la gagne au sprint. Maillot jaune sur le dos, l’inévitable Dylan Groenewegen (Jumbo-Visma) a imposé sa supériorité, devançant sur la ligne Ivan Garcia Cortina et Philippe Gilbert. Le sprinteur néerlandais conforte donc sa première place du classement général de Paris-Nice à l’issue de cette étape.
Dylan Groenewegen en patron
Le vent est décidément le principal acteur de ce Paris-Nice. Et si il est à l’origine du spectacle des deux premières étapes, il est malheureusement aussi responsable des nombreuses chutes (souvent très violentes) survenues dans le peloton. Après Michael Matthews hier, c’est notamment Warren Barguil, Gorka Izagirre et Rigoberto Uran qui ont aujourd’hui été contraints à l’abandon.
Du fait de ces conditions climatiques difficiles, les bordures ont logiquement été au centre de la course. Et à l’image du scénario de la veille, sur une accélération du peloton, un groupe d’une vingtaine de favoris s’est porté en tête de course, creusant rapidement l’écart avec ses poursuivants. Mais après le retour du second groupe à l’approche de la ligne, sur une nouvelle cassure, huit hommes se sont retrouvés à l’avant, avec parmi eux Kwiatkowski et Groenewegen.
Grâce à une bonne coopération, les fuyards ont pu aller au bout, servant sur un plateau la victoire au sprinteur néerlandais. Bonne opération aussi pour le leader de la Sky, qui grimpe à la deuxième place du classement général.
Au terme d’une journée mouvementée et marquée par les nombreuses bordures, c’est Dylan Groenewegen (Jumbo-Visma) qui s’est montré le plus tranchant dans le final, devançant sur la ligne Caleb Ewan (Lotto-Soudal) et Fabio Jakobsen (Deceuninck-Quick Step). Le jeune sprinteur Néerlandais s’est par la même occasion emparé du maillot jaune de leader de la course.
Groenewegen premier leader de Paris-Nice
Malgré son profil plat favorisant un sprint massif, la première étape de Paris-Nice a tout de même offert un beau spectacle, et donné lieu à un premier affrontement entre les équipes de leaders. Sur des routes de plaine balayées par les vents, plusieurs formations ont en effet tenté des coups de bordure, afin d’isoler certains favoris du général, et leur faire perdre de précieuses secondes.
Après quarante derniers kilomètres de poursuite entre les différents groupes de coureurs piégés dans des bordures, c’est un peloton amoindri qui s’est présenté à l’arrivée afin de se disputer la victoire. Bien emmené, Dylan Groenewegen a su faire parler la poudre, et résister au retour canon de Caleb Ewan pour aller remporter sa troisième victoire de la saison. Grâce à ce succès, il s’empare de la tête du classement général, et arborera donc la tunique jaune de leader lors de la deuxième étape.
Côté déceptions, les grands perdants du jour sont Marc Soler (Movistar) et Miguel Ángel López (Astana). Coincés dans un deuxième groupe, ils ont accusé un retard d’une minute à l’arrivée, compromettant sérieusement leurs chances de victoire finale.
De retour sur le circuit après une tournée sud-américaine particulièrement réussie, Julian Alaphilippe s’est magnifiquement illustré ce samedi sur les Strade Bianche, dominant la 13ème édition de cette course italienne. Dans un final taillé pour lui, le jeune puncheur a déposé Jakob Fuglsang et Wout Van Aert, pour ainsi s’imposer en solitaire dans les rues de Sienne.
Julian Alaphilippe répond présent
Les Français de la Deceuninck-Quick Step sont décidément à l’honneur sur les premières courses d’un jour de l’année. Après la victoire de Florian Sénéchal lors du Grand Prix Samyn en début de semaine, c’est cette fois son compatriote Julian Alaphilippe qui a brillé, remportant les Strade Bianche au terme d’un final parfaitement maîtrisé.
Sur les magnifiques chemins blancs de Toscane, la différence s’est faite à une vingtaine de kilomètres de la ligne. Dans une des nombreuses bosses ponctuant le parcours, Alaphilippe, Fuglsang et Van Aert sont parvenus à se détacher du groupe des favoris, pour aller se porter en tête de course. Après un décrochage, puis un retour de Van Aert dans les derniers kilomètres, c’est finalement un trio de tête qui s’est présenté au pied de la montée finale. Lucide, Alaphilippe a parfaitement su gérer son effort, ne faisant qu’une bouchée d’un Jakob Fuglsang un cran en dessous dans les forts pourcentages.
Avec cette victoire, Julian Alaphilippe est devenu le premier Français à inscrire son nom au palmarès des Strade Bianche. Il succède donc à Tiesj Benoot, vainqueur héroïque l’an passé.
Au terme d’un final parfaitement maîtrisé, Florian Sénéchal (Deceuninck-Quick Step) a dominé le Grand Prix Samyn, remportant ainsi la première victoire de sa jeune carrière. Battus au sprint, c’est Aimé De Gendt (Wanty-Gobert) et Niki Terpstra (Direct Énergie) qui complètent le podium.
Première victoire pro pour Florian Sénéchal
Et de trois ! Après des victoires sur Het Nieuwsblad et Kuurne-Bruxelles-Kuurne le week-end dernier, la Deceuninck-Quick Step a remporté sa troisième semi-classique belge en autant d’épreuves. Cette fois-ci, pas de Philippe Gilbert ni de Bob Jungels dans l’équipe, mais bien Florian Sénéchal. Le français, plutôt à l’aise dans les courses d’un jour, a su faire parler sa pointe de vitesse à l’approche de la ligne, pour ainsi dominer un sprint disputé entre une poignée d’échappés.
Le dénouement de la 51ème édition du GP Samyn a été à la hauteur du reste de la course. En effet, tout au long de la journée, les coureurs se sont livrés une véritable bataille sur les routes belges, notamment sous l’impulsion de la Direct Énergie. L’équipe vendéenne a lancé les hostilités à 65 kilomètres de l’arrivée, tentant un coup de bordure inattendu, à l’origine d’un gros écrémage dans le peloton. Par la suite, les attaques se sont enchaînées, jusqu’à ce que la bonne mèche soit allumée par Aimé De Gendt et Pieter Serry. Seuls en tête, les deux échappés se sont finalement fait rejoindre par une dizaine d’autres coureurs (dont Florian Sénéchal) dans le final, se dirigeant ainsi vers une arrivée au sprint. Et à ce jeu-là, c’est donc bel et bien Florian Sénéchal qui a su faire parler la poudre, confirmant son fort potentiel sur les classiques.
Du 10 au 17 mars se déroulera Paris-Nice 2019. C’est la 77e édition de cette prestigieuse course par étapes française à la renommée mondiale. Pour beaucoup de partants, il s’agit véritablement du premier grand objectif de la saison. En ce qui concerne plus précisément le parcours, ça partira de Saint-Germain-en-Laye, une commune située dans les Yvelines pour s’achever une semaine pile plus tard comme d’habitude à Nice dans les Alpes-Maritimes. Cela représente en tout un parcours de 1 240 kilomètres pour connaître celui qui va succéder à Marc Soler (Movistar Team) lauréat en 2018. De nouveau présent, peut-être que l’Espagnol arrivera à réaliser le doublé. Une performance pas si récurrente dans la Course au Soleil. D’ailleurs, il faut remonter à 2004 et Alexandre Vinokourov pour assister à un tel exploit. De son côté, Richie Porte (Trek-Segafredo) le seul double vainqueur en activité deviendrait en cas de succès seulement le sixième coureur de l’Histoire à afficher au moins trois victoire finales.
