Accueil Blog Page 630

UAE Tour : le parcours entier de la première édition

Né de la fusion entre le Tour de Dubaï et de l’Abu Dhabi Tour, l’UAE Tour (24 février – 2 mars) fêtera sa toute première année d’existence en 2019. Cette nouvelle course par étapes longue de sept jours et organisée par RCS Sport, société qui s’occupe aussi du Giro, fera au total 1 090 kilomètres.

UAE Tour fait son apparition au calendrier

Ce sera une nouveauté de la saison cycliste 2019. L’UAE Tour va être une course par étapes introduite au calendrier, qui réunira en un seul et même événement les ex-Tour de Dubaï et l’Abu Dhabi Tour. Au lieu d’avoir de nouveau ces deux rendez-vous, la décision prise a été de fusionner. Un choix qui est intervenu alors que ces épreuves avaient clairement du mal à s’imposer. Manquant pour la plupart du temps de spectacle, les scénarios étaient largement prévisibles à l’avance. L’UAE Tour a notamment pour but de relancer cet intérêt avec un parcours qui reprendra tout de même les points clés des courses désormais disparues.

Autre évolution à noter, ce sera une compétition qui s’étalera sur sept étapes et qui a la volonté claire d’être le plus varié possible afin d’attirer le maximum possible. Un pari qui semble payant compte tenu des premiers noms qui ont été confirmés. Vincenzo Nibali (Bahrain – Merida), Chris Froome (Team Sky), Tom Dumoulin (Sunweb), Alejandro Valverde (Movistar), Rohan Dennis (Bahrain – Merida), Marcel Kittel (Katusha – Alpecin) ou encore Elia Viviani (Deceuninck – Quick Step) sont annoncés au départ le 24 février. Cela s’annonce déjà assez prometteur. Reste à voir si le tracé proposé permettra d’assister à une belle course.

L’UAE Tour sera officiellement lancée le premier jour par un contre-la-montre par équipes de 16 kilomètres à Hudariyat Island. Puis, ce sera place aux étapes en ligne dont la typographie ne sera pas la même d’un jour à l’autre. Autrement-dit, jamais deux étapes de plaine par exemple ne se succéderont, ce qui donne forcément un caractère particulier à cette compétition. Mais deux étapes se détachent vraiment, celles qui devraient permettre d’établir la hiérarchie au classement général. Elles se finiront d’ailleurs de la même manière au sommet d’un col. Le troisième jour, les coureurs devront aller jusqu’à Jebel Hafeet une ascension de 10,8 km à 6,6% de moyenne qui ne pardonnera pas la moindre faiblesse. Puis l’avant-dernier jour, la montée de Jebel Jais longue d’une vingtaine de kilomètres à 5% pourra aussi permettre de faire des différences. Le lendemain, c’est à Dubaï que sera clôturé la première version de l’UAE Tour.

Les profils des sept étapes de l’UAE Tour

Etape 1 : Hudariyat Island (16 km – CLM par équipes)

Etape 2 : Yas Mall – Abou Dhabi (184km)

Etape 3 : Al Ain – Jebel Hafeet (177km)

Etape 4 : Dubai – Hatta Dam (205km)

 

Etape 5 : Sharjah – Khor Fakkan (181km)

Etape 6 : Ajman – Jebel Jais (160km)

Etape 7 : Dubai – Dubai (154km)

Profils : La Flamme Rouge / @laflammerouge16

Ivan Sosa devient officiellement un coureur du Team Sky

Convoité par de nombreuses formations, Ivan Sosa a finalement opté pour le Team Sky. Un temps pressenti et même annoncé chez Trek-Segafredo, un revirement de situation lui permet d’atterrir dans l’effectif de l’équipe WorldTour britannique.

Team Sky recrute Ivan Sosa

C’était dans les tuyaux, mais c’est désormais officiel. Ivan Sosa sera bel et bien un coureur appartenant au Team Sky dès 2019. Si la durée du contrat n’a pas été communiquée, il serait étonnant de voir le Colombien faire un simple passage dans cet effectif. Ce recrutement s’attache très certainement sur le moyen, voire long terme à l’image de son compatriote Egan Bernal, qui est destiné à avoir un rôle de plus en plus important.

Pour Ivan Sosa, il s’agira dans un premier temps de faire sa place dans un effectif extrêmement concurrentiel. Et si cela semble largement à la portée du prodige colombien, ce n’est pas gagné tout de même. A 21 ans, il va en effet découvrir le circuit WorldTour effectuant un pas de géant en passant d’Androni Gioccattoli où il a fait ses armes durant les deux précédentes saisons et maintenant le Team Sky. C’est évident que le vainqueur du dernier Tour de Burgos va être dans une toute autre dimension. A lui désormais de relever ce défi. Sa toute première apparition avec le nouveau maillot de Sky aura lieu très certainement sur le Tour de Colombie au courant du mois de février, entre le 12 et 17 février. Il devrait faire équipe avec Chris Froome et Egan Bernal.

https://twitter.com/TeamSky/status/1075428108914839554

Tosh Van der Sande (Lotto Soudal) contrôlé positif

0

Lotto Soudal se serait bien passé d’annoncer une telle nouvelle. L’équipe belge World Tour a révélé qu l’un des coureurs de son effectif Tosh Van der Sande avait été suspendu à titre provisoire après avoir été déclaré positif lors d’un récent contrôle antidopage.

Tosh Van der Sande impliqué dans une affaire de dopage

Un contrôle positif révélé. Il concerne Tosh Van der Sande et remonte aux Six Jours de Gand (12 – 18 novembre), une compétition de cyclisme sur piste. C’est son équipe Lotto Soudal qui a officialisé ce fait remontant maintenant à un peu plus d’un mois. Le coureur belge a utilisé un spray nasal Sofrasolone, qui est librement disponible mais surtout autorisé à condition de le notifier au moment du contrôle. Une chose que n’a pas fait Van der Sande.

Cet erreur lui coûte effectivement cher pour le moment car ce contrôle positif l’amène à être provisoirement suspendu par le conseil d’administration Lotto Soudal. A présent, cette affaire devrait se poursuivre par une enquête de l’Union Cycliste Internationale où il sera possible pour le coureur concerné de se défendre. Ce qui est certain par contre, c’est que Tosh Van der Sande ne pourra pas débuter l’année 2019 comme il l’escomptait sur les compétitions. Avant de retrouver le peloton, un chemin plus ou moins long pourrait l’attendre. Dans sa carrière, son principal fait d’arme reste une victoire d’étape obtenue sur le Tour de l’Ain 2016 ainsi qu’une deuxième place décrochée sur Paris-Tours 2015.

https://twitter.com/Lotto_Soudal/status/1075458136713191429

Simon Yates pas certain de défendre son titre sur la Vuelta

Pour la présentation du parcours de la Vuelta 2019, un certain nombre de coureurs étaient présents dont Simon Yates. Le vainqueur sortant de ce Grand Tour qui s’est déjà fixé le Giro comme objectif principal en 2019 ne sait pas encore s’il prendra le départ de cette 74e édition prévue entre le 24 août et le 15 septembre.

La Vuelta 2019 avec Simon Yates ?

