Venant de dévoiler sa présélection pour le Tour de France 2020 (29 août – 20 septembre), Mitchelton-Scott aura à déterminer sa composition finale parmi onze noms. Dans ceux-là, Adam Yates et Esteban Chaves en font partie. Par contre, Simon Yates est absent.

La composition de Mitchelton-Scott en vu du Tour de France commence à se dégager. Ils sont onze coureurs en lice pour prendre part à la 107e édition de la Grande Boucle, mais seuls huit d’entre eux seront choisis. A n’en pas douter, Adam Yates sera présent en tant que leader de cette formation. Le Britannique devrait jouer le classement général. Son meilleur résultat final reste jusqu’alors une quatrième place en 2016. Mais depuis, ses deux dernières participations n’ont pas été aussi abouties. A chaque fois écarté rapidement de la lutte pour les premières places, le coureur de 27 ans n’était pas parvenu non plus à glaner un succès d’étape.

Mitchelton-Scott chassera les victoires d’étapes au Tour de France

Présélectionnés mais aussi fortement pressentis pour être au départ, Esteban Chaves et Mikel Nieve seront les autres atouts de Mitchelton-Scott pour la montagne. Tous deux vainqueurs d’étapes sur les autres Grands Tours (Giro, Vuelta), ils ne leur manquent plus que le Tour pour compléter le palmarès au niveau des courses de trois semaines. A noter également la présence dans la pré-sélection de Daryl Impey. Le Sud-Africain participant à la dernière édition l’avait marqué de son empreinte. Il s’était imposé à l’occasion de l’étape s’achevant à Brioude.

Simon Yates fait l’impasse

De son côté, c’est certain, Simon Yates n’évoluera pas sur le Tour de France cette année. Le Britannique ne récidivera pas donc pas sa performance de l’an passé. En marge du général, il avait su jouer pleinement le coup dans des échappés en montagne, ce qui lui a valu le gain de deux étapes. A la place, le Tour d’Italie sera son prochain Grand Tour disputé. Une épreuve durant laquelle il était passé proche de la victoire finale en 2018 en cédant son maillot rose à deux jours de l’arrivée.

Thibaut Pinot (30 ans) est actuellement en stage dans les Alpes avec une bonne partie de sa garde rapprochée pour le prochain Tour de France. La formation Groupama-FDJ a en effet envoyé ses coureurs en trois points différents mais avec le même objectif : préparer le retour compétition à la compétition post-Covid-19 qui s’effectuera pour certains, dont Thibaut Pinot, dès la Route d’Occitanie le 1er août.

Thibaut Pinot avec David Gaudu, Valentin Madouas…

C’est à La Giettaz qu’une partie de l’effectif de la Groupama-FDJ, dont Thibaut Pinot accompagné de David Gaudu, Rudy Molard, Sébastien Reichenbach, Valentin Madouas, Stefan Küng, William Bonnet, Antoine Duchesne, Matthieu Ladagnous, Tobias Ludvigsson, a pris ses quartiers. « L’objectif est de mêler un stage dans les Alpes, en haute-montagne, et ainsi faire du travail spécifique mais aussi de parcourir les routes et les arrivées qui seront utilisées dans les prochaines semaines », a indiqué l’entraîneur Julien Pinot, le frère de Thibaut. « Ce n’est pas un stage en altitude », a-t-il tenu à préciser. « On souhaite que ce bloc de travail de près d’une semaine puisse simuler une course par étapes de préparation avant le retour des courses. Il y a toutefois une nuance à apporter. Notre groupe aura une approche différente puisque notre objectif n’est pas de gagner la Route d’Occitanie mais d’être performant au départ du Tour. Il y a sept semaines entre la fin du stage et le départ du Tour, neuf d’ici la dernière semaine du Tour. L’échéance est encore relativement loin », a expliqué l’entraîneur.