Tout savoir sur Paris-Nice 2019
A l’image de ce qui a été fait ces dernières années, ce 77e Paris-Nice prendra de la hauteur. Avec le Col de Turini en arrivée l’avant-dernière journée de course, les grimpeurs pourront largement se mettre en évidence. Mais la Course au Soleil qui a aussi la réputation de se jouer souvent pour quelques secondes a des chances de voir ce scénario à nouveau se répéter. Tout est fait en tout pour qu’il y ait de l’indécision jusque dans les derniers kilomètres de l’ultime journée traditionnellement effectuée à Nice. Des retournements de situation sont réalisables jusqu’à la huitième étape, c’est ce qui fait tout le piment de cette compétition. Sur l’ensemble des 1 240 kilomètres que comprennent le parcours, la vigilance est de mise à chaque instant pour espérer terminer au premier rang. La pluie, le vent, les bordures, les parcours accidentés voire très vallonnés sont autant de pièges dont il faut se défaire. A voir si une deuxième année consécutive Marc Soler arrivera à s’en sortir de la meilleure manière possible alors que Simon Yates et Gorka Izagirre sur le podium de 2018 et bien d’autres encore rêvent que d’une chose, lui prendre cette première place.
Parcours du Paris-Nice 2019 (1.UWT)
Dimanche 10 mars – Etape 1 – Saint-Germain-en-Laye / Saint-Germain-en-Laye (138,5 km)
Pour commencer, ce sera quasiment tout plat. Les sprinteurs seront logiquement mis à l’honneur pour cette première journée. Deux côtes, celles de Beynes (1,2 km à 5,2%) et de Beule (2,8 km à 5,2%) durciront légèrement le parcours. Mais quant au dénouement, il est presque écrit d’avance. En tout cas, ne pas voir un peloton groupé arriver pour la victoire à Saint-Germain-en-Laye serait pour le moins surprenant. La victoire assurera de porter le premier maillot de leader.
Lundi 11 mars – Etape 2 – Les Bréviaires / Bellegarde (163,5 km)
C’est une étape similaire à la veille que rencontreront les coureurs. Elle est même encore plus plate. Pour ce qui est des rares difficultés, elles seront toutes concentrées dans la première partie de course. La côte de Senlisse (1,1 km à 5,5%) et la côte des Granges-le-Roi (1,5 km à 3,5%) devraient permettre d’assister à une lutte entre les échappés intéressées pour porter le maillot relatif au classement de la montagne. Sinon, le peloton a ce qu’il faut pour maîtriser et permettre aux différents sprinteurs de s’affronter dans la dernière ligne droite.
Mardi 12 mars – Etape 3 – Cepoy / Moulins/Yzeure (200 km)
Une fois de plus, comme depuis le lancement de l’épreuve, l’avantage sera clairement pour les sprinteurs. Dans le même temps, pour la première fois, le cap des 200 kilomètres sera tout juste atteint. Ce sera donc une assez longue journée en perspective alors qu’il n’y aura pas le moindre point à prendre dans l’optique du classement de la montagne. Seuls deux sprints intermédiaires permettront d’animer éventuellement les débats avant d’en finir par une probable arrivée massive.
Mercredi 13 mars – Etape 4 – Vichy / Pélussin (210,5 km)
Cette journée marque l’apparition des premiers reliefs. Méfiance donc surtout pour les principaux protagonistes au classement général. Cela a des chances de partir vite pour tenter de s’immiscer dans l’échappée sachant qu’en plus il y aura quasiment d’entrée la côte de Cheval-Rigon (5,7 km à 3,9%) pour durcir le rythme. Puis, une longue portion de plaine précédera une dernière partie des plus vallonnées. Dans les soixante kilomètres restants, ça ne va pas arrêter de monter et descendre avec notamment la côte de Condrieu (1,9 km à 8,5%) classée en 1ère catégorie plus trois autres côtes répertoriées en deuxième catégorie. Sur la ligne d’arrivée tracée à Pélussin, ils pourraient être quelques uns à avoir perdu toutes leurs ambitions.
Jeudi 14 mars – Etape 5 – Barbentane / Barbentane (25,5 km)
C’est un rendez-vous à bien négocier pour conserver toutes ses chances au classement final. Le contre-la-montre individuel de 25,5 kilomètres pourrait avoir une certaine incidence en fonction des écarts creusés. Sur un tracé qui est quand même relativement plat, les purs spécialistes de l’exercice auront un ascendant. Ce sera à eux d’emmagasiner le plus d’avance possible, tandis que pour les grimpeurs, la mission sera de limiter la casse au mieux. Une certaine hiérarchie se dégagera après que cette étape ait été parcourue.
Vendredi 15 mars – Etape 6 – Peynier / Brignoles (210,5 km)
La journée pour baroudeurs par excellence. Vallonnée mais largement à la portée pour un grand nombre de coureurs, la bataille pour intégrer l’échappée s’annonce intense. D’ailleurs, dans les 110 premiers kilomètres environ, il faudra trouver l’ouverture au bon moment pour se détacher car le profil ne présentera pas de difficultés particulières. Elles arriveront ensuite avec la côte de la Sainte-Baume (5 km à 5%) et deux autres côtes un peu plus tard. Un sprinteur en mesure de les franchir sans grands problèmes a aussi la possibilité de jouer sa carte personnelle. De quoi rendre le final vers Brignoles passionnant et imprévisible.
Samedi 16 mars – Etape 7 – Nice / Col de Turini (181,5 km)
C’est l’étape reine de cette édition ! Les coureurs vont devoir se frotter à un parcours qui ne va pas les épargner, c’est certain. Aprè seulement quelques kilomètres, il sera déjà temps d’arriver au pied de la première ascension, la côte de Gattières (4,5 km à 4,8%) qui est loin d’être la plus difficile de toutes. Et pour cause, ça se durcira déjà avec la côte de Gourdon. (7,7 km à 4,2%) et la côte de Coursegoules (7,8 km à 5%). Mais rien de comparable avec ce qui se profile sur la fin avec la côte de Pelasque (5,7 km à 6,2%) puis surtout le Col de Turini (14,9 km à 7,3%). C’est au sommet que l’arrivée sera effectuée. Une longue ascension avec un pourcentage régulier, qui risque de provoquer des écarts et permettre d’en savoir un peu plus sur ceux qui seront encore en lice pour la victoire finale, pour un podium et ceux qui seront battus.