Une Vuelta 2019 sans le dernier vainqueur, c’est une possibilité. Simon Yates qui a remporté de belle manière la précédente édition en septembre dernier n’est pas sûr d’y retourner dans l’immédiat. Pour le moment, c’est le prochain Tour d’Italie (11 mai – 2 juin) qui retient particulièrement son attention. Ce sera qu’une fois passée cette épreuve que le Britannique penchera en faveur ou non du Tour d’Espagne. Sa décision ne sera pas prise avant.

« Je ne sais pas encore. J’aime venir sur la Vuelta, et si mes sensations sont bonnes alors je pourrais revenir. On verra après le Giro. Il va falloir bien étudier tous les détails du parcours, tous les étapes, mais la Vuelta est toujours difficile. il y a des étapes que je connais déjà, tout du moins les arrivées, donc on verra en temps voulu. »

Pour Simon Yates, la prochaine saison commencera tout de même en Espagne, mais ce sera à l’occasion du Tour d’Andalousie (20 – 24 février). Cette première course par étapes permettra au coureur de Mitchelton-Scott de monter progressivement en puissance en vue du Giro. Son but sera de remporter le classement général final et amener le maillot rose jusqu’au terme de la dernière étape. Une chose qu’il n’avait pas réussi à faire en mai dernier mais était parvenu à réaliser sur la Vuelta, qui est sa première victoire finale dans un Grand Tour.

Vuelta 2019 : tous les profils détaillés des 21 étapes

Révélé ce mercredi 19 décembre à Alicante, le parcours de la Vuelta 2019 offrira notamment huit arrivées au sommet dont cinq qui seront totalement inédites. A noter également que pas moins de 59 cols seront à franchir tout au long des trois semaines de course. Les grimpeurs devraient sans aucun doute apprécier. Les autres types de coureurs auront aussi de quoi s’illustrer sur des profils plus vallonnés ou plus plats. Retrouvez en détail l’ensemble des étapes proposées pour cette 74e édition.

A LIRE AUSSI : Présentation de la 74e édition

Vuelta 2019 : les tracés de toutes les étapes

Etape 1 : Salinas de Torrevieja – Torrevieja (18 km – CLM par équipes)

Etape 2 : Benidorm – Calpe (193 km – moyenne montagne)

Etape 3 : Ibi. Ciudad del Juguete – Alicante (186 km – plaine)

Etape 4 : Cullera – El Puig (177 km – plaine)

Etape 5 : L’Eliana – Observatorio Astrofisco de Javalambre (165,6 km – haute montagne)

Etape 6 : Mora de Rubielos – Ares del Maestrat (196,6 km – moyenne montagne)

Etape 7 : Onda – Mas de la Costa (182,4 km – haute montagne)

Etape 8 : Valls – Igualada (168 km – moyenne montagne)

Etape 9 : Andorra la Vella – Cortals d’Encamp (96,6 km – haute montagne)

Etape 10 : Jurançon – Pau (36,1 km – CLM individuel)

Etape 11 : Saint-Palais – Urdax-Dantxarinea (169 km – moyenne montagne)

Etape 12 : Circuito de Navarro – Bilbao (175 km – moyenne montagne)

Etape 13 : Bilbao – Los Machucos. Monumento Vaca Pasiega (167,3 km – haute montagne)

Etape 14 : San Vicent de la Barquera – Oviedo (189 km – plaine)

Etape 15 : Tineo – Santuario del Acebo (159 km – haute montagne)

Etape 16 : Pravia – Alto de la Cubilla. Lena (155 km – haute montagne)

Etape 17 : Aranda de Duero – Guadalajara (199,7 km – plaine)

Etape 18 : Comunidad de Madrid. Colmenar Viejo – Becerril de la Sierra (180,9 km – haute montagne)

Etape 19 : Avila – Toledo (163,4 km – plaine)

Etape 20 : Arenas de San Pedro – Plataforma de Gredos (189 km – haute montagne)

Etape 21 : Fuenlabrada – Madrid (105,6 km – plaine)

La Vuelta 2019 : un tracé montagneux mais équilibré

Ce mercredi 19 septembre à Alicante, le parcours de la 74e édition du Tour d’Espagne a été révélé. Comme à son habitude, la montagne aura une belle part dans ce Grand Tour, mais tous les types de coureurs auront des occasions de s’illustrer tout au long de ces trois semaines. Entre le Grand Départ donné de Torrevieja et l’arrivée jugée de nouveau à Madrid, la Vuelta 2019 fera très exactement 3272,2 kilomètres.

Le parcours complet de la Vuelta 2019

Sept étapes de haute montagne, six étapes de plaine, quatre étapes de moyenne montagne, un contre-la-montre individuel et par équipes. C’est le programme riche qui attend l’ensemble des engagés de la Vuelta 2019. Et dès le premier jour de course, il s’agira pour les prétendants du classement général à ne pas perdre de précieuses secondes. Comme c’est souvent le cas dans ce Grand Tour, ça commencera par un chrono par équipes qui permettra d’établir une première hiérarchie.

Puis, le lendemain, dès la première étape en ligne, les premiers massifs apparaîtront entre Benidorm et Calpe. De quoi entrer directement dans le vif du sujet. Mais les choses très sérieuses interviendront au cinquième jour de course. A l’Observatorio Astrofisco de Javalambre aura lieu la première arrivée au sommet de cette édition, et elle pourrait provoquer des écarts assez importants. Les favoris pourront incontestablement s’expliquer dans cette ascension. Mais quoi qu’il arrive là-bas, ce sera loin d’être décisif car ce qui suit s’avère costaud.

Les étapes de haute ou de moyenne montagne s’enchaîneront. La neuvième étape s’annonce déjà épique car sa distance kilométrique courte et sa difficulté en font son caractère spécial. Disputée en Andorre, elle fera moins de 100 kilomètres et proposera un enchaînement de cols impressionnant. Une journée assurément cruciale dans cette Vuelta 2019. Puis, pour le dixième jour de compétition, la course prendra la direction de la France. Ce sera le seul pays étranger traversé tout au long des trois semaines de compétition. Dans l’Hexagone aura lieu un contre-la-montre individuel de 36 kilomètres suivi d’un départ le lendemain en direction du Pays Basque.

Sinon, en fin de seconde semaine et en troisième semaine, il y aura encore d’autres obstacles majeurs à franchir. Les arrivées vers Los Machucos, le Santuario del Acebo, Alto de la Cubilla et Becerril de la Sierra seront autant d’opportunités de faire la différence dans l’optique du classement général. A l’issue de ces quatre arrivées au sommet, les coureurs seront fixés sur le résultat qu’ils pourront obtenir au terme de cette épreuve. Après, il restera encore trois jours avec comme dernière étape décisive, l’avant-dernière entre Arenas de San Pedro et Plataforma de Gredos. Passée cette journée, tout bouleversement ou moindre modification sera impossible. Les coureurs en termineront par une ultime journée traditionnelle en direction de Madrid. La Vuelta 2019 sera alors terminée et le successeur à Simon Yates sera officiellement connu.

Les 21 étapes de la Vuelta 2019

Etape 1 : Salinas de Torrevieja – Torrevieja (18 km – CLM par équipes)

Etape 2 : Benidorm – Calpe (193 km – moyenne montagne)

Etape 3 : Ibi. Ciudad del Juguete – Alicante (186 km – plaine)

Etape 4 : Cullera – El Puig (177 km – plaine)

Etape 5 : L’Eliana – Observatorio Astrofisco de Javalambre (165,6 km – haute montagne)

Etape 6 : Mora de Rubielos – Ares del Maestrat (196,6 km – moyenne montagne)

Etape 7 : Onda – Mas de la Costa (182,4 km – haute montagne)

Etape 8 : Valls – Igualada (168 km – moyenne montagne)

Etape 9 : Andorra la Vella – Cortals d’Encamp (96,6 km – haute montagne)

Etape 10 : Jurançon – Pau (36,1 km – CLM individuel)

Etape 11 : Saint-Palais – Urdax-Dantxarinea (169 km – moyenne montagne)

Etape 12 : Circuito de Navarro – Bilbao (175 km – moyenne montagne)

Etape 13 : Bilbao – Los Machucos. Monumento Vaca Pasiega (167,3 km – haute montagne)

Etape 14 : San Vicent de la Barquera – Oviedo (189 km – plaine)

Etape 15 : Tineo – Santuario del Acebo (159 km – haute montagne)

Etape 16 : Pravia – Alto de la Cubilla. Lena (155 km – haute montagne)

Etape 17 : Aranda de Duero – Guadalajara (199,7 km – plaine)

Etape 18 : Comunidad de Madrid. Colmenar Viejo – Becerril de la Sierra (180,9 km – haute montagne)

Etape 19 : Avila – Toledo (163,4 km – plaine)

Etape 20 : Arenas de San Pedro – Plataforma de Gredos (189 km – haute montagne)

Etape 21 : Fuenlabrada – Madrid (105,6 km – plaine)

A LIRE AUSSI : Le classement du meilleur jeune, nouveauté de cette édition

https://twitter.com/lavuelta/status/1075463111690330114

 

Primoz Roglic encore indécis entre le Giro et le Tour

Quatrième de la dernière édition de la Grande Boucle, Primoz Roglic n’est pas certain de revenir sur le Grand Tour français dès 2019. Le Slovène est en pleine réflexion sur son programme de la saison prochaine, qui pourrait être davantage tourné vers le Tour d’Italie.

Primoz Roglic n’a pas tranché en faveur d’un Grand Tour pour 2019

Quel Grand Tour faire en 2019 ? C’est tout le dilemme qui habite Primoz Roglic hésitant franchement entre le Tour d’Italie et le Tour de France. A l’heure actuelle, le vainqueur d’une étape au précédent Tour de France n’a pas dégagé une préférence pour l’un ou l’autre alors que les deux parcours sont connus déjà depuis plusieurs semaines. Au média slovène Večer, il a indiqué vouloir prendre encore le temps de la réflexion et révélera son choix définitif d’ici quelques semaines. A noter tout de même que sa déclaration révèle un certain intérêt pour le parcours du 102e Giro.

« Le prochain Giro semble être vraiment difficileQue ce soit avec les étapes dans les Dolomites, ou par le fait que plusieurs étapes frôlent les 230 kilomètres. Mais il est vrai que les épreuves de contre-la-montre individuel me conviennent vraiment. En plus du fait que la course s’approchera très près de la frontière slovène. Si je devais choisir entre une deuxième place sur le Tour et la victoire sur le Giro, j’opterais pour la deuxième option. Mais pour le moment je ne peux pas dire quelle course je vais courir. Nous en reparlerons dans un mois, lorsque j’aurai discuté avec l’équipe. »

A première vue, il est vrai que le tracé dessiné par les organisateurs du Giro pourrait convenir parfaitement à Primoz Roglic. S’il décide se s’engager dans la course au maillot rose, les trois contre-la-montre individuels plus ou moins longs au programme seront un atout pour lui par rapport à ses qualités. D’ailleurs, lors de son dernier passage sur ces routes italiennes en 2016, le leader de Jumbo-Visma avait remporté un contre-la-montre. Mais cette fois-ci ce serait avec une vraie incidence au niveau du classement général. En tout cas que Roglic choisisse le Giro ou le Tour, il sera sans conteste un candidat sérieux pour le podium.

Le Giro et la Vuelta au programme de Domenico Pozzovivo

Spécialiste des courses par étapes et encore plus en particulier des Grands Tours, Domenico Pozzovivo se tournera de nouveau sur ces épreuves en 2019. Dans son calendrier, le Tour d’Italie et le Tour d’Espagne feront partie de ses objectifs avec des enjeux pour autant différents.

Domenico Pozzovivo engagé sur deux Grands Tours en 2019

Pas de Tour de France pour Domenico Pozzovivo l’année prochaine. L’Italien, qui a évoqué les Grands Tours auxquels il prendra part, privilégiera le Giro et la Vuelta. Tout en ne sachant pas encore le reste de son calendrier. Mais assurément, le coureur de Bahrain-Merida aura un rôle très important dans ces courses. Ses missions seront quand même différentes comme il l’évoque dans la Gazzetta dello Sport.

« Je ne sais toujours pas quel est mon programme, mais je vais assurément courir le Giro et la Vuelta. Sur le Giro, j’épaulerai Nibali, en particulier lors des étapes difficiles qui se tiendront dans les deuxième et troisième semaines. Le fait de ne pas l’avoir couru en 2018 et de ne l’avoir vu qu’à la télévision l’a un peu fait souffrir, qui plus est avec tous ces tifosi qui l’acclamaient. Il lui était donc impossible de faire l’impasse deux ans de suite. »

Équipier donc sur son tour national, Domenico Pozzovivo aura davantage l’occasion de s’illustrer un peu plus tard dans la saison sur le Tour d’Espagne. Dans ce dernier Grand Tour de l’année, il sera très certainement leader de sa formation et devrait courir pour postuler à une très bonne position au classement général. Jusqu’ici dans cette épreuve, sa meilleure performance reste une sixième place en 2013. A noter que sur l’ensemble des Grands Tours, son plus beau résultat final est une cinquième position acquise sur le Giro. Égaler ou faire mieux en 2019 serait à coup sûr un beau motif de satisfaction pour ce coureur de 36 ans.

A LIRE AUSSI : Le doublé Giro-Tour pour Nibali

Marc Soler va défendre son titre sur le prochain Paris-Nice

Vainqueur de la dernière édition disputée au mois de mars, Marc Soler sera de nouveau engagé au départ de Paris-Nice (10 – 17 mars). Pour le moment, l’Espagnol devrait être le chef de fil du Team Movistar dans cette course par étapes, en attendant la présence confirmée d’un autre leader.

Marc Soler au départ de Paris-Nice 2019

La saison 2019 de Marc Soler passera par Paris-Nice. C’est le coureur qui l’a annoncé lui-même au quotidien AS. Pour l’Espagnol, ce sera forcément un retour particulier car c’est ici, qu’il a signé sans aucun doute le plus grand succès de sa carrière jusqu’à présent. Perçu encore comme un jeune espoir, le coureur du Team Movistar n’arrivait pas forcément dans la peau d’un grand favori dans la Course au Soleil. Mais au fil des jours, ce dernier est parvenu à faire son chemin en toute discrétion jusqu’à prendre le pouvoir à l’issue de la dernière étape. Pas vainqueur d’une seule d’entre elles, Soler a réussi l’essentiel en remportant le classement général grâce à sa régularité. Ce sera donc l’occasion de rééditer un pareil exploit, mais cela reste encore à voir.

« Je commencerai en Colombie puis j’irai sur Paris-Nice et en Catalogne. J’espère ensuite pouvoir participer au Tour de FrancePour Paris-Nice, il faudra prendre en compte l’éventuelle présence de nos leaders car si l’un d’entre eux est là alors je devrai travailler pour lui et faire ce qu’il y a de mieux pour l’équipe. Ma chance viendra alors plus tard. »

Chez Movistar, Marc Soler n’est pas seul et il en est bien conscient. Pour ce qui est de la prochaine édition de Paris-Nice, pas sûr du tout qui puisse l’aborder dans une position de coureur protégé. Une éventuelle participation d’Alejandro Valverde, de Nairo Quintana, voire de Mikel Landa pourrait modifier ses plans. Ses coureurs ont encore pour le moment l’avantage par rapport à la jeune pépite espagnol, qui compte bien faire sa place malgré tout et prendre de plus en plus d’ampleur. Cela passera forcément par de gros résultats au courant des prochains mois. Un défi à la hauteur de son talent.

Nairo Quintana veut remporter le Tour de France 2019

Élément phare de la formation Movistar, Nairo Quintana poursuivra toujours le même but lors de la prochaine saison. Etre vainqueur du Tour de France est clairement l’objectif de Nairo Quintana, qui n’a pas réussi jusqu’à présent à atteindre ce résultat. C’est vraiment un défi immense qui l’attend.

Le Tour de France 2019, le principal but de Nairo Quintana

C’est reparti pour une sixième tentative. En juillet prochain, Nairo Quintanna essaiera enfin d’arriver à son grand objectif en carrière, celui de remporter le Tour de France. Une chose qu’il n’est pas parvenu à faire depuis sa première participation dans la grande Boucle en 2013. Souvent proche dans un premier temps du sacre avec trois podiums entre 2013 et 2016, les deux dernières expériences ont été plus décevantes. Mais son envie dans le but poursuivi reste toujours intact. Le Colombien veut se donner les moyens d’y parvenir ou en tout cas de pouvoir lutter pour le maillot jaune. Sa déclaration effectuée lors de la présentation de son équipe est d’ailleurs claire à ce sujet.

« Nous continuons de rêver, nous continuons à nous entraîner dur, accompagnés par cette grande famille qui nous soutient toujours, nous espérons atteindre un grand objectif »

En 2019, le Tour de France sera le principal objectif dans le programme de Nairo Quintana, qui ne fera pas par exemple le Giro. La volonté est d’arriver dans les meilleures conditions possibles au Grand Départ donné de Bruxelles et de mettre au moins toutes ses chances de son côté. En plus, inscrire la Grande Boucle à son palmarès le permettrait d’entrer dans un cercle fermé, celui des vainqueurs des trois Grands Tours. En ayant déjà remporté le Tour d’Italie en 2014 et le Tour d’Espagne en 2016, il est logique que le Tour devienne son unique obsession désormais. Mais déjà dans ce cas de figure en 2017 et 2018, cela ne s’est pas concrétisé par un très bon résultat au final sur les Champs-Elysées (12e en 2017 et 10e en 2018). Une réaction de leader est attendu de la part du Colombien, qui fera partie comme tous les ans des prétendants à la victoire. Reste désormais à le démontrer.

A LIRE AUSSI : Le début de saison de Quintana 

Steven Kruijswijk vise le podium sur le Tour de France 2019

Auteur d’une très belle dernière saison dans les Grands Tours, Steven Kruijswijk nourrit de fortes ambitions pour 2019 et espère même faire mieux. Son principal objectif de l’année sera de finir avec son équipe Jumbo-Visma dans les trois premières places du Tour de France.

Le Tour de France 2019 avec Steven Kruijswijk

Un nom de plus engagé sur le prochain Tour de France. La formation World Tour néerlandaise Jumbo-Visma a bel et bien confirmé la présence de Steven Kruijswjik dans cette course par étapes. Cinquième de la précédente édition, le Néerlandais représente forcément un danger pour ses adversaires. Il sera assurément un postulant sérieux à nouveau aux premières places du classement général. D’ailleurs, le coureur lui-même ne s’en cache. Le podium est le but qu’il se fixe pour juillet prochain. A noter également que la Vuelta sera à son programme, qui set similaire à cette année concernant les Grands Tours.

Compte tenu de ses performances réalisées en 2018, Kruijswijk peut tout à fait l’envisager. Très régulier sur trois semaines de course, il a également l’auteur d’une quatrième place finale sur la Vuelta de cette année, finissant au pied du podium, seulement quelques semaines après avoir été omniprésent sur le Tour. C’est dire à quel point il faudra le surveiller de près. A 31 ans, le coureur du Team Jumbo-Visma évolue assurément à son meilleur niveau ou en tout cas pas très loin. Dans un passé assez récent, une victoire finale en Grand Tour lui avait même échappé. C’était lors du Giro 2016 où il faisait main basse sur le général jusqu’à quelques jours de l’arrivée. Porteur alors du maillot rose, tout s’était écroulé pour lui dans la dernière semaine, redescendant même au quatrième rang. Mais qui sait l’heure de gloire arrivera peut-être pour lui d’ici peu et notamment sur la prochaine Grande Boucle.

A LIRE AUSSI : Jumbo-Visma s’attache les services de Wout Van Aert

https://twitter.com/LottoJumbo_road/status/1074668863483244544

Le Giro pour Miguel Angel Lopez, le Tour pour Jakob Fuglsang

Dans cette période de l’intersaison, les coureurs élaborent avec leurs équipes respectives leur programme de courses et des choix sont à faire. Chez Astana, il a fallu répartir les rôles entre Miguel Angel Lopez et Jakob Fuglsang. Le Colombien fera finalement le Tour d’Italie et le Danois se présentera en leader de la formation kazakhe au Tour de France.

Miguel Angel Lopez, Jakob Fuglsang, les leaders d’Astana dans les Grands Tours

Miguel Angel Lopez fera le Giro et Jakob Fuglsang disputera le Tour. L’annonce a été faite par Alexandre Vinokourov le manager général d’Astana en marge de la présentation de l’équipe. Ils seront tous les deux en course pour réaliser un très bon classement général, autrement-dit atteindre le podium, voire s’imposer au final.

A première vue, cela semble plus dans les cordes de Miguel Angel Lopez, qui reste sur une excellente année 2018 dans les Grands Tours. Troisième à la fois sur les routes du Tour d’Italie et du Tour d’Espagne, il aura su se montrer régulier tout au long de trois semaines de course. Une qualité à souligner surtout qu’à 24 ans, sa marge de progression peut être encore importante. En 2019, ce sera à lui de défendre son nouveau statut, celui d’un vrai candidat au podium et même d’un potentiel vainqueur d’un Grand Tour. Après il est vrai que sa participation au Giro peut surprendre sachant le parcours comprend notamment trois chronos, ce qui n’est pas son point fort alors que le Tour ira plusieurs fois dans de très hautes altitudes (à plus de 2500 mètres). Ça aurait pu certainement lui convenir à merveille par rapport à ses qualités de grimpeur. Mais cela n’empêche en rien une performance de marque de sa part dans la course au maillot rose.

Pour Jakob Fuglsang, la mission semble a priori plus corsée au départ. N’ayant pas les mêmes références que son coéquipier malgré son âge plus avancé (33), il n’a jamais fait mieux qu’une septième place finale dans un Grand Tour. C’était sur le Tour de France 2013, ce qui vaut presque à une éternité aujourd’hui. Mais son équipe compte sur lui pour améliorer cette meilleure marque actuelle. Récemment, le Danois a montré qu’il pouvait rivaliser avec les meilleurs sur une semaine en remportant le Critérium du Dauphiné en 2017. Reste à le faire sur trois semaines désormais. Lors de la dernière édition du Tour de France, dans la même peau du leader, il était arrivé en douzième position.

Groupama-FDJ ne change rien à son maillot

Pour attaquer la saison 2019, Groupama-FDJ a fait le choix d’étrenner le même maillot que cette année. Les couleurs françaises seront toujours autant mis en évidence avec le bleu, blanc et rouge.

Le même maillot chez Groupama-FDJ en 2018

Sur ce point, il n’y aura pas de changements ni même d’évolutions à attendre. Le maillot de Groupama-FDJ tel qu’il est connu depuis mars dernier restera identique en vue de la prochaine saison. Il reste donc axé autour de trois couleurs et pas une de plus. Le blanc, le bleu et le rouge sont d’ailleurs répartis de manière égale sur la tunique portée par les coureurs et rappelle bien que c’est une formation française. C’est ce qui fait son caractère spéciale et unique, qui lui permet de se distinguer des autres équipes où on ne retrouve pas un rapprochement aussi marqué en référence à un pays précis.

Depuis que Groupama-FDJ évolue avec cette version de maillot soit la première étape de Paris-Nice, le 4 mars dernier, les succès se sont enchaînés. D’ailleurs lors de cette première journée, Arnaud Démare avait glané un succès d’étape et Rudy Molard avait suivi peu de temps après sur la même épreuve. Mais c’est encore plus avec Thibaut Pinot que cette formation du World Tour a pu se mettre en évidence ces derniers mois et mettre en valeur ce maillot aux couleurs de la France. Leur leader franc-comtois est allé décrocher deux succès d’étapes sur le Tour d’Espagne, avant de décrocher le graal en remportant le Tour de Lombardie, le premier Monument de sa carrière. A voir maintenant si en 2019 cette fabuleuse spirale positive sera conservée.

https://twitter.com/GroupamaFDJ/status/1074349475668353024

Un classement du meilleur jeune et la fin du combiné sur la Vuelta

Alors que le parcours de la Vuelta 2019 (24 août – 15 septembre) sera dévoilé dans quelques heures ce mercredi, une première annonce a déjà été faite. A partir de l’année prochaine, le Grand Tour espagnol introduira un classement du meilleur jeune (- 26 ans) tandis que dans le même temps le classement du combiné est officiellement terminé.

La Vuelta se renouvelle en 2019

Fini le classement du combiné et naissance du classement des jeunes. C’est l’annonce choc révélé par l’organisation de la Vuelta, qui va opérer ces changements dès la prochaine édition. A l’image de ce qui est fait sur le Tour de France, le maillot blanc permettra de distinguer le coureur, dans ce cas-là de moins de 26 ans, qui sera le mieux placé au classement général. C’est une petite révolution en ce qui concerne ce Grand Tour, car 2019 marquera la première année de l’entrée en vigueur de cette règle. Sinon, depuis à peine deux ans, le meilleur jeune au final avait droit à un trophée sponsorisé par AS (Miguel Agel Lopez en 2016 et Enric Mas en 2017). C’est bien une étape supplémentaire qui vient d’être franchie.

En contrepartie de l’apparition de ce classement distinctif, celui du combiné en fait les frais et de manière immédiate. Instauré en 1970, il récompensait depuis tout ce temps le coureur le plus régulier en prenant en compte le classement général, de la montagne et par points. Celui qui portait ce maillot et était ensuite désigné vainqueur cumulait en fait le moins de points possible. Pour cela, il fallait être le mieux placé dans les différents classements établis. Cette spécificité liée à la Vuelta a donc connu ses dernier sinstants cette année, dont le dernier vainqueur restera Simon Yates, lauréat aussi du général.

https://twitter.com/lavuelta/status/1074991377413521408

Valverde, Quintana, Landa feront chacun deux Grands Tours

La présentation complète du Team Movistar a été l’occasion de faire le point sur le programme de courses de leurs principaux leaders. Alejandro Valverde, Nairo Quintana et Mikel Landa seront alignés sur deux Grands Tours en 2019 mais pas sur les mêmes.

Les Grands Tours répartis entre Valverde, Quintana, Landa

Giro-Tour, Tour-Vuelta, Giro-Vuelta… Ces trois doublés de Grands Tours seront effectués par des leaders du Team Movistar qui briguent le podium, voire la victoire finale au classement général final. C’est la décision qui a été finalement prise et afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs qu’en 2018. En effet, cette année, cette formation espagnole avait beaucoup miser en priorité sur le Tour de France, quitte à délaisser un peu les deux autres courses de trois semaines. Toutes ses forces vives étaient réunis sur l’événement phare de l’été. Alejandro Valverde, Mikel Landa, Nairo Quintana devaient se partager le rôle de leader. Mais cette stratégie ne s’est pas avérée payante au vu du résultat d’ensemble obtenu. Avec une septième, dixième et une quatorzième place finale, les attentes n’avaient été atteintes, loin de là.

Par conséquent, la saison prochaine doit être celle de la réaction pour être plus haut dans la hiérarchie. Pour réussir cette mission, les trois leaders auront chacun un programme différent. En ce qui concerne Nairo Quintana, ses objectifs seront le Tour de France et le Tour d’Epsagne. Si le Colombien n’a encore jamais réussi à remporter la Grande Boucle malgré des podiums, la Vuelta lui est déjà revenu, c’était en 2016. Son coéquipier Alejandro Valverde sera à ses côtés lors de la prochaine édition du Tour d’Espagne, mais participera avant au Giro. Une course que le porteur du maillot de champion du monde a fait à une seule reprise en 2016. Dans la course par étapes italienne, il sera accompagné de Mikel Landa, qui va y participer pour la cinquième fois. Et quelques semaines plus tard, l’Espagnol enchaînera par le Tour de France. C’est donc avec deux leaders désignés pour le général que Movistar abordera chaque Grand Tour en 2019. Reste à voir si ce sera la stratégie payante.

A LIRE AUSSI : Movistar reste deux ans de plus partenaire de l’équipe cycliste 

https://twitter.com/Movistar_Team/status/1074980238852022273

Movistar reste dans le cyclisme au moins jusqu’en 2021

Présente depuis plusieurs saisons dans le peloton et plus particulièrement dans le World Tour, Movistar sera encore un petit moment dans cet environnement. Le sponsor a prolongé son contrat de deux ans en tant que partenaire, ce qui lui assure de rester jusqu’au terme de la saison 2021.

Movistar, un avenir scellé

Depuis 2011, Movistar est apparu en première ligne dans le cyclisme et cela n’est pas près de s’arrêter immédiatement. Alors que son contrat avec l’équipe dirigée par Eusebio Unzue arrivait à son terme après la prochaine saison, l’échéance a été repoussée de deux années supplémentaires. La nouvelle collaboration est donc maintenant valable jusqu’en 2021 inclus, soit un un avenir sur le moyen terme largement assuré. D’ailleurs comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seul, le géant de la télécommunication Telefonica aussi partenaire s’est aussi engagé sur la même durée du contrat soit 2021.

Cette annonce est évidemment bénéfique pour l’ensemble de la structure, qui va pouvoir prétendre conserver ses coureurs masculins plus longtemps et continuer à développer son équipe féminine. Depuis sa première année d’existence, un chemin considérable a été effectuée et des performances plus que notables ont été réalisées. En huit saisons, Movistar est parvenu à remporter deux Grands Tours grâce à Nairo Quintana (Giro 2014 et Vuelta 2016) ou encore deux championnats du monde par le biais de Rui Costa en 2013 et Alejandro Valverde cette année. Et c’est aussi quatre victoires finales consécutives au classement mondial UCI entre 2013 et 2016.

https://twitter.com/Movistar_Team/status/1074257834689355776

Filippo Pozzato met un terme à sa carrière sportive

C’est la fin acté pour un grand nom du cyclisme du 21e siècle. Filippo Pozzato a annoncé de manière officielle son retrait dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport. Il aura notamment participé à seize Grands Tours et engrangé au total trente trois victoires dont certaines très prestigieuses.

Filippo Pozzato n’est plus un coureur cycliste professionnel

C’est une page de l’histoire du cyclisme qui vient de se tourner. Coureur réputé depuis quasiment le début des années 2000, Filippo Pozzato a décidé de ne plus poursuivre en tant que coureur professionnel. Une décision qui met fin ainsi à dix-neuf années passées dans les pelotons au plus haut niveau ou presque. Lui qui a commencé sa carrière chez Mapei – Quick-Step en 2000 aura fait du chemin depuis tout ce chemin. Il sera passé par de très nombreuses équipes, pas moins de sept tout au long de ce parcours.

Mais plus que ce nombre de changements, ce sont avant tout ses performances qui vont laisser une empreinte. L’Italien aura vécu de grands moments dans sa vie de sportif de haut niveau, et ils ne sont pas nombreux à pouvoir se targuer d’avoir autant réussi que lui. Vainqueur de Milan-San Remo en 2006, c’est sans doute son apogée en inscrivant un Monument à son palmarès. D’ailleurs, il ne sera pas passé loin d’en remporter deux autres (2e Paris Roubaix en 2009, 2e du Tour des Flandres en 2012). D’autres belles victoires sont à noter comme sur le Tour de France (deux étapes), sur le Tour d’Italie (une étape) et le championnat d’Italie remporté en 2009.

Wout Van Aert rejoint l’équipe Jumbo-Visma dès 2019

C’est le joli coup de cette fin de mercato. A quelques jours de la clôture, le Team Jumbo-Visma vient tout juste d’officialiser la signature de Wout Van Aert pour les trois prochaines saisons. L’actuel champion du monde de cyclo-cross intégrera cet effectif à partir du 1er mars 2019.

Wout Van Aert, nouveau coureur du Team Jumbo-Visma

C’est désormais acté ! Wout Van Aert sera à partir du 1er mars prochain un coureur appartenant à la formation Jumbo-Visma, qui s’attache là les services d’un des coureurs les plus prometteurs au monde. Et qui a déjà fait beaucoup parler de lui alors qu’il n’a que 24 ans. Star du cyclo-cross et champion du monde en titre de la discipline, ses récentes apparitions sur la route ont également témoigné de son immense talent.

Pour preuve, cette année avec son ex-équipe Vérandas Willems-Crelan, il s’est montré à son avantage sur des courses réputées. Notamment dixième de Gand-Wewelgem, treizième de Paris-Roubaix et neuvième du Tour des Flandres, sa première expérience dans les classiques flandriennes fut une réussite. Mais il y a eu encore mieux avec sa troisième place obtenue sur les Strade Bianche et aux Championnats d’Europe avec le maillot de la Belgique, sans oublier son premier sacre sur une course par étapes, le Tour du Danemark.

Au vu de la notoriété de Van Aert et de ses dernières performances, cette annonce de transfert va nécessairement faire parler et à juste titre. Avec un contrat qui démarrera officiellement au 1er mars, cela assure la présence du coureur belge sur toute la périodes des classiques du nord où l’objectif sera de faire mieux qu’en 2018 et ainsi poursuivre sa progression. Malgré son manque d’expérience évident, il sera tout de même un sérieux prétendant dans les différentes courses que sont le Tour des Flandres, Paris-Roubaix, A Travers la Flandre, Gand-Wewelgem et autres.

Cela promet aussi d’ores et déjà une belle passe d’armes avec son plus grand adversaire appartenant à la même génération, Mathieu Van der Poel. Leurs retrouvailles l’un contre l’autre sur la route avec en plus quelques uns des meilleurs mondiaux va donner une saveur particulière à la campagne de classiques 2019. Moins de trois mois d’attente.

A LIRE AUSSI : Van Aert libre de tout contrat

https://twitter.com/LottoJumbo_road/status/1074923724900626433

Geraint Thomas personnalité sportive britannique de l’année 2018

A l’occasion d’une soirée qui s’est tenue ce dimanche 16 décembre et organisée par la BBC, Geraint Thomas a été élu personnalité sportive de Grande-Bretagne. Il a été désigné vainqueur en battant notamment au passage Lewis Hamilton, le quintuple champion du monde de Formule 1 et Harry Kane, joueur phare de l’équipe d’Angleterre de football.

Geraint Thomas récompensé pour sa fantastique année

Une fin d’année en apothéose ! Présent à une cérémonie mettant en valeur les meilleurs sportifs britanniques de l’année, Geraint Thomas a été mis en évidence. En effet, le Gallois a remporté ce prestigieux prix en récoltant le plus de votes devant d’autres grands noms, Lewis Hamilton 2e et Harry Kane 3e. Cela démontre une nouvelle fois la saison qu’a réalisé le Gallois. Sa carrière a clairement basculé en juillet dernier grâce au Tour de France qu’il a remporté de main de maître. Grâce à ces trois semaines de course exceptionnelles et parfaitement maîtrisés, le coureur du Team Sky s’est retrouvé ainsi récompensé de la plus belle des manières. Une façon idéale de boucler la boucle et de se projeter désormais vers 2019 et tenter de confirmer par une nouvelle victoire finale dans un Grand Tour, qui reste encore à déterminer, soit le Giro ou le Tour, voire les deux.

En étant déclaré personnalité sportive de l’année en Grande-Bretagne, Geraint Thomas a rejoint deux autres coureurs cyclistes au palmarès. Avant lui, Mark Cavendish avait été le premier à inscrire son nom, c’était en 2011, la date de son sacre aux Championnats du monde. Puis l’année suivante, Bradley Wiggins lui avait succédé en devenant le premier britannique à remporter le Tour de France et aussi en décrochant l’or olympique à Londres sur le contre-la-montre. Et pour rendre compte du prix obtenu par Thomas, son coéquipier Chris Froome n’a jamais été sacré malgré quatre victoires finales au Tour de France. Pour le Gallois, il en aura suffi d’une.

https://twitter.com/TeamSky/status/1074584280733491200

Tour de l’Avenir 2019 : une édition très montagneuse

Présenté ce lundi, le parcours du Tour de l’Avenir 2019 fera largement la part belle à la montagne. Sur les dix jours de course, pas moins de six étapes se termineront au sommet. Le Grand Départ sera donné de la commune de Marmande (Lot-et-Garonne) le 15 août prochain, tandis que l »épreuve se terminera une semaine et demi plus tard, le 25 août, au Corbier (Savoie).

Le parcours du Tour de l’Avenir 2019 entièrement connu

Du Sud-Ouest aux Alpes. Pour sa 56e édition, l’organisation du Tour de l’Avenir a décidé d’innover par rapport aux années précédentes. Alors que depuis deux ans la course démarrait de Bretagne, cette fois-ci c’est bien plus au sud que tout commencera. Marmande, qui est situé dans le Lot-et-Garonne accueillera le départ et l’arrivée de la première étape. Le lendemain, dans un secteur assez proche, un contre-la-montre par équipes de 32 kilomètres aura lieu entre Eymet et Bergerac. 

Dans la suite du parcours, la principale nouveauté est incontestablement la traversée du Massif Central. C’est donc bien deux massifs montagneux que devront parcourir les engagés de la prochaine édition. De quoi augmenter encore un peu plus la difficulté. Mais comme d’habitude, les Alpes permettront de décanter définitivement le classement général final. Les quatre dernières étapes auront lieu intégralement dans le département de la Savoie. Et elles ne seront pas de tout repos, loin de là.

Pour ce qui est de ces étapes de haute montagne, elles auront la particularité d’être assez courtes. Celle reliant Grésy-sur-Isère et La Giettaz sera la plus longue avec 106 kilomètres à effectuer. Pour les trois journées suivantes, les 80 kilomètres ne seront jamais dépassés. Et même la huitième étape disputée entre Brides-les-Bains et Méribel par le Col de la Loze sera résumée à une course de côte longue de 23,4 kilomètres. De quoi susciter forcément l’intérêt. Et avec deux dernières arrivées à plus de 2 000 mètres d’altitude à Tignes et au Corbier, rien ne sera joué tant que la ligne d’arrivée ne sera pas franchi. Le général est destiné à basculer jusqu’au dernier instant. Le vainqueur sortant de cette course par étapes est le Slovène Tadej Pogaçar, qui est désormais chez UAE Team Emirates.

A LIRE AUSSI : Egan Bernal, ancien vainqueur de l’épreuve

https://twitter.com/tourdelavenir/status/1074614162989481984

Profils des étapes du Tour de l’Avenir 2019

Etape 1 : Marmande – Marmande (134,3 km)

Etape 2 : Eymet – Bergerac (32,5 km – CLM par équipes) 

Etape 3 : Montignac-Lascaux – Mauriac (169,6 km)

Etape 4 : Mauriac – Espalion (163,7 km) 

Etape 5 : Espalion – Saint-Julien-de-Chapteuil (162,8 km) 

Etape 6 : Saint-Julien-de-Chapteuil – Privas (125,4 km) 

Etape 7 : Grésy-sur-Isère – La Giettaz (106,4 km) 

Etape 8 : Brides-les-Bains – Méribel-Col de la Loze (23,4 km) 

Etape 9 : Villaroger – Tignes (74,3 km)

Etape 10 : Saint-Colomban-des-Villards – Corbier (79,1 km)

Mathieu Van der Poel engagé sur plusieurs classiques du printemps

A l’occasion d’une conférence de presse organisée à Amsterdam avec son équipe Corendon-Circus, Mathieu Van der Poel a dévoilé son programme pour la route en 2019. Le champion d’Europe du cyclo-cross a notamment confirmé sa présence pour le Tour des Flandres et l’Amstel Gold Race.

Mathieu Van der Poel, un programme de classiques

A n’en pas douter, il sera l’une des attractions de la prochaine saison sur route. Mathieu Van der Poel qui domine actuellement de la tête et des épaules le circuit du cyclo-cross vient d’officialiser sa participation sur quelques courses d’un jour au printemps prochain, et non des moindres. Dans les compétitions où il fera l’honneur d’être présent, le mythique Tour des Flandres et le relevé Amstel Gold Race en font partie. C’est dire l’ambition du Néerlandais, qui ne fera pas encore une saison complète sur la route. Pour cela, il faudra certainement attendre après les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 où il visera le sacre en VTT.

Pour en revenir à la saison prochaine, Mathieu Van der Poel débutera sur une semi-classique belge Nokere Koerse qui se disputera le 20 mars. Ensuite, le Néerlandais devrait logiquement enchaîner par la Bredene Handzame Koksijde Classic deux jours plus tard. Puis, ce sont sur des courses plus prestigieuses que s’alignera le prodige de l’équipe Corendon-Circus. En l’espace d’une semaine, il prendra le départ de Gand-Wewelgem, A Travers la Flandre et du Tour des Flandres, un des cinq Monuments du cyclisme. Par contre, son impasse pour Paris-Roubaix est acté. Après le Ronde, le coureur de 23 ans se laissera un peu de temps de repos afin de pouvoir être compétitif sur la Flèche Brabançonne puis l’Amstel Gold Race, qui sera un très grand objectif à domicile.

Avec un tel programme, les performances de Van der Poel seront assurément scrutés de près. Celui qui fascine le monde du cyclisme par sa facilité en cyclo-cross et par ses premières apparitions sur la route va désormais se confronter au très haut niveau sur des épreuves de renom internationales. Reste à voir de quoi il est vraiment capable pour une première participation. A l’instar d’un Wout Van Aert, qui a déjà fait des étincelles en faisant cette année neuvième du Tour des Flandres et treizième de Paris-Roubaix, le Néerlandais pourrait bien performer à son tour. Et peut-être même faire mieux, voire décrocher le graal.

https://twitter.com/FlandersCLnews/status/1074639277366145024

Le Tour d’Italie, la priorité de Simon Yates en 2019

Longtemps en course pour remporter la dernière édition, Simon Yates va retenter sa chance sur le prochain Tour d’Italie (11 mai – 2 juin). Ce Grand Tour sera l’objectif majeur du Britannique, qui reste sur une victoire finale lors de la Vuelta.

A LIRE AUSSI : Une rentrée prévue en Espagne pour 2019

Simon Yates fixé sur le Giro

Comme en 2018, le Giro sera au programme de la saison 2019 de Simon Yates. Son ambition clair et affiché sera de ramener le maillot rose à Vérone et de remporter pour la première fois de sa carrière ce Grand Tour. Une performance qu’il n’était pas loin de réaliser en mai dernier. Lors de cette 101e édition, le Britannique avait été un long moment impérial et la patron incontesté comme en témoigne ses trois succès d’étape. Mais malheureusement tout a basculé pour lui en quelques instants. Leader du classement général au départ de la 19e étape, il allait alors connaître une terrible défaillance en direction de Prato Nevoso et perdre tout espoir de briller. Son rêve est passé.

Malgré ce gros coup dur, la réaction de Simon Yates ne s’est pas faite attendre. Engagé sur la dernière Vuelta autre Grand Tour, le coureur de Mitchelton-Scott est cette fois-ci parvenu à aller au bout de son objectif en remportant le classement général final. Vainqueur de sa toute première course de trois semaines en carrière, son statut a définitivement changé et le faisant entrer dans une autre catégorie. Une raison de plus qui en fait un des grands favoris pour le Giro 2019 après avoir confirmé sa présence. Avec assurément l’envie cette fois-ci de finir le travail jusqu’au bout.

A LIRE AUSSI : Le parcours du 102e Tour d’Italie

https://twitter.com/MitcheltonSCOTT/status/1074664756005482496

Geraint Thomas reçoit un nouveau trophée de vainqueur du Tour

C’est la fin d’une histoire qui se termine bien. Après s’être fait voler son trophée de gagnant du Tour de France lors d’un show à Birmingham, Geraint Thomas vient d’en recevoir un nouveau. C’est la Société de la Grande Boucle qui lui a donné.

Geraint Thomas avec le trophée du Tour de France

Il y a un peu plus de deux mois, Geraint Thomas était victime de la perte de son trophée de vainqueur du Tour de France. Volé alors qu’il était sans surveillance, l’enquête policière lancée ensuite n’avait pas pu permettre de le retrouver. Mais une solution a finalement été trouvée. Par le biais d’un message amical posté sur le compte Twitter du Team Sky, Thomas a pu recevoir un nouveau trophée parvenant de la Société du Tour de France. Il est parfaitement identique et similaire à celui que le Gallois a brandi en juillet dernier sur les Champs Elysées au moment de la cérémonie.

A travers ce geste d’Amaury Sport Organisation (ASO), c’est une histoire qui se conclut de la meilleure manière possible. Et qui permettra au coureur du Team Sky d’avoir en sa possession un souvenir matériel de sa victoire obtenu l’été dernier. Dominateur presque de bout en bout, le Gallois avait été l’auteur de trois semaines de rêve. Dans un premier temps placé dans la première partie de course, il avait été ensuite un parfait métronome au moment d’aborder la montagne. Ses succès d’étape acquis à La Rosière et à L’Alpe d’Huez ont témoigné de sa supériorité. Cela s’est confirmé jusqu’au terme de l’épreuve, lui permettant de signer la plus grande victoire de sa carrière et d’ouvrir son compteur au niveau des Grands Tours.

https://twitter.com/TeamSky/status/1074271492626702336

Tim Wellens retourne sur le Tour de France en 2019

Après avoir privilégié le Tour d’Italie cette dernière saison, Tim Wellens misera cette fois-ci sur le Tour de France en 2019 concernant les Grands Tours. Pour le Belge de l’équipe Lotto-Soudal, il s’agira normalement de sa troisième participation dans cette course de trois semaines.

Tim Wellens va retenter sa chance sur le Tour

Après 2015 et 2017, il y aura 2019. Tim Wellens sera très certainement au départ le 6 juillet prochain du Tour de France. Une édition forcément particulière pour lui et tous ses ses compatriotes belges, car le Grand Départ aura lieu sur la Grande Place de Bruxelles. Mais d’après ce que révèlent ses propos relayés par la RTBF, ce n’est pas l’unique raison qui l’a amené à prendre cette décision d’y participer à nouveau.

« Je suis bien obligé de l’aimer puisqu’il s’agit de la plus grande course cycliste, voire de la plus grande épreuve sportive du mondeMais je la redoute, aussi, en raison de mes problèmes en cas de canicule. Je n’ai d’ailleurs pas atteint les Champs-Elysées en 2017. J’avais dû abandonner après 20 kilomètres dans la 15e étape. Je ne savais plus respirer. Je sais donc à l’avance que je vais beaucoup souffrir. Mais vous pouvez quand même écrire que je suis très heureux à l’idée d’être pour la troisième fois au départ. Surtout en Belgique, ce qui augmente encore le plaisir, voire l’importance de ne pas manquer l’événement. »

En commençant la Grande Boucle à domicile, la motivation est quand même toute trouvée pour celui qui peine malgré tout pour le moment à briller dans cette compétition. Ses deux précédentes apparitions n’ont pas abouties sur les résultats escomptés. Mais cela n’empêche pas le coureur de Lotto Soudal de pouvoir penser réaliser enfin une belle édition.

« En réalité tous les coureurs veulent disputer le Tour. Pas parce qu’ils l’aiment, ce qui n’est pas le cas de la plupart, mais pour ce qu’il représente sur la planète cyclisme, et en sport en général. Heureusement mes problèmes de chaleur sont aujourd’hui moins aigus et mieux contrôlés que par le passé. Mais cela reste malgré tout un sérieux handicap. On cherche d’ailleurs toujours toutes sortes de solutions. Cela va de l’équipement, aux glaçons, en passant par les boissons froides. Je veux en tout cas encore une fois essayer, en espérant que cette fois le résultat sera bon… »

Le Tour de France, pas l’unique objectif

Avant de disputer le Tour de France en juillet prochain, Tim Wellens aura d’abord d’autres courses dans son viseur. Selon les informations de la RTBF, son premier grand objectif de la saison sera bien Paris-Nice où il a brillé lors de l’édition précédente avec une cinquième place finale. Puis, la période des Ardennaises sera tout autant fondamentale le concernant. Avec l’espoir d’être performant sur l’Amstel Gold Race, la Flèche Wallone et Liège-Bastogne-Liège. Sans oublier quelques jours plus tôt, la défense de son statut de tenant du titre sur la Flèche Brabançonne. Un programme copieux en perspective.

Greg Van Avermaet, pas de grands changements dans les objectifs

En marge de la présentation de la nouvelle équipe CCC, née de la fusion entre une partie de l’ancienne structure de BMC et les Polonais de CCC Polsat, Greg Van Avermaet a dévoilé son programme pour la saison à venir. Sans surprise, ses priorités restent quasiment les mêmes en comparaison des années précédentes.

Greg Van Avermaet cible trois périodes pour la saison 2019

Du printemps à l’automne prochain, le menu de Greg Van Avermaet s’annonce d’ores et déjà copieux. Avec plusieurs objectifs à remplir, le Belge compte briller sur différents grands événements de la saison cycliste. A commencer par Milan-San Remo, qui sera très certainement son premier très grand objectif de l’année. Cette période allant de mars à avril aura une importance toute particulière, car c’est à ce moment là aussi que se dérouleront les Flandriennes. Sur le terrain de jeu favori du coureur de CCC, le Tour de Flandres et Paris-Roubaix seront des épreuves particulièrement ciblées. Sans oublier l’Amstel Gold Race, qui marque le début de la période des Ardennaises. 

Ensuite, comme les dernières années, Van Avermaet marquera un temps de repos avant de se concentrer sur la deuxième partie de saison. Celle-ci sera essentiellement tournée vers le Tour de France, qui lui a bien réussi ces derniers temps. Vainqueur de deux étapes en 2015 et 2016 et porteur du maillot jaune en 2016 et 2018, le Belge tentera de connaître un succès pour la prochaine édition qui s’élancera dans son pays. Une belle occasion de se montrer à son avantage, encore plus que d’habitude.

Après la Grande Boucle disputée en juillet, sa saison sera loin d’être finie. Les Championnats du Monde constitueront un autre objectif chez le vainqueur de Paris-Roubaix 2017. Ils auront lieu dans la région du Yorkshire, qui lui a réussi cette année car il a remporté le classement général final de la course par étapes portant le même nom. De quoi arriver forcément confiant sur un parcours accidenté qui devrait convenir à ses qualités et où il sera un prétendant sérieux au maillot arc-en-ciel. Une tunique qu’il n’a jamais encore eu le privilège de porter.