Pinot reconnait le Dauphiné et le Tour de France

Ce sont d’abord les cinq grimpeurs Thibaut Pinot, David Gaudu, Rudy Molard, Sébastien Reichenbach et Valentin Madouas qui se sont réunis à Grenoble pour reconnaître l’arrivée au Col de Porte du Dauphiné (2e étape – 13 août) et celle au sommet à Villard-de-Lans sur le Tour de France (16e étape – 15 septembre). « Nous irons jusqu’à Méribel via des routes qui seront aussi utilisées sur le Dauphiné et le Tour, en repérant notamment le Col de la Loze », a continué Julien Pinot. Aujourd’hui (jeudi), le groupe des grimpeurs rejoindra Stefan Küng, William Bonnet, Antoine Duchesne, Matthieu Ladagnous, Tobias Ludvigsson pour un premier entraînement commune dès demain (vendredi). « Nous ferons donc à la fois des reconnaissances du Tour de France et du Dauphiné, mais aussi six jours de travail en montagne. Certains ont déjà bien roulé dans les cols. Thibaut était notamment dans les Alpes il y a dix jours. L’idée est aussi de retrouver le groupe des grimpeurs et de remettre un cran supplémentaire en termes de volume et d’intensité dans le travail en montagne. »

Le 13 juillet 2019 restera assurément une date marquante de la 106e édition du Tour de France. Ce jour-là, en direction de Saint-Etienne, trois hommes se sont distingués : Thomas De Gendt brillant vainqueur d’étape, et le duo français composé de Julian Alaphilippe et Thibaut Pinot pour le général.

Comment oublier la huitième étape du Tour de France 2019 ? Impossible tant cette journée aura été animée, et à tous les niveaux, pour la victoire d’étape et le classement général. Ce n’était pas de la haute montagne, mais le parcours très vallonné de 200 kilomètres tracé de Mâcon à Saint-Etienne a inspiré plusieurs coureurs. Thomas de Gendt, Thibaut Pinot, Julian Alaphilippe ont chacun marqué de leur empreinte cette étape.

Alaphilippe et Pinot font le show sur le Tour de France…

Dès le départ, il y a eu bagarre pour intégrer l’échappée. Quatre coureurs arriveront à sortir en costaud. Thomas De Gendt (Lotto Soudal), Alessandro De Marchi (CCC Team), Niki Terpstra (Team Total Direct Energie) et Ben King (Dimension Data) ont passé la journée à l’avant. Mais ce quatuor s’est à un moment scindé en deux dans l’une des nombreuses difficultés. Jusque dans la dernière partie de course, De Gendt et De Marchi ont évolué ensemble. Un sacré duo comprenant deux des meilleurs baroudeurs au monde.

En ce qui concerne le peloton, celui-ci a considérablement réduit au fil des kilomètres. Ils n’étaient plus que trentaine, quarantaine dans la dernière ascension répertoriée. Le moment choisi par Julian Alaphilippe de passer à l’attaque. S’il n’avait pas été suivi lors de l’étape d’Epernay quelques jours plus tôt, cette fois Thibaut Pinot a pris son sillage au prix d’un gros effort. Ils vont alors offrir un somptueux spectacle pour les derniers kilomètres.

… mais c’est Thomas De Gendt qui conclut victorieusement

Collaborant parfaitement, Alaphilippe et Pinot ont tenu en respect le groupe maillot jaune (Giulio Ciccone) considérablement réduit. Ils auront réussi à reprendre vingt secondes, une très belle affaire dans l’optique du général. Pinot se plaçait de manière idéale alors qu’Alaphilippe reprenait la place de leader. Et que dire de Thomas De Gendt, qui après avoir lâché De Marchi, aura fait mieux que résister pour s’offrir un splendide succès.

Vidéo de cyclisme : la 8e étape du Tour 2019 remportée par Thomas De Gendt

Lors de la quatrième étape du Tour de France virtuel, Freddy Ovett a bouclé le plus rapidement les 45,8 kilomètres du parcours proposé. L’Australien a battu les derniers coureurs qui l’accompagnaient au sprint. Nick Schultz (Mitchelton-Scott) et Michael Valgren (NTT Pro Cycling) on terminé sur le podium.

Freddy Ovett aime décidément les courses virtuelles. Déjà vainqueur à une reprise lors du Tour for All disputé en mai dernier, le coureur d’Israël Cycling Academy vient de récidiver à l’occasion du Tour de France virtuel. Une victoire acquise au sprint, qui lui a permis de prendre le dessus sur sept autres coureurs en lice pour la première place dont Valentin Madouas (Groupama-FDJ) finalement cinquième à l’arrivée.