Dimanche 17 mars – Etape 8 – Nice / Nice (110 km)
C’est une tradition, le parcours de la dernière journée s’effectuera autour de Nice d’où sera donné le départ et jugé l’arrivée. Jusqu’au bout, du fait de ce qui est proposé, cela peut basculer car six difficultés seront réparties en à peine 110 kilomètres. De quoi envisager une étape spectaculaire qui l’est très souvent et toujours animé par différentes attaques plus ou moins lointaines. En quittant Nice, il y aura déjà la côte de Levens (6,2 km à 5,6%) puis ça ne s’arrête plus avec notamment le passage de la côte de Peille (6,6 km à 6,8%) prépondérant. Et au moment de revenir dans la plus grande ville de la Côte d’Azur pour le final, il restera le Col d’Eze (1,6 km à 8,1%) et le Col des Quatre Chemins (5,5 km à 5,5%) pour faire des différences. Une fois la dernière montée franchie, une descente mènera à la ligne sur la Promenade des Anglais. Les coureurs seront alors définitivement fixés sur leurs sorts.
Impliqué dans une affaire, Georg Preidler a avoué avoir eu recours au dopage. L’Autrichien l’a révélé et confirmé au journal autrichien Kronen. Décidant de démissionner, il ne portera plus le maillot de Groupama-FDJ, qui n’a pas tardé non plus à exprimer sa déception.
Georg Preidler n’est plus lié avec Groupama-FDJ
On ne reverra pas de sitôt Georg Preidler dans le peloton ! Pris en étau suite au démantèlement d’un réseau international par la police autrichienne lors des Mondiaux de ski nordique à Seefeld (Autriche), cela impliquait des coureurs cyclistes mais dont l’identité restait encore inconnue. Après que le nom de Stefan Denifl ait été révélé, l’Autrichien a pour sa part préféré passer aux aveux. Ses propos sont sans équivoque.
« (Je) ne pouvais plus vivre plus longtemps avec ce secret […] Ces cinq derniers jours ont été un cauchemar, je ne savais pas si j’allais être découvert, je ne savais pas si ce médecin avait tout avoué. […] J’ai fait la plus grosse erreur de ma vie. »
Conscient d’avoir fait enfreint la règle, celui qui est âgé de 28 ans s’est expliqué sur les raisons qui l’ont amené à en arriver là.
« Il y a toujours une pression pour aller de l’avant et obtenir de nouveaux contrats, être bien entouré. À un moment donné, le seuil d’inhibition disparaît et ces médecins vous garantissent la certitude de ne pas être découvert. Pourquoi je l’ai fait ? Peut-être parce que tu t’entraînes tous les jours et que tu ne progresses pas assez. À un moment donné, vous en voulez plus et le dopage sanguin ne semble pas trop compliqué. »
« Compte-tenu de la gravité des faits en totale opposition avec les principes éthiques toujours défendus par l’équipe et ses sponsors Groupama et FDJ, Marc Madiot (le manager de l’équipe) a pris acte de sa démission à effet immédiat »
Georg Preidler : la position de l'Équipe cycliste Groupama-FDJ
Le verdict est tombé. Et ce n’est pas une bonne nouvelle pour Vital Concept – B&B Hôtels, qui a annoncé dans un communiqué le forfait de Pierre Rolland pour Paris-Nice. Le Français a été contraint de renoncer à la 77e édition de la Course au Soleil à cause d’une double fracture du poignet diagnostiquée suite à sa chute intervenue sur la Classic de l’Ardèche samedi dernier.
Paris-Nice se fera sans Pierre Rolland
C’est désormais une certitude. Pierre Rolland ne participera pas cette année à Paris-Nice. Une nouvelle forcément difficile à encaisser sachant que le Français avait montré de belles choses en ce début de saison et que son équipe Vital Concept – B&B Hôtels comptait beaucoup sur lui pour cette échéance. C’est d’ailleurs elle qui a officialisé l’information en publiant un message sur les réseaux sociaux indiquant que son coureur est dans l’incapacité à courir en compétition ces prochaines semaines.
Après avoir laissé un certain degré d’incertitude ce week-end quant à la participation éventuelle de Rolland, la formation Continental Pro a donc dû se résoudre à ne pas l’aligner. C’est évidemment un coup d’arrêt dans la saison de l’ex-vainqueur d’étapes au Tour de France, mais sa double fracture du poignet gauche ne nécessitera pas d’opération. Cela devrait lui permettre de revenir plus rapidement en course même si à l’heure actuelle il est impossible d’établir une date.
Si elle perd un élément de choix, Vital Concept – B&B Hôtels peut encore espérer de belles choses sur Paris-Nice. Elle pourra compter sur son leader Bryan Coquard, qui visera essentiellement une victoire d’étape au sprint tandis qu’Arthur Vichot et Cyril Gautier attendront les étape plus vallonnées pour s’exprimer.
Ce samedi 9 mars aura lieu les Strade Bianche 2019 qui peut être perçue comme la première très grande échéance de la saison. En tout cas qui est ciblée par plusieurs coureurs de renom présents sur cette 13e édition. Ils auront à affronter tous sauf exception un parcours de 184 kilomètres autour de Sienne pour le moins atypique avec des secteurs de chemins de terre, qui font de cette épreuve sa singularité. Tiesj Benoot (Lotto Soudal) qui est le dernier vainqueur a déjà réussi à déjouer les nombreux pièges présents sur ces routes de Toscane au même titre que Zdenek Stybar (Deceuninck – Quick Step). Sinon, il y aura aussi au départ Greg Van Avermaet (CCC Team) et Alejandro Valverde (Movistar Team) déjà montés sur le podium lors d’éditions précédentes. Retrouvez la liste des coureurs engagés et des favoris.
Les coureurs engagés sur les Strade Bianche 2019
Sur ce genre de course, vraiment à part dans une saison,seul un coureur déjà reconnu au niveau international peut vraiment prétendre à la victoire. La difficulté du parcours réduit indéniablement le cercle des prétendants, rendant de ce fait une surprise très peu probable. Et s’il pouvait en être une l’an dernier suite à sa troisième place, Wout Van Aert (Team Jumbo – Visma) ne le sera plus et va forcément faire partie de ceux qu’il va falloir suivre. Dans cette liste, Zdenek Stybar (Deceuninck – Quick Step) en fait bien évidemment partie, encore plus du fait de sa victoire récente à l’Omloop Het Nieuwsblad. Greg Van Avermaet (CCC Team) son dauphin sur cette course belge sera d’ailleurs présent comme lui en Italie. Autre homme en forme, Alejandro Valverde (Movistar Team) va tenter de briller avec sa tunique arc-en-ciel. Pour ce qui est du côté français, le meilleur atout sera assurément Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step), un prétendant plus que sérieux à la première place.
Favoris et outsiders des Strade Bianche 2019
***** Zdenek Stybar
**** Greg Van Avermaet, Alejandro Valverde
*** Tiesj Benoot, Julian Alaphilippe, Gianni Moscon
** Tim Wellens, Wout Van Aert, Alexey Lutsenko, Vincenzo Nibali
* Jakob Fuglsang, Silvan Dillier, Geraint Thomas, Rui Costa
Equipes et coureurs engagés – Liste des participants
Ce sont 21 équipes de 7 coureurs maximum qui prendront le départ des Strade Bianche 2019, première course d’un jour de l’année en Italie, soit 147 coureurs engagés qui auront à parcourir 184 kilomètres autour de Sienne.
Le 9 mars s’effectuera les Strade Bianche 2019. Course classée au niveau World Tour, mais c’est surtout le premier grand objectif pour de nombreux coureurs. Si c’est uniquement la 13e édition qui va être disputée, cette épreuve s’est déjà imposée comme un rendez-vous incontournable du calendrier international. Le terme de sixième Monument est même évoquée pour décrire cette compétition qui a lieu autour de Sienne, au centre de l’Italie en région toscane. Ses chemins de terre traversés par les coureurs sont déjà rentrés dans la mémoire collective faisant de cette classique un moment unique dans l’année. Toujours aussi présents sur le parcours, ils représenteront soixante-trois kilomètres, soit quasiment un tiers de l’ensemble du tracé. Au bout, la gloire attendra celui coupera la ligne en première position comme Tiesj Benoot (Lotto Soudal) le vainqueur sortant. Le Belge, qui reviendra pour la passe de deux aura face à lui des coureurs pouvant être très ambitieux tels que le champion du monde en titre Alejandro Valverde (Movistar Team) et Julian Alaphilippe (Deceuninck – Quick Step) grand nom du peloton international. De quoi s’attendre à une course haletante.
Tout savoir sur les Strade Bianche 2019
En seulement quelques années les Strade Bianche s’est imposé comme un événement phare de la saison et qui prend de plus en plus d’envergure. Sa place parmi les grandes épreuves d’une journée au monde ne fait pas beaucoup de doute. Depuis qu’elle a vu le jour durant ce siècle, le plateau en terme de qualité n’a pas cessé d’évoluer, et a d’ailleurs pas grand chose à envier aux autres. Dans les grands noms, beaucoup pour ne pas dire tous convoitent cette classique et rêvent de l’inscrire à son palmarès. Pour ça, il faut passer par ces fameux chemins de terre ou routes blanches, qui sont visibles nul part ailleurs et donne des allures d’un cyclisme d’un autre temps. Du courage, de l’abnégation, de la persévérance, c’est ce qui va falloir au moins pour nourrir de hautes ambitions, sinon ce n’est même pas la peine d’espérer. Cette édition peut en tout cas être spéciale car jusqu’à présent personne ne s’est imposé deux fois de suite. Une chose qu’essaiera de faire Tiesj Benoot. Par contre, le Belge ne sera pas seul à avoir le statut d’ancien vainqueur au départ, car Zdenek Stybar (Deceuninck – Quick Step) lauréat en 2015 sera également présent.
Parcours des Strade Bianche 2019 (1.UWT)
Samedi 9 mars – Sienne / Sienne (184 km)
En comparaison de la saison précédente, le parcours ne change pas et reste aussi difficile. En partant de Sienne et avant d’y revenir pour l’arrivée, il y a 184 kilomètres à effectuer dont une partie assez conséquente (63 kilomètres) à travers différents secteurs de chemins de terre. Les premiers arriveront très vite. Pas moins de quatre sur les onze au total interviendront dans le premier tiers du tracé. Cela va correspondre déjà à 17,8 kilomètres de routes blanches parcourues. Et dire que le plus difficile n’est pas encore passée. Le cinquième secteur sera le plus long faisant quasiment douze kilomètres et s’enchaînera par un autre de huit kilomètres. Un moment assurément charnière alors que se profilera le ravitaillement. Puis peu de temps après, deux autres secteurs très usants seront à franchir, faisant à eux deux vingt-et-un kilomètre. Mais les coureurs ne seront pas au bout de leurs peines puisqu’il restera trois secteurs dans la portion finale. Ils seront moins longs mais vont assurément fatiguer encore davantage et influer sur le dénouement, car ajouté à cela les routes sont loin d’être plates. Pour preuve, juste avant d’en terminer, une dernière bosse dans Sienne peut faire la décision si jamais la différence n’avait pas été faite pour la victoire.
Ce mardi 5 mars aura lieu Le Samyn 2019. Il s’agit de la troisième course d’un jour disputée sur le sol belge en l’espace de quatre jours après l’Omloop Het Nieuwsblad et Kuurne-Bruxelles-Kuurne ce week-end. Si son parcours de 200 kilomètres peut être considéré comme moins difficile à aborder, il comportera quand même des secteurs pavés qui auront une importance capitale sur le résultat final. D’ailleurs, seulement un spécialiste de ce style d’épreuve pourra envisager l’emporter comme ça avait été le cas lors de la précédente édition avec Niki Terpstra (Direct Energie). De nouveau présent, le Néerlandais fera figure de tête d’affiche de la 51e édition. Retrouvez la liste des coureurs engagés et des favoris.
Les coureurs engagés sur le Samyn 2019
Cette course est avant tout une belle occasion pour les spécialistes des classiques du nord et de se mettre en évidence. Si elle n’a pas le prestige de certaines autres épreuves, cela reste tout de même important pour ajouter une ligne à son palmarès. C’est ce que visera notamment Niki Terpstra, qui va trouver un terrain à sa convenance. Tout comme ses coéquipiers Adrien Petit et Damien Gaudin, qui pourraient profiter du fait que le Néerlandais soit le coureur le plus surveillé pour jouer le coup parfait. Mais voulant rester sur sa dynamique de victoires, Deceuninck – Quick Step avec Florian Sénéchal et Rémi Cavagna a quelque chose aussi d’intéressant à faire. De leur côté, évoluant à domicile, les Belges Stijn Vanderbergh (AG2R La Modnaile) et encore plus Jens Keukeleire (Lotto Soudal) sont armés pour viser très haut.
Equipes et coureurs engagés – Liste des participants
Ce sont 25 équipes de 7 coureurs maximum qui prendront le départ du Samyn 2019, troisième course d’un jour de l’année en Belgique, soit 175 coureurs engagés qui auront à parcourir 200 kilomètres de Quaregnon à Dour.
Le 5 mars se disputera Le Samyn 2019. Après avoir disputé le week-end d’ouverture de la campagne des classiques, ils seront quelques uns à enchaîner cette semaine par cette nouvelle épreuve disputée en Belgique. Si ce n’est pas la plus prestigieuse de tous, elle arrive tout de même à faire sa place dans le calendrier et va honorer sa 51e édition. Les adeptes des courses pavées seront une nouvelle fois servis avec un parcours de 200 kilomètres qui leur est destiné, à moins qu’une surprise intervienne. Mais l’an dernier, une logique implacable s’était appliquée avec l’emprise sur la compétition de Deceuninck – Quick Step qui avait fait la loi. Le Néerlandais Niki Terpstra était allé terminer le gros travail collectif alors que son coéquipier Philippe Gilbert prenait la deuxième place. Côté tricolore, Damien Gaudin a réussi à faire bonne figure en terminant à la troisième place.
Tout savoir sur Le Samyn 2019
Pour cette édition, une équipe attirera très certainement tous les regards, en l’occurrence Deceuninck – Quick Step qui essaiera par le biais de l’un de ses coureurs de s’imposer comme en 2018. Auteure d’une entame parfaite avec deux victoires d’entrée sur cette campagne des classiques du nord, l’enjeu va être pour elle de rester invaincue. Tandis que chez ses adversaires, il n’y aura qu’une seule envie, c’est de les battre. Sur ce parcours de 200 kilomètres, il faudra soit se montrer supérieur physiquement ou bien être plus malin tactiquement pour y arriver. La victoire c’est ce peut envisager en tout cas Niki Terpstra, maintenant chez Direct Energie, et qui prétendra à conserver son titre sur cette épreuve. Sans trop s’avancer, il apparaît comme le principal favori, mais cela n’assure en rien la première place qui sera âprement disputée.
Parcours du Samyn 2019 (1.1)
Mardi 5 mars – Quaregnon / Dour (200 km)
Il y aura clairement deux temps dans cette course d’un jour. Un premier où il n’y aura pas le moindre secteur pavé en vue. Ce sera davantage une partie qui devrait permettre à une échappée à prendre du champ alors que les principaux favoris attendront un peu avant de se dévoiler. En entrant dans le circuit final avec l’arrivée jugée à Dour, l’épreuve entrera dans une toute autre phase. Avec plusieurs passages pavés, cela permettra certainement de faire la sélection au fur et à mesure. Et en cas de mauvais temps, la difficulté risque encore d’augmenter. C’est certain qu’il faudra se montrer en forme et déjouer les quelques pièges pour prétendre au minimum à un bon résultat, si ce n’est à la victoire.
Au terme d’un final haletant, Alexis Vuillermoz (AG2R La Mondiale) a remporté en solitaire la Drôme Classic. Devançant de quelques secondes Valentin Madouas (Groupama-FDJ) et Warren Barguil (Arkéa-Samsic), il a signé la première victoire de son équipe cette saison.
Alexis Vuillermoz s’impose en puncheur
La sixième édition de la Drôme Classic a donné lieu à une course spectaculaire, rythmée par de nombreuses attaques des favoris dans la dernière partie du parcours. Après une première mèche allumée par Barguil, Bardet et Calmejane dans la côte des Roberts, c’est finalement dans la dernière difficulté du jour (la côte de Haut Livron) que la différence s’est faite. En puncheur, Alexis Vuillermoz s’est détaché du groupe de tête dans les forts pourcentages, creusant un écart décisif à moins de deux kilomètres de la ligne. Résistant au retour de ses poursuivants, il s’est imposé en solitaire, apportant ainsi une première victoire à son équipe cette saison.
Outre la belle performance du vainqueur du jour, l’autre bonne nouvelle vient de Warren Barguil. Troisième, le breton a affiché une superbe condition physique, se rassurant après de longs mois de doute. Quant au jeune Valentin Madouas (2ème), il a confirmé sa prestation de la veille, prouvant qu’il est bel et bien un coureur d’avenir, et qu’il sera à suivre dans les mois, voire dans les années à venir.
Au terme d’un Kuurne-Bruxelles-Kuurne d’une exceptionnelle intensité, Bob Jungels (Deceuninck – Quick Step) s’est imposé en solitaire en devançant un petit peloton qui s’est finalement battu pour la deuxième place. Une position acquise par Owain Doull (Team Sky) alors que le podium a été complété par Niki Terpstra (Direct Energie).
Un numéro exceptionnel de Bob Jungels
Cette édition de Kuurne-Bruxelles-Kuurne restera dans les mémoires ! La course fut extrêmement animée de bout en bout. Et à la fin, comme c’est quasiment tout le temps le cas dans une classique flandrienne, Deceuninck – Quick Step est allé décrocher la victoire par le biais de Bob Jungels cette fois-ci. Le Luxembourgeois n’est pas forcément le premier coureur auquel on pense pour s’illustrer sur ce genre de course. Mais sa démonstration réalisée sur cette journée va en faire un client à suivre de plus près lors des prochaines compétitions qui auront lieu dans les Flandres.
Pour aller s’imposer à Kuurne, Jungels a évolué à un très haut niveau. Il a d’abord fait partie d’un groupe d’une vingtaine d’éléments qui s’est détaché à environ 80 kilomètres de l’arrivée. Puis un petit peu plus loin, le champion du Luxembourg en titre a occupé la tête de course avec quatre autres coureurs. Davide Ballerini (Astana) Oliver Naesen (AG2R La Mondiale) Sebastian Langeveld (EF Education First) et Magnus Cort Nielsen (Astana Pro Team) déjà membre de l’échappée matinale l’ont accompagné.
Dans la phase finale de la course, ils vont être tous rattrapés alors que Jungels a pris l’initiative de partir à quinze kilomètres sans que personne puisse le suivre. Sur la distance restante, il va réussir l’exploit de tenir en respect ce qui restait encore du peloton. Exprimant pleinement ses qualités de rouleur, le coureur de Deceuninck – Quick Step a tenu jusqu’au bout. Lui qui a décidé de prendre part cette saison aux flandriennes n’a pas mis beaucoup de temps pour triompher.
#KBK19 – Victoria de Bob Jungels! El luxemburgués con una cabalgada marca de la casa completa el 2 de 2 de Deceuninck – Quick Step en este comienzo de clásicas. Doull segungo, Terpstra tercero. @ivan_cortina rozando el Top-10 pic.twitter.com/HIZLOI9VFp
Ce dimanche 3 mars aura lieu Kuurne-Bruxelles-Kuurne 2019. Il s’agit de la deuxième course d’un jour disputée sur le sol belge cette saison. Ayant lieu dans le prolongement de l’Omloop Het Nieuwsblad lors du week-end d’ouverture des classiques, son parcours laisse à penser que les sprinteurs auront l’avantage. Reste qu’il faudra quand même passer par des secteurs ou monts pavés qui rendront la tâche plus difficile tout au long des 201,1 kilomètres prévus. Vainqueur sortant, Dylan Groenewegen (Team Jumbo – Visma) essaiera de reproduire une pareille performance. Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) ou Matteo Trentin (Mitchelto-Scott) seront notamment présents pour l’en empêcher. Retrouvez la liste des coureurs engagés et des favoris.
Les coureurs engagés sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne 2019
Au départ, les sprinteurs en sont particulièrement conscients, cette épreuve représente une réelle chance de victoire pour eux. Si le parcours emprunte certaines difficultés des Flandres, cela reste assez marginal par rapport à d’autres courses d’un jour situées dans la même région. De quoi permettre à Dylan Groenewegen de s’illustrer comme il l’avait fait l’an dernier. Tout autant attendu, Nacer Bouhanni (Cofidis), André Greipel (Team Arkea Samsic) et Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) auront un rôle intéressant à jouer. Au même titre que Matteo Trentin (Mitchelton-Scott), homme en forme de ce début de saison.
Favoris et outsiders de Kuurne-Bruxelles-Kuurne 2019
Equipes et coureurs engagés – Liste des participants
Ce sont 25 équipes de 7 coureurs maximum qui prendront le départ de ce Kuurne-Bruxelles-Kuurne 2019, deuxième course d’un jour de l’année en Belgique, soit 175 coureurs engagés qui auront à parcourir 201,1 kilomètres autour de Kuurne.
Décidément, les Boucles Drôme Ardèche lui réussissent. Un an après avoir remporté la Drome Classic, Lilian Calmejane (Direct Energie) a remis ça cette fois-ci en remportant la Classic de l’Ardèche. Attaquant dans le final, le Français a fini en solitaire quelques secondes devant un groupe mené par Valentin Madouas (Groupama – FDJ) et Odd Christian Eiking (Wanty – Gobert).
Première victoire de la saison pour Lilian Calmejane
Cette première place, il la recherchait depuis un moment et c’est désormais chose faite ! Après quasiment un an d’attente et son succès décroché sur Paris-Camembert en avril dernier, Lilian Calmejane s’est de nouveau imposé. Pour en arriver là, le Français a porté un démarrage à cinq kilomètres du terme dans un faux-plat montant, qui va s’avérer en fait décisif. Prenant quelques longueurs d’avance suite à cette offensive sur un groupe de douze unités, ce dernier n’a jamais réussi à combler le trou. Parfait dans le final composé d’une descente et d’une portion plate, le coureur de Direct Energie n’a pas faibli un instant pour terminer seul.
En pouvant profiter de sa belle victoire dans la dernière ligne droite, Calmejane a terminé avec quatre secondes de marge à l’arrivée. Celui qui a pris la deuxième place, c’est un autre Français, en l’occurrence Valetin Madouas (Groupama – FDJ) vainqueur de Paris-Bourges en fin de saison dernière. Odd Christian Eiking (Wanty – Gobert) a pour sa part terminé sur la dernière marche du podium. Le précédent vainqueur de l’épreuve Romain Bardet (AG2R La Mondiale) est allé décrocher la quatrième place, alors que Thibaut Pinot (Groupama – FDJ) douzième au final a travaillé pour Madouas dans les derniers kilomètres. Mais face à un tel Calmejane, il n’y avait pas grand chose à faire. Pour le leader de Direct Energie, c’est en tout cas une victoire en forme de soulagement car ça lui permet de débloquer son compteur pour cette année.
Souvent placé, mais jamais vainqueur dans les courses pavés d’un jour, Zdenek Stybar (Deceuninck – Quick Step) vient de connaître son jour de gloire en remportant l’Omloop Het Nieuwsblad. Terminant en solitaire, le Tchèque s’est notamment débarrassé dans le final de Greg Van Avermaet (CCC Team) et Tim Wellens (Lotto Soudal), qui ont fini sur le podium.
Première classique pavée pour Zdenek Stybar
Une journée forcément particulière dans la carrière de Zdenek Stybar. Coureur adepte des classiques du nord, le Tchèque avait pourtant jusqu’ici jamais réussi à s’imposer mais ça c’était avant. Puisque sur cette 74e édition de l’Omloop Het Nieuwsblad, qui marque l’ouverture du calendrier belge, il a été intraitable en se montrant surtout très fort tactiquement.
Constamment présent aux avants-postes lorsque la course s’est décantée entre les favoris, Stybar n’a pas eu à faire d’efforts superflus mais a surtout montré une belle condition. Répondant à chaque accélération, il a su se retrouver au bon moment en tête avec d’autres cadors. En compagnie de Van Avermaet, Wellens, Alexey Lutsenko (Astana pro Team) et Dylan Teuns (Bahrain Merida), le coureur de Deceuninck – Quick Step a passé l’enchaînement final Mur de Grammont – Bosberg. Une fois passé ces monts, c’était certain que la victoire allait se jouer entre eux.
Derrière, Daniel Oss (Bora-Hansgrohe) qui s’était fait décramponner et repris par un autre groupe qui n’avait pas réussi à faire la jonction devaient se rendre à l’évidence. Parmi ces battus, Yves Lampaert (Deceuninck – Quick Step), Oliver Naesen (AG2R La Mondiale), Philippe Gilbert (Deceuninck – Quick Step) et Matteo Trentin (Mitchelton – Scott) au final dans le top 10 en faisaient partie. Situés trop loin, ils n’ont pas pu voir comment Stybar s’est extirpé du groupe de tête. A la faveur d’une attaque dans les deux derniers kilomètres, le Tchèque a rapidement pris quelques secondes d’avance qu’il va conserver jusqu’à la ligne d’arrivée. Déjà vainqueur la semaine dernière d’une étape au Tour d’Algarve, son début de saison est pour le moment impeccable.
Après 122,9 kilomètres de course, Chantal Blaak (Boels – Dolmans Cycling Team) s’est imposé en solitaire sur l’Omloop Het Nieuwsblad. Évoluant un ton au-dessus, la championne des Pays-Bas a fini avec une belle marge par rapport à Marta Bastianelli (Team Virtu Cycling Women) et Jip Van den Bos (Boels – Dolmans Cycling Team) qui ont complété le podium.
Chantal Blaak s’offre la première classique belge de l’année
Quelle démonstration ! Cette édition de l’Omloop Het Nieuwsblad aura été marquée par la domination de Chantal Blaak. La championne du monde 2017 a fait la différence dans le final et c’est peu dire. Personne n’a été en mesure de la suivre. Plus forte que toutes les autres, les derniers kilomètres dénuées de toutes difficultés n’ont été qu’une formalité pour celle qui remporte une première fois cette épreuve. Après deux deuxièmes places en 2016 et 2017, cela a tourné cette fois-ci en faveur de la Néerlandaise.
Ce succès a été acquis avec la manière, c’est le moins que l’on puisse dire alors que sa plus proche poursuivante a terminé à plus d’une minute. Et c’est un sacré nom dans le peloton puisqu’il s’agit de l’actuelle championne du monde Marta Bastianelli. L’Italienne a fait parler sa pointe de vitesse et ses qualités de sprinteuse pour régler un groupe composé d’une vingtaine d’unités. Elle a devancé notamment Jip Van den Bos, qui a terminé sur la dernière marche du podium. A noter aussi que la première française Aude Biannic (Movistar Team) a pris la septième place.
En conclusion de ce Tour des Emirats Arabes Unis, Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) est allé chercher un précieux succès. Au sprint, l’Irlandais a passé dans les derniers mètres Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) qui a dû se contenter de la deuxième position alors que Caleb Ewan (Lotto Soudal) a complété le podium du jour. De son côté, Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma) est devenu officiellement le vainqueur du classement général.
Sam Bennett prend l’avantage dans le dernier sprint
Le final parfait. Sam Bennett a dû s’employer pour gagner sur la dernière étape de l’UAE Tour, mais a réussi pleinement son coup en battant du beau monde. Tous les meilleurs sprinteurs sur cette édition se sont livrés bataille et ça a tenu toutes ses promesses. Emmenés par leurs différents trains, ils leur fallaient terminer ensuite de la meilleure manière le travail.
Si finalement, c’est le coureur de Bora-Hansgrohe qui y est arrivé, Fenrando Gaviria peut être particulièrement déçu du dénouement. Le Colombien pourtant bien parti s’est fait passer dans les derniers mètres, laissant échapper de ce fait une deuxième victoire d’étape dans cette semaine de compétition. Mais à l’image de ce qui s’est passé sur cette dernière journée, pas un sprinteur a vraiment pris le dessus sur les autres. Le vainqueur a été différent à chaque arrivée massive (Gaviria, Viviani puis Bennett), preuve d’un resserrement parmi l’élite.
Roglic achève sa belle semaine
En ce qui concerne les grimpeurs qui ont lutté pour leur part pour le général, ça n’a pas bougé comme prévu. Primoz Roglic a passé sans encombre cette journée et a scellé de manière définitive sa première place occupée depuis le premier jour grâce à la victoire de son équipe sur le contre-la-montre. Depuis, le Slovène a bien montré que c’était le plus fort comme en témoigne sa victoire sur l’une des deux étapes qui se terminait au sommet. Victorieux sur l’autre, il n’est pas étonnant de retrouver Alejandro Valverde (Movistar Team) deuxième alors que David Gaudu (Groupama – FDJ) est la très belle surprise de cette nouvelle course par étapes. Troisième, le Français est monté pour la première fois sur un podium final d’une course World Tour.
Ce 2 mars aura lieu la Drome Classic 2019. Une course française d’une journée, qui suit la Classic de l’Ardèche disputé dans le même week-end. Elleest clairement destiné aux puncheurs qui pourront profiter d’un enchaînement de difficultés pour tenter de l’emporter. Au terme du parcours de 214,8 kilomètres, seul un coureur en grande forme sera en mesure de franchir la ligne d’arrivée en première position. Lilian Calmejane (Direct Energie) avait réalisé cette performance l’an passé et sera de nouveau présent. Pour lui faire Romain Bardet (AG2R La Mondiale) et Warren Barguil (Team Arkea Samsic) feront partie des plus sérieux concurrents. Retrouvez la liste des coureurs engagés et des favoris.
Les coureurs engagés sur la Drome Classic 2019
Avec des partants qui sont quasiment les mêmes par rapport à la Classic de l’Ardèche, les principaux protagonistes ne devraient pas trop évoluer non plus. Faisant le choix de s’aligner dans la drôme, Romain Bardet est évidemment un coureur qui peut briguer la victoire sans problème compte tenu de son niveau. Mais dans cette course, d’autres français pourront légitimement viser très haut comme Guillaume Martin (Wanty – Gobert), Valentin Madouas (Groupama – FDJ) et bien sûr Lilian Calmejane le vainqueur sortant.
Favoris et outsiders de la Drome Classic 2019
***** Romain Bardet
**** Lilian Calmejane, Guillaume Martin
*** Alexis Vuillermoz, Warren Barguil, Valentin Madouas
** Ben Hermans, Pieter Weening, Nicolas Edet, Elie Gesbert
* Giovanni Visconti, Fausto Masnada, Jonathan Hivert, Anthony Perez, Arthur Vichot
Equipes et coureurs engagés – Liste des participants
Ce sont 19 équipes de 7 coureurs maximum qui prendront le départ de cet Drome Classic 2019, soit 133 coureurs engagés qui auront à parcourir 214,8 kilomètres autour de la commune de Livron-sur-Drôme.
Une fois n’est pas coutume, l’E3 Binck Bank Classic a de nouveau été réprimandé par l’Union Cycliste Internationale (UCI) pour le visuel de son épreuve. En effet, pour 2019, l’épreuve belge de niveau World Tour a choisi de présenter deux femmes enlacées et peintes pour son affiche. Pas au goût de tous.
L’UCI ordonne le retraite de l’affiche de l’E3
Dans un communiqué de presse, l’UCI a « regretté » et « condamné fermement le choix ».« L’UCI lutte en effet depuis plusieurs années pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes dans le cyclisme, au travers de différentes mesures […] L’UCI a sommé l’organisateur de l’E3 BinckBank Classic de retirer le visuel promotionnel de tous les vecteurs de communication sur lesquels il apparaît, sans quoi elle envisagera l’ouverture d’une procédure auprès de ses organes juridictionnels. »
L’E3 Binck Bank Classic déjà réprimandé en 2015
En 2015, l’organisation belge avait profité du geste déplacé de Peter Sagan sur le podium du Tour des Flandres envers une hôtesse afin d’en faire son affiche promotionnelle. L’image avait fait le tour de la planète cyclisme en très peu de temps et avait suscité diverses réactions. L’UCI rappelle d’ailleurs qu’elle est « déjà intervenue plusieurs fois par le passé pour rappeler à l’organisateur de cette course ses responsabilités en matière d’image du cyclisme véhiculée par ses campagnes de communication ».
Malheureusement, l’équipe Groupama-FDJ ne pourra pas compter sur son leader Arnaud Démare à l’occasion de l’Omloop Het Nieuwsblad qui se déroule ce samedi 2 mars. Grippé, le coureur français a renoncé à la course d’ouverture et reste incertain pour Kuurne-Bruxelles-Kuurne dimanche.
Depuis la saison 2014, Arnaud Démare n’a jamais manqué le weekend d’ouverture. L’Omloop lui a d’ailleurs plutôt réussi avec trois Top 10 en cinq participations. Mais seulement, cette année le sprinteur de la Groupama-FDJ est grippé. Depuis le Tour de l’Algarve dont il n’a pas pris le départ de la cinquième étape, Démare tente de lutter contre la maladie. La formation française a pris la décision de ne pas remplacer ce forfait. « Nos plans initiaux pour le Het Nieuwsblad se retrouvent un peu modifiés par l’absence de notre sprinteur Arnaud Démare », a avoué Frédéric Guesdon, directeur sportif.
Avec les courses qui s’enchaînent, Arnaud Démare pourrait également rater Kuurne-Bruxelles-Kuurne ce dimanche. Deuxième l’an dernier, l’ancien champion de France pouvait espérer une victoire après ce qu’il a montré sur le Tour d’Algarve. Et si la décision n’a toujours pas été prise, le Picard prendrait probablement le départ de l’épreuve belge légèrement affaibli par la grippe. « L’objectif est de ne pas mettre en péril sa récupération et sa guérison, afin qu’il arrive au départ de Paris-Nice en pleine forme », a conclu Guesdon.
Disputée le 2 mars 2019, la 19ème édition de la Classic de l’Ardèche mettra aux prises plusieurs bons coureurs français et étrangers sur un parcours très vallonné. Long de 197 kilomètres, le tracé comporte en effet de nombreuses ascensions allant de simples côtes, à des montées d’une dizaine de kilomètres. À l’instar de Romain Bardet, vainqueur de la dernière édition, c’est un grimpeur qui devrait logiquement monter sur la première marche du podium cette année encore.
Qui va remporter la Classic de l’Ardèche 2019 ?
Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) – 28 ans
Thibaut Pinot est assurément le grand favori de cette édition. Auteur d’un superbe début de saison, le franc-comtois est en pleine confiance, et aura là l’occasion d’enchaîner après sa belle victoire sur le Tour du Haut-Var. Une nouvelle fois, son principal adversaire devrait être Romain Bardet, qu’il a déjà battu la semaine passée. Le duel entre les deux français promet un beau spectacle.
Romain Bardet (AG2R La Mondiale) – 28 ans
Battu par Pinot sur le Tour du Haut-Var pour sa course de rentrée, Romain Bardet a tout de même montré un très bel état de forme à l’occasion de cette épreuve. Sur la Classic de l’Ardèche, il tentera donc de prendre sa revanche sur son compatriote, et surtout de conserver son titre acquis brillamment l’an passé, au terme d’un beau numéro en solitaire.
Lilian Calmejane (Direct Energie) – 26 ans
Toujours à la recherche de son premier succès cette saison, Lilian Calmejane pourrait bien enfin lever les bras à l’occasion de sa deuxième course d’un jour de l’année. Présent sur le podium de la précédente édition, Calmej’ a des arguments à faire valoir en Ardèche, sur un tracé très rythmé qui semble lui convenir sur le papier. Un concurrent sérieux pour la victoire finale !
Guillaume Martin (Wanty-Groupe Gobert) – 25 ans
À 25 ans, Guillaume Martin ne compte pas énormément de lignes à son palmarès. Pourtant, il est assurément un des meilleurs grimpeurs français de sa génération, comme le prouvent ses 23ème et 21ème places lors des deux dernières éditions de la Grande Boucle. Il fera partie des outsiders de cette 19ème édition de la Classic de l’Ardèche.
Alexis Vuillermoz (AG2R La Mondiale) – 30 ans
Très bon grimpeur, Alexis Vuillermoz sera certainement un équipier de choix pour Romain Bardet en vue de la victoire finale. Mais en cas de défaillance de son leader, le 13ème du Tour de France 2017 pourrait prendre la course à son compte, et viser un podium, voire plus.
Warren Barguil (Arkéa-Samsic) – 27 ans
Même si les bonnes performances de Warren Barguil se font rares depuis de trop nombreuses courses, ses talents de grimpeur restent indéniables. Il ne partira donc évidemment pas favori au départ de la Classic de l’Ardèche, mais sera toutefois un coureur à suivre, et à ne pas sous-estimer.
En dehors de ces six français très attendus, d’autres coureurs comme Ben Hermans, Pieter Weening, ou encore Valentin Madouas pourraient tout à fait performer ce week-end. En tout cas, la course promet d’être belle !
Le 3 mars se disputera la Drome Classic 2019. Dans le cadre des Boucles Drôme et Ardèche, c’est le deuxième des deux rendez-vous prévus sur ce premier week-end du mois de mars. Le plus long en terme de distance, son parcours laisse pourtant la porte ouverte à un plus grand nombre de coureurs. Cependant, des qualités de puncheur seront exigées pour peser sur le dénouement de cette jeune épreuve, qui en est seulement à sa 7e édition. A l’image de ce qu’avait fait Lilian Calmejane (Direct Energie) pour aller s’imposer il y a un an. Mais avec la présence de concurrents tels que Romain Bardet (AG2R La Mondiale) et Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), ce sera loin d’être gagné.
Tout savoir sur la Drome Classic 2019
Il va falloir être à la fois endurant, mais aussi être en capacité d’enchaîner les difficultés avec une certaine aisance dans la Drome Classic. Sans cela, impossible de prétendre à un bon résultat sur cette course d’un jour exigeante. Ça montrera progressivement au fil de la journée avant que les choses sérieuses commencent. Quoi qu’il en soit, ce tracé est fait pour les tempéraments offensifs à condition bien sûr que la forme suive. Quant au scénario à envisager, cela reste assez indécis, mais si les cadors décident de durcir le ton et évoluent à leur meilleur niveau, il paraît évident que tous les autres n’auront pas beaucoup de place pour s’illustrer.
Parcours de la Drome Classic 2019 (1.1)
Dimanche 3 mars – Livron-sur-Drôme / Livron-sur-Drôme (214,8 km)
Peu de temps après que le départ ait été donné, la côte de Beauvallon (0,4 km à 10%) sera la première difficulté à franchir au kilomètre 4. Et comme celles qui vont suivre, toutes les montées répertoriées seront très courtes mais présentant un certain pourcentage. Pas de quoi changer quelque chose à toute la première partie de course où les favoris resteront au chaud dans le peloton. Par contre à partir du Mur d’Allex (0,7 km à 7,9%) situé à 80 kilomètres de l’arrivée, la donne va évoluer. Cela ne va plus s’arrêter en ce qui concerne les ascensions. Elles vont se succéder les unes après les autres, ce qui va forcément emprunter les organismes. Dans cet enchaînement, le Col de la Grande Limite (4,8 km à 6%) est certainement le principal obstacle. Mais en vu de la victoire dans les derniers kilomètres, la différence pourrait bien se faire dans le Mur d’Allex ou bien dans la côte de Haut Livron (0,4 km à 9,7%).
Le 3 mars se déroulera Kuurne-Bruxelles-Kuurne 2019. Cette épreuve est au programme de l’ouverture des courses pavées en Belgique. Après l’Omloop Het Nieuwsblad qui a lieu la veille, cela s’annonce bien plus ouvert encore. La 71e édition est sans doute favorable aux sprinteurs malgré le passage de quelques monts au cours de la journée. Cela étant, il apparaît comme fondamental une certaine pointe de vitesse pour espérer quoi que ce soit après 201,1 kilomètres disputés autour de Kuurne. C’est pourquoi Dylan Groenewegen (Team Jumbo – Visma) aura un rôle important à jouer d’autant plus que c’est le tenant du titre. Mais Matteo Trentin (Mitchelton-Scott) et Arnaud Démare (Groupama-FDJ) pour ne parler que d’eux sont des clients redoutables pour s’offrir cette semi-classique pour la première fois dans leur carrière.
Tout savoir sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne 2019
Sur l’ensemble de la campagne des classiques pavées, Kuurne-Bruxelles-Kuurne semble être la plus favorable pour les sprinteurs et de loin. D’ailleurs, les résultats sur les dernières éditions le prouvent clairement comme celui de l’an passé qui avait sacré Dylan Groenewegen. En général, c’est un peloton plus ou moins groupé qui arrive pour la victoire et la règle ne devrait pas dérogée cette année. Les difficultés situées assez loin de la ligne ne permettent pas a priori aux meilleurs spécialistes de ce genre d’épreuve d’effectuer des écarts irrémédiables.
Parcours de Kuurne-Bruxelles-Kuurne 2019 (1.HC)
Dimanche 3 mars – Kuurne / Kuurne (201,1 km)
Très certainement, comme à son habitude, la première partie de course sera destinée au développement d’une échappée. En plus, les difficultés seront très peu nombreuses. C’est seulement vers la mi-course qu’il faudra passer par les plus sérieux obstacles que seront le Kruisberg et surtout le Vieux Quaremont. Mais avec encore 85 kilomètres environ à parcourir par la suite, cela laisse temps pour assister à un regroupement entre différents groupes. Et une fois passé le Nokereberg à cinquante kilomètres de l’arrivée, le parcours restant sera essentiellement plat.