Quatre étapes sur six du Tour de France virtuel réalisées

A l’image de Matteo Dal-Cin (Rally Cycling) vainqueur la veille, Ovett profite de cette compétition pour se mettre en évidence à défaut de pouvoir être présent sur le réel Tour de France (29 août – 20 septembre). Au niveau du général, NTT Pro Cycling garde la place de leader alors qu’il reste deux étapes à parcourir. La prochaine qui aura lieu samedi prochain sera la plus difficile avec l’ascension du Mont Ventoux jusqu’au Châlet Reynard.

Lors de la troisième étape du Tour de France virtuel, Matteo Dal-Cin (Rally Cycling) s’est imposé. Le Canadien a réglé un groupe au sprint après avoir effectué 48 kilomètres.

Une victoire décrochée à l’arrachée. Matteo Dal-Cin a coiffé sur le poteau Jake Stewart (Groupama-FDJ) pour inscrire son nom parmi les vainqueurs d’étapes du premier Tour de France virtuel. Le Canadien rejoint ainsi Ryan Gibbons (NTT Pro Cycling) et Julien Bernard (Trek-Segafredo) tous deux vainqueurs la semaine dernière. Pour le classement général réalisé par équipes, c’est NTT Pro Cycling qui continue à mener. La quatrième des six étapes a lieu dès ce dimanche.

A la même époque, l’an dernier, se déroulait le Tour de France 2019. Une 106e édition qui restera assurément historique du fait de ses exploits, sa dramaturgie, ses rebondissements. Tout au long des trois semaines, les faits marquants ont été nombreux. A travers ce quiz, c’est l’occasion de se les remémorer et de savoir si ou non vous les avez retenus.

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LE QUIZ, C’EST ICI : https://app.ex.co/stories/maximeb11/la-grande-boucle-2019-tait-parti-en-belgique-mais-depuis-quelle-ville-

Si le Tour de France devait initialement faire partie de son programme, ce ne sera finalement pas le cas. Ben Hermans, coureur d’Israël Start-Up Nation, ne découvrira pas la Grande Boucle en raison des contraintes liées au coronavirus.

Le Covid-19 a eu raison de la motivation de Ben Hermans. Le coureur belge de 34 ans ne disputera pas le prochain Tour de France (29 août-20 septembre) à cause de la situation sanitaire, et plus particulièrement par rapport aux contraintes qu’elles engendrent. Dans le Nieuwsblad, il confie ne pas pouvoir supporter les règles soumises pour une longue période. « J’ai reçu un document de treize pages de mon équipe. C’est la liste que l’UCI impose aux équipes. Un document qui m’a fait réfléchir. Il ne faut pas sous-estimer l’impact psychologique de l’isolement social imposé aux coureurs.»

Ben Hermans pas prêt pour le Tour de France 2020

Face au protocole sanitaire imposé par l’UCI qui va correspondre à la création d’une bulle équipe et d’une bulle peloton, l’impact sera significatif pour tous les coureurs. Ceux qui seront au Tour de France vont être isolés encore plus longtemps et pourront même pas revoir leurs proches respectifs une journée ou deux comme ça se faisait auparavant. « Avant le Tour on part trois semaines pour un stage en altitude. Une fois de retour à la maison, on ne peut plus voir personne, sauf les membres de votre cercle familial restreint. Et puis on part pour quatre semaines et la famille ne peut pas nous rejoindre sur le Tour, on doit rester dans la bulle de notre équipe.»

Pour Ben Hermans, qui a véritablement besoin du réconfort de ses proches, il ne se sent pas en mesure d’être séparé d’eux aussi longtemps. « Pendant plusieurs semaines vous ne voyez et n’entendez vos proches que par chat vidéo. Lors de mon dernier Giro ma fille est venue me voir. La revoir m’a donné un énorme coup de boost et m’a permis d’avoir un super mental pour la suite de l’épreuve.» En plus d’ici la fin juillet, le membre de la formation Israël Start-Up Nation deviendra père pour la deuxième fois. Il reviendra à la compétition au Tour de Burgos, dont le départ est prévu le 28 juillet.